N 57 - JUIN 2006. C est l objet de l article principal de ce bulletin.



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CENTRE RÉGIONAL DE LA PROPRIÉTÉ FORESTIÈRE DE BRETAGNE N 57 - JUIN 2006 UNION RÉGIONALE DES SYNDICATS DE PROPRIÉTAIRES FORESTIERS Bulletin de Liaison ÉDITORIAL L énergie du bois Le bois énergie est plus que jamais à la mode. Il n est pas de semaine sans que plusieurs revues de la filière bois, du monde agricole ou de la grande presse n y consacrent un dossier ou un article. La plupart des collectivités sont prêtes à subventionner des actions qui permettent d en développer l usage. Est-ce pour autant le nouvel eldorado des producteurs forestiers? Hélas, non. Mais il présente des avantages indéniables et il serait très imprudent de le sous-estimer. La raison première de cet engouement est la crainte du changement climatique dû à l effet de serre. Cette préoccupation anime suffisamment le débat public pour qu il soit inutile d y insister. Il semble également inutile d insister sur la nécessité, d une part, de faire des économies d énergie et, d autre part, de remplacer les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) par des énergies «propres». Si le civisme n y suffisait pas, le prix mondial du baril de pétrole achèverait d en convaincre les plus réticents. Le bois peut être une de ces énergies propres. Mais pour en tirer parti au mieux, il est préférable de prendre un peu de recul et de faire le tri des informations, parfois contradictoires, qui circulent actuellement. C est l objet de l article principal de ce bulletin. L analyse de la vente groupée qui a eu lieu le 12 mai à l initiative des experts forestiers permet d avoir une indication sur le cours des bois en Bretagne. Il est à noter que pour la première fois, cette vente de printemps portait sur plus de 40 000 m 3, soit le double du volume habituel, et que, malgré cela, les offres d achat ont été très nombreuses. L industrie a besoin de bois et les ventes groupées sont un bon moyen d assurer une bonne publicité et de faire jouer la concurrence. Ce bulletin apporte également quelques informations, entre autres, sur de nouvelles mesures fiscales et sur un petit parasite du pin qui est un peu désagréable mais, somme toute, très bénin. Enfin, nous présentons la nouvelle session de formation à la gestion forestière (FOGEFOR) ouverte à tous les propriétaires forestiers. Nous ne pouvons que les encourager fortement à se former, sur le terrain, avec des professionnels, afin qu ils sachent valoriser au mieux leur patrimoine. Nicolas PARANT Directeur du Centre Régional de la Propriété Forestière de Bretagne SOMMAIRE Éditorial...p 1 Informations nationales Fiscalité sur les travaux forestiers...p 2 Informations régionales Nouvelles parutions du CRPF...p 2 Réflexions sur le bois de feu...p 3-4-5 Les questions concernant la Processionnaire du pin...p 6 Cours des bois...p 7 La certification ISO 14001...p 7 Mouvement du personnel...p 8 FOGEGOR de Bretagne Cycle 2006-2007...p 8 Siège et Antenne d Ille-et-Vilaine 8, place du Colombier - 35 000 Rennes tél. 02 99 30 00 30 - mail : bretagne@crpf.fr Antenne des Côtes d Armor Château des Salles - 33, rue des Salles 22 200 Guingamp - tél. 02 96 21 01 17 mail : cotedarmor@crpf.fr Source : BR (CRPF-B) Antenne du Finistère Domaine de Kerbernez - 29 700 Plomelin Quimper tél. 02 98 52 58 75 - mail : finistere@crpf.fr Antenne du Morbihan Cité de l Agriculture- (2 e étage - Bureau n 15) Avenue Borgnis Desbordes - 56009 Vannes Cedex tél. 02 97 62 60 95 - mail : morbihan@crpf.fr

INFORMATIONS NATIONALES Nouvelle mesure fiscale C est le moment de faire des travaux forestiers Qui est concerné? Les personnes domiciliées en France et qui réalisent des travaux dans leurs bois ou forêts entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010. Deux conditions sont exigées pour pouvoir prétendre à une réduction d impôt : Les travaux doivent être réalisés sur une unité de gestion d au moins dix hectares d un seul tenant ; L unité de gestion doit être gérée conformément à un plan simple de gestion agréé ou à un règlement type de gestion approuvé par le CRPF. Quel est le montant de la réduction d impôt sur le revenu? La réduction d impôt sur le revenu est égale à 25% du montant des dépenses engagées pour les travaux forestiers. Les dépenses payées sont retenues dans la limite de 1250 pour une personne seule et 2500 pour un couple. Quels travaux sont concernés? La loi n apporte aucune précision à ce sujet. En revanche, le rapporteur de la commission des affaires économiques du Sénat vise les travaux d amélioration ou de création de desserte (routes, pistes, places de dépôt) et les travaux de renouvellement des peuplements (reconstitution, reboisement, régénération) ou d amélioration (dégagements, éclaircies, élagage, balivage). En outre, lors des discussions au Sénat, le rapporteur a admis dans son principe l idée d accorder le droit à réduction d impôt aux dépenses d études réalisées notamment par un expert forestier et permettant de mettre en place le «Plan de Gestion Forestier». Quelles sont les conditions? Nouvelles parutions du CRPF Le guide de reconnaissance et de gestion des milieux d intérêt patrimonial de la forêt bretonne et le guide des stations forestières du Vannetais viennent de paraître. Vous pouvez les recevoir soit en venant les retirer auprès des antennes départementales du CRPF (cf page 1) soit en les commandant par courrier, au siège du CRPF, accompagné d une grande enveloppe kraft libellée à votre nom et adresse, et affranchie à : 2,76 : le guide de reconnaissance et de gestion des milieux d intérêt patrimonial de la forêt bretonne. 1,98 : le guide des stations forestières du Vannetais. Si vous souhaitez les 2 ouvrages, nous vous demandons une participation aux frais d envoi de 3,6. La personne qui effectue les travaux doit s engager à conserver sa forêt pendant 15 ans après les travaux et elle doit appliquer un plan simple de gestion agréé ou un règlement type de gestion pendant 15 ans. Quand les travaux sont réalisés par un groupement forestier, le contribuable qui en est associé doit s engager à conserver ses parts jusqu au 31 décembre de la huitième année suivant celle des travaux. Pourquoi cette nouvelle mesure? Une mesure d encouragement similaire permettait déjà, depuis 2001 et jusqu au 31 décembre 2010, de déduire de son impôt sur le revenu une partie du prix d achat d une parcelle forestière, si cet achat permet de réduire le morcellement du foncier forestier. La Fédération Forestiers Privés de France a demandé et obtenu que cette mesure soit étendue aux travaux forestiers. La disposition a été votée dans la loi d orientation agricole du 5 janvier 2006. Pour plus d informations, contacter la Fédération Forestiers Privés de France (tél. : 01.47.20.36.32) (Source : Forestiers Privés de France) INFORMATIONS RÉGIONALES Ces deux ouvrages, comme ce bulletin, sont imprimés sur papier issu de forêts gérées durablement (PEFC). Réunions de formation forestière Il vous est toujours possible de vous inscrire aux réunions de formation forestière du CRPF de Bretagne. Pour obtenir le programme ou pour de plus amples renseignements, nous vous invitons à nous contacter au 02.99.30.00.30 ou par courriel bretagne@crpf.fr 2

Réflexions sur le bois de feu (par N. PARANT - Directeur du CRPF B.) L usage du bois pour se chauffer n est pas une nouveauté. Dans tous les pays du monde, pendant des siècles, il a servi ou il sert encore au chauffage des habitations ou à la cuisson des aliments. Après avoir perdu beaucoup de son importance dans les pays développés, il revient sur le devant de la scène, mais son environnement a profondément changé. économie du bois de feu n est L plus du tout la même. De nombreuses questions nouvelles se posent, comme par exemple : Quelle quantité de bois est disponible pour cet usage et à quel coût de mobilisation? Quels sont les freins actuels à l utilisation du bois énergie et comment peut-on y remédier? Comment peuvent agir désormais les propriétaires forestiers, producteurs de bois, et quel est leur intérêt? En revanche, les chaudières à chargement automatique ont un bel avenir. Elles n utilisent pas de bûches mais des plaquettes (bois déchiqueté) ou des granulés. Actuellement, en France, les chaudières à bois et à chargement automatique ne sont pas très nombreuses, mais elles connaissent un essor sans précédent. Si les logements individuels ne sont pas encore vraiment concernés, la demande d entretien) et les volumes issus directement de la forêt ou du bocage. Pour les premiers, que ce soient des produits connexes de scierie ou des résidus et déchets, le coût de mobilisation est la somme des coûts du tri, du conditionnement, du transport et parfois du séchage. Mais leur quantité est limitée. Leur production maximale est estimée à 230 000 tonnes par an en Bretagne. Les combustibles bois en Bretagne source AILE Actuellement, l usage dominant du bois énergie est la consommation de bûches pour le chauffage individuel : cheminées, inserts, poêles et chaudières à bûches. En Bretagne, 2 millions de stères y sont consacrés tous les ans, dont une part est importée d autres régions. La demande est soutenue. L augmentation brutale du prix du pétrole, la rudesse de l hiver 2005-2006 et les incitations fiscales l ont récemment renforcée. Les distributeurs professionnels ont eu du mal à fournir du bois sec à la fin de l hiver et le prix du stère a sensiblement augmenté. Mais la tendance à long terme de la consommation de bûches pourrait quand même être à la baisse, comme cela a été constaté ces dernières années. En effet, d une part, la modernisation du matériel en améliore le rendement et réduit la consommation ; d autre part, la contrainte du chargement manuel des bûches le réserve souvent au chauffage d appoint. La bûche (2 millions de stères) s accroît à grande vitesse pour les chauffages collectifs, ceux de petites ou moyennes entreprises, les réseaux de chaleur de toutes dimensions, jusqu aux industries et aux grosses unités de cogénération (chaleur + électricité). La disponibilité du bois en quantité suffisante est donc une vraie question qui a fait l objet d études précises. Il en est de même du coût de la mobilisation de ce bois. Provenance des plaquettes On distingue plusieurs sortes de bois transformable en plaquettes : les produits connexes de scierie (sciure, écorces et chutes diverses), les résidus à recycler (palettes usagées, emballages perdus, objets en bois en fin de vie, etc.), les «déchets verts» (produits d élagages, de dessouchages ou de coupes La plaquette (75 000 tonnes) Les derniers sont des sous-produits de l exploitation forestière. Leur coût de mobilisation doit inclure, en plus du conditionnement, du transport et du séchage, le coût de la récolte des produits au cœur de la forêt ou du bocage. Le volume disponible est constitué des résidus d exploitation du bois d œuvre, des coupes de taillis, des élagages du bocage, et surtout des coupes d éclaircie et d entretien utiles à la croissance de la forêt mais qui ne sont actuellement pas réalisées faute de débouchés rentables. Si l on retranche la part consommée sous forme de bûches et celle qui doit alimenter les industries de panneaux et de pâtes à papier, leur gisement pour les plaquettes est estimé à 430 000 tonnes par an en Bretagne. Au total et en moyenne, les pla- 3

quettes «forestières» coûtent plus cher à mobiliser que les plaquettes issues de recyclage ou de déchets, mais leur volume disponible est bien supérieur. Dès que les besoins seront assez importants, le prix de marché des plaquettes forestières couvrira nécessairement le coût de mobilisation auquel il faudra ajouter le coût de production ou la valeur de la matière première qui ont dû souvent être négligés jusqu à présent. Freins au développement Les obstacles qui empêchent la mobilisation de ce bois ne sont pas économiques. En effet, à production de chaleur identique, le prix du bois de chauffage est de toutes façons bien inférieur au prix des énergies fossiles (pétrole et gaz). On pourrait incriminer le coût plus élevé de l investissement initial, mais les aides publiques réduisent sensiblement cet inconvénient. L obstacle majeur est pour le moment logistique : il n y a pas assez de circuits organisés de production, d approvisionnement, de stockage et de distribution et il n y a pas assez de chaudières adaptées pour induire une demande très forte. Ces deux insuffisances de l offre et de la demande sont d ailleurs fortement dépendantes l une de l autre. La préoccupation des pouvoirs publics et de l agence spécialisée ADEME* est bien de faire évoluer simultanément la logistique de l offre et de la demande, ce qui sera un gain pour tout le monde : les producteurs, les consommateurs, l emploi en France, la balance des paiements et l évolution climatique. La demande évolue rapidement. Les nouvelles chaufferies au bois se multiplient. Mais elles ne peuvent se satisfaire d une production atomisée et non structurée. Elles ne peuvent pas non plus entrer en concurrence destructrice avec les autres industries qui emploient des plaquettes, telles que les usines de panneaux ou de papiers. Elles sont à la recherche de fournisseurs importants, stables et fiables. Il est donc nécessaire d accroître l offre structurée. Ce sont les producteurs forestiers qui sont à la base de l offre. C est à eux qu il revient de s organiser. A défaut, des intermédiaires s en chargeront et profiteront seuls de l opération, de surcroît, avec un souci moindre de l avenir de la forêt. Conseils de base Tout d abord, le CRPF ne peut que renouveler le message de bon sens enseigné par l histoire. La forêt française, et la forêt bretonne en particulier, ont suffisamment souffert jusqu au 19ème siècle de l exploitation intensive, à courte rotation, des bois pour le chauffage et l énergie pour qu on ne revienne pas en arrière. La production de bois de feu ne doit pas être l objectif prioritaire de la gestion forestière. Le équivalences bois - énergie Volume réel (Bois frais) 1,2 m3 ebr ou 1,6 m3 ebr Volume apparent (après séchage) 2 stères 3 map 4 map map = m 3 apparent plaquette m3 ebr = m3 équivalent bois rond = volume réel MWh = MégaWattheure = 1000 kilowattheure tep = tonne équivalent pétrole traitement en futaie et le pari de la qualité ont toujours été gagnants à terme, même si le planteur ne peut pas deviner ce que fera le récolteur 50 ou 100 ans après. L objectif de bois d œuvre est toujours préférable car il mise sur la qualité sans rien céder sur la quantité. Cela n empêche pas que des surfaces significatives soient réservées dans l avenir à des cultures énergétiques telles que les taillis à courte rotation, si elles s avèrent réellement rentables et durables. Mais elles seront apparentées à des cultures agricoles ; il faudra bien les dissocier des cultures forestières multifonctionnelles qui remplissent d autres rôles, notamment sur les plans de la biodiversité et du paysage. Le bois de feu devient de plus en plus une bonne valorisation des produits annexes de la forêt : petits bois d éclaircie, taillis, arbres inaptes au bois d œuvre et résidus d exploitation. Ce n est pas une raison pour exporter la totalité du bois non utilisé, jusqu à la plus petite bois à 25% d'humidité Masse Énergie 1 tonne soit 2,9 MWh soit 0,25 tep 4

brindille. Au contraire, cela risquerait d appauvrir la forêt. En effet, les petites branches et les feuillages ont une teneur très élevée en éléments minéraux, nettement plus que le tronc. Leur enlèvement systématique risquerait de diminuer la fertilité du sol, surtout s il est naturellement pauvre. Il est donc fortement conseillé de les laisser se dégrader progressivement en forêt. Les producteurs forestiers qui vendent à un prix satisfaisant du boisbûche ont intérêt à continuer. C est sans doute la meilleure valorisation actuelle du bois de feu, du moins pour les feuillus les mieux adaptés. Pour ceux qui ne parviennent pas à réaliser des éclaircies, pourtant nécessaires à l amélioration de la forêt, la montée en puissance des plaquettes forestières est la solution que l on attendait depuis longtemps. Même si elles rapportent moins que les bûches, elles utilisent toutes les espèces de bois, feuillus ou résineux. Tant que le prix du pétrole naviguera sur des sommets, la demande de bois de feu se raffermira et le prix des plaquettes, comme celui des bûches, sera orienté à la hausse. Il faut se regrouper Mais il ne suffit pas de chercher un opérateur pour les travaux ou un acheteur pour le bois à exploiter. Les petits lots ne sont pas attractifs. Il faut s organiser, se regrouper pour créer une offre régulière et importante ; il faut que ce soient les producteurs forestiers qui maîtrisent le marché et s assurent ainsi un revenu décent, y compris en valorisant la matière première. Déjà le groupe Coopération forestière et l Office National des Forêts sont des acteurs importants de la fourniture de plaquettes forestières ; ils sont en mesure de négocier l approvisionnement de très grosses unités industrielles. En Bretagne, les besoins ne sont pas à ce niveau, mais l organisation de la filière des plaquettes forestières est tout aussi indispensable. Dans une région où le bocage est si développé, elle devrait d ailleurs associer agriculteurs et forestiers pour assurer une véritable synergie. Si les acteurs en ont la volonté, le CRPF est prêt à les y aider. *ADEME : Agence De l Environnement et de la Maîtrise de l Énergie alimentation A vis Par tapis Degré maximum d humidité de la plaquette Contraintes sur la granulométrie Quantité annuelle de bois 25 % 30-35 % 40-45 % 45 à 60 % importante moins importante 5 à 30 t 300 t 3000 t 15 000 t > 80.000 t Individuel Petite collectivité Petite et moyenne collectivité Grande collectivité industrie Grande industrie Puissance chaufferie 30-100 kw 200-700 kw 1000-5000 kw 10-20 MW > 20 MW Le produit livré est généralement un produit fini (plaquettes) Le produit peut-être livré fini ou conditionné sur le site industriel Bois énergie plaquettes : quelques ordres de grandeur (C. BARBE -CRPF- d après M. PEDRON -AILE) La plaquette forestière est le résultat d un déchiquetage de bois souvent non exploités (rémanents et houppiers laissés sur coupe, bois de première éclaircie, ). Le schéma ci-dessus résume rapidement les différentes situations possibles. Toutefois, il faut préciser que les plus grosses installations (> 20 MW) ne sont pas présentes en Bretagne et qu il n y a pour le moment qu une seule installation de plus de 10 MW. 5

LES QUESTIONS CONCERNANT LA PROCESSIONNAIRE DU PIN (par M. NICOLAS - CRPF B.) Comment se présente l insecte et ou le trouve t on? source DSF La chenille poilue rousse d une longueur maximum de 5cm se déplace en file indienne d où le nom de processionnaire. Ces processions sont surtout observées à partir de la fin de l hiver lorsque les chenilles se déplacent à la recherche d un endroit dans le sol pour tisser leurs cocons. Le papillon de couleur terne et long de 3cm environ est nocturne. source DSF Les nids blancs soyeux, discrets en début de cycle, peuvent dépasser 20 cm de long en plein hiver. Les arbres colonisés sont les pins et plus rarement d autres conifères. Les éclairages urbains attirent les papillons d où leur présence en nombre dans les parcs et jardins. Quel est le cycle de la vie de l insecte? Les papillons émergent et pondent dans les arbres au cours de l été. Les chenilles éclosent généralement en août/septembre, tissent leur nid et se développent jusqu au tout début du printemps. En mars avril parfois plus tôt, les chenilles descendent des arbres en procession, dans la journée, et recherchent un endroit dans le sol pour se transformer en chrysalide dans un cocon individuel. Depuis quand trouve-t on cet insecte en Bretagne? Ce papillon plutôt méridional a toujours occupé les pinèdes du sud de la Bretagne. Depuis les années 1990, son aire n a cessé de s étendre vers le nord et la Manche a été atteinte en 2005 à la limite des Cotes d Armor et de L Ille et Vilaine. A cause de cette extension, la processionnaire du pin est considérée comme indicateur du réchauffement climatique. Pourquoi les chenilles processionnaires font-elles des nids? source DSF Les gros nids blancs soyeux construits en automne et surtout exposés au sud, fonctionnent comme des capteurs solaires, ils protègent très efficacement les chenilles des gelées hivernales. Il peut faire 15 C de plus à l intérieur du nid qu à l extérieur. La processionnaire est-elle un danger pour la forêt? Les attaques de chenilles provoquent une défoliation surtout sur les bordures sud des massifs forestiers et dans les bosquets et alignements. Les attaques n occasionnent jamais la mort d un arbre. La processionnaire peut-elle être dangereuse pour les personnes? Les poils venimeux microscopiques sont situés dans de petites poches localisées sur le dos de la chenille, ils se détachent très facilement de la chenille et s envolent dès que l animal est dérangé. Ces poils peuvent facilement pénétrer sous la peau ou dans les yeux et provoquer des oedèmes, des allergies, des décollements de rétine, la cataracte Les chenilles sont particulièrement urticantes en fin de cycle larvaire de février à avril. Les poils restent dans les nids et peuvent être dangereux pendant plusieurs mois voire plusieurs années après le départ des chenilles. Les déplacements en procession des chenilles attirent l attention des enfants et des animaux domestiques et une grande vigilance est nécessaire à cette époque pour éviter les accidents. Le vent transporte facilement les poils provoquant ainsi des allergies. Il existe une autre processionnaire sur le chêne qui est moins précoce (procession en juin juillet) mais tout aussi dangereuse d autant que les personnes sont à ce moment à l extérieur. Dans quel cas la lutte contre la processionnaire est elle souhaitable? Lorsque les insectes sont présents en zone habitée la lutte peut être envisagée pour des questions de santé publique. Ailleurs, il est préférable de laisser les prédateurs et les parasites réguler les populations qui diminuent fortement selon un cycle de 6 à 8 ans. Par quels moyens? Dans tous les cas les opérateurs devront se protéger la peau, les yeux, et porter un masque respiratoire. La destruction mécanique des nids peut être réalisée à l aide d un échenilloir. La lutte chimique est possible avec un produit homologué mais elle est très néfaste pour d autres insectes y compris pour les prédateurs naturels des chenilles. La lutte biologique à l aide d une préparation à base de bacillus thuringiensis est souhaitable. Toutes ces interventions doivent être confiées à une entreprise agréée. Pour tout renseignement sur les traitements, contacter la Fédération Régionale de Défense contre les organismes nuisible de Bretagne (FEREDEC) : 280 rue de Fougères 35700 RENNES Tél. 02 99 87 45 87 6

Cours des bois - (vente du printemps 2006) L association des experts forestiers de Bretagne a organisé une vente groupée de printemps offrant 70 lots (69 bretons et 1 en Loire Atlantique). Le volume des coupes, près de 42 000 mètres cube, comportait une majorité d épicéa de Sitka représentant la moitié du volume. Les pins en représentaient 30%. Quant aux feuillus, moins de INFORMATIONS RÉGIONALES 10% du volume, ils se partageaient entre des lots de peupliers et des lots de châtaigniers. Les 21 lots invendus en séance portaient sur 27% du volume proposé. La part des lots dont le prix de retrait s est situé à proximité de la meilleure offre (c est à dire ceux dont la négociation ultérieure de gré à gré paraît envisageable) en représentait d ailleurs plus de la moitié. Cette vente de printemps confirme la tendance observée à l automne 2005 qui se traduit par un niveau généralement soutenu de la demande et des cours plutôt à la hausse. Volume de l arbre moyen Essence 0.41 à 0.60 m 3 0.61 à 0.90 m 3 0.91 à 1.50 m 3 1.51 et plus Châtaignier 72,1* 84,3 à 123,6 moyenne 102,8 134,3* Peuplier 37,9* 32,4 à 37,1 moyenne 37,2 Pin maritime 26,7* 21,3 à 32,3 moyenne 28,9 34 à 39,2 moyenne 37,1 Pin sylvestre 26,1* 27,6* Pin Laricio 19,9* Douglas 31,7* 35,8 Epicéa de Sitka 23,7 à 27moyenne 25,4 21,8 à 28,7 moyenne 24,7 24,7 à 30.3 moyenne 28,1 26* Sapin pectiné 39,1* Prix sur pied exprimés en par mètre cube - (*) lot unique dans sa catégorie. - Données arrondies. La certification iso 14001 = l'ascension vers la qualité de la gestion durable des forêts bretonnes Bruno ROLLAND - Responsable qualité environnementale Pour mettre en œuvre les principes de sa politique, le CRPF s'est fixé 19 cibles. le travail sur le thème de l'équilibre sylvo-cynégétique le soutien actif à PEFC Bretagne Engagé depuis janvier 2003 dans une certification iso 14001, le CRPF de Bretagne a depuis cette date, introduit dans son fonctionnement des méthodes de travail, des outils de suivi et de contrôle pour gérer efficacement les impacts de ses activités sur l'environnement. La politique de l'établissement s'organise autour du développement et l'amélioration de la gestion durable des forêts bretonnes. 15 de ces cibles ont été atteintes au cours de ces 3 années d'exercice. Elles concernent entre autres : la définition des règles de gestion durable applicables aux forêts privées (le schéma régional de gestion sylvicole - SRGS- a été arrêté par le ministre en juillet 2005 ) l'amélioration de la qualité des documents de gestion forestière (PSG) l'édition de documents de vulgarisation (publication de 3 guides et de brochures techniques) la formation des sylviculteurs bretons (en 3 ans, près de 2000 participants à des réunions de formation forestière) l'installation de dispositif d'études dans des peuplements traités en futaie irrégulière Le CRPF entend bien poursuivre sa politique de qualité environnementale et mettre en œuvre les actions non réalisées au fil de ces 3 années, en renouvelant sa démarche de certification iso 14001 en juillet 2006. Iso 14001 en quelques mots La norme iso 14001 est une norme internationale de management environnemental. Elle consiste à mettre en œuvre au sein d'une entreprise ou d'un établissement comme le CRPF un système d'organisation et de fonctionnement permettant de gérer les impacts des activités de l'entreprise sur l'environnement. 7

Mouvement de personnel Christophe BARBE quitte le CRPF de Bretagne en juillet prochain pour rejoindre le CRPF de Rhône-Alpes. Arrivé en 1997 en Bretagne comme ingénieur, responsable de l antenne Finistère Côte d Armor, il rejoint le siège du CRPF à Rennes en 2001 et prend la charge des placettes de référence, du bulletin de liaison des sylviculteurs bretons, du système d information géographique, des relations avec la filière bois et avec l association de certification PEFC, tout en gardant la responsabilité de l antenne des Côtes d Armor. Il est remplacé par Gilles PICHARD, bien connu des lecteurs du bulletin, qui est, par la même occasion, promu au grade d ingénieur. FOGEFOR de Bretagne - Cycle 2006-2007 Le FOGEFOR de BRETAGNE propose pour 2006-2007 un cycle de formation centré sur le secteur de REDON-PLOERMEL qui débutera en septembre 2006. Ce 16ème cycle est ouvert à tous les propriétaires forestiers souhaitant acquérir les connaissances de base nécessaires à la gestion de leur bois (aspects techniques, économiques et fiscaux). Le programme est le suivant : Il se déroulera sur 9 journées de réunion : le matin de 9 h 00 à 12 h 30 en salle, l'après-midi de 14 h 30 à 17 h 30 sur le terrain (visites, démonstrations et aspects pratiques). Pour cette formation, il est demandé une participation de 90 représentant l'adhésion pour un an au FOGEFOR de BRETAGNE, payable à l'inscription. Les frais de déjeuner pris en commun (environ 15 par repas) sont à la charge des stagiaires. Les réunions sont animées par des professionnels connaissant bien la forêt privée. DATE N SEANCE SUJET TRAITE Lundi 25/09/2006 1 En salle : la forêt française et bretonne - les organismes forestiers - la gestion forestière - introduction à la sylviculture - identification des peuplements Sur le terrain : régime et types de peuplements les essences de la forêt bretonne et leurs exigences écologiques Lundi 23/10/2006 2 En salle : la sylviculture régulière (taillis simple, conversion des taillis en futaie régulière, futaie régulière) Sur le terrain : illustration (exercice pratique de marquage d une éclaircie) Lundi 27/11/2006 3 En salle : la sylviculture irrégulière et les mélanges futaie / taillis Sur le terrain : illustration Lundi 22/01/2007 4 En salle : la fiscalité forestière Sur le terrain : initiation à l observation d un sol forestier, évaluation de ses potentialités Lundi 19/02/2007 5 En salle : la qualité des bois, comment vendre ses bois, la certification PEFC Sur le terrain : visite d un scierie Lundi 19/03/2007 6 En salle : boisement et reboisement (plants et semences, travaux préparatoires, ), les aides publiques Sur le terrain : illustration (visite de chantiers de boisement et de reboisement) Lundi 23/04/2007 7 En salle : la législation forestière et environnementale, le Schéma Régional de gestion Sylvicole, les documents de gestion durable Sur le terrain : présentation des autres fonctions non productives des forêts Lundi 21/05/2007 8 En salle : savoir identifier les stations forestières et les habitats forestiers associés : choisir les essences adaptées Sur le terrain : illustration Lundi 18/06/2007 9 En salle : l élaboration d un Plan Simple de Gestion Sur le terrain : élaboration d une cartographie des peuplements, programmation de coupes et travaux (travail par groupes sur un petit massif forestier) Le FOGEFOR est une association régie par la loi de 1901. --------------------------------------------------------------------------------------------------------- Coupon-réponse à retourner au secrétariat du FOGEFOR C.R.P.F. 8 Place du Colombier 35000 RENNES - Tél. : 02.99.30.00.30 Monsieur, Madame, Mademoiselle :... Adresse :... Téléphone :... Propriétaire sur la commune de... Département... s'inscrit au cycle FOGEFOR 2006-2007 (ci-joint chèque de 90 à l'ordre du FOGEFOR) Directeur de la publication : Nicolas PARANT - Rédaction : Christophe BARBE - C.R.P.F. DE BRETAGNE - 8, place du Colombier - 35000 Rennes - Tél. 02 99 30 00 30 - Fax 02 99 65 15 35 - bretagne@crpf.fr ISSN : 0245-5420 - Tirage : 7200 exemplaires - Imprimé sur papier PEFC (N PEFC / 14-33-00002-A) 8