Mot de bienvenue et présentations



Documents pareils
Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

Lymphome non hodgkinien

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

COMPRENDRE LA RECHERCHE CLINIQUE

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT États-Unis

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

Thérapies par cellules souches dans la SEP

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME

Principales causes de décès selon le groupe d âge et plus

Montréal, 24 mars David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

DON DE SANG. Label Don de Soi

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)

Le don de moelle osseuse :

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Communication médicale

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

Qu est-ce qu un sarcome?

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes

Information sur les programmes d autorisation préalable, de pharmacie désignée et de gestion des dossiers médicaux. Autorisation préalable


The consent form is also available in English.

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains

Plan de la présentation

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Master UP 6. Mention Santé Publique et Management de la Santé. Spécialité Pharmacologie Clinique. Construire une carrière dans l industrie

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Sang, plasma, plaquettes...

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

La recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche?

Activité des programmes de médicaments

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Audit et Inspection Les contraintes extérieures B.Malivoir

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Foire aux questions pour les étudiants étrangers Régime pour étudiants étrangers

Sang, plasma, plaquettes...

La politique pharmaceutique à l hôpital (PPH) : élémentaire pour la dispense globale de soins

Hiver Paysages changeants, produits en voie de commercialisation et conséquences pour les promoteurs de régimes

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Les 10 grands principes de l utilisation du data mining pour une gestion de la relation client réussie

Les greffes de cellules souches

Assurance maladie grave

Innovations thérapeutiques en transplantation

Comprendre la greffe de cellules souches


Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

Insuffisance cardiaque

Leucémies de l enfant et de l adolescent

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Guide Classes CM1-CM2

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

Le don de moelle osseuse

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Enquête sur le don de moelle osseuse

Transcription:

Essais cliniques ou traitement standard? Comprendre les options pour les cancers du sang Mot de bienvenue et présentations

Essais cliniques ou traitement standard? Comprendre les options pour les cancers du sang John P. Leonard, M.D. doyen associé pour la recherche clinique Weill Cornell Medical College New York, NY mardi 18 mars 2015

Divulgations Consultant auprès de : Celgene Corporation Genentech, Inc. Gilead Sciences, Inc. Pharmacylics, Inc. Seattle Genetics, Inc. Spectrum Pharmaceuticals, Inc. 3

Étapes de la mise au point d'un médicament pour les cancers du sang Justification préclinique études de laboratoire Pharmacologie et fabrication Études chez l animal toxicité et efficacité Études chez l'humain Phase I Phase II Phase III Phase IV 4

Mise au point d un médicament pour les cancers du sang : des défis particuliers Un grand nombre de maladies différentes Les approches du traitement vont de l observation à la greffe de moelle osseuse Pourquoi avons-nous besoin de nouveaux traitements? Améliorer le taux de guérison Améliorer la survie Réduire au minimum la toxicité et les effets secondaires Maladies relativement rares Nécessitent des collaborations intercentres et même internationales Un grand nombre d agents existants sont très actifs Le coût de mise au point d un médicament peut dépasser des centaines de millions de dollars. L intérêt est croissant pour les «petites maladies» alors que des progrès peuvent être accomplis. 5

Essais de phase I Historique Premiers essais chez l'humain Objectif : déterminer la dose maximale tolérée des agents potentiellement actifs CRITÈRE D ÉVALUATION PRINCIPAL : TOXICITÉ Généralement des études à un seul groupe chez les patients atteints d une maladie réfractaire Généralement près de 20 patients Problèmes concernant le cancer du sang Les premiers essais chez l'humain sont rarement effectués pour les cancers du sang Les essais axés sur une maladie précise sont plus courants en phase I Les nouveaux agents biologiques nécessitent de nouvelles méthodologies d essais La dose «biologiquement active» est plus pertinente que la dose maximale tolérée Critère d évaluation principal : reste la toxicité 6

Essais de phase II Très courants en oncologie Peuvent étudier divers doses et calendriers Objectif : déterminer l action sur la maladie CRITÈRE D ÉVALUATION PRINCIPAL : EFFICACITÉ Il est courant d avoir plusieurs études scientifiques corrélatives Fréquemment des études à un seul groupe chez les patients nouvellement diagnostiqués ou réfractaires au traitement Généralement entre 20 et 80 patients Essais de phase II randomisés De plus en plus courants Nécessaires en l'absence d'un groupe témoin historique Peuvent explorer des agents ou des associations différents afin de déterminer des régimes optimaux pour l'essai de phase III Critère d évaluation principal : efficacité, sans toutefois de comparaison directe de deux groupes 7

Essais de phase III Essais randomisés pour déterminer définitivement l efficacité Une seule dose et un seul calendrier, déterminés par la phase II Vaste échantillon (plus de 100 patients) avec une puissance statistique substantielle CRITÈRE D ÉVALUATION PRINCIPAL : EFFICACITÉ Très peu d études scientifiques corrélatives Placebo rarement utilisé en oncologie La norme de soins est généralement appliquée au groupe témoin De nombreux exemples dans le domaine des lymphomes montrent l importance des essais randomisés de phase III La FDA peut autoriser un essai à un seul groupe s il n y a pas de norme de soins (pertinent surtout pour les maladies rares) FDA, Food and Drug Administration des États-Unis. 8

Leçons concernant les cancers du sang tirées des essais de phase III CHOP est le traitement standard pour le LNH agressif Étude sur le lymphome de haute priorité Comparaison de CHOP, MACOP-B, m-bacod ProMACE-CytaBOM Résultats équivalents sauf pour ce qui est de la toxicité ABVD est le traitement standard pour le lymphome de Hodgkin de stade avancé Un traitement CHOP abrégé avec une radiothérapie suffit pour un LNH agressif localisé CHOP x 3 + XR comparé à CHOP x 8 Meilleurs résultats dans les groupes de modalités associées ABVD, doxorubicine, bléomycine, vinblastine, dacarbazine; CHOP, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone; MACOP-B, méthotrexate, doxorubicine, cyclophosphamide, vincristine, prednisone, bléomycine; m-bacod, bléomycine, doxorubicine, cyclophosphamide, vincristine, dexaméthasone, méthotrexate, leucovorine; LNH, lymphome non hodgkinien; ProMACE-CytaBOM, cyclophosphamide, doxorubicine, étoposide, cytarabine, bléomycine, vincristine, méthotrexate et prednisone; XR, radiothérapie. 9

Leçons en oncologie tirées des essais de phase III Rôle d une dose élevée de chimiothérapie et soutien autologue de cellules souches dans le cancer du sein à risque élevé 10

R-CHOP pour lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) Résumé de 4 essais randomisés à grande échelle R-CHOP a produit une amélioration statistiquement et cliniquement significative de la rémission et de la survie par comparaison avec CHOP Les bienfaits en ont été observés dans tous les groupes et pour tous les risques de LNH Les patients à faible risque peuvent en tirer le plus de bénéfice Par d'entretien par rituximab après la chimiothérapie si R-CHOP est donné au début R-CHOP, rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone. 11

Récents essais de phase III sur le lymphome aux États-Unis Lymphome de Hodgkin ABVD comparé à Stanford V Lymphome agressif EPOCH-R comparé à CHOP-R GCSA précoce comparée à tardive Lymphome folliculaire Essai RESORT R-CHOP comparé à CHOP + I-131 tositumomab Vaccin anti-idiotypique (placebo) ABVD, doxorubicine, bléomycine, vinblastine, dacarbazine; CHOP, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone; EPOCH-R, étoposide, prednisone, vincristine, cyclophosphamide, doxorubicine, rituximab; GCSA, greffe de cellules souches autologue; R-CHOP, rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone. 12

Essais de phase IV Essais de pharmacovigilance Groupe de patients plus grand pour déterminer le profil complémentaire de toxicité (requis par la FDA pour approbation) Nouvelles indications Nouveaux calendriers Nouvelles voies d administration FDA, Food and Drug Administration des États-Unis. 13

Projets de laboratoire corrélatifs «Banques» de tissu tumoral et de sérum De plus en plus importantes La nouvelle réglementation exige un vaste consentement Importance de l évaluation de la «thérapie ciblée» Tout aussi important pour l avenir de la recherche sur le cancer du sang que la participation à des essais cliniques à grande échelle 14

Qui mène les essais cliniques? Promoteur (organisateur) National Cancer Institute Groupes coopératifs (CALGB/Alliance, SWOG, ECOG) Compagnies pharmaceutiques Groupes de centres universitaires et de traitement Centres universitaires et de traitement individuels Chercheur (centre local) Centres universitaires et collèges de médecine Grands hôpitaux Petits hôpitaux et cliniques Cabinets Pratiquement tous les «médecins experts dans le domaine du cancer du sang» participent à des essais CALGB, Cancer and Leukemia Group B (Cancer et leucémie Groupe B); SWOG, South-West Oncology Group (Groupe d oncologie du Sud-Ouest); ECOG, Eastern Cooperative Oncology Group (Groupe coopératif d oncologie de l Est) 15

Avantages pour la recherche Accès à de nouveaux agents Soins à la fine pointe Uniformisation de la stadification et du suivi Approche d'équipe en matière de soins Infirmière spécialisée en essais cliniques; gestionnaire des données; autres médecins Minutie Altruisme Attentes raisonnables Bonne compréhension de la justification et des objectifs de l essai Assurance que vous pouvez abandonner l essai si de nouveaux renseignements sont mis au jour Résultats de la recherche clinique 16 Patience

Mythes relatifs à la recherche clinique Toute la recherche clinique est effectuée dans de grands centres médicaux universitaires Utilise un placebo et s'écarte des soins standards La recherche clinique augmente le coût des soins Tous les traitements des essais cliniques sont gratuits 17

Essais cliniques sur le cancer Environ 1 à 2 % de tous les patients s inscrivent à des essais cliniques Essais cliniques du groupe coopératif du NCI de 1998 à 1999 35 % des sujets ont au moins 60 ans 17 % des sujets ont au moins 70 ans NCI, National Cancer Institute. 18

Pourquoi est-ce que les patients ne s inscrivent pas aux essais cliniques? Possibilités Patients et médecins mal informés Nature du traitement Sentiment qu ils ne sont pas au dernier stade et qu ils n ont pas besoin de l essai Crainte des traitements non éprouvés Exclusion en raison de maladies concomitantes Complexités de la méthodologie de l étude et nécessité des tests et examens Inquiétudes concernant la perception des avantages Soutiens financier, logistique et social insuffisants Distance Incitation ou désincitation des médecins pour des motifs financiers 19

Une faible inscription de patients aux essais cliniques du cancer provoque inutilement des décès Étude nationale comparant le CHOP et le CHOP-R pour le LDGCB aux États-Unis 600 patients recrutés sur trois ans à l'échelle nationale Pour l achever une année plus tôt, il aurait fallu plus de 100 patients par an à l'échelle nationale Cela fait 1 ou 2 patients par centre 20 % d amélioration des taux de guérison Pendant une année, 20 000 patients atteints de LDGCB diagnostiqués aux États-Unis Achever l étude une année avant aurait sauvé 4 000 vies CHOP, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone; CHOP-R, rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone; LDGCB, lymphome diffus à grandes cellules B. 20

Est-ce qu un essai clinique vous convient? Demandez à votre médecin Est-ce qu il y participe? Sinon, pourrait-il vous recommander à un autre médecin avec qui vous pourriez en discuter? La plupart des centres spécialisés dans le cancer du sang Renseignez-vous LLS (www.lls.org), autres organismes Internet, clinicaltrials.gov Sites Web des entreprises Les essais cliniques devraient être au moins envisagés dans chaque cas 21

Essais cliniques ou traitement standard? Comprendre les options pour les cancers du sang Période de questions Les diapositives du conférencier peuvent être téléchargées de www.lls.org/programs 22

Essais cliniques ou traitement standard? Comprendre les options pour les cancers du sang Voici ce que vous offre la Leukemia & Lymphoma Society (LLS) : des séances de clavardage hebdomadaires en ligne et en direct animées par un travailleur social en oncologie et permettant le partage d expériences (en anglais) SITE WEB : www.lls.org/chat Le Programme d aide au paiement des quotes-parts offre une aide financière aux patients admissibles Période afin d alléger les de dépenses questions liées au traitement et aux primes d assurance. Les patients peuvent faire une demande en ligne ou au téléphone à un spécialiste Les du diapositives programme. du conférencier peuvent être téléchargées de : SITE WEB : www.lls.org/copay NUMÉRO SANS FRAIS : 877-LLS-COPAY Pour de plus amples renseignements sur les cancers du sang et les autres programmes de la LLS, veuillez contacter un spécialiste de l information de LLS. COURRIEL : infocenter@lls.org NUMÉRO SANS FRAIS : 800 955-4572 23