https://srv-exch/owa/ N 37 DECEMBRE 2015



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https://srv-exch/owa/ N 37 DECEMBRE 2015

SOMMAIRE N 37 DECEMBRE 2015 ÉCLAIRAGES LE MARCHÉ DES PÉRIODIQUES Laure Ricote, directrice de l agence Addictic spécialisée en communication digitale, fait le point sur son activité et les relations qu entretiennent les imprimeurs avec le numérique. Production et facturation à fin octobre 2015. LE MARCHÉ DU LIVRE Production et facturation à fin octobre 2015. INDICATEURS DE CONJONCTURE GLOBALE Indicateurs généraux de conjoncture sur l économie française, le secteur des Industries graphiques en France et en Europe. LE MARCHÉ DES IMPRIMÉS ADMINISTRATIFS ET COMMERCIAUX LE MARCHÉ DES IMPRIMÉS PUBLICITAIRES Production. et facturation des imprimés publicitaires adressés et non adressés au mois d octobre 2015. LE MARCHÉ DES CATALOGUES COMMERCIAUX Production et facturation des imprimés administratifs et commerciaux personnalisés et non personnalisés adressés à fin octobre 2015. À PROPOS DE LA LETTRE ÉCONOMIQUE Informations méthodologiques. 2 Production et facturation à octobre 2015. 2

ECLAIRAGES N 37 DECEMBRE 2015 Installée à La Riche (37), une commune de l agglomération tourangelle, addictic est une agence de communication digitale qui emploie cinq salariés. Elle travaille essentiellement avec des clients B to B, industriels, collectivités publiques, etc. Voici deux ans, elle a été rachetée par un groupement d imprimeurs de la région Centre, O Pluriel, devenu depuis addictic Groupe. Laure Ricote, directrice de l agence, fait le point sur l activité d Addictic et les relations qu entretiennent les imprimeurs avec le numérique. Quelles prestations proposez-vous à vos clients? Nous avons trois domaines d expertise. Tout ce qui a trait au Web, d abord, avec le développement de sites institutionnels, boutiques et catalogues en ligne, extranet et intranet, l accompagnement e-marketing, etc. Nous développons aussi des applications web ou mobile, sur mesure, pour les professionnels amenés à se déplacer : applications «métiers» destinées aux forces de vente (catalogues produits et services, présentations et argumentaires commerciaux, etc) ou aux responsables sécurité et contrôle qualité (vérification des points de contrôle, édition de rapports) ; applications marketing qui ciblent les consommateurs ou les utilisateurs. Enfin, addictic réalise des films institutionnels, des clips vidéo d entreprise, des films de présentation produit ou d animation pour une diffusion multi-canaux et des cartes de vœux numériques. Où en sont les imprimeurs avec la communication digitale? Certains ont su franchir le pas. Ils ont développé un site Web de qualité où ils mettent en scène et valorisent leur savoir-faire et leur offre de services. Ils sont aussi présents sur les réseaux sociaux. Ils ont compris qu aujourd hui, tout le monde commence par aller sur Internet pour s informer et chercher un prestataire de services. L imprimeur ne va pas chez son client, c est son client qui vient chez lui en visitant son site Web. Celui-ci est la première image qu un client potentiel a d une entreprise et l occasion de se démarquer de ses concurrents. Mais, beaucoup d imprimeurs n ont pas de site, ou un site tellement mal conçu qu il s avère contreproductif. Et avec l intégration du numérique? Trop d imprimeurs ne voient pas encore le potentiel du digital et les retombées qu il pourrait avoir sur leur activité. Leurs clients ont toujours besoin du print mais ils sont aussi de plus en plus demandeurs d outils de communication «numériques», sites Web, catalogues en lignes, vidéos, etc. Et privilégient les entreprises capables de leur proposer une offre de services globale correspondant au développement de la communication cross média. Ils veulent gagner du temps en traitant avec un seul interlocuteur, chez un seul prestataire avec un seul budget. En rachetant addictic, O pluriel s est donné les moyens de répondre à l ensemble des besoins de ses clients et de proposer des solutions globales associant papier et digital. 3

Le digital n est donc pas l ennemi du papier? Nous constatons tous les jours qu ils sont complémentaires et que si le numérique a tendance à se substituer au print, il génère aussi du papier imprimé. Une entreprise qui organise une manifestation peut ainsi lancer des invitations sur le Web et les réseaux sociaux et, par la suite, faire imprimer des albums avec les photos des participants. Nous allons nous mêmes faire imprimer une plaquette pour présenter l agence. Une brochure papier et un site Web relèvent d approches différentes tant sur le plan conceptuel qu éditorial mais sont indispensables pour construire une communication pertinente, atteindre toutes les cibles et faire passer tous les messages. Comment les imprimeurs doivent-ils s organiser pour répondre aux nouveaux besoins de leurs clients? Les imprimeurs ont un atout qu ils ne perçoivent pas toujours. S ils ont pu imprimer tel ou tel document c est qu ils en maîtrisaient déjà tous les éléments, textes et photos. Ils pourraient donc les exploiter à travers un autre média que le papier. Je pense en particulier au catalogue qui peut être mis en ligne et régulièrement mis à jour. Reste à se doter des compétences pour développer ces nouveaux outils de communication. Etant donné leur petite taille, les entreprises du secteur n ont pas forcément les moyens d embaucher un spécialiste du web. Et même si elles le faisaient, cela ne suffirait pas car une seule personne ne peut maîtriser tous les aspects de ces nouvelles technologies. Chez addictic, trois personnes aux profils différents travaillent en production. Elles se forment régulièrement, assurent une veille technologique constante et fournissent un gros effort de recherche et développement qui n est pas à la portée de la plupart des imprimeurs. Pour élargir et adapter leur offre, les imprimeurs ont tout intérêt à nouer des partenariats avec des confrères, comme l ont fait les membres d O Pluriel, et à faire appel ensemble à des prestataires spécialisés dans le digital. Addictic a accompagné les membres d O Pluriel qui ont participé à une action collective autour du digital et de son impact sur la stratégie des entreprises. Quel bilan en tirez-vous? J ai été agréablement surprise de me trouver face à des participants très demandeurs, curieux et réceptifs, à la recherche d activités complémentaires. Aucun n était réfractaire à Internet que les imprimeurs perçoivent souvent comme un média concurrent. Ils ont posé beaucoup de questions et nous leur avons donné beaucoup d informations. Ils n ont pas encore eu le temps de tout assimiler mais cette expérience a changé leur regard. Ils ont su se remettre en question et développer le sens du collectif. Ils construisent d ailleurs en commun un projet multi-supports. L action collective que nous avons menée avec eux nous a aussi permis de revenir sur la terminologie du digital et d éclaircir un certain nombre de points. Les dirigeants et le commercial qui ont participé à cette action collective sont aujourd hui plus à l aise pour parler du digital avec leurs clients et leur vendre de nouveaux produits et services. 4

INDICATEURS DE CONJONCTURE GLOBALE N 37 DECEMBRE 2015 Grands indicateurs macroéconomiques (INSEE) Enquête de conjoncture dans l Industrie (Novembre 2015 ; extrait de l enquête mensuelle de conjoncture de l INSEE) Période Evol. par rapport période précédente (mois ou trimestre selon indicateurs) PIB (CVS-CJO*) T3 2015 +0,3 % Indice production Industrie manufacturière (CVS-CJO) oct-15-0,5 % Consommation des ménages en biens fabriqués (CVS-CJO) oct-15-0,7 % Opinion ("moral") des ménages (CVS) nov-15 0 pts Indice prix pâte à papier importée (en devises) oct-15-1,2 % Prix à la production (Produits manufacturés, pour marché intérieur) Prix à la consommation (CVS) oct-15-0,3 % nov-15 Evol. sur un an +1,7 % (glissement annuel) +2,6 % (par rapport à octobre 2014) +9 pts (par rapport à novembre 2014) +0,6 % (glissement annuel) -3,3 % (glissement annuel) Au troisième trimestre 2015, le PIB en volume* augmente de 0,3 %, alors qu il s était stabilisé au deuxième trimestre (0,0 %). La production des branches manufacturières rebondit (+0,3 % après 0,6 %), notamment celle de la cokéfaction et du raffinage qui avait chuté au deuxième trimestre suite à l'arrêt temporaire de plusieurs raffineries. La production de services marchands progresse légèrement (+0,6 % après +0,3 %). À l'inverse, l'activité continue à se dégrader dans la construction ( 0,8 % après 0,9 %. Au troisième trimestre 2015, les dépenses de consommation des ménages se redressent (+0,3 % après 0,0 %). Les dépenses globales d'énergie rebondissent (+1,6 % après 2,1 %), particulièrement en gaz et électricité. Les achats d'automobiles sont stables, après deux trimestres de hausse. Les dépenses en services continuent à progresser modérément (+0,2 % comme au trimestre précédent). -0,2 % 0,0 % (glissement annuel) Selon les chefs d'entreprise interrogés en novembre 2015, le climat conjoncturel dans l'industrie est quasi stable ( 1 point), à un niveau (102) supérieur à sa moyenne de long terme (100). En novembre 2015, le solde d'opinions des industriels sur leur activité passée, déjà supérieur à sa moyenne de long terme, augmente légèrement (+2 points). Celui sur les perspectives de production chute ( 8 points) et retrouve un niveau proche de sa moyenne. Les industriels sont bien plus optimistes qu'en octobre quant aux perspectives générales de production du secteur (+8 points). Ce solde està son plus haut niveau depuis juin 2011, nettement au-dessus de sa moyenne de long terme. En novembre, les carnets de commandes globaux et étrangers se dégradent légèrement ; les soldes associés se situent à leur moyenne de longue période. Enfin, les industriels sont quasiment aussi nombreux qu'en octobre à juger que leurs stocks de produits finis sont supérieurs à la normale. Le solde correspondant est de nouveau légèrement inférieur à sa moyenne de long terme. Avertissement : Les résultats de cette enquête intègrent les réponses des entreprises jusqu'au 19 novembre inclus. La très grande majorité des entreprises avait répondu avant les attentats du 13 novembre. (Novembre 2015 ; extrait de la note de conjoncture de l INSEE) 5

Le secteur de l imprimerie en France Production (en tonnes) et facturation (en euros) Détails par marchés La fin d année 2015 reste plutôt positive pour l industrie manufacturière : la production est relativement stable par rapport à 2014 et augmente même de 5% en août, dans un contexte de léger retour de la croissance en France. Toutefois, cette tendance ne se retrouve pas dans la production d imprimés. Sur les dix premier mois de 2015, elle recule de 3,5%, par rapport à la même période de 2014.. Janvier - Octobre 2015 / Janvier- Octobre 2014 (en %) Tendance annuelle Volume de production Production Facturation Production Global Imprimerie -3,5% -1,6% -3,4% Livres -1,2% -0,2% -1% Périodiques -5,0% -3,1% -4,8% dont Hebdomadaires -4,3% -3,9% -4,4% Catalogues -2,9% -1,9% -2,8% Imprimés publicitaires adressés -0,2% 0,0% -0,5% Imp.pub. non adressés -2,2% -1,6% -1,8% Imprimés de gestion personnalisés -0,4% -1,2% -0,6% Imp. adm. et com. non personnalisés -1,5% -1,5% -1,0% La tendance est à la baisse sur l ensemble des marchés. Ce sont les périodiques qui affichent le recul le plus important sur la période avec une diminution de 5%. 6

Le secteur de l Imprimerie dans quelques pays européens Production Allemagne Production Italie En Allemagne, le tonnage imprimé entre janvier et octobre 2015 s inscrit dans la tendance de 2014. Toutefois, la production cumulée est inférieure de 2% à celle de 2014 sur la même période. Entre janvier et octobre 2015, la production d imprimés affiche un recul de 5,5% par rapport à la même période de 2014. 7

LE MARCHÉ DES IMPRIMÉS PUBLICITAIRES Production (en tonnes) et facturation des Imprimés publicitaires adressés 1 Sur les dix premiers mois de l année 2015, la production d imprimés publicitaires adressés est plutôt stable (-0,2%). Cette légère diminution de la production confirme une stabilité du marché après une année 2014 difficile. Le mois septembre a été respectivement meilleur en 2015 qu en 2014 (+4%). Le mois d octobre enregistre quant à lui une baisse de la production de 1% par rapport au même mois de l année dernière. 1 A noter que le cabinet I+C interroge sur ce marché aussi bien des imprimeurs de labeur que des routeurs et des filiales de grosses entreprises de la filière courrier, positionnés sur le marché du Marketing Direct 8

Production (tonnes) et facturation des Imprimés publicitaires non adressés Après un début d année marqué par la stabilité de la production, le marché de l imprimé publicitaire non adressé affiche une légère baisse sur les dix premiers mois de 2015. La production d imprimés publicitaires non adressés enregistre des baisses importantes en septembre et en octobre (-8% et -6%). 9

LE MARCHÉ DES CATALOGUES COMMERCIAUX N 37 DECEMBRE 2015 Production (tonnes) et facturation Sur les dix premiers mois de l année, la production une baisse de presque 3% par rapport à l année précédente. Après une augmentation du tirage des catalogues en février et en mars 2015, la production se contracte à nouveau. En septembre et en octobre, elle recule respectivement de 2% et 5%. 10

LE MARCHÉ DES PÉRIODIQUES N 37 DECEMBRE 2015 Production (tonnes) et facturation De janvier à octobre 2015, la production de périodiques reste à la baisse. La production se contracte de 5% et la facturation de 3,5%, par rapport à 2014 à la même période de 2014. Sur ce marché, le volume imprimé enregistre d importantes baisses en fin d année. Avec un recul de 11%, le mois d octobre est le mois le plus difficile de 2015. 11

LE MARCHÉ DU LIVRE N 37 DECEMBRE 2015 Production (tonnes) et facturation La production de livres continue sa lente érosion et perd un point entre janvier et octobre 2015. Après trois mois de hausse, les mois de septembre et octobre enregistrent deux baisses significatives (-5% et -3%). 12

LE MARCHÉ DES IMPRIMÉS ADMINISTRATIFS ET COMMERCIAUX N 37 DECEMBRE 2015 Imprimés administratifs et commerciaux non personnalisés La production d imprimés administratifs et commerciaux se contracte de façon significative en avril et recule de 3%, par rapport aux premiers mois de 2014. La production d imprimés administratifs est stable au mois de septembre mais baisse de 4% au mois d octobre par rapport au même mois de l année précédente. 13

Imprimés de gestion personnalisés La production d imprimés de gestion personnalisés recule de 0,4% en cumul entre janvier et octobre. En septembre, la production est stable. En octobre, elle enregistre un recul de 2%. 14

Pour m À PROPOS DE LA LETTRE ÉCONOMIQUE ET DE L'OBSERVATOIRE DES MARCHÉS N 37 DECEMBRE 2015 N 27 - DECEMBRE 2013 ERREUR! LIAISON INCORRECTE. Pour mémoire Le Baromètre de conjoncture des Industries Graphiques, réalisé par le Cabinet I+C, est la source des données de la production et de la facturation. Rappelons que cette enquête de conjoncture donne des évolutions d activité à périmètre constant. Si une entreprise interrogée disparaît, elle sera remplacée dans le panel par une entreprise ayant des caractéristiques similaires. Le Baromètre n a donc pas vocation à mesurer l évolution de l activité structurelle du secteur d une année sur l autre, liée à des créations ou disparitions d entreprises. Important Vous pouvez télécharger la Lettre Économique bimestrielle et le rapport annuel «Regards sur les marchés des Industries graphiques» sur le site de l IDEP http://www.com-idep.fr/ ( Rubrique Veille économique sur la page d'accueil du site). Coordonnées de l Observatoire Valérie BOBIN CIEKALA, Directrice des opérations 01 44 01 89 90-06 07 03 18 39 - v.bobin@com-idep.fr Camille CUSSAGUET, Chargée d études 01 44 01 89 76 06 71 23 10 67 c.cussaguet@com-idep.fr 15