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Régularisation des travailleurs sans-papiers : une avancée à porter au crédit de la lutte. 400 salariés en lutte pour leur régularisation ont adhérés à la CGT depuis le début du mouvement en Ile de France Depuis mardi dernier, des travailleurs étrangers sans-papiers occupent plusieurs entreprises d'ile-de-france pour obtenir leur régularisation. Plus de 500 d'entre eux travaillant dans la restauration, la sécurité ou le secteur du nettoyage, sont en grève illimitée sur une douzaine de sites (Paris, Essonne, Hauts de Seine, Seine Saint Denis, Val de Marne ). Une délégation de la CGT, composée de Francine Blanche du Bureau Confédéral et de Raymond Chauveau, membre du collectif régional immigration, a été reçue lundi 21 avril à 19h au ministère de l'immigration par Thierry Coudert, directeur de cabinet du ministre de l'immigration, Brice Hortefeux. C est tard dans la nuit que la délégation est sortie du ministère pour annoncer que le gouvernement s est engagé à «étudier positivement» la situation de tous les salariés sans papiers. Cette victoire est le résultat de l engagement de la CGT qui a soutenu et encouragé, depuis plusieurs semaines, l action des salariés revendiquant leurs droits de travailler et de vivre en Ile de France. Extraits du communiqué de l AFP : Travailleurs sans-papiers: leurs dossiers "seront étudiés positivement" assure le ministère «Une délégation de la CGT représentant les travailleurs sans-papiers en grève a reçu l'assurance lundi soir du ministère de l'immigration que les cinq préfectures concernées par la grève "allaient étudier positivement" les dossiers de ces salariés, a annoncé Francine Blanche, secrétaire de la CGT. "Nous avons pas mal avancé, on a peut-être devant nous une sortie de crise", a déclaré à l'afp Francine Blanche au sortir d'une réunion au ministère de l'immigration où elle était reçue par le directeur de cabinet de Brice Hortefeux, Thierry Coudert avec Raymond Chauveau, responsable du Collectif Immigration de l Union régionale CGT Ile de France. "Il nous a été demandé d'apporter pour demain soir dans chacune des cinq préfectures tous les papiers de ces travailleurs en grève et nous avons reçu l'assurance qu'ils seraient étudiés positivement", a
ajouté Francine Blanche. La CGT soutient depuis mardi dernier avec l'association Droits Devant! une grève de travailleurs sans-papiers dans la région francilienne. Francine Blanche et Jean-Claude Amara ont tous deux assuré que "l'ensemble des piquets de grève resteront en place jusqu'à ce qu'on ait la certitude que l'examen des dossiers avance bien dans les préfectures". Le ministère de l'immigration a confirmé lundi soir qu'il y avait bien "une avancée" et que les dossiers des salariés sans-papiers allaient être transmis par la CGT aux préfectures auxquelles "il appartiendra de se prononcer cas par cas". Didier Chenet, président du Synhorcat (Syndicat national des hôteliers restaurateurs cafetiers et traiteurs), 2e syndicat du secteur, s'est déclaré lundi pour une "régularisation massive" dans le cadre de la loi Hortefeux, comme en Espagne ou en Italie, selon les besoins du marché. "Le cas par cas en l'occurence n'est pas une solution", a déclaré à l'afp M. Chenet, alors que plus de 500 salariés sans papiers, des secteurs de la restauration, de la sécurité et du nettoyage, sont en grève en Ile-de-France, selon Droits Devant! et la CGT qui ont lancé le mouvement le 15 avril. "Si on régularise au cas par cas et qu'on traîne cela trop longtemps cela veut dire que les chefs d'entreprises vont devoir licencier, pour nous cela sera un non sens et un perte économique", a ajouté le patron du Synhorcat, syndicat adhérent du Medef (Mouvement des Entreprises de France) et de la CGPM (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises). M. Chenet faisait référence aux propos du ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui a renvoyé dimanche aux préfets l'examen "au cas par cas" de la situation des travailleurs salariés sans papiers, saluant la politique "d'immigration maîtrisée" du gouvernement. La loi Hortefeux de 2007 offre une possibilité de régularisation à condition que les salariés travaillent dans un secteur confronté à des difficultés de recrutement et soient sous contrat ferme d'un an minimum. "Nous nous situons dans le cadre de la loi Hortefeux, mais l'idée c'est de faire un gros cas d'un coup (...) et de dire que tous ceux qui, avant juillet 2007, ont été embauchés en toute transparence, pour lesquels les chefs d'entreprises payent les charges sociales, pour lesquels ces mêmes salariés cotisent, voire même payent des impôts, puissent être régularisés", a encore dit M. Chenet. Selon lui, près de 20.000 postes par an ne sont pas pourvus dans l'hôtellerie-restauration, qui emploie près de 800.000 personnes, dont près de 10% issues de l'immigration. Une vingtaine de travailleurs sans papiers ont entamé lundi à Choisy-le-Roi l'occupation d'un magasin asiatique, Paris Store, dont une filiale a été condamnée pour avoir embauché des étrangers en situation irrégulière. Soutenus par la CGT, ces travailleurs, anciens salariés de Metal Couleur et de Paris Store licenciés après des contrôles sur leur lieu de travail, réclament leur régularisation et leur réintégration dans leur entreprise respective. "La régularisation de tous les travailleurs sans papiers, c'est une question de droit et de dignité", a déclaré à l'afp Hamidou, ancien salarié de Paris Store, qui s'est dit prêt à occuper le magasin "jour et nuit jusqu'à avoir gain de cause". "On cotise à la Sécu, on paie des impôts et aujourd'hui, on a droit à rien", a-t-il ajouté. "On veut frapper fort avec cette mobilisation nationale et montrer qu'on existe", a lancé Souleymane Doucouré, représentant des salariés de Metal Couleur. "C'est un problème de fond. Toutes les entreprises sont concernées et plusieurs milliers de sanspapiers travaillent", a affirmé Caroline Aubry, responsable régionale CGT sur la question de
l'immigration. "Nous demandons du concret, un titre de séjour et un titre de travail pour qu'ils retrouvent leur emploi", a-t-elle poursuivi. Une délégation de travailleurs et de syndicalistes CGT a été reçue par la direction de Paris Store. "J'écoute beaucoup et après je raisonne", a dit à l'issue de la rencontre Jean-Pierre Mercier, directeur des ressources humaines de Paris Store, en assurant avoir déjà appuyé auprès de la préfecture les démarches de régularisation de ces employés. Deux dirigeants d'une filiale de Paris Store ont été condamnés en février par le tribunal correctionnel de Créteil pour avoir employé dans un entrepôt de Thiais (Val-de-Marne) des étrangers en situation irrégulière. Le 23 avril 2007, un contrôle mené par la Direction départementale du travail et de l'emploi (DTTE) et la police avait permis de découvrir que 17 des 40 employés étaient sans papiers. Seize avaient été immédiatement licenciés pour faute grave, donc sans indemnité et sans droit aux allocations chômage. Le mouvement de protestation de salariés sans papiers en Ile-de-France s'est étendu ce week-end avec plus de 500 grévistes dans la restauration, la sécurité ou le secteur du nettoyage, obtenant un soutien large allant de la gauche aux syndicats patronaux. Selon Droits Devant! et la CGT qui ont lancé le mouvement le 15 avril, quelque 530 sans-papiers, pour la plupart originaires d'afrique de l'ouest et travaillant parfois depuis plusieurs années en France, sont désormais en grève. Quinze sites à Paris et sa région étaient concernés. Neuf salariés d'un restaurant de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) où Nicolas Sarkozy avait ses habitudes ont rejoint le mouvement. Outre les secteurs de la restauration, de la sécurité et du BTP, des salariés sans papiers du nettoyage avaient grossi les rangs des grévistes. "Ils sont maintenant pas loin de 200", issus d'une trentaine d'entreprises de nettoyage. M. Bertrand a réaffirmé dimanche la position exprimée dès mardi par le ministère de l'immigration, à savoir qu'il appartient "aux préfets d'apprécier au cas par cas, les demandes de régularisation qui lui sont adressées", l'article 40 de la loi du 20 novembre 2007 "s'engageant à prendre la capacité d'intégration en France d'un certain nombre de travailleurs ayant des compétences particulièrement recherchées sur le marché du travail". Une circulaire du 7 janvier dernier, laissée à l'appréciation des préfets, offre une possibilité de régularisation à condition que les salariés travaillent dans un secteur "en tension" et soient sous contrat ferme d'un an minimum. Or, les secteurs concernés par ce mouvement sont confrontés à une pénurie de main d'oeuvre. Ce qui explique le soutien apporté aux grévistes par les organisations patronales de l'hôtellerie et de la restauration. Il y aurait en France entre 200 et 400.000 étrangers en situation irrégulière, dont l'immense majorité travaille».