En règle générale, les Canadiens sont confiants de pouvoir reconnaître les signes d une urgence médicale, mais ils sont moins certains d avoir les compétences nécessaires pour intervenir. Quatre Canadiens sur dix (38 %) affirment qu ils ont déjà administré les premiers soins. Huit personnes sur dix (78 %) jugent qu il est très important de connaître ces techniques. Date de diffusion publique : 4 septembre, 2012 Ipsos Reid est le chef de file de l'information commerciale au Canada et la plus importante maison de sondages d'opinion publique au pays. Avec des bureaux dans huit villes, Ipsos Reid emploie plus de 300 professionnels de la recherche et employés de soutien au Canada. La société exploite le plus grand réseau de centres d appels du pays, ainsi que les plus importants panels recrutés à l avance, tant dans les foyers qu en ligne. Les pratiques d Ipsos Reid en matière de recherche commerciale et d affaires publiques, exercées par des conseillers en recherche chevronnés, ayant tous une vaste expérience de leur secteur d activité, offrent le meilleur ensemble d outils de recherche du Canada notamment «The Ipsos Trend Report», la principale source de l opinion publique dans le pays ce qui permet aux clients d obtenir une information pertinente, à partir de laquelle ils peuvent agir. Ipsos Reid est une entreprise Ipsos, important groupe international d études de marché par sondages. Pour en savoir plus long, veuillez consulter le site suivant : http://www.ipsos.ca/fr/ Pour obtenir des copies d autres communiqués, veuillez consulter le site suivant : http://www.ipsos-na.com/news/
En règle générale, les Canadiens sont confiants de pouvoir reconnaître les signes d une urgence médicale, mais ils sont moins certains d avoir les compétences nécessaires pour intervenir. Quatre Canadiens sur dix (38 %) affirment qu ils ont déjà administré les premiers soins. Huit personnes sur dix (78 %) jugent qu il est très important de connaître ces techniques. Toronto (Ontario) Selon les résultats d un nouveau sondage réalisé par Ipsos Reid pour le compte de la Croix-Rouge, dans l ensemble, les Canadiens semblent relativement confiants de pouvoir reconnaître les signes d une urgence médicale, mais beaucoup moins certains de leur capacité d aider une personne qui en est victime. Neuf Canadiens sur dix (90 %) sont «confiants» (47 % très /44 % passablement) qu ils reconnaîtraient que quelqu un s étouffe, tandis que trois-quarts (73 %) des répondants se disent «confiants» (22 % très /51 % passablement) qu ils se rendraient compte qu une personne fait une crise cardiaque ou qu il s agit d une urgence cardiaque. La majorité des répondants sont également «confiants» qu ils reconnaîtraient les symptômes d un trouble lié à la chaleur, tel qu un coup de chaleur (65 % au total 15 % très/50 % passablement), ou d un choc anaphylactique, soit une réaction allergique sérieuse (62 % au total 20 % très /43 % passablement). Seulement la moitié des répondants (49 %) sont «confiants» (12 % très /38 % passablement) qu ils reconnaîtraient les signes d une commotion cérébrale. Cependant, lorsqu on a demandé aux Canadiens s ils étaient confiants d avoir les compétences nécessaires pour venir en aide à une personne, ils étaient beaucoup moins sûrs - 1 -
d eux-mêmes. Alors que les deux tiers (67 %) sont «confiants» (23 % très/45 % passablement) de pouvoir aider une personne qui s étouffe, ils sont beaucoup moins confiants de pouvoir aider une personne qui souffre d un trouble lié à la chaleur (55 au total 15 % très /40 % passablement), d une crise cardiaque ou d une urgence cardiaque (47 % au total 15 % très /33% passablement), d un choc anaphylactique (40 % au total 12 % très / 28 % passablement) ou d une commotion cérébrale (38 % au total 11 % très / 28 % passablement). Le tableau ci-dessous résume ces résultats. Confiants (%) de pouvoir reconnaître les signes Confiants (%) en leurs compétences et leur capacité d intervenir (très / passablement) (très / passablement) Obstruction 90 % 67 % Crise cardiaque ou urgence 73 % 47 % cardiaque Urgence liée à la chaleur 65 % 55 % Choc anaphylactique 62 % 40 % Commotion 49 % 38 % Fait intéressant, les femmes (69 %) sont beaucoup plus susceptibles que les hommes (55 %) d affirmer qu elles peuvent reconnaître les symptômes d un choc anaphylactique et qu elles pourraient venir en aide à la personne (43 % des femmes c. 36 % des hommes). Par ailleurs, les hommes sont plus confiants en leur capacité d aider une personne qui fait une crise cardiaque (51 % des hommes c. 44 % des femmes) ou qui est en train de s étouffer (70 % des hommes c. 65 % des femmes). - 2 -
Dans tous les cas, les Québécois étaient moins susceptibles que la moyenne des Canadiens de pouvoir reconnaître une de ces urgences médicales et moins sûrs de leur capacité d intervenir. Deux Canadiens sur trois (67 %) ont suivi un cours de secourisme, mais seulement 18 % l ont fait au courant des trois dernières années et 49 % l ont fait il y a plus de trois ans. Un Canadien sur trois n ont jamais suivi de cours de secourisme. Par contre, 25 % des répondants déclarent qu ils aimeraient en suivre un, alors que seulement 7 % des participants n ont aucune intention de le faire. Les données révèlent que les hommes (70 %) sont un peu plus enclins que les femmes (65 %) à suivre un cours. À l'échelle régionale, les résidents de l Alberta (80 %) sont les plus susceptibles d avoir suivi un cours de secourisme. Viennent ensuite par ordre décroissant les résidents du Canada atlantique (72 %), de l Ontario (69 %), de la Colombie-Britannique (66 %), de la Saskatchewan et du Manitoba (64 %) et du Québec (60 %). Les Canadiens qui ont suivi un cours de secourisme sont beaucoup plus confiants en leur capacité de venir en aide à quelqu un lors d une urgence médicale. Ils sont «plus confiants» lorsqu il s agit d aider une personne qui s étouffe (78 % des personnes qui ont suivi un cours de secourisme c. 45 % de celles qui n en ont pas suivi), qui souffre d un trouble lié à la chaleur (64 % c. 37 %), ou qui fait une crise cardiaque ou subit une urgence cardiaque (58 % c. 25 %), un choc anaphylactique (48 % c. 22 %), ou une commotion cérébrale (47 % c. 20 %). - 3 -
Quatre Canadiens sur dix (38 %) déclarent qu ils ont été dans une situation dans laquelle ils ont eu à prodiguer les premiers soins lors d une situation d urgence. Fait intéressant, les résidents de la Colombie-Britannique (47 %) sont les plus susceptibles de s être trouvés dans cette situation, suivis des résidents de l Alberta (39 %), de la Saskatchewan et du Manitoba (38 %), de l Ontario (38 %), du Québec (34 %) et du Canada atlantique (34 %). Près d un quart d entre eux (22 %) ont eu à prodiguer des soins à un membre de la famille, tandis que 15 % des personnes les ont prodigués à un inconnu. Un Canadien sur dix (13 %) est venu en aide à un ami et une proportion semblable de personnes (12 %) ont administré les premiers soins à un collègue de travail. Six Canadiens sur dix (62 %) n ont jamais prodigué les premiers soins. Huit Canadiens sur dix (78 %) jugent qu il est «très important» de savoir administrer les premiers soins et deux sur dix (20 %) estiment que c est passablement important. Seulement 1 % des Canadiens estiment qu il «n est pas très important» de savoir administrer les premiers soins. Parmi les personnes qui ont suivi un cours, la plupart (53 %) affirment que leur employeur l a organisé ou présenté. D autres ont pris leur apprentissage en main : 11 % des répondants expliquent que le cours était requis pour le travail, mais qu ils ont dû faire leurs propres démarches, 5 % ont répondu à l annonce d un cours par intérêt personnel, 5 % déclarent qu un de leurs collègues a offert le cours dans leur milieu de travail et 5 % ont fait des - 4 -
recherches en ligne pour trouver un cours, indépendamment, par intérêt personnel. Deux personnes sur dix (22 %) ont trouvé un cours de secourisme d une autre façon. Ce ne sont là que quelques-unes des conclusions d un sondage mené par Ipsos Reid entre le 3 et le 8 juillet 2012, pour le compte de la Croix-Rouge. Ce sondage a été réalisé en ligne auprès de 2 015 Canadiens faisant partie du panel en ligne d'ipsos Reid. L'échantillon de ce sondage a été pondéré afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population selon les données du dernier recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l'ensemble de la population. Un échantillon aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100 % aurait une marge d'erreur de +/- 2,2 points de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l'on aurait obtenu si l'ensemble de la population adulte canadienne avait été consultée. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d'autres types d'erreurs, notamment l'erreur de couverture et l'erreur de mesure. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce communiqué, veuillez communiquer avec : Sean Simpson Vice-président associé Ipsos Reid Affaires publiques 416 572-4474 Pour obtenir l ensemble des résultats présentés sous forme de tableaux, veuillez consulter notre site Web www.ipsos.ca/fr/. Vous trouverez les communiqués de presse sur le site suivant : http://www.ipsos-na.com/news/. - 5 -