CONGRES 10-11 MARS 2006 «EVOLUTION DE NOTRE ORGANISATION»



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CONGRES 10-11 MARS 2006 «EVOLUTION DE NOTRE ORGANISATION»

1. L accueil et la prise en charge Le premier contact personnel est essentiel dans un syndicat ; c est même une priorité. L accueil joue donc un rôle primordial. Dans la réalité, comme dans toute organisation de taille conséquente, nous constatons que cet accueil n est pas toujours optimal : l organisation du travail ne permet pas toujours au personnel d être disponible ; les réactions des différents lieux d accueil ne tiennent pas toujours compte de la gravité d une situation ; l organisation du dispatching se révèle parfois peu efficace ; le partage des informations entre permanents est de temps en temps lacunaire. Des outils doivent être développés pour améliorer le premier contact. 4.01. La Fédération et les centrales doivent organiser un accueil physique, téléphonique et «Internet» capable de traiter les problèmes simples et d orienter les personnes vers la bonne porte. 4.02. Les aspects relationnel et humain doivent être au centre des préoccupations des responsables du service d'accueil. Différentes conditions doivent être remplies pour permettre un accueil individualisé de qualité et donner à chaque personne le sentiment d'être bien reçue, écoutée et bien orientée. La réflexion doit, e. a.,porter sur : 1. Le lieu où se fait l'accueil : permet-il une prise en charge de l'affilié dans un cadre convivial qui autorise, si nécessaire, suffisamment de discrétion? 2. La qualité de l'écoute : formation du personnel et disponibilité de celui-ci (le temps dont le membre du personnel dispose pour chacun). 3. L orientation vers le service (y compris extérieur à la Fédération et aux centrales) le plus adéquat pour aider l'affilié : le personnel de l'accueil doit connaître de manière précise les compétences de chaque personne,de chaque service et de chaque centrale (voir aussi le guide de la bonne porte). 4.03. La prise en charge de l'affilié doit être efficace : «dans le meilleur délai et autant que possible dans les 48 heures ouvrables» on traitera la demande de la personne ou on la contactera pour un rendez-vous avec le service compétent. 4.04. Les centrales doivent organiser un accueil qui permet de recevoir les affiliés dans un délai raisonnable. 4.05. L accueil doit être sérié en fonction des publics et des besoins : d une part les délégués et militants, d autre part l accueil des affiliés. 4.06. L organisation est au service de tous. L accueil des chômeurs doit être plus visible et mieux approprié. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 2

4.07. Il faut élargir les services offerts, tout en se donnant les moyens pour le faire : (des moyens humains mais aussi des outils comme un lexique, les équipements et la fiabilité de l information) et en renforçant ou améliorant les collaborations avec le MOC ou des initiatives telles que SOS Dépannage, l AGORA, Par exemple : services consommateurs, services «citoyen», services «réfugiés et migrants», 4.08. Afin de servir les personnes qui ne peuvent se libérer en journée, il devrait être possible de fonctionner avec un système de rendez-vous avec les différents services de la fédération en tenant compte des conditions de travail du personnel. 2. Guide de la bonne porte Depuis que la CSC existe, les structures se sont modifiées en se complexifiant. La CSC Liège-Huy-Waremme est un véritable labyrinthe pour qui n y travaille pas. Il est donc important de redéfinir qui fait quoi, quand et où. Par ailleurs, augmenter l offre (plus de permanences, plus tard, le WE, ) n est pas une solution d autant qu à l heure actuelle, un simple «coup de fil» permet de résoudre un grand nombre de problèmes. Respecter les horaires est, par contre, essentiel. Un autre aspect de la question consiste à mieux connaître ou définir les compétences des permanents et des militants de la fédération. Enfin, la question de la communication en interne et en externe doit être prise en compte. 4.09. Il faut dresser l'inventaire des compétences et des ressources dont nous pourrions disposer à la Fédération et dans les centrales. 4.10. Publication sur l intranet d un guide «la bonne porte» mis à jour à l usage de l ensemble du personnel. 4.11. Le site Internet de la fédération doit permettre de vulgariser les contenus de manière adaptée que l on soit membre, militant ou délégué. 4.12. Publication d un «mode d emploi de la CSC» simple destiné aux affiliés. Organiser le «passage des savoir-faire» des anciens et ex-délégués confirmés aux plus jeunes. Ce mode d emploi doit régulièrement être mis à jour. Une publication plus complète sera prévue pour les délégués. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 3

3. L Affiliation L affiliation, voilà bien le nerf de la guerre. Comment affilier : en parlant de valeurs ou de services? Sur qui doit porter l effort maximal en termes d affiliation : les jeunes dans les écoles, dans les entreprises? Faut-il former les syndiqués? Comment «toucher» les non-syndiqués? 4.13. Confection d un argumentaire «Pourquoi se syndiquer?» 4.14. Insertion d un module «affiliation» dans le plan vert. 4.15. Envoi aux nouveaux affiliés d une brochure d accueil (le «mode d emploi de la CSC de Liège-Huy-Waremme»). 4.16. Le délai entre l affiliation et la confirmation par la CSC doit être minimum. 4.17. Une procédure du circuit de l affiliation doit être mise au point, connue et respectée par tous et toutes. 4.18. Publication régulière (publicité?) d invitations à se syndiquer. 4.19. La CSC doit permettre l'affiliation par Internet pour les délégués et les nouveaux membres. 4.20. Le service cotisations contactera chaque affilié qui est en retard de cotisation et préviendra en même temps la centrale concernée. 4.21. Des procédures doivent être mises en place pour les cas particuliers de retard de cotisation.. Tout affilié doit pouvoir expliquer sa situation et trouver, avec le service cotisations une solution. 4.22. Une attention devra être plus importante pour l affiliation des étudiants finalistes. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 4

4. Les militants volontaires Le militantisme "volontaire" fait peur et pourtant, on y a recours. Ce concept de «militantisme volontaire» mérite d être précisé en terme de fonctionnement (qui?, dans quels endroits?), de responsabilité (quelles missions confier?), de formations-compétences et d emplois (un bénévole ne peut occuper l emploi d un travailleur). 4.23. Inventaire des endroits où les militants volontaires peuvent intervenir. 4.24. Il faut dresser un registre des compétences et des volontaires. 5. Le rôle de l action interprofessionnelle La CSC l a toujours proclamé, notre force ce sont les 2 piliers : L'action professionnelle et l action interprofessionnelle avec un syndicalisme local et citoyen. Si le professionnel est clairement défini autour du travailleur actif et de l'entreprise, le travail interprofessionnel concerne en plus le travailleur en dehors de ses heures de travail, notamment comme consommateur ou citoyen. Il s'agit d'organiser les solidarités à tous les niveaux. Les groupes spécifiques, les secteurs géographiques, les sections locales ou d'entités sont les moyens privilégiés et indissociables de l'action interprofessionnelle. Les structures syndicales doivent garantir cette approche globale du syndicalisme défendu par la CSC. Historiquement, l action interprofessionnelle en groupes spécifiques a permis à la CSC de se démarquer de l action des autres organisations syndicales et partant d être plus proche et plus attractive pour les publics concernés : jeunes, femmes, immigrés et réfugiés, travailleurs sans emploi, pensionnés et prépensionnés. La fédération se doit de continuer à investir ces actions spécifiques et les développer. Le travail des PPI est donc large, étendu et non limitatif. Il est également responsable de l animation régionale mais aussi locale. 4.25. Les secteurs interprofessionnels, en collaboration avec centrales professionnelles, organiseront aussi des réunions/formations sur l actualité, la vie des secteurs pour les non-élus, les militants et délégués de toutes les entreprises et groupes spécifiques. 4.26. Les PPI sont responsables de l'accueil dans leur centre de services, il faut leur donner les moyens d'accomplir leur mission. Les PPI doivent continuer à faire des permanences sociales. Ils doivent pouvoir répondre aux problèmes posés en amont et en aval des matières traitées par les différents services syndicaux. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 5

4.27. Face à des problèmes généraux, ils feront des propositions d actions collectives. 4.28. Les comités d entreprises, les centres de services informeront les affiliés et militants de l existence et du fonctionnement du pilier interprofessionnel au sein de la CSC (groupes spécifiques, comités de secteurs) 4.29. Conformément aux résolutions du congrès national en matière d égalité des chances, la Fédération réservera dans toutes ses instances un tiers des mandats aux femmes et mettra en œuvre des conditions d'accès réalistes à ces mandats (horaire, etc.) à condition que cela n engendre pas la perte de mandats mais dans les limites du possible et sans chaise vide. 4.30. La représentation des PPCA et autres groupes spécifiques doit être concrétisée au niveau de toutes les instances de la CSC. 4.31. La Fédération mettra tout en œuvre pour permettre aux parents de famille mono parentale de pouvoir participer à toutes les instances où ils seraient présents. 4.32. La Fédération permettra sans aucun souci aux membres du personnel des centres de services qui militent au sein de nos secteurs interprofessionnels locaux de le faire aussi pendant leurs heures de travail comme nous demandons aux entreprises de le faire. 4.33. La Fédération Liège-Huy-Waremme veillera à l application des résolutions du congrès national en matière d égalité des chances. 4.34. La Fédération se doit de continuer à investir ses actions spécifiques et à les développer (jeunes, femmes, immigrés et réfugiés, travailleurs sans emploi, pensionnés et prépensionnés). Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 6

6. Le rôle des centrales dans l interprofessionnel Trop souvent, il manque de liant entre le pilier professionnel et le pilier interprofessionnel. Ceci est évidemment dû à la structure de l organisation et aux types de missions différentes qui incombent à ces deux piliers. Pourtant, des points peuvent être améliorés notamment en ce qui concerne la redondance des structures et l éclatement des missions. Dans cette optique, il conviendrait de repréciser les missions de chacun. Actuellement pourtant, des problématiques «borderline» peuvent concerner le travail des centrales comme de l interprofessionnelle. Ne citons que celle des PME. N y a-t-il pas un devoir de coopération possible sur ces problématiques? Enfin, une autre préoccupation concerne l intégration des militants professionnels dans l interprofessionnelle : par quels biais? Quels en sont les freins et quelle est la valeur ajoutée d une telle intégration? 4.35. Les centrales engagent leurs militants à participer aux activités interprofessionnelles et informent les affiliés des services de la Fédération. 4.36. La Fédération et les Centrales de la CSC de Liège -Huy- Waremme élaboreront des normes de qualité pour l accueil et la prise en charge des affiliés. 4.37. La prise en charge des problèmes liés aux travailleurs des PME est prioritaire et repose sur une coordination efficace entre centrales et l interprofessionnelle. 4.38. Les centrales s engagent à informer les secteurs inter-professionnels des actions qui s effectueront au sein de leur région. 7. Les services La fédération peut mettre au point le meilleur accueil possible, celui-ci ne remplacera pas la prise en charge efficace et la résolution des problèmes posés. La notion de première ligne doit donc être clairement précisée avec la définition du rôle de chacun des acteurs (services, permanents, interprofessionnelle, centrales etc ). 4.39. Dans la mesure du possible, on appliquera le principe «ce n est pas l affilié qui voyage, mais le dossier». 4.40. Les CDS sont responsables de l accueil et de la prise en charge des problèmes de sécurité sociale. 4.41. Les Centrales sont responsables de l accueil et de la prise en charge des problèmes professionnels et d'entreprises. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 7

8. Notre image de marque. La communication interne et externe L'image de notre organisation est fondamentale. L'organisation syndicale doit revenir à ses fondements et mieux informer sur les enjeux collectifs et les besoins de collectivisation. Nous devons améliorer la communication sur l'organisation syndicale et nos positions par un décodage des informations quotidiennes. La CSC et le travail quotidien de ses militants ne sont pas assez médiatisés. Nous devons nous faire connaître autrement et avec des outils modernes et attractifs. La cohérence dans la presse syndicale est de notre responsabilité tout comme la coordination interne et externe en matière de communication. 8.1 Le contenu de notre image 8.1.1 Nos valeurs : solidarité et action collective. 4.42. Les mandataires dans les instances sont les garants des valeurs et des fondements de la CSC. Les décisions et les choix de toutes nos instances doivent tenir compte de l'avis de la base. Elles doivent être expliquées et motivées davantage en faisant référence aux valeurs de notre organisation de manière positive et attractive. 8.1.2 Notre modèle de fonctionnement : proche, accessible, réponses claires. 4.43. La CSC est un syndicat de proximité, c'est-à-dire proche et accessible à chacun dans tous les sens du terme. 4.44. Matériellement grâce à des centres de services décentralisés avec des accès et des horaires accessibles correspondant aux besoins d'aujourd'hui. 4.45. Humainement grâce à des réseaux de militants, de délégués, de permanents de groupes spécifiques proches des gens et organisés par entreprise par quartier ou par commune. 4.46. Dans tous les cas les réponses ou les procédures de suivi doivent être claires même si le dossier est transmis à d'autres. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 8

8.2 Notre méthode de communication : décodage et cohérence, coordination et évaluation 4.47. La communication est un processus qui doit être envisagé à tous les niveaux de nos instances et de nos groupes. Il doit être supervisé et évalué régulièrement par le bureau fédéral. Des formations et des méthodes de travail doivent être mises en place pour le personnel et les responsables (plans de communication). 8.3 L'utilisation des médias pour l'information interne et externe 4.48. Une fois les principes de communication redéfinis, la fédération se doit d'utiliser tous les moyens de communication actuels afin d'exister sur le plan médiatique et de valoriser ainsi le travail quotidien de ses délégués, de ses militants et de son personnel. 8.4 Comment organiser la circulation de l info interne et externe? 4.49. La fédération doit pouvoir disposer d'un service presse et communication permanent, disponible pour les permanents et délégués avec tous les accès aux technologies actuelles de la communication. 9. Soutien aux délégués Les travailleurs sont normalement représentés par des délégués avec des procédures précises d'élection ou de désignation. Dans le secteur de la construction, 10% seulement des travailleurs sont représentés par une DS. Dans les PME, le grand nombre de demandes individuelles, en l'absence de DS, nécessite une nouvelle organisation du travail syndical. Les services doivent pouvoir prioritairement venir en appui aux délégués et militants d'entreprises. Il faut pouvoir préparer et former davantage de militants, encadrer les futurs délégués et les nonélus. 4.50. Il faut relancer le débat interne sur la militance. 4.51. Envoyer davantage les militants vers les activités et les structures interprofessionnelles. Elles doivent être organisées pour être des lieux de convivialité et assurer la cohérence de l'organisation. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 9

10.Formation L'importance de la formation est une évidence à la CSC Liège-Huy-Waremme. Malgré une augmentation constante du nombre de personnes en formation, ce nombre est limité. Il faut donc fixer des priorités quant aux publics à former, trouver des moyens pour démultiplier les modules et évaluer la participation ainsi que les contenus. La formation et après? Ceux qui bénéficient d'une formation doivent pouvoir en faire profiter leur entreprise ou les différentes activités interprofessionnelles. 4.52. La formation actuelle devrait envisager des modules complémentaires sur : 1. Les valeurs et l'action collective ainsi que sur tous les décodages nécessaires aujourd hui ; 2. La communication interne et externe ; 3. La politique ( l'ancrage politique au niveau local) ; 4. Les services (comment rendre les services aux membres?) 4.53. La formation doit viser également les militants bénévoles, les non-élus. 4.54. Une formation de base pour les membres. 4.55. L'ensemble du personnel de la Fédération participe à un programme de formation continue sur les valeurs syndicales et est sensibilisé, à tous les niveaux du fonctionnement, à une approche syndicale de son travail. 4.56. La formation doit intégrer des valeurs fondamentales telles que la tolérance, le respect des personnes et des cultures. Elle doit encourager la lutte active contre la xénophobie et le racisme et toutes les expressions politiques qui poussent à la haine raciale. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 10

11.Notre fonctionnement Notre fil conducteur doit être le respect de l'environnement et le comportement citoyen. Trop de gaspillage, de doublons, de temps perdu dans nos réunions. Nos instances pourraient être améliorées avec des méthodes et des procédures qui favorisent la participation et la responsabilisation des militants. Les structures interprofessionnelles doivent permettre une information de proximité beaucoup plus développée pour tous les militants et affiliés. Afin de permettre à l'organisation de se recentrer sur les délégués et les priorités définies, il faut pouvoir trouver de nouveaux moyens. Ceux-ci existent et d'autres ne se privent pas de les utiliser. 4.57. Invitations, contenu et déroulement des réunions. Un code de fonctionnement pour le bon déroulement des réunions sera élaboré avec les militants et évalué par le comité fédéral. 4.58. Gestion des fichiers. La fédération doit coordonner et définir des méthode de travail pour une gestion dynamique des fichiers. 4.59. Il est nécessaire que lors de la mise en place d un protocole tel que l envoi de photocopies, les déplacements, le respect l environnement reste une préoccupation première. 4.60. En ce qui concerne le comité fédéral, outre l'application du "code de fonctionnement", chaque réunion du comité fédéral devrait comporter au minimum: un point d'information conséquent et un point de décision avec les débats ouverts qui s'imposent. Il faut permettre aux participants de s exprimer : mais le vote par organisation doit rester possible. Il doit également être motivé. 4.61. Notre fonctionnement doit être démocratique. Nos représentants doivent chercher et respecter le mandat de la base. 4.62. L'information vers les militants doit être développée davantage dans les secteurs interprofessionnels. 4.63. Les centrales chercheront dans la mesure du possible à ouvrir leurs réunions d'information ou de débat à d'autres militants concernés ou intéressés par les sujets traités. Un calendrier fédéral sera tenu à jour. 4.64. La proximité. Se faire connaître dans les communes, les villages, les quartiers, récréer des sections locales et des permanences de proximité. Certaines activités fédérales seront systématiquement décentralisées et organisées dans les secteurs. 4.65. La CSC devra réfléchir à l'évolution des sections locales vers des sections d'entité en rapport avec les nouvelles entités communales. Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 11

4.66. Quels nouveaux moyens? Sous le contrôle de la fédération, créer une série de "satellites" pour permettre à l'organisation de se recentrer sur les délégués. Disposer d'une véritable force de frappe en matière de communication externe et aussi interne. 11. Les alliances Les liens avec le MOC et ses organisations constitutives dont nous faisons partie, semblent de plus en plus difficiles à percevoir pour nos affiliés et militants. Il y a bien sûr tout le problème de nos "liens" politiques mais aussi celui de la cohérence dans les affiliations. D'autres organisations moins scrupuleuses renvoient automatiquement leurs affiliés vers les organisations politiquement proches. Au-delà du MOC, d'autres partenariats actuels semblent inconnus ou fort mal connus. 4.67. Nos services doivent pouvoir orienter nos membres vers les autres organisations et réciproquement. Cela nécessite une connaissance et une information mutuelle. 4.68. Des services collectifs communs peuvent être organisés et des synergies réalisées (publications, communication, supports informatiques ). Gr.IV Evolution de notre organisation Congrès 10-11 mars 2006 12