Hervé de Villeroché Mohamed Kayad Ngueto Yambaye Vendredi 2 octobre 2015
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Ralentissement des économies émergentes (yc la Chine) Chute des cours du pétrole et des matières premières Resserrement des conditions de financement et baisse des IDE Le choc pourrait s inscrire dans la durée Evolution du cours du pétrole et des spreads Part de la Chine dans la consommation internationale des métaux (en %) Source : FMI, sept.2015 3
Révision de la croissance mondiale à la baisse A laquelle le continent n échappe pas, soit un point bas depuis 15 ans Croissance mondiale et africaine (en %) Exemples pays 2014 2015p Afrique du Sud 1,5 1,4 Angola 4,7 2,5 Kenya 4,0 3,5 Nigeria 6,3 4,0 Tanzanie 7,0 6,9 Zambie 5,6 4,3 CEMAC 4,8 2,6 UEMOA 6,3 6,1 Comores 2,0 1,0 Afrique subsaharienne 5,0 3,8 Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud et Nigeria) 5,7 4,7 Source : FMI, sept.2015 4
Au niveau régional, dégradation des déficits budgétaires et courants Pressions fortes sur certaines devises Evolution des soldes budgétaires et courants (2008, 2014 et 2015 ; en % du PIB) Source : FMI, sept.2015 5
Pays affectés par la détérioration de leurs termes de l échange (période 2010-13 vs. 2014-15) Source : FMI, sept.2015 6
Ralentissement de l activité, pression sur équilibres macroéconomiques, baisse des réserves de change et dépréciation de la devise De fortes implications en matière d ajustement budgétaire Possibles effets d entrainement dans la région à surveiller? Contributions sectorielles à la croissance Source : FMI, sept.2015 7
Dépendance aux minerais, pression sur les devises, risque d effet d entrainement dans la région du fait des difficultés de l Afrique du Sud Augmentation des besoins de financement budgétaire et externe Importance des matières premières Evolution des taux de change Source : Banque mondiale, sept.2015 8
La croissance africaine, pas qu une commodity story Croissance ivoirienne (en %) Développement rapide de la RCI depuis 2011, qui s est accompagné par des forts investissements, une gestion prudente des finances publiques et une amélioration de l environnement institutionnelle 9
Certains des pays les plus affectés disposent de marges de manœuvre plus faibles qu en 2008, rendant les ajustements inévitables Efficacité en matière de mobilisation des recettes fiscales A court terme, le FMI et la BM recommandent de: Rationaliser les dépenses publiques Réduire les investissements non prioritaires et réformer les subventions Plus généralement, Mobiliser les recettes domestiques Renforcer la gestion de la dette Accélérer les réformes structurelles (règles budgétaires, environnement des affaires et appui au secteur privé, etc.) Source : FMI, sept. 2015 10
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Dette publique maitrisée en moyenne sur la zone De tte publique en Afrique subsaharienne (en % du PIB) Source : FMI, sept. 2015 Toutefois, des points de surveillance pour certains pays Changement du profil de la dette (Eurobond) Durcissement des conditions de financement Endettement des entreprises publiques 12
Nouvelle définition de la pauvreté (1,90$ vs. 1,25$ USD par jour) Diminution de la pauvreté mais toujours concentrée en ASS (profondeur de la pauvreté, inégalités et disparités dans les dimensions non financières ) Des enjeux de politique économique Renforcer la politique budgétaire et la mobilisation des ressources domestiques Gagner dans l efficacité des dépenses et favoriser l accès aux services de base (santé et éducation) Part de la population vivant avec moins de 1,90 USD/jour (en %) Source : BM, sept. 2015 13
Défi d engager la transition démographique Maitriser/profiter de la dynamique nécessite une adaptation et un renforcement des politiques publiques, notamment en matière de : Développement humain (accès à la santé, à l éducation et émancipation des femmes) Création d emplois (yc jeunes et femmes) Contribution des régions à la croissance de la population mondiale (en %) Evolution de la part de la population mondiale en âge de travailler (15-64 ans) Source : BM, sept. 2015 Source : FMI, avril 2015 14
Impact positif de l approfondissement du secteur financier sur la croissance Inclusion financière, en hausse mais encore très faible en Afrique Besoin de renforcer la supervision bancaire Taux de pénétration des comptes bancaires (2014) Source : FMI, sept. 2015 15
Impacts estimés des chocs climatiques en 2050, par région Critique pour la stabilité macroéconomique, la croissance de long terme et le développement des populations Renforcement de la résilience aux chocs climatiques au niveau national, régional et global FMI, sept.2015 (d apres Roson et van der Mensbrugghe (2012)) Des réformes encouragées dans les pays, notamment : Prix de l énergie (baisse des subventions, soutien à l efficacité énergétique et aux renouvelables) Gestion de l eau (rationaliser l utilisation de l eau et promouvoir les investissements) Constitution de marges de manœuvre en cas de choc Renforcement du rôle du secteur financier (instruments pour des investissements verts, outils de couverture face aux risques associés, assurances, etc.). 16
CMFI Comité monétaire et financier international Perspectives économiques et financières internationales Répondre aux nouvelles réalités (accroitre la résilience, soutenir la croissance et assurer l avenir) Comité du développement Renforcement et dissémination des données (déjeuner ministériel) Contribution des institutions financières internationales à la réalisation de l agenda du développement durable 2030 17