Avis Technique non valide

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Transcription:

Annulé le : 18/05/2011 Rupteur de ponts thermiques pour plancher Thermal breaks for Floors Avis Technique 20/07-113 RTisol Titulaire : Usine : EVBME Lieudit La Sablière F-57175 GANDRANGE Tél : 03 87 67 46 67 Fax : 03 87 67 46 68 F-57175 GANDRANGE Commission chargée de formuler des Avis Techniques Groupe Spécialisé n 20 Produits et procédés spéciaux d isolation Vu pour enregistrement le 3 juillet 2007 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr (arrêté du 2 décembre 1969) Avis Technique non valide Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2007

Le Groupe Spécialisé N 20 "PRODUITS ET PROCEDES SPECIAUX D ISOLATION" de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné le 06 février 2007, les rupteurs de ponts thermiques portant la dénomination commerciale «RTisoL» présentés par la société EVBME. Il a formulé sur ces composants l'avis Technique ci-après. 1. Définition 1.1 Description succincte RTisoL appartient à la famille des rupteurs de pont thermique et permet de réduire le pont thermique de la liaison entre le plancher et le mur. Il est composé de matériaux isolants superposées et assemblées par collage qui séparent la partie courante du plancher du chaînage périphérique. La partie inférieure est constituée d un bloc de polystyrène expansé découpé d épaisseur variable. La partie supérieure est constituée d une rehausse en laine de roche découpée d épaisseur constante égale à 5 cm qui interrompt partiellement la table de compression du plancher. Le rupteur RTisoL se décline en deux géométries suivant qu il est placé parallèlement ou perpendiculairement aux poutrelles : Rupteur longitudinal (RTisoL L) disposé parallèlement aux poutrelles. Rupteur transversal (RTisoL P), disposé perpendiculairement entre deux poutrelles. Le rupteur est recouvert par des éléments de doublage du mur dont l épaisseur d isolation doit être au minimum de 100 mm. 1.11 Finitions Sol : tout type de revêtement de sol. Une bande d étanchéité à l eau à base de joint souple est posée préalablement entre le doublage et le plancher brut. Plafonds : brut, enduit plâtre traditionnel, ou plafonds suspendus. 1.2 Identification Les éléments de rupteur sont identifiés à l aide d un tampon encreur avant palettisation sur 10 % de la production en précisant l épaisseur totale du plancher visé. Ex : RTisoL 16L. 2. AVIS 2.1 Domaine d'emploi accepté RTisol est destiné aux planchers bas sur vide sanitaire ou sur sous-sol et aux planchers d étage de maisons individuelles de 1 ère famille dont les murs sont isolés par l intérieur et dont la configuration en plan du contour extérieur présente une forme sensiblement rectangulaire, en L ou en U. Les murs de type IIb et III sont exclus du domaine d emploi. Ces maisons individuelles comportent au plus un rez-de-chaussée, un étage ou un comble perdu, construits sur un terre plein, un vide sanitaire ou sur un sous-sol. Le procédé est utilisable en France européenne, en zone sismique 0, Ia, Ib et II pour les bâtiments justifiables par les règles PS-MI. L utilisation de RTisol en plancher de toiture terrasse est exclue. Le domaine d emploi se limite aux planchers préfabriqués munis de poutrelles treillis métalliques d entraxe 60 cm avec base enrobée de 4 cm, avec entrevous en béton, terre cuite ou en polystyrène, et pour lesquels les titulaires d Avis Technique en cours de validité ont donné leur accord, à savoir les procédés suivants : - Filigrane, Avis Technique n 3/02-384 - Rop, Avis Technique n 3/02-384 - Dibat, Avis Technique n 3/98-311 - Calfer, Avis Technique n 3/96-274 - Planchers ACOR, Avis Technique n 3/02-368 2.2 Appréciation sur le procédé 2.21 Aptitude à l'emploi Stabilité Les planchers préfabriqués à poutrelles treillis participent à la stabilité de l ouvrage. L incorporation de RTisol n altère pas la reprise des charges verticales cependant elle transforme la liaison continue mur/plancher en une série de liaisons ponctuelles qui doivent assurer la transmission des efforts horizontaux. Les liaisons ponctuelles entre le plancher et le mur, dans le sens perpendiculaire aux poutrelles ont un entraxe maximal de 1,2 m. Sécurité au feu Dans le domaine d emploi visé, le plancher permet de satisfaire l exigence réglementaire en matière de résistance au feu qui est de un quart d heure pour le domaine d emploi visé. (cf rapport d étude CSTB avis n CO05.1341). Le plancher séparatif entre locaux habitables doit également conserver, pendant une durée d un quart d heure, sa fonction d étanchéité vis-à-vis des risques de dégagements de gaz toxiques vers les niveaux supérieurs (article 16 de l arrêté du 31 janvier 1986). La présence de la couche isolante supérieure en laine de roche enrobée par le béton coulé en place assure cette continuité entre le doublage supérieur en polystyrène et le doublage en polystyrène inférieur ou l ambiance du plénum. Le RTisoL est réalisé en polystyrène M1, ce classement n est cependant pas exigé dans le domaine d emploi accepté. Isolation thermique RTisol permet de corriger les ponts thermiques créés notamment par la continuité des éléments en béton de la dalle vers le chaînage du mur. La correction apportée est due à l insertion de RTisol entre le plancher et le chaînage périphérique et la suppression partielle de la dalle de répartition. Les valeurs courantes de la transmission linéique ψ W/(m.K) sont données dans le tableau ci-après et ont été calculées conformément aux règles Th-U. (Les résultats détaillés sont donnés en Annexe IX). Pour les planchers hauts et intermédiaires, ces valeurs sont valables aussi bien dans le cas d une finition en sous face par enduit plâtre que dans le cas d un plafond suspendu conforme aux dispositions décrites dans le dossier technique dans le 7. Pour les linéaires non traités thermiquement, la transmission thermique Ψ doit être déterminée conformément aux Règles Th-U. La laine de roche utilisée en partie supérieure du rupteur est hydrophobe de classement WS afin de garder sa performance thermique en cas d exposition à l humidité temporaire sur le chantier. Plancher haut Plancher intermédiaire Type du plancher Plancher entrevous béton ou terre cuite 16 cm Plancher entrevous béton ou terre cuite 20 cm Plancher entrevous béton ou terre cuite 25 cm Plancher entrevous béton ou terre cuite 16 cm Plancher entrevous béton ou terre cuite 20 cm Plancher entrevous béton ou terre cuite 25 cm Coefficient linéique moyen du pont thermique sur la périphérie du plancher, corrigé avec le RTisol Ψm W/(m.K) 0.25 0.27 0.31 0.24 0.29 0.33 Annulé le : 18/05/2011 2 20/07-113

Plancher bas Isolation acoustique Plancher entrevous PSE 16 cm (languette 4 cm) Plancher entrevous PSE 16 cm (languette 8 cm) Plancher entrevous béton ou terre cuite 16 cm Plancher entrevous PSE 20 cm (languette 4 cm) Plancher entrevous PSE 20 cm (languette 8 cm) Plancher entrevous béton ou terre cuite 20 cm Plancher entrevous PSE 25 cm (languette 4 cm) Plancher entrevous PSE 25 cm (languette 8 cm) Plancher entrevous béton ou terre cuite 25 cm 0.18 0.19 0.21 0.21 0.22 0.24 0.24 0.25 0.27 Compte tenu du domaine d emploi visé (maison individuelle de 1 ère famille) il n y a pas d exigence minimale réglementaire en matière d isolement acoustique à satisfaire. Cependant, il est important de préciser que la performance acoustique des bâtiments peut dans certains cas être affectée par la présence d un rupteur de pont thermique. Cette performance acoustique n a pas fait l objet d une évaluation dans le cas du rupteur RTisol. Finitions Etanchéité à l eau Sol : tout type de revêtement de sol. Une bande d étanchéité est posée préalablement entre le doublage et le plancher brut, pour assurer le calfeutrement entre RTisol et les complexes de doublage. Plafonds en enduit plâtre : Un enduit plâtre traditionnel projeté ou taloché peut s appliquer en sous face des planchers avec entrevous en béton ou terre cuite à condition que le doublage soit mis en œuvre avant la réalisation de l enduit conformément au DTU 25-42 et après découpe du dépassement de 2 cm de l isolant du rupteur. Plafonds en plaques de plâtre : mise en œuvre conformément au DTU 25-41, avec interposition d un isolant dans le plénum pour garantir la continuité de l isolant de doublage jusqu au rupteur. 2.22 Durabilité / Entretien La durabilité des composants est équivalente à celle des produits traditionnels utilisés dans la construction des bâtiments. Ils ne nécessitent pas un entretien spécifique. 2.23 Mise en oeuvre La mise en œuvre de RTisol est similaire à celle des entrevous en polystyrène. La livraison des éléments du plancher est systématiquement accompagnée d un plan de préconisation de pose du plancher et du rupteur ainsi que d un guide de pose. La sécurité de travail sur chantier peut être normalement assurée moyennant l emploi de méthodes et de dispositifs de manutention adaptés aux dimensions, au poids et à l encombrement des éléments ainsi que d équipements classiques pour la mise en place de tels planchers L épaisseur du doublage, qui assure la continuité de l isolation verticale, doit être au minimum de 100 mm de façon à recouvrir totalement les rupteurs. Il est rappelé dans les guides d utilisation et les plans de pose qu il est interdit de marcher sur les rupteurs. Un guide de pose, mentionnant l interdiction de marcher sur les rupteurs longitudinaux et la mise en place de chemins de planches est livré avec chaque colis 2.3 Cahier des prescriptions techniques particulières 2.31 Conception et calcul des ouvrages Le RTisol est fabriqué, mis en œuvre et utilisé conformément au titre I du Cahier des Prescriptions Techniques Communes aux procédés de planchers (CPT planchers ) et aux prescriptions particulières complémentaires des Avis Technique des planchers préfabriqués munis de poutrelles treillis métallique visés. Le calcul des caractéristiques d isolation thermique des liaisons est effectué conformément aux Règles Th-U. Le dimensionnement des liaisons au chaînage doit prendre en compte la concomitance des efforts tranchants dans le plan du plancher avec les sollicitations axiales (traction ou compression). Ces sollicitations résultent du fonctionnement en diaphragme du plancher et de sa liaison tirant buton avec la façade. Les liaisons doivent être susceptibles d équilibrer les actions sismiques ainsi que l effet du vent (ancrage de la façade), en considérant, en situation accidentelle, un effort horizontal de 600 dan/m² appliqués aux façades. Les dispositions de ferraillage en zone sismiques décrites dans le dossier technique prennent en compte les sollicitations sismiques des bâtiments visées dans le domaine d emploi. 2.32 Mise en oeuvre La découpe des éléments du rupteur RTisol sur chantier doit être effectuée avec précision à l aide du guide de découpage prévu à cet effet et suivant les instructions du plan de pose et les recommandations du guide de pose fournis systématiquement sur chaque chantier. Pour la pose de RTisol, la poutrelle de rive doit être sensiblement parallèle au mur et l écart de parallélisme ne doit pas excéder 1 cm sur la portée de la poutrelle. La mise en œuvre de RTisol ne peut être envisagée qu au droit des murs sensiblement perpendiculaires aux poutrelles. Moyennant la découpe de la partie en débord de RTisol, il est possible de réaliser la pose jusqu à un écart d angle limitée à 10 % sur la perpendiculaire à l axe des poutrelles. Conclusions Appréciation globale Validité 3 ans, jusqu au 28 février 2010. Pour le Groupe Spécialisé n 20 Le Président François MICHEL Annulé le : 18/05/2011 20/07-113 3

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé Les principes de dimensionnement s appuient sur des formes simples et compactes de bâtiment et dès qu on s en écarte, il y a lieu de procéder à une étude de répartition des efforts horizontaux en considérant le plancher comme un diaphragme indéformable relié ponctuellement aux murs périphériques. Le demandeur devra mettre en œuvre les moyens nécessaires pour vérifier systématiquement que l ensemble des dispositions techniques décrites dans le dossier technique sont rigoureusement respectés sur le chantier. Ceci afin notamment de garantir le degré coupe feu d un quart d heure du plancher de haut de sous sol et d assurer le compartimentage vis-à-vis du dégagement de gaz toxique entre les niveaux du bâtiment. Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n 20 Bernard ABRAHAM Annulé le : 18/05/2011 4 20/07-113

Dossier Technique établi par le demandeur A. description 1. Principe Ce procédé de rupteurs de ponts thermiques RTisoL assure la continuité verticale de l isolation au niveau du chaînage périphérique des planchers préfabriqués, des maisons d habitation à isolation par l intérieur. Les rupteurs sont composés de deux couches de matériaux isolants superposées, - La couche isolante inférieure est en polystyrène expansé, son épaisseur varie en fonction de la hauteur totale du plancher. - La couche isolante supérieure en laine de roche, a une épaisseur constante de 5 cm, quelque soit la hauteur totale du plancher, elle assure la fonction coupe feu de l élément. Le niveau supérieur de la laine de roche correspond au niveau supérieur de la table de compression du plancher. Les rupteurs sont posés en about de dalle, entre le chaînage et le plancher de toutes les parties de la construction isolée verticalement. L épaisseur du doublage qui assure la continuité de l isolation verticale, doit être au minimum de 100 mm de façon a recouvrir totalement les rupteurs. Des liaisons mécaniques en béton armé sont réalisées entre le système porteur de la construction et le plancher pour assurer la stabilité et la cohésion de l ouvrage. 2. Domaine d utilisation Le procédé est destiné à être utilisé avec les différents systèmes de planchers poutrelles treillis faisant l objet des avis techniques suivants : - Filigrane, Avis Technique n 3/02-384 - Rop, Avis Technique n 3/02-384 - Dibat, Avis Technique n 3/98-311 - Calfer, Avis Technique n 3/96-274 - Planchers ACOR, Avis Technique n 3/02-368. Les poutrelles treillis correspondant à ces avis techniques font toutes l objet d une certification CSTBat Ce procédé de rupteurs thermiques est destiné à être utilisé avec l ensemble des planchers des constructions de maisons d habitations individuelles de la 1 ère famille, en zones sismiques Ia, Ib et II (vide sanitaire ou sous sol, rez de chaussée, étage et comble), à l exception des toitures terrasses. Le système porteur vertical de la construction murs de façades, pignons et refends doit être conçu pour absorber les contraintes sismiques horizontales. Le procédé est destiné à des constructions de formes régulières, les angles du système porteur isolé verticalement ne doivent pas varier de plus de 10% par rapport à un angle droit. Les menuiseries des portes et des portes-fenêtres sont fixées aux murs. 3. Description du procédé de plancher 3.1 Composition des rupteurs Les rupteurs sont composés de 2 matériaux isolants superposés assemblés par collage : - La partie inférieure en polystyrène expansé a des dimensions variables suivant les modèles de rupteurs. - La partie supérieure est en laine de roche de 10 cm de largeur et de 5 cm d épaisseur. 3.2 Gamme des éléments fabriqués La gamme est destinée à être utilisée avec les planchers nervurés en béton armé à poutrelles légères en treillis métallique soudé à basse pré-enrobée. Cette gamme est référencée RTisoL. Cette gamme dispose de 14 modèles : - 7 modèles posés parallèlement aux poutrelles référencés : 16L, 17L, 19L, 20L, 21L, 24L et 25L. - 7 modèles posés perpendiculairement aux poutrelles référencés : 16P, 17P, 19P, 20P, 21P, 24P et 25P. Les 2 chiffres des différents modèles de rupteurs correspondent à la hauteur totale du plancher, (de la sous face de la poutrelle à la partie supérieure de la table de compression). Les lettres précises le positionnement L pour les rupteurs qui sont posés dans le sens de la longueur des poutrelles, P pour les rupteurs qui sont posés perpendiculairement aux poutrelles. Une description complète des caractéristiques géométriques de chaque modèle de rupteurs figure en ANNEXES 1 et 2. 3.3 Caractéristiques des matériaux 3.31 Produits isolants Les produits isolants dans lesquels sont découpés les éléments de rupteur sont certifiés ACERMI de caractéristiques équivalentes à celles indiquées ci-dessous : Polystyrène expansé. - Masse volumique : 20 kg/m 3 - Conductivité thermique : 0,036 W/(m.K). - Classé M1 pour la réaction au feu (ignifugé, auto-extinguible). - Largeur : 9 à 12 cm. - Longueur : suivant modèles ANNEXES 1 et 2. - Épaisseur variable en fonction du modèle : 11 à 20 cm (voir ANNEXES 1 et 2). Laine de roche. - Masse volumique : 130 kg/m 3 - Conductivité thermique : 0,038 W/(m.K). - Euroclasse A1 en réaction au feu. - Largeur : 10 cm. - Longueur : suivant modèles (voir ANNEXES 1 et 2). - Épaisseur : 5 cm. - Absorption d eau à court terme par immersion partielle : WS 3.32 Colle d assemblage Mastic colle extrudable polyvalent (solution pâteuse de caoutchouc synthétique) type MASTIC 4684/11 de la Société BOSTICK S.A., ou similaire. 3.33 Bande d étanchéité L étanchéité entre le doublage et le sol est assurée sur toute la périphérie du plancher par un cordon de joint mastic de type Placoplâtre. Les dispositions adoptées sont identiques à celles mise en œuvre dans les pièces humides. 4. Fabrication et distribution Les rupteurs RTisoL sont fabriqués par la société EVBME dans son site de production situé à GANDRANGE en MOSELLE au LIEU DIT LES SABLIERES. Les principales opérations de la fabrication des éléments standards consistent à assembler par collage les isolants pré-découpés aux dimensions (par la société EVBME ou par un fournisseur extérieur) Annulé le : 18/05/2011 20/07-113 5

des différents modèles de rupteurs, au marquage des produits et au conditionnement. 4.1 Fabrication Les deux matériaux isolants sont assemblées par collage à l aide d un gabarit garantissant la régularité du positionnement de la laine de roche sur son support en polystyrène suivant les particularités géométriques des différents modèles de rupteurs. La colle est appliquée sur la surface en polystyrène du rupteur devant être en contact avec la laine de roche à l aide d une spatule crantée. Les deux composants sont assemblés par simple pression. Cette opération est effectuée manuellement. 4.2 Marquage Les rupteurs RTisoL sont identifiés à l aide d un tampon encreur avant palettisation sur environ 10% de la production. Exemple de marquage : RTisoL 16L. Le marquage est appliqué sur la partie du polystyrène du rupteur se situant côté chaînage. 4.3 Conditionnement Les éléments standards sont conditionnés sur les palettes cerclées d un film plastique pour éviter toute détérioration. Le nombre d éléments par palette varie en fonction des modèles. Ils sont stockés en usine. 4.4 Distributions Les produits sont vendus par les concessionnaires du procédé : aux artisans et entreprises du bâtiment. Le procédé est destiné à être utilisé en France. 5. Contrôles Les matières premières, polystyrène expansé et laine de roche, en provenance de fournisseurs sont issus de produits qui par ailleurs font l objet d une certification ACERMI. Le processus de fabrication fait l objet d un auto-contrôle continu en usine sur les points suivants : - Caractéristiques géométriques des composants, 3 rupteurs/jour de production, - Caractéristiques des matériaux, masse volumique des isolants, plusieurs pesées/jour de production, - Régularité de l assemblage et du collage, 3 rupteurs/jour de production. Le résultat de ces contrôles est consigné dans un fascicule de fiches produits. 6. Mise en œuvre Un plan de pose du plancher et des rupteurs est fourni par le bureau d études du concessionnaire ainsi qu un guide de pose. Il est précisé sur ces documents qu il est interdit de marcher sur les rupteurs lors de la mise en œuvre. La société EVBME se charge d assurer l assistance technique des bureaux d étude pour l établissement des plans de préconisation de pose et des constructeurs ou entrepreneur pour l application des prescriptions fournies par les plans de préconisation de pose. 6.1 Stockage des isolants Avant le montage dans le plancher, les éléments de plancher RTisol et plus particulièrement les éléments en laine de roche sont systématiquement protégés contre l humidité par surélévation et couverture. 6.2 Mise en œuvre en partie courante Les éléments standards sont livrés sur le chantier prêt à mettrent en œuvre. Les rupteurs sont posés en about de dalle sur les murs périphériques de la construction isolés verticalement et sur les poutrelles préfabriquées préalablement mises à l entraxe suivant le plan de pose du plancher. Le marquage des rupteurs se situe côté chaînage (ANNEXE 8). Les rupteurs longitudinaux «L» sont posés en continu sur le mur parallèle aux poutrelles et sur la poutrelle située impérativement en bordure de celui-ci (FIG. 2, FIG 4 et ANNEXE 8). Les rupteurs «P» perpendiculaires aux poutrelles sont posés sur les poutrelles mises à l entraxe et sur le mur (FIG. 1, FIG. 3 et ANNEXE 8). Un entrevous de plus faible épaisseur sera placé contre les rupteurs «P» de façon à obtenir au dessus de ces entrevous, une épaisseur minimale de table de compression de 8 cm. Les différentes feuillures d appuis des rupteurs assurent leurs positionnements et leurs stabilités. Le dépassement du polystyrène de 2 cm en partie basse des rupteurs sert de repos et d alignement avec le mur porteur lors de la mise en œuvre. Il peut être part la suite supprimé (guide de pose). La dimension des planchers dans le sens perpendiculaire au sens porteur des poutrelles est rarement au multiple de l entraxe 60 cm des poutrelles de plancher. Des éléments de finitions sont nécessaires. Ils sont découpés sur place à l aide d une scie suivant les recommandations du guide de pose et mis en œuvre suivant les instructions du plan de pose. Les rupteurs en place, on continue la mise en œuvre du plancher, mise en place de l entrevous de plus faible épaisseur contre les rupteurs «P», des entrevous courants, du chaînage périphérique, du treillis soudé, des chapeaux, des armatures de liaison et bétonnage en une seule phase du plancher et des chaînages. On apportera une attention particulière au bon positionnement des entrevous de plus faible épaisseur placés contre les rupteurs «P» côté travée, au bon enrobage de l ensemble des aciers treillis soudé, chapeaux, armatures de liaisons. 6.3 Réalisation des points singuliers La liaison du chaînage et du plancher est réalisée : D une part, par des noyaux en béton armé situés en partie haute des rupteurs longitudinaux «L» espacés tous les 1.2 mètres (Fig. 2, Fig. 4 et ANNEXE 7). Ils sont constitués d une section de béton de 100 cm 2 (20 cm de largeur du 5 cm d épaisseur) et d un ferraillage de 1,5 cm 2 (HA FeE 500) au minimum, ancré dans le chaînage. Ces noyaux se situent au dessus de la jonction des rupteurs longitudinaux en partie courante et impérativement dans tous les angles de la construction, une découpe de 15 cm de laine de roche à effectuer sur chantier suivant les instructions du plan de pose et les recommandations du guide de pose. Une attention particulière doit être apportée dans la réalisation des noyaux de liaisons situés dans les angles de la construction, et d autres part, par les poutrelles préfabriquées du procédé de plancher nervuré en béton armé, placées entre les rupteurs «P» posés perpendiculairement aux poutrelles (Fig. 1, Fig. 3 et ANNEXE 7). Les zones de bâtiment disposant d une porte fenêtre donnant sur un balcon ne sont pas traitées thermiquement. La mise en œuvre est réalisée par l entreprise titulaire du marché avec si besoin l assistance technique du titulaire de l avis technique ou de son concessionnaire. 7. Finitions a) Sol : Tous les types de revêtements de sol peuvent être utilisés quelque soit le niveau du plancher. Une bande d étanchéité à l eau à base de joint souple est à mettre en œuvre entre le plancher brut et le doublage avant la pose de revêtement. b) Plafond : Plafond suspendu : tous les niveaux de planchers à l exception du plancher sur vide sanitaire. Dans le cas le plus courant de la pose du plafond suspendu avant mise en œuvre du doublage vertical, on procédera de la façon suivante : - Pose du plafond selon les dispositions de mise en œuvre du DTU N 25.41 (NF 72-203). Une couche isolante de raccordement sera placée entre la plaque de plâtre et le rupteur thermique pour assurer la continuité de l isolation verticale, cette bande isolante aura comme largeur l épaisseur de l isolant du doublage vertical et comme épaisseur la hauteur du plénum (ANNEXE 4). Plâtre traditionnel : projeté ou taloché en sous face des planchers avec entrevous en béton ou en terre cuite. Dans ce cas, le doublage doit être mis en œuvre conformément aux dispositions du DTU 25-42 (NFP 72-204), avant la réalisation de l enduit plâtre. Le dépassement de 2 cm de polystyrène sous la poutrelle, en partie basse des rupteurs doit être supprimé. Une bande de joint doit être mis en œuvre Annulé le : 18/05/2011 6 20/07-113

entre l enduit au plâtre et le doublage, après séchage du plâtre (ANNEXE 5). Les plafonds des planchers sur sous-sol peuvent être laissés bruts, sans finition en sous-face. c) Mur : La finition intérieure : murs de type I, IIa ou IV uniquement. Enduits extérieurs : mise en œuvre conformément aux prescriptions du DTU 20.1 partie 1 (article 3.3.2) pour les maçonneries avec doublage par l intérieur. 8. Conception et calcul Avis Techniques des procédés de planchers nervurés à poutrelles préfabriquées en treillis métallique soudé sous Avis Technique, et C.P.T. PLANCHERS. Disposition en zone sismique : - Dimensionnement suivant le CPT «Planchers», Titre I Section A Chapitre 1 Dispositions parasismiques - article 112,12 (solution alternative autorisée en zone Ia, Ib et II de sismicité pour les petits bâtiments justifiables par les règles PS-MI). B. Résultats expérimentaux Avis de laboratoire en matière de Résistance au Feu CSTB AVIS N CO05.1341. La sécurité incendie est assurée par la couche de laine de roche de 5 cm d épaisseur ancrée dans le béton coulé en œuvre et par les noyaux de liaisons en béton armé. Calculs de ponts thermiques Ψ avec rupteurs RTisoL (calculs CSTB ref DER/HTO 2005-185-BB/LS) selon règles Th-U. Etude de résistance mécanique en zone sismique réalisée par le CSTB. C. Références Depuis 2002, plusieurs chantiers ont été réalisés avec ce procédé. Parmi ceux-ci on peut citer : Année Ouvrage et situation Entreprise Surface 2002 2004 2004 2004 Maison individuelle 57000 ROZERIEULLES Maisons individuelle 57000 Moulins-lès- Metz Maison individuelle 57000 ANTILLY Maison individuelle 57000 AUGNY RIZZON Constructeur de maisons Particulier Mr VILLOUTREIX Claude Particulier Mr BUCHMULLER Pascal Particulier Mr LOEW André 100 m 2 100 m 2 100 m 2 100 m 2 Annulé le : 18/05/2011 20/07-113 7

Tableaux et figures du Dossier Technique (Tous les schémas d armatures sont donnés à titre indicatif) ANNEXE 1 Caractéristiques géométriques des rupteurs thermiques Rupteurs posés perpendiculairement aux poutrelles Annulé le : 18/05/2011 8 20/07-113

ANNEXE 2 Caractéristiques géométriques des rupteurs thermiques Rupteurs posés parallèlement aux poutrelles Annulé le : 18/05/2011 20/07-113 9

ANNEXE 3 Annulé le : 18/05/2011 10 20/07-113

ANNEXE 4 Planchers avec entrevous en béton ou en céramique Finition : Plafond suspendu Annulé le : 18/05/2011 20/07-113 11

ANNEXE 5 Planchers avec entrevous en béton ou en céramique Finition : Enduit plâtre Annulé le : 18/05/2011 12 20/07-113

ANNEXE 6 Planchers avec entrevous en polystyrène Annulé le : 18/05/2011 20/07-113 13

ANNEXE 7 Ferraillage des noyaux de liaisons Plan de principe Annulé le : 18/05/2011 14 20/07-113

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ANNEXE 8 Mise en œuvre des rupteurs Annulé le : 18/05/2011 16 20/07-113

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18 Annulé le : 18/05/2011 20/07-113

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30 Annulé le : 18/05/2011 20/07-113

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32 Annulé le : 18/05/2011 20/07-113

20/07-113 Annulé le : 18/05/2011 33

ANNEXE 9 PERFORMANCES THERMIQUES - VALEURS D UTILISATION a) Hypothèses générales Les coefficients de transmission thermique linéique Ψ L et Ψ T donnés ci-après sont calculés avec les hypothèses suivantes : - Planchers conformes aux Avis Techniques n 3/98-311, n 3/96-274, n 3/02-368, n 3/02-383, n 3/02-384. - Encoches dans le rupteur longitudinal réparties à l entraxe de 1.20 m, et de dimensions transversales [b x h] cm : 20 x 5 cm. - Murs de maçonnerie courante d épaisseur 20 à 30 cm. - Chaînage et planelles conformes au DTU maçonnerie. - Résistance thermique de l isolant vertical 2 m 2.K/W. - Résistance thermique de l isolant sur plancher haut 4 m 2.K/W. - Résistance thermique de l isolant rapporté en sous-face des planchers à entrevous béton ou terre cuite 2.5 m².k/w. - L élément supérieur du rupteur a une conductivité thermique utile 0.042 W/(m.K). - L élément inférieur du rupteur a une conductivité thermique utile 0.037 W/(m.K). - La finition du plancher intermédiaire et du plancher haut est réalisée soit au moyen d un enduit plâtre en sous-face de 15 mm d épaisseur, soit au moyen d un plafond suspendu d épaisseur comprise entre 3 cm et 5 cm avec isolation périphérique de longueur supérieure ou égale à 10 cm. b) Coefficients de transmission thermique linéique Ψ Les coefficients de transmission thermique linéique sont donnés dans les tableaux suivants pour chaque type de plancher. Pour des distances d entraxes différentes, il est loisible de calculer la nouvelle valeur Ψ L et Ψ o + χ/l en retenant pour l entraxe moyen L la valeur de projet. Le calcul rigoureux des déperditions du bâtiment nécessiterait de distinguer les jonctions longitudinales et transversales et d affecter à chacune le coefficient correspondant. Compte tenu du type de construction visé et de la précision attendue, il est possible d adopter la valeur moyenne Ψ m donnée dans les tableaux. Cette valeur est calculée avec l hypothèse d un linéaire global constitué à 40% par des jonctions longitudinales et à 60% par des jonctions transversales. Annulé le : 18/05/2011 34 20/07-113

Plancher bas : Type de plancher bas Longitudinal (noyau béton 5x20 cm) Transversal Epaisseur nature Ψ 0 χ Ψ L=Ψ 0 + χ/l Ψ T Ψ m 16 17 19 20 21 24 25 Entrevous PSE languette 4 cm Entrevous PSE languette 8 cm Entrevous béton ou terre cuite Entrevous PSE languette 4 cm Entrevous PSE languette 8 cm Entrevous béton ou terre cuite Entrevous PSE languette 4 cm Entrevous PSE languette 8 cm Entrevous béton ou terre cuite Entrevous PSE languette 4 cm Entrevous PSE languette 8 cm Entrevous béton ou terre cuite Entrevous PSE languette 4 cm Entrevous PSE languette 8 cm Entrevous béton ou terre cuite Entrevous PSE languette 4 cm Entrevous PSE languette 8 cm Entrevous béton ou terre cuite Entrevous PSE languette 4 cm Entrevous PSE languette 8 cm Entrevous béton ou terre cuite 0.14 0.06 0.18 0,18 0.19 0,19 0.13 0.07 0.23 0,21 0.14 0.06 0.19 0,19 0.20 0,20 0.13 0.07 0.24 0,22 0.14 0.15 0.06 0.14 0.07 0.19 0.20 0.21 0,20 0.22 0,21 0.26 0,24 0.14 0.19 0.23 0,21 0.06 0.15 0.14 0.07 0.20 0.24 0,22 0.27 0,24 0.14 0.19 0.24 0,22 0.06 0.15 0.14 0.07 0.20 0.25 0,23 0.28 0,25 0.14 0.19 0.26 0,23 0.06 0.16 0.15 0.07 0.21 0.27 0,25 0.30 0,26 0.14 0.19 0.27 0,24 0.06 0.16 0.15 0.07 0.21 0.28 0,25 0.31 0,27 Tableau 1 Coefficients de transmission thermique linéiques pour les différents planchers bas Annulé le : 18/05/2011 20/07-113 35

Plancher d étage : Type de plancher d étage Longitudinal (noyau béton 5x20 cm) Transversal Epaisseur nature Ψ 0 χ Ψ L=Ψ 0 + χ/l Ψ T Ψ m 16 0.12 0.19 0.26 0,23 17 0.28 0,25 Entrevous béton 0.13 0.20 19 ou terre cuite 0.30 0,26 0.08 20 avec sous faceplâtrée interrompu 0.33 0,28 0.32 0,28 0.14 0.21 21 par le doublage * 24 0.37 0,31 0.15 0.22 25 0.38 0,32 * Dans le cas d un plafond suspendu conforme aux dispositions décrites dans le dossier technique, les valeurs de Ψ m doivent être majorées de 0,01 W/(m.K) Tableau 2 Coefficients de transmission thermique linéiques pour les différents planchers d étage Plancher haut : Type de plancher haut Longitudinal (noyau béton 2x20 cm) Transversal Ψ m Epaisseur nature Ψ 0 χ Ψ L=Ψ 0 + χ/l Ψ T 16 0.26 0,24 0.14 0.20 17 0.28 0,25 Entrevous béton 19 ou terre cuite 0.29 0,26 20 avec sous faceplâtrée interrompu 0.15 0.07 0.21 0.30 0,26 21 par le doublage * 24 0.34 0,29 0.16 0.22 25 0.35 0,30 * Dans le cas d un plafond suspendu conforme aux dispositions décrites dans le dossier technique, les valeurs de Ψ m doivent être majorées de 0,01 W/(m.K) Tableau 3 Coefficients de transmission thermique linéiques pour les planchers d étage Annulé le : 18/05/2011 36 20/07-113