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IMPFDIENST Brochure d information pour les parents et les élèves

Service des vaccinations Chers parents, chers élèves, Le service des vaccinations effectue des vaccinations à intervalles de deux ans dans toutes les écoles du canton d Argovie en collaboration avec les médecins scolaires et le service médical cantonal (Departement Gesundheit und Soziales Kanton Aargau). Les élèves concernés sont ceux de 1ère/2e année ainsi que de 7e/8e année. Sur la base du certificat de vaccinations, l équipe de vaccination s informe des vaccins à effectuer ou à renouveler selon les recommandations de l Office fédéral de la santé publique (OFSP) et vous invite à les effectuer à cette occasion ou plus tard chez votre pédiatre ou votre médecin de famille. Si votre enfant souffre d une maladie chronique ou d une déficience immunitaire ou que des réactions sévères ou des complications sont survenues lors d une précédente vaccination, nous vous conseillons de discuter des vaccinations prévues avec votre médecin de famille ou votre pédiatre. La vaccination n est effectuée par le service des vaccinations qu avec votre autorisation. Tous les vaccins sont exempts de thiomersal (mercure). Les enfants qui souffrent d allergies peuvent être vaccinés sans restrictions. Dans le cadre de la vaccination scolaire, il est possible de faire vacciner les élèves gratuitement contre les maladies suivantes: Diphtérie tétanos coqueluche polio Rappel pour les élèves de 1 ère /2 e année. Les vaccins oraux contre la paralysie infantile (polio) ont été abandonnés et remplacés par un vaccin ajouté au vaccin combiné diphtérie-tétanos-coqueluche. Les quatre vaccins (DTPa- IPV) contre ces maladies se présentent sous forme d ampoule et sont injectés dans le bras au moyen d une seringue. Diphtérie tétanos coqueluche polio Diphtérie-tétanos (dt) Rappel pour les élèves de 7e/8e année. Les élèves qui n ont pas bénéficié de la 5e dose contre la polio et la coqueluche devraient pouvoir rattraper ce vaccin en 7e/8e année (dtpa-ipv).

Rougeole oreillons rubéole Pour assurer la meilleure protection possible contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, deux doses de vaccin (MMR) sont nécessaires ; elles sont généralement administrées quand l enfant a entre 12 et 24 mois. Il est possible toutefois de rattraper en tout temps ces vaccins. L équipe de vaccination recommande, en cas de nécessité, de rattraper ce vaccin. Les trois vaccins sont également réunis dans une ampoule et sont eux aussi injectés dans le bras (l autre bras). Ce vaccin n est pas autorisé durant une grossesse. Vaccins spéciaux pour groupes à risque Dans certaines situations particulières, il est recommandé d effectuer un vaccin par ex. contre la méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE, dite «encéphalite à tique»), l hépatite A ou la grippe. Informez-vous à ce propos auprès de votre pédiatre ou de votre médecin de famille car ces vaccins ne peuvent pas être proposés par le service des vaccinations. Nous vous prions de remettre à votre enfant les formulaires dûment remplis ainsi que le certificat de vaccinations. Cancer de l utérus (Papillomavirus humains/pvh ou HPV) hépatite B Les vaccins contre le cancer de l utérus et l hépatite B sont proposés par le service des vaccinations. Ils sont effectués dans le cadre d une opération de vaccination distincte. Vous en serez informés à temps. Les maladies aiguës doivent être signalées avant la vaccination au personnel chargé des vaccinations. Le service des vaccinations de la LUNGENLIGA AARGAU, vous présente ses meilleures salutations.

Faut-il vacciner Oui ou non? Certains parents et certains enfants se sentent mal à l aise à la simple idée d une seringue de vaccination. Pourtant, le principe du vaccin est une conquête géniale de la médecine, car il est possible de prévenir ainsi efficacement de nombreuses maladies graves. Que se passe-t-il dans le corps lors d un vaccin? Ou comment fonctionnent précisément les vaccins? Des défenses immunitaires en réserve Le principe du vaccin est clair et s applique à toutes les vaccinations préventives chez les enfants et les adultes, chez soi et en voyage. Le système de contrôle et de défense du corps appelé système immunitaire met nuit et jour les agents pathogènes qui pénètrent dans le corps hors d état de nuire. Lors d un vaccin, on simule pour le système immunitaire une infection bien précise (par ex. paralysie infantile). Ceci permet de mobiliser dans le corps les défenses naturelles en réserve pour combattre l agent pathogène concerné. Si par la suite une véritable infection menace, le système immunitaire y est préparé et peut prévenir à temps la maladie. Dans le cas du vaccin, il s agit dans un certain sens d un «premier contact poli» avec les agents pathogènes, alors que la maladie proprement dite est une véritable «agression». Le système immunitaire risque alors d être débordé, ce qui peut entraîner dans le corps des complications dangereuses. Un entraînement pour le système immunitaire Grâce au vaccin, le système immunitaire se prépare à réagir à l avenir particulièrement vite à la présence d un agent pathogène précis. C est dans ce but que l agent pathogène tout entier ou certains de ses éléments entrent dans la composition du vaccin. Dès que le vaccin est injecté, des cellules appelées macrophages ingèrent l intrus. Les macrophages transmettent ensuite l intrus à des cellules de défense spéciales qui s occupent de reconnaître et d éliminer l agent étranger. Comme seule une très faible quantité de substance étrangère à l organisme peut être injectée, le système immunitaire réussit à la maîtriser sans problème. Le système immunitaire se souvient Après la vaccination, l immunisation se maintient des mois ou même des années. Certains vaccins protègent de la maladie pendant des années. Ceci s explique grâce à une capacité très étonnante du système immunitaire: sa «mémoire». Certains globules blancs inscrivent durablement dans leur mémoire les propriétés du vaccin. Ils se répartissent dans tout le corps

et alertent immédiatement le système immunitaire lorsqu ils repèrent l agent pathogène qu ils connaissent grâce au vaccin. Dans des délais très courts, le système immunitaire produit de grandes quantités de substances de défense ciblées (anticorps) et élimine les agents pathogènes. Parfois, il faut renouveler les doses de vaccin pour qu il s inscrive dans la mémoire immunologique. Les vaccins préviennent les complications On entend par exemple affirmer qu il est préférable, pour le développement personnel de l enfant, de le laisser attraper naturellement les maladies de l enfance comme par exemple la rougeole. On pourrait approuver cette manière d argumenter si la maladie ne causait pas de complications dangereuses et n occasionnait pas de préjudices durables. On ne peut malheureusement pas prévoir, parmi les enfants qui contractent la rougeole de manière naturelle, lequel souffrira de complications graves. Un vaccin préventif empêche le risque de maladie et donc de complications. Il n existe pas de protection sûre à 100% Dans certains cas, il peut arriver que l on attrape la maladie même en ayant été vacciné. Concernant le vaccin contre la grippe par exemple, cela s explique par le fait qu il protège uniquement contre le virus de la grippe (influenza) mais pas contre d autres infections grippales plus légères, provoquées par d autres virus qui n occasionnent que rarement des complications. Dans le cas d autres maladies (par ex. les oreillons) dont le vaccin cible précisément l agent pathogène, il n est pas possible d attendre du vaccin un effet protecteur à cent pour cent. Comme de tels cas se présentent rarement, le vaccin continue d être considéré comme la mesure de prévention la plus efficace. Les réactions aux vaccins, un signe positif Lorsque des réactions surviennent après le vaccin, par exemple une poussée de fièvre, cela ne veut pas dire que le vaccin a causé par erreur une infection au lieu de la prévenir. D autres réactions aux vaccins qui peuvent survenir passagèrement sont un sentiment de malaise, de la fatigue, une rougeur, une enflure ou une douleur à l endroit de l injection. Il n y a là aucune raison de s inquiéter: toutes ces manifestations signifient que le système immunitaire du corps réagit à la simulation d infection et fait donc exactement ce qu il est censé faire. Les réactions graves aux différents vaccins - par ex. un accident cardio-vasculaire sévère ou des séquelles durables - sont tellement rares que le risque de contracter la maladie ou d avoir des complications est plus élevé et important en cas de non vaccination. Alors, faut-il vacciner? Oui!

Descriptions des maladies La diphtérie est une maladie infectieuse d origine bactérienne qui n affecte que les humains. La contamination se fait par gouttelettes dans l air que l on respire. Cette maladie débute par une simple angine mais peut évoluer rapidement et menacer la vie. Des membranes se forment dans la gorge, elles obstruent les voies respiratoires, gênent ou empêchent la respiration. Certaines bactéries de la diphtérie produisent une toxine qui peut entraîner des lésions du muscle cardiaque, des paralysies des nerfs et d autres maladies organiques. La mortalité se situe autour de 10%. Le tétanos s attrape à la suite de blessures tout à fait banales (piqûre, coupure) car les bactéries du tétanos se trouvent partout, par ex. dans la terre ou la poussière de la route. De manière générale, les blessures non ouvertes qui ne bénéficient pas de l apport d oxygène de l extérieur sont exposées à un risque de tétanos particulièrement élevé. Les agents pathogènes du tétanos produisent une toxine qui occasionne des symptômes caractéristiques. Le sujet malade est affecté par des crampes douloureuses et dangereuses qui touchent d abord les muscles de la mastication et peuvent s étendre à tout le corps. Si la musculature respiratoire est atteinte, elle risque d être paralysée, si bien que le sujet peut mourir par étouffement. Mortalité : 20-30%. La coqueluche (pertussis) est une maladie infectieuse grave d origine bactérienne, transmise par gouttelettes et très contagieuse. Aujourd hui, les principaux concernés sont les nourrissons et les jeunes. Les nouveau-nés ne reçoivent pas de leur mère de protection suffisante et selon le plan des vaccinations, ce n est que vers 7 mois que la protection du bébé est sûre. Les jeunes et les adultes non vaccinés peuvent transmettre la maladie aux nourrissons. De graves accès de toux spasmodiques qui peuvent durent des semaines sont caractéristiques de la coqueluche; dans le pire des cas, ces accès de toux occasionnent des pauses respiratoires qui peuvent conduire à l étouffement. Parmi les complications typiques, il faut citer les pneumonies, les convulsions, les otites. Le taux de mortalité chez les nourrissons atteint 1%. La paralysie infantile (polio) est transmise par un virus. Chez 1% des sujets atteints, la polio peut entraîner de graves paralysies irréversibles. Ces paralysies peuvent toucher les bras et les jambes. Si le centre de la respiration est atteint, cela peut occasionner des paralysies de la musculature respiratoire et, dans 10% des cas, entraîner la mort.

La rougeole est une maladie virale très contagieuse. Elle débute comme un refroidissement, s accompagne de fièvre élevée et d une éruption caractéristique, d une impression marquée d être malade et d une grande fatigue. Dans certains cas, la maladie peut évoluer de manière sévère (pneumonie, méningite). En Suisse, le taux de toutes les complications (légères à sévères ) atteint 15%. Le taux de mortalité dans les pays industrialisés est de 1 pour 3000-5000 malades. une inflammation des testicules (env. 25% des cas) et rendre stérile. La rubéole est une maladie infectieuse causée par des virus, transmise par gouttelettes. Si une femme non immunisée contre la rubéole l attrape durant les trois premiers mois de sa grossesse, cela entraîne dans 70% des cas de graves lésions et malformations de l enfant (surdité, malformation cardiaque, lésion du cerveau). Les oreillons sont eux aussi une maladie virale qui peut avoir comme complications une méningite et des lésions auditives (surdité partielle ou totale). Chez les garçons et les jeunes hommes, l infection peut entraîner

Nous sommes à votre disposition pour d autres informations. Prenez contact avec nous! LUNGENLIGA AARGAU Impfdienst Hintere Bahnhofstrasse 6 5001 Aarau Telefon 062 832 40 04 Fax 062 832 40 01 E-Mail: impfdienst@llag.ch Internet: www.lungenliga-ag.ch Informations de l Office fédéral de la santé publique : www.sichimpfen.ch