Cancer primitif du système nerveux central de l adulte



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LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE ALD 30 - Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer primitif du système nerveux central de l adulte Novembre 2010 2 1

Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr et sur www.e-cancer.fr Haute Autorité de Santé 2, avenue du Stade de France F 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX Tél. : + 33 (0)1 55 93 70 00 Fax : + 33 (0)1 55 93 74 00 Institut National du Cancer 52, avenue André Morizet 92513 Boulogne-Billancourt CEDEX Tél. : + 33 (0)1 41 10 50 00 Fax : + 33 (0)1 41 10 50 20 Ce document a été validé par le Collège de la Haute Autorité de Santé en novembre 2010 Haute Autorité de Santé 2010

Liste des actes et prestations ALD 30 «Cancer primitif du système nerveux central de l adulte» Sommaire 1. Avertissement...4 2. Critères médicaux d admission en vigueur (Haut Comité médical de la Sécurité sociale 2002, extraits)...5 Conditions actuelles d exonération du ticket modérateur...5 3. Liste des actes et prestations...7 3.1 Actes médicaux et paramédicaux...7 3.2 Biologie...9 3.3 Actes techniques...10 3.4 Traitements...11 Mise à jour des guides et listes ALD Les guides médecin élaborés par la Haute Autorité de Santé (HAS) et l Institut National du Cancer (INCa) sont révisés tous les 3 ans. Dans l intervalle, la liste des actes et prestations (LAP) est actualisée au minimum une fois par an et disponible sur le site Internet de la HAS (www.has-sante.fr) et celui de l INCa (www.e-cancer.fr) HAS / Service des maladies chroniques et dispositifs d accompagnement des malades/ Novembre 2010-3-

1. Avertissement La loi n 2004-810 du 13 août 2004 relative à l Ass urance Maladie, a créé la Haute Autorité de santé et a précisé ses missions, notamment dans le domaine des affections de longue durée (article R.161-71 du code de la sécurité sociale). En son article 6, elle modifie l article L.322-3 du code de la sécurité sociale qui définit les circonstances d exonération du ticket modérateur pour l assuré et, l article L324-1 du même code qui précise les obligations en cas d affection de longue durée, notamment celle d établir un protocole de soins de façon conjointe, entre le médecin et le médecin conseil de la sécurité sociale. Ce protocole est signé par le patient ou son représentant légal. Conformément à ses missions, fixées par le décret n 2004-1139 du 26 octobre 2004, la Haute Autorité de Santé formule des recommandations sur les actes et prestations nécessités par le traitement des affections mentionnées à l article L.324-1 pour lesquelles la participation de l assuré peut-être limitée ou supprimée, en application du 3 de l article L.322-3. Ces recommandations portent le cas échéant sur les conditions dans lesquelles doivent être réalisés ces actes et prestations, notamment leur fréquence de réalisation. La liste des actes et prestations qui suit cible ainsi l ensemble des prestations qui peuvent apparaître justifiées pour la prise en charge d un malade en ALD, lors d un suivi ambulatoire. Elle doit servir de base aux protocoles de soins pour les patients en ALD, en sachant que certaines situations particulières de complications faisant l objet d hospitalisation peuvent être à l origine d actes et de soins non listés ici. Élaboration HAS/INCa des guides ALD n 30 Tumeur ma ligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique La loi n 2004-806 du 9 août 2004 relative à la pol itique de santé publique a créé l Institut National du Cancer. L Institut est chargé de coordonner les actions de lutte contre le cancer. À ce titre, il a notamment pour missions : la «définition de référentiels de bonne pratique et de prise en charge en cancérologie», l «information des professionnels et du public sur l'ensemble des problèmes relatifs au cancer» et le «développement et suivi d'actions communes entre opérateurs publics et privés en cancérologie dans les domaines de la prévention, de l'épidémiologie, du dépistage, de la recherche, de l'enseignement, des soins et de l'évaluation». Ainsi dans le cadre de l élaboration des guides de l ALD 30 Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique, l Institut National du Cancer apporte son expertise et définit le contenu médical du guide ALD selon la méthodologie définie par la Haute Autorité de Santé et sous son pilotage. novembre 2010-4-

2. Critères médicaux d admission en vigueur (Haut Comité médical de la Sécurité sociale 2002, extraits) Conditions actuelles d exonération du ticket modérateur De principe, la malignité de l'affection fonde à elle seule l'exonération du ticket modérateur. Le dossier à constituer au moment de l'examen d'une demande d'exonération du ticket modérateur doit comporter les éléments objectifs nécessaires au médecin-conseil pour accorder l'exonération, pour fixer la durée pour laquelle elle est accordée, pour instruire les demandes ultérieures de prolongation. En tout premier lieu, le résultat des examens anatomopathologiques et les comptes rendus opératoires et endoscopiques ainsi que les arguments tirés des examens radiographiques, scintigraphiques, biologiques. On ne peut, bien entendu, établir à partir de ces données un barème de durée d'exonération sur des données statistiques qui font actuellement défaut. Mais le regroupement de divers éléments significatifs permet au médecin-conseil de se faire une idée des risques de reprise ou de continuité du processus néoplasique et de la durée vraisemblable de la thérapeutique coûteuse. Trois cas simples peuvent être schématisés : 1. L'étude du dossier montre à l'évidence : soit une thérapeutique lourde et coûteuse, toujours en cours ; soit la nécessité de l'usage permanent d'appareillages justifiés par la mutilation thérapeutique (appareillages pour stomies, etc.). Dans les deux cas, l'exonération du ticket modérateur doit être maintenue, la périodicité à laquelle elle est soumise étant adaptée à chaque cas. 2. Au contraire, le malade n'est soumis ni à traitement complémentaire ni à des explorations de dépistage de récidive car le médecin traitant estime, selon toute vraisemblance, que la stabilisation de l'affection a toutes les chances d'être acquise : le renouvellement de l'exonération ne s'impose pas. Contrairement à ce qui se passait il y a quelques décennies, la suppression de l'exonération est alors souvent ressentie comme un véritable certificat de «guérison». À elle seule, l'importance du traumatisme moral ou sa permanence (crainte de récidive, séquelles mutilantes telles que l'amputation) ne peut justifier automatiquement, en dehors de toute autre considération médicale, une exonération indéfinie du ticket modérateur. novembre 2010-5-

3. Le dossier montre la permanence d'une surveillance régulière établie par le praticien traitant. Le souci de ne pas interférer dans les chances de dépistage de récidives curables amène à prolonger très longtemps l'exonération, après examen conjoint. Conclusion Le respect des règles médicales fondamentales dès la première étude du dossier permettra, dans la très grande majorité des cas, de trouver une solution médicalement acceptable aux problèmes posés aux médecins traitants et aux praticiens conseils, par l'exonération du ticket modérateur en cas de tumeurs malignes. Pour les cas exceptionnels ou litigieux, le médecin-conseil devrait pouvoir soumettre le dossier médical constitué, comme nous l'avons vu, à l'avis d'un consultant régional qualifié. novembre 2010-6-

3. Liste des actes et prestations 3.1 Actes médicaux et paramédicaux Professionnels Médecin généraliste Situations particulières Tous les patients bilan initial traitement suivi Neurologue Neurochirurgien Radiologue Oncologue médical Oncologue radiothérapeute Pathologiste Médecin nucléaire Anesthésiste Gériatre Ophtalmologue Oncogénéticien Psychiatre Médecin algologue Médecin des réseaux de soins palliatifs Infirmier Tous les patients bilan initial traitement suivi Tous les patients bilan initial traitement suivi Tous les patients bilan initial traitement suivi Tous les patients bilan initial traitement suivi Tous les patients bilan initial traitement suivi Tous les patients bilan initial suivi, soins à domicile novembre 2010-7-

Professionnels Psychologue Diététicien Kinésithérapeute Situations particulières Prestation dont le remboursement n est pas prévu par la législation (prise en charge possible dans le cadre de structures hospitalières ou d un réseau) Prestation dont le remboursement n est pas prévu par la législation (prise en charge possible dans le cadre de structures hospitalières ou d un réseau), soins à domicile Orthophoniste, soins à domicile Ergothérapeute Psychomotricien Autres spécialistes Prestation dont le remboursement n est pas prévu par la législation (prise en charge possible dans le cadre de structures hospitalières ou d un réseau) Prestation dont le remboursement n est pas prévu par la législation (prise en charge possible dans le cadre de structures hospitalières ou d un réseau), en fonction notamment des complications, séquelles ou formes (localisations) de la maladie novembre 2010-8-

L éducation thérapeutique des patients atteints d un cancer constitue une dimension de l activité de divers professionnels. Elle doit veiller à l implication du patient et de son entourage : intelligibilité de sa maladie, maîtrise des gestes techniques et adaptation du mode de vie. L éducation thérapeutique vise à faire acquérir au patient (en lien avec son entourage) des compétences lui permettant de gérer sa maladie, de réaliser lui-même les gestes liés aux soins et de prévenir les complications évitables. Ces actions d éducation requièrent le concours de différents professionnels de santé, qui peuvent intervenir au moyen d actes individuels auprès des malades ou par une éducation de groupe. Ces actions peuvent exister aujourd hui mais avec une organisation insuffisante, et sans que leur prise en charge ne soit toujours prévue. La coordination des différents professionnels est préférable à la juxtaposition d actes. 3.2 Biologie Actes Hémogramme Ionogramme Bilan hépatique (ASAT, ALAT, γgt, phosphatases alcalines, bilirubine totale) Bilan rénal (ionogramme sanguin, créatininémie et calcul de la clairance de la créatinine) Bilan d hémostase ( TP TCA) Autres examens Situations particulières Tous les patients bilan initial suivi Tous les patients bilan initial suivi Tous les patients bilan initial suivi Tous les patients bilan initial suivi Avant toute chirurgie Bilan initial, prise en charge et suivi selon le terrain et la nature du traitement novembre 2010-9-

3.3 Actes techniques Actes Situations particulières Actes d anatomie et de cytologie pathologiques Tous les patients bilan initial récidives suivi IRM cérébrale Tous les patients bilan initial récidives suivi Tomodensitométrie cérébrale avec injection de produit de contraste Tomodensitométrie thoracoabdomino-pelvienne Limitée aux patients avec une contreindication à l IRM ou aux situations d urgence en cas de défaut d accès à l IRM Éliminer une origine métastatique novembre 2010-10-

3.4 Traitements Traitements Traitements chirurgicaux Traitements par radiothérapie Situations particulières Selon indications Selon indications Traitements pharmacologiques 1 Antinéoplasiques Corticoïdes Antiépileptiques Antalgiques de paliers 1 à 3 Mannitol Topiques anesthésiants Antidépresseurs : - imipramine - amitryptiline Benzodiazépines Héparines de bas poids moléculaire Selon indications À la plus faible dose possible et le moins longtemps possible (dès amélioration des symptômes cliniques ou dès fin de la radiothérapie) En cas de crises épileptiques Adaptation selon l intensité des douleurs Douleurs neuropathiques et algies rebelles Douleurs neuropathiques Manifestations anxieuses 1 Pour des raisons de simplicité, les guides citent généralement les classes thérapeutiques sans détailler l'ensemble des médicaments indiqués dans l affection concernée (se référer à l encadrement réglementaire des prescriptions). Si pour des raisons explicites tel n'est pas le cas, et plus généralement pour toute prescription d'un produit hors AMM, qui s'effectue sous la seule responsabilité du prescripteur, celui-ci doit en informer spécifiquement le patient. novembre 2010-11-

Traitements Laxatifs oraux Bromure de méthylnaltrexone Antiémétiques Antidiarrhéiques Antibiotiques Antifongiques Antiviraux Bains de bouche Facteurs de croissance granulocytaires et érythrocytaires Transfusion de culot globulaire et plaquettes Antihistaminiques Topiques cicatrisants Dispositifs médicaux Matériel d administration (sonde) Dispositifs d aide à la vie aliments et pansements (matériel de perfusion, d autosondage, d aspiration, chambre d inhalation, nébuliseur, matériel d aspiration buccale et sonde, pansements et équipement nécessaire à l hygiène, etc.) Prothèse capillaire Neurostimulation transcutanée Nutriments du groupe 1, 2 et 3 Situations particulières, notamment sous traitement opioïde, ou à visée palliative ou sétrons Prise en charge de la constipation liée aux opioïdes chez les patients présentant une pathologie à un stade avancé et relevant de soins palliatifs, lorsque la réponse aux laxatifs habituels a été insuffisante Alimentation en cas de dénutrition s, soins palliatifs, chimiothérapie à domicile Effet indésirable de la chimiothérapie et de la radiothérapie Traitement de la dénutrition par voie orale novembre 2010-12-

Traitements Situations particulières Adjuvant de la nutrition chez le sujet âgé dénutri Forfaits de nutrition entérale à domicile Nutriments pour nutrition entérale à domicile Solutions pour nutrition parentérale Traitement de la dénutrition par voie orale et entérale Traitement de la dénutrition par voie entérale Lorsque l'alimentation orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contreindiquée novembre 2010-13-

Toutes les publications de l HAS sont téléchargeables sur : www.has-sante.fr HAS Toutes / Service les des publications maladies chroniques de http://www.e-cancer.fr la HAS et et dispositifs de l INCa d accompagnement sont téléchargeables des malades / INCa/Département sur www.has-sante.fr des recommandations et www.e-cancer.fr pour les professionnels de santé novembre 2010-14-