Second Sommet pour la Terre



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Transcription:

Avec le e7, EDF signe un accord-cadre de collaboration avec les Nations Unies, représentées par le Secrétaire Général du Sommet de Johannesburg Second Sommet pour la Terre Johannesburg Dimanche 1 er septembre 2002 Contact presse : Tél. : +33 (0) 1 40 42 22 22

Le 1 er septembre 2002, le e7 signe avec les Nations Unies un accord-cadre de collaboration accompagné de trois accords d «Initiatives de type II» (partenariat public/privé) L accord-cadre de partenariat entre les Nations Unies et le e7 est accompagné de 3 accords spécifiques avec les agences onusiennes dans le cadre du partenariat public/privé initiatives type II M. Nitin Desai, Sous-secrétaire général de l ONU et Secrétaire général du Sommet de Johannesburg signera un accord-cadre pour un partenariat privilégié avec le e7, le 1 er septembre. Cet accord de collaboration sera suivi de la signature de trois accords d initiatives de type II entre le e7 et les directeurs généraux des agences onusiennes (UNDESA 1, UNEP 2, ONUDI 3 ) directement concernées par les questions d énergie pour le développement durable. La signature de cet ensemble d accords spécifiques est l aboutissement de l action menée par le e7 depuis la Conférence de Rio avec les Nations Unies. Les Nations Unies soutiennent l appel lancé par les neuf plus grands électriciens du monde pour l accès à l électricité au plus grand nombre, dans le cadre d un développement durable de notre planète. L accès universel aux services essentiels et le partenariat public-privé seront parmi les thèmes essentiels du Sommet de Johannesburg. e7 est un pionnier de ce type de partenariats et a acquis une grande une expérience d actions sur le terrain, depuis sa création en 1992. 1 UNDESA : United Nations Department for Economic and Social Affairs 2 UNEP : United Nations Environment Programme 3 ONUDI : Organisation des Nations Unies pour Développement Industriel 2

Les Initiatives de type II (IT2) Les partenariats public-privé, également appelés Initiatives de type II par l ONU, constituent un cadre de coopération pour associer les entreprises aux actions de l ONU dans le cadre des objectifs définis dans la Déclaration du Millénaire (Millenium Déclaration). Ces partenariats visent notamment à favoriser l investissement privé dans les zones les plus démunies afin de permettre l accès des populations aux services de base. Ouvertes à l ensemble des acteurs (entreprises privées et publiques, ONG, syndicats, gouvernements, collectivités locales et régionales, instituts de recherche), ces initiatives volontaires doivent aboutir à des actions concrètes et nouvelles en matière de réduction de la pauvreté et de protection de l environnement. Ceci passe notamment par un meilleur accès à l alimentation, la santé, l énergie et l eau. L accès à l énergie est aujourd hui considéré comme un droit fondamental, comparable à l action contre la faim pour laquelle la communauté internationale et l ONU se sont mobilisées avec succès dès les années 50. L accès à l électricité des deux milliards d être humains qui en sont actuellement dépourvus apparaît comme la condition essentielle pour rompre le cercle vicieux de l extrême pauvreté. Car l électricité, même fournie dans des quantités limitées, signifie l accès à l éclairage, à la communication et aux médias électroniques, à la réfrigération, au pompage de l eau potable, à l artisanat productif, etc. C est le débat que les pays industrialisés ont eu, au début du XX ème siècle, autour du service public de l électrification rurale. 3

EDF, membre du e7 Le e7, fondé à l occasion du Sommet de la Terre à Rio, est une organisation internationale qui regroupe les plus grandes compagnies d électricité des pays les plus industrialisés (le groupe G7, devenu G8) autour des enjeux du développement durable à l échelle globale. Le e7 a été créé à l initiative d Hydro-Québec, d EDF et de TEPCO. Le e7 comprend à ce jour neuf entreprises-membres (certains pays étant représentés par deux entreprises : American Electric Power (Etats-Unis) Electricité de France (France) Enel (Italie) Hydro-Québec (Canada) Kansaï Electric Power Co (Japon) Ontario Power Generation (Canada) RWE (Allemagne) ScottishPower (Royaume-Uni) Tokyo Electric Power Co (Japon) Cinq présidents seront présents au Sommet de Johannesburg : M Draper (Président d American Electric Power) M. François Roussely (Président d EDF) M. Jacques Laurent (Président d Hydro-Québec) M. Ian Russell (Président de ScottishPower) M. Ronald Osborne ( Ontario Power generation) Les représentants personnels des Présidents des autres compagniesmembres seront également présents. Le e7 vise à développer et à faire partager les expériences des actions menées par ses compagnies membres en faveur du développement durable, dans son champ de compétences, l accès à l énergie durable. Il réalise des actions concrètes à caractère pionnier et innovateur et participe activement aux débats globaux sur le développement énergétique durable. 4

Le e7 comprend notamment : un Réseau d Expertise qui réalise des missions d assistance technique sur l énergie et l environnement dans les pays en développement (une cinquantaine de projets ont été conduits à ce jour), géré à partir d un Secrétariat basé à Montréal par Hydro-Québec ; le Fonds e7 pour le développement énergétique durable, ONG accréditée auprès du Conseil économique et social des Nations Unies ; un Réseau d expertise sur le nucléaire et le développement durable conduit par Kansaï Electric Power Co au Japon ; un groupe d études sur les changements climatiques co-présidé par RWE et Ontario Power Generation ; enfin, un programme de bourses pour la formation au développement énergétique durable d étudiants et de jeunes cadres de pays en développement, dirigé par Ontario Power Generation au Canada. Les présidents se rencontrent chaque année pour lancer de nouvelles initiatives. La présidence du e7 est tournante : elle revient cette année à American Electric Power, la plus grande des utilities américaines (TEPCO l année dernière, RWE l année prochaine). Dans le cadre de la préparation du Sommet de la Terre et à la demande de l ONU, le : a préparé le rapport demandé par l UNEP sur la contribution du secteur électrique global à l Agenda 21 ; a élaboré un chiffrage de référence pour l objectif d accès universel à l électricité ; présentera au débat, le bilan de ses actions et ses orientations futures. Les études présentées (voir en annexe) ont été réalisées par des groupes de travail du e7 et ont été débattues à l occasion des réunions préparatoires du Sommet de la Terre pour le Développement Durable (PrepComs 3 et 4, New York et Bali). 5

Le Fonds e7 Créé en 1998 au Sommet de Versailles, le Fonds e7 est une organisation à but non lucratif, enregistrée sous droit français. Le président de son Conseil d administration est François Roussely, Président d EDF. Ses administrateurs sont les présidents des compagnies membres du e7. Cette organisation originale, d un type nouveau, a pour mission de mobiliser et de rassembler les contributions financières des compagnies membres du e7, ainsi que des financements collatéraux, de la Banque Mondiale, de la Commission européenne, et des fondations internationales. Le Fonds e7 a obtenu en 2000 le statut d ONG accréditée par l ONU, avec statut consultatif spécial auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Le Fonds e7 fonctionne comme une fondation qui définit et réalise des projets d investissement énergétiques durables à caractère exemplaire et à buts non commerciaux. Les fonds réunis financent des projets de production et de distribution, éligibles au Mécanisme pour un Développement Propre (Protocole de Kyoto), permettant l accès à l électricité aux populations qui en sont dépourvues. Le Fonds e7 contribue, dans son champ de compétences, à l action globale menée par les Nations Unies. Des actions concrètes Des projets d Application Conjointe dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (AIJ) ont été conduits, entre 1997 et 2000, en Jordanie et en Indonésie. Un premier projet important éligible au titre du Mécanisme pour un Développement Propre (CDM), dans le cadre du Protocole de Kyoto, a été approuvé à l occasion de la 8 ème Conférence des Parties de La Haye (2000): En Bolivie, dans une zone isolée d Amazonie, une mini-centrale hydraulique au fil de l eau remplacera des groupes diesels réduisant les émissions de gaz carbonique. La centrale énergétique alimentera en électricité 100 000 personnes et permettra d assainir des terres inondables. Elle sera mise en service en 2005. Le Fonds e7 finance ce projet, qui représente un investissement de 25 millions de US dollars (4 millions apportés en fonds propres par EDF) en association avec d autres compagnies membres du e7. Il s accompagne d un important 6

volet économique et social, mené avec les associations locales, et avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), pour favoriser le développement de l électrification rurale, déjà mis en œuvre avec succès dans cette région. Il s agit d une des premières expériences d application du «Mécanisme pour un Développement Propre» (MDP) du Protocole de Kyoto, qui vise à encourager la coopération Nord-Sud en accordant des «crédits d émissions» aux investisseurs qui apportent des technologies propres aux pays en développement. En Indonésie, plusieurs villages isolés ont été équipés de systèmes énergétiques utilisant les énergies renouvelables. Ces installations fournissent l électricité pour un usage domestique (énergie photovoltaïque) et pour les équipements sociaux et éducatifs (photovoltaïque et micro-hydraulique). Les installations ont été officiellement remises aux Autorités indonésiennes en mars 2001. Ce projet conduit sous l égide de RWE avec la participation de plusieurs membres du e7 dont EDF, a été distingué par l UNEP et sera primé le 31 août, à l occasion du Sommet de Johannesburg. Aux Iles Galapagos, lieu majeur de la bio-diversité, un projet à l initiative de la compagnie American Power Electricity, dont le but est de substituer les groupes diesel par des énergies renouvelables, reçoit le soutien du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et de la Fondation des Nations Unies fondée par Ted Turner. Il bénéficie également des fonds du GEF (Global Environment Facilities). ANNEXES : Manifestations du e7 au Sommet de Johannesburg Etudes et documents diffusés par le e7 7