Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds



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Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds 2 e édition

Avantpropos On dénombre plus de 215 millions de migrants internationaux dans le monde entier. Le montant des envois de fonds déclarés que reçoivent les pays en développement est estimé à 325 milliards de dollars en 2010. Ce chiffre est de loin supérieur au montant des flux de l aide publique au développement ; dans de nombreux pays en développement, il représente plus de 10 % du produit intérieur brut (PIB). D après les analyses comparatives entre pays et les données des enquêtes auprès des ménages, les migrations et les envois de fonds qui en découlent réduisent la pauvreté dans les communautés d'origine. Les envois de fonds contribuent notamment à un essor des investissements dans les secteurs de la santé, de l éducation et des petites entreprises. Mais, en même temps, la perte de qualifications qu entraîne l émigration peut entraver le développement et la fourniture des services de base dans les pays de départ. Les diasporas des pays en développement peuvent être une source de transferts de capitaux, d échanges, d investissements, de connaissances et de technologie. Le Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds dresse un tableau complet des flux de migration (émigration, émigration qualifiée, immigration) et d envois de fonds pour 210 pays et 15 groupes de pays. Après le succès de l édition 2008, cette deuxième édition fournit des informations actualisées et couvre 71 pays supplémentaires grâce à des données provenant de diverses sources nationales (recensements, enquêtes auprès de la population active, registres de population, etc.). Elle fournit, en outre, pour chaque pays et chaque regroupement régional, une sélection de statistiques socioéconomiques : population, population active, ratio de dépendance démographique, revenu national brut (RNB) par habitant, indice numérique de pauvreté, etc. Grâce à un suivi plus fréquent des tendances en matière de migration et d'envois de fonds, les responsables politiques, les chercheurs et la communauté du développement peuvent avoir à leur disposition des outils qui les aident à prendre des décisions éclairées. Notre Recueil de statistiques contribue largement à cet effort en offrant, sous une forme exhaustive et facilement accessible, l'ensemble des données et des faits les plus récents sur les tendances des migrations et des envois de fonds dans le monde entier. Il s inscrit dans le cadre d un travail plus large conduit au sein de la Banque mondiale par le Groupe des perspectives de développement et visant à suivre et analyser les migrations et les envois de fonds sous l angle du développement. Hans Timmer Directeur du Groupe des perspectives de développement Banque mondiale

Faits marquants Le Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds fournit les chiffres et les données caractérisant les migrations internationales et les envois de fonds opérés par les migrants, en se fondant sur des données fiables, accessibles au public. Plus de 215 millions de personnes, soit 3 % de la population mondiale, vivent hors de leur pays de naissance. Les flux migratoires actuels, exprimés en pourcentage de la population, sont inférieurs à ceux des dernières décennies du XIX e siècle. Les ÉtatsUnis sont le premier pays de destination des migrants, suivis de la Fédération de Russie, de l Allemagne, de l Arabie saoudite et du Canada. Les premiers pays d immigration, en pourcentage de la population, sont le Qatar (87 %), Monaco (72 %) les Émirats arabes unis (70 %), le Koweït (69 %) et Andorre (64 %). Les ÉtatsUnis ont connu les plus grands afflux de migrants entre 2005 et 2010. L'Espagne, l'italie et le RoyaumeUni ont enregistré une hausse importante des flux d immigration provenant principalement d Europe de l Est, d Amérique latine et d Afrique du Nord. Les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis) ont également vu les flux de migrants sensiblement augmenter au cours des dernières années, en provenance majoritairement d Asie du Sud et d Asie de l Est. Cependant, les nouveaux flux migratoires ont faibli dans toutes les régions en raison de la crise financière mondiale. Le volume des migrations SudSud (c estàdire d un pays en développement vers un autre pays en développement) est supérieur à celui des migrations du Sud vers les pays à revenu élevé membres de l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les pays à revenu élevé non membres de l OCDE, tels que les pays du Golfe, sont aussi des destinations de premier plan pour les migrants venant du Sud. En particulier, la migration SudSud est considérablement plus forte que la migration du Sud vers les pays à revenu élevé membres de l OCDE en Afrique subsaharienne (73 %) et en Europe et Asie centrale (61 %). Selon les données officielles disponibles, la frontière entre le Mexique et les ÉtatsUnis constitue le premier couloir migratoire au monde avec 11,6 millions de migrants en 2010. Viennent ensuite deux couloirs de l exunion soviétique, RussieUkraine et UkraineRussie, et le couloir BangladeshInde, où les migrations ne correspondent pas à un déplacement physique de population, mais à une modification des frontières nationales. Les petits pays ont tendance à avoir des taux d émigration qualifiée plus élevés. La quasitotalité des médecins formés à Grenade et à la Dominique ont émigré à l étranger. Le CapVert, Fidji, le Libéria, Sao ToméetPrincipe et SainteLucie figurent également parmi les pays ayant les plus forts taux d émigration chez les médecins. Le nombre de réfugiés et de demandeurs d asile s élevait à 16,3 millions de personnes en 2010, soit 8 % des migrants internationaux. La part des réfugiés dans la population migrante était de 14,6 % dans les pays à faible revenu, contre 2,1 % dans les pays à revenu élevé de l OCDE. La part des réfugiés et des demandeurs d asile dans la population immigrée totale était la plus élevée dans les pays du MoyenOrient et d Afrique du Nord (65 %), suivis de l Asie du Sud (20 %), de l Afrique subsaharienne (17 %) et de l Asie de l Est et du Pacifique (8,8 %). En 2010, la totalité des envois de fonds des migrants dans le monde était estimée à plus de 440 milliards de dollars. Sur ce montant, les pays en développement ont reçu 325 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport à 2009. Les chiffres réels, comprenant les mouvements non déclarés, que ce soit par les canaux officiels ou informels, seraient bien supérieurs. En 2009, les envois de fonds déclarés étaient trois fois supérieurs au montant de l aide publique et quasiment aussi importants que les flux des investissements directs étrangers (IDE) vers les pays en développement.

En 2010, les premiers pays destinataires des envois de fonds déclarés ont été l Inde, la Chine, le Mexique, les Philippines et la France. En pourcentage du PIB, les principaux destinataires en 2009 ont été des petits pays comme le Tadjikistan (35 %), les Tonga (28 %), le Lesotho (25 %), la Moldavie (31 %) et le Népal (23 %). Les pays à revenu élevé sont la principale source des envois de fonds. Les ÉtatsUnis arrive largement en tête avec 48 milliards de dollars de sorties de fonds déclarées en 2009, suivis par l Arabie saoudite, la Suisse et de la Russie. Les envois de fonds vers les pays en développement ont bien résisté à la récente crise financière mondiale : après une baisse de seulement 5,5 % en 2009, ils ont connu une reprise rapide en 2010. En revanche, les flux d IDE et de dette privée, d une part, et de placements de portefeuille d autre part ont chuté respectivement de 40 % et de 46 % en 2009. Le Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds est également disponible en ligne à l adresse http:// www.worldbank.org/prospects/migrationandremittances. Le site web propose aussi des données et des informations actualisées relatives aux migrations et aux envois de fonds.

Remerciements Le Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds a été réalisé par Dilip Ratha, Sanket Mohapatra et Ani Silwal (Groupe des perspectives de développement de la Banque mondiale). Les auteurs remercient pour leurs observations et conseils fructueux Susan Martin (Georgetown University), JeanChristophe Dumont et Sarah Widmaier (OCDE), Rakesh Kochhar et Mark Lopez (Pew Hispanic Center), ainsi que Sonia Plaza, Neil Ruiz, Elina Scheja et Hans Timmer (Banque mondiale). La production de cet ouvrage (conception graphique, édition et mise en page) a été menée sous la coordination de Stephen McGroarty et Susan Graham, du Bureau des publications de la Banque mondiale. Andrés Meneses en a assuré l impression.

Notes sur les données Les données sur les migrations, les envois de fonds et les autres statistiques socioéconomiques présentées dans le Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds sont les plus récentes disponibles en date du 1 er octobre 2010. Nous tenons à avertir le lecteur des difficultés d'utilisation et de comparabilité entre les pays que présentent les données sur les migrations internationales et les envois de fonds associés. Il reste en outre extrêmement malaisé de recueillir des données sur les déplacements irréguliers de personnes et de capitaux. Modifications dans la classification des pays par rapport à l édition 2008 Les données globales sur les migrations et les envois de fonds par catégorie de revenus ont changé par rapport à l'édition 2008 du Recueil de statistiques en raison des modifications qui sont intervenues dans la classification des pays (voir tableau 1). Ces modifications, en particulier le reclassement de la Pologne au sein des pays à revenu élevé, ont pour conséquence de réduire le total des envois de fonds reçus par les pays en développement à un montant de 307 milliards de dollars comme cela est indiqué dans le l édition 2011, contre les 319 milliards de dollars annoncés en avril 2010 par Ratha, Mohapatra et Silwal. La classification des pays opérée par la Banque mondiale (Banque mondiale 2010a) inclut tout territoire abritant plus de 30 000 habitants et les autorités communiquent des statistiques sociales et économiques distinctes. Les Palaos font exception à cette règle : avec une population inférieure à 30 000 habitants, ils apparaissent tout de même dans la classification à titre d État membre de la Banque mondiale. Ces territoires incluent les Samoa américaines, Aruba, les Bermudes, les Îles Caïmans, les Îles Féroé, la Polynésie française, le Groenland, Guam, la RAS de Hong Kong (Chine), l Île de Man, la RAS de Macao (Chine), Mayotte, les Antilles néerlandaises, la NouvelleCalédonie, les Îles Mariannes du Nord, Porto Rico et les Îles Vierges américaines. Les résidents de certains de ces États peuvent se voir accorder la nationalité d un autre pays (par exemple, les Portoricains sont des citoyens américains). Cependant, à des fins de cohérence avec la classification des pays de la Banque mondiale, les personnes migrant de l une de ces entités à l autre sont considérées comme des migrants internationaux dans notre Recueil de statistiques 2011. Tableau 1 Modifications dans la classification par revenu entre les éditions 2008 et 2011 Économie Catégorie de revenu (juillet 2007) Catégorie de revenu (juillet 2010) AntiguaetBarbuda.. Intermédiaire Îles AngloNormandes.. Élevé Côte d Ivoire Faible Intermédiaire Croatie Intermédiaire Élevé Guinée équatoriale Intermédiaire Élevé Gibraltar a.. Élevé Hongrie Intermédiaire Élevé Inde Faible Intermédiaire Île de Man.. Élevé Kosovo.. Intermédiaire Lettonie Intermédiaire Élevé Mongolie Faible Intermédiaire Monténégro.. Intermédiaire Nigéria Faible Intermédiaire Îles Mariannes du Nord.. Élevé Oman Intermédiaire Élevé

Pakistan Faible Intermédiaire PapouasieNouvelleGuinée Faible Intermédiaire Pologne Intermédiaire Élevé SaoToméEtPrincipe Faible Intermédiaire Sénégal Faible Intermédiaire Serbie.. Intermédiaire SerbieetMonténégro b Intermédiaire.. République slovaque Intermédiaire Élevé Soudan Faible Intermédiaire TimorLeste Faible Intermédiaire Îles Turques et Caïques a.. Élevé Tuvalu a.. Intermédiaire Ouzbékistan Faible Intermédiaire Viet Nam Faible Intermédiaire Rép. du Yémen Faible Intermédiaire Source : Classification des pays de la Banque mondiale (Banque mondiale 2010a) a Ces pays ont été ajoutés à la classification des pays de la Banque mondiale en juillet 2010, mais ils ne sont pas inclus dans l édition 2011 du Recueil de statistiques sur les migrations et les envois de fonds car les données disponibles à leur sujet sont trop peu nombreuses. b La Serbie et le Monténégro constituent à présent deux pays distincts... indique que ces pays n ont pas été inclus dans la classification des pays de la Banque mondiale. Données sur les migrations D après les «Recommandations en matière de statistiques des migrations internationales» publiées par la Division des statistiques des Nations Unies (1998), les migrants de longue durée sont les personnes qui se rendent dans un pays autre que celui de leur résidence habituelle pour une période d au moins un an, de sorte que leur pays de destination devient effectivement leur nouveau pays de résidence habituelle. Les migrants de courte durée sont les personnes qui se rendent dans un pays autre que celui de leur résidence habituelle pour une période d au moins trois mois mais de moins d un an, à l exception des cas où le voyage dans ce pays est effectué à des fins de loisirs, de vacances, de visites à des amis ou de la famille, d affaires, de traitement médical ou de pèlerinage religieux (Division des statistiques des Nations Unies 1998). Le seuil de durée de séjour à partir duquel une personne est considérée comme un migrant varie selon les pays (Lemaitre, Liebig et Thoreau 2006). Par exemple, selon la définition des Nations Unies, les étudiants internationaux qui restent plus d un an dans leur pays de destination sont considérés comme des migrants. Les Perspectives des migrations internationales (OCDE 2006) constituent la première tentative de caractérisation des migrants en fonction des «motifs du déplacement» et d harmonisation des statistiques entre les pays membres de l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La base de données de la Division de la population des Nations Unies (PNUD) constitue la source d informations la plus complète sur les migrations internationales pour la période 19602010 pour les 210 pays couverts par notre Recueil de statistiques (PNUD. Des données sur les flux de migration bilatéraux sont disponibles pour 193 pays ; elles reposent soit sur des statistiques des personnes nées à l étranger (pour 109 pays), soit sur des données sur la nationalité étrangère (75 pays), soit sur des données sur les effectifs de migrants estimées de façon indirecte à partir de différentes hypothèses (9 pays). Les données sur les flux de migration bilatéraux ne sont pas disponibles pour 17 pays. On doit les premières tentatives d estimation de ce type de données à Harrison (2004) et à l Université du Sussex, lors de la construction du modèle d analyse des échanges commerciaux mondiaux (Global

Trade Analysis Project ou GTAP), puis au Groupe des perspectives de développement de la Banque mondiale dans le cadre de son travail sur les migrations et les envois de fonds SudSud (Ratha et Shaw 2007). Parsons et al. (2007) ont créé une matrice «composite» qui contient des estimations sur les flux migratoires bilatéraux pour 226 x 226 pays. Puisque ces données ont été créées à des fins de modélisation, Parsons et al. ont recours à diverses hypothèses pour faire en sorte que le total des immigrants soit égal au total des émigrants. Nous avons actualisé la matrice de migration bilatérale compilée par Ratha et Shaw (2007) avec des données provenant de diverses sources. Les données des migrations bilatérales des 42 pays suivants ont été actualisées avec les données des recensements nationaux compilés par le PNUD (2010) : Angola, Azerbaïdjan, Bénin, Bhoutan, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, CapVert, Colombie, Comores, Côte d Ivoire, Cuba, Djibouti, Dominique, République arabe d Égypte, El Salvador, Îles Féroé, Gabon, Gambie, Guinée, Indonésie, Iraq, Jamaïque, Jordanie, Kenya, République démocratique populaire lao, Libéria, Macao (Chine), exrépublique yougoslave de Macédoine, Malaisie, Mali, Malte, Niger, Porto Rico, Saint KittsEtNevis, SaintMarin, Sierra Leone, Suriname, Tadjikistan, TimorLeste, République du Yémen, Zimbabwe. Les données d immigration les plus récentes concernant les pays membres de l OCDE suivants ont été obtenues à partir de la Base de données sur les migrations internationales (OCDE 2010) : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, République de Corée, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle Zélande, PaysBas, Pologne, République slovaque, République tchèque, Suède. Pour la plupart des pays, les données concernent 2005 et 2007. Les données recueillies à partir des enquêtes nationales sur la population et la population active sont les meilleures données disponibles depuis les cycles de recensement de 2000, même si la couverture des migrants dans cette base de données est assez hétérogène d un pays à l autre. Les données disponibles sur les migrations bilatérales pour les ÉtatsUnis, qui proviennent du recensement de 2000, ont été complétées par les enquêtes représentatives au niveau national de l American Community Survey de 2008 (Bureau du recensement américain. Les données des recensements sur les immigrants au RoyaumeUni ont été complétées par des données plus récentes de l Office britannique des statistiques nationales (UK ONS. Les données d immigration pour les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar) ont été fournies par Kapiszewski (2006). La qualité des données sur les migrations bilatérales dépend de celle des recensements de population et d autres sources nationales des différents pays ; pour un certain nombre d entre eux, elles sont inexistantes. Alors que le cycle de recensements 2010 est en cours, les données n étaient pas disponibles au mois d octobre 2010. Comme indiqué cidessus, les données du cycle 2000 ont été complétées avec les données les plus récentes disponibles dans les sources nationales, afin de dresser un tableau le plus exact possible des effectifs de migrants en 2010. Les données disponibles peuvent ne pas refléter certaines tendances récentes, notamment le retour des migrants depuis le RoyaumeUni vers la Pologne, ou depuis la Fédération de Russie vers le Tadjikistan à la suite de la crise financière mondiale. Même pour le cycle de recensements 2010, certains pays ( le Japon, le Mexique, la Corée, les Philippines et l Égypte) ne prévoient pas d inclure de question sur le pays de naissance (Center for Global Development. Cependant, d autres pays importants commencent à recenser les personnes nées à l étranger. La Chine a récemment annoncé que les questionnaires du recensement de 2010

comporteraient des questions sur les travailleurs migrants. 1 Bien que le PNUD estime à 0,7 million le nombre d immigrants en Chine en 2010 (estimation reprise dans notre Recueil de statistiques 2011), le nombre de travailleurs étrangers déclarés s'élevait selon les autorités chinoises à 2,9 millions de personnes en 2007. Le nombre réel, incluant les travailleurs en situation irrégulière et non déclarés, est sans doute bien plus important. Données sur les envois de fonds 2 Les envois de fonds des migrants sont composés des envois de fonds des travailleurs résidant à l étranger, de la rémunération des salariés non résidents et des transferts de migrants. Selon la 6 e édition du Manuel de la balance des paiements (FMI 2010a) du Fonds monétaire international (FMI), le poste «envois de fonds des travailleurs» comprend les transferts privés courants effectués par les travailleurs migrants considérés comme des résidents dans leur pays d accueil à des bénéficiaires dans leurs pays d origine. 3. Lorsque les migrants séjournent dans le pays d accueil pendant une période d un an ou plus, ils sont considérés comme des résidents, quel que soit leur statut au regard des services de l immigration. Lorsque les migrants séjournent dans le pays d accueil pendant une période inferieure à un an, la totalité de leur revenu dans ce pays est en revanche classée dans la catégorie «rémunération des salariés». Bien que le manuel donne des consignes claires concernant la résidence, cette règle n est souvent pas suivie, et ce pour diverses raisons. En effet, beaucoup de pays compilent les données en se fondant sur la nationalité des travailleurs migrants et non sur leur résidence. De plus, les données apparaissent sous une seule catégorie, soit celle de la rémunération des salariés, soit celle des envois de fonds des travailleurs, alors qu elles devraient être décomposées entre les deux catégories si les consignes étaient correctement suivies. 4 La distinction entre ces deux postes s effectue de manière totalement arbitraire, en fonction des préférences du pays, de la commodité, des lois fiscales nationales ou de la disponibilité des données. 5 1 Selon Parsons et al. (2007), la matrice de la migration bilatérale finale résultante, «même si elle comprend le jeu de données le plus complet est aussi le jeu de données le moins précis» (Parsons et al. 2007, 11). 2 Eimer, David. 2010. «Beijing plans curbs on number of foreigners working in China.» Telegraph.co.uk, mai 23. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/china/7756638/beijingplanscurbsonnumberofforeignersworkinginchina.html. 3 Les statistiques officielles sur les envois de fonds opérés par les migrants sont en général inférieures à la réalité. Suite à une demande des pays du G7 en juin 2004, la Banque mondiale, en collaboration avec le FMI et l ONU, a piloté un groupe de travail international chargé d améliorer les statistiques des envois de fonds. Tenant compte de la recommandation du groupe de Luxembourg, la sixième édition du Manuel de la balance des paiements inclut trois nouveaux éléments : envois de fonds personnels, total des envois de fonds et total des envois de fonds et des transferts à des organismes à but non lucratif assurant des services aux ménages. 4 Par exemple, l Inde affiche un montant très faible pour les rémunérations des salariés, mais très élevé pour les envois de fonds des travailleurs, alors qu il est notoire que l Inde fournit aux ÉtatsUnis et aux pays européens un grand nombre d employés temporaires dans le secteur de l informatique. À l inverse, les statistiques des Philippines montrent un volume important de rémunérations des salariés et très peu de transferts de migrants. 5 Du fait des problèmes de classification, les pays font souvent rentrer les envois de fonds des travailleurs, soit dans la catégorie des autres transferts courants, soit dans celle des transferts d autres secteurs. Dans certains pays, notamment la Chine, il est possible que les envois de fonds des migrants aient été classés dans les investissements directs étrangers. Dans le cas de l Inde et de beaucoup d autres pays, ces envois de fonds peuvent avoir été classés dans les dépôts de nonrésidents, en particulier ceux libellés en monnaie locale.

On désigne sous le terme de «transferts des migrants» la valeur nette du patrimoine des migrants qui est transférée d un pays à l autre au moment de la migration (pour une période d au moins un an). L augmentation du nombre de travailleurs temporaires peut entraîner une augmentation des transferts des migrants. Par conséquent, pour avoir une image complète des flux de ressources, il faut examiner ces trois postes ensemble. Certains pays ne communiquent pas de données sur les envois de fonds au FMI dans le cadre des statistiques de balance des paiements. Plusieurs pays en développement (comme l Afghanistan, Cuba, le Turkménistan, l Ouzbékistan et le Zimbabwe) n'indiquent pas au FMI avoir bénéficié de flux d envois de fonds, alors que l on sait que ces pays ont connu des flux d émigration. Certains pays à revenu élevé (notamment le Canada, le Qatar, Singapour et les Émirats arabes unis) ne fournissent pas non plus de données sur les envois de fonds ils sont à l'origine, alors même que ce sont d importants pays de destination pour les migrants. Il existe en outre des disparités considérables dans la qualité de la compilation des données sur les envois de fonds d un pays à l autre, comme le montre une étude sur les banques centrales dans le monde (Irving, Mohapatra et Ratha 2010). Un certain nombre de banques centrales prennent en compte les données sur les envois de fonds communiquées par les banques commerciales, mais négligent les flux qui passent par les opérateurs de transfert d argent, les bureaux de poste, ou encore les circuits émergents tels que les transferts de fonds par téléphone portable. Enfin, même quand elles sont disponibles et classées convenablement, les données sont parfois périmées. Les méthodologies utilisées par les pays pour la compilation des données sur les envois de fonds ne sont pas toujours accessibles au public. Il faut espérer que, compte tenu de l'intérêt croissant que suscitent les envois de fonds et des lacunes qui existent tant sur le plan des données pour les envois de fonds que pour celles sur les travailleurs migrants, des efforts vont être entrepris pour améliorer la collecte des données. Dans certains cas Chine, Malaisie, Nigéria, les sources utilisées pour le montant total des envois de fonds ne correspondent pas aux données sur les trois composantes des envois de fonds (envois de fonds des travailleurs, rémunération des salariés et transferts des migrants). De ce fait, le total des envois de fonds ne correspond pas à la somme de ses composantes. L estimation des flux informels constitue sans doute cependant le problème le plus épineux en matière de statistiques sur les envois de fonds. La réalisation d enquêtes auprès des expéditeurs et des destinataires des envois de fonds peut permettre de mieux évaluer leur volume réel. Les enquêtes existantes auprès des ménages ne fournissent que des informations indicatives. De nouvelles enquêtes, représentatives et correctement randomisées, sont nécessaires pour pouvoir disposer de données complètes. Mise en garde sur la qualité des données Comme indiqué cidessus, les auteurs ont procédé à la mise à jour de l édition 2008 à partir des données les plus récentes sur les migrations issues de la Division de la population des Nations Unies, des recensements nationaux, des enquêtes auprès de la population active, des registres de population et d autres sources nationales pour 210 pays. Ratha, Mohapatra et Silwal (2010) ont établi les données sur les envois de fonds à partir des statistiques de balance des paiements du FMI et des données disponibles auprès des banques centrales, des bureaux nationaux de statistiques et des bureaux extérieurs de la Banque mondiale. Le Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds forme incontestablement la compilation de données et de statistiques la plus complète en la matière. Nous tenons à avertir le lecteur des difficultés d'utilisation que présentent les données disponibles sur les migrations et les envois de fonds associés. En effet, le nombre de migrants et les envois de fonds associés peuvent être sousestimés en raison de l existence de canaux informels, de l immigration

clandestine et des disparités dans la définition des migrants (nés à l étranger/de nationalité étrangère, émigrés saisonniers/permanents). Il est indispensable de redoubler d efforts pour améliorer la qualité des données. Les recommandations de la Commission sur l amélioration des données de migration conduite par le Center for Global Development constituent à cet égard un pas dans la bonne direction (Center for Global Development. Sources des données Les données sur l immigration et l émigration proviennent du PNUD ( et de Ratha et Shaw (2007). Les données sur le taux d émigration des diplômés de l enseignement supérieur sont tirées de Docquier et Marfouk (2006). Les données sur l émigration des médecins proviennent de Bhargava, Docquier et Moullan (2010) ; des données complémentaires sur les médecins et le personnel infirmier de Clemens et Pettersson (2006) ont été utilisées pour les pays de l Afrique subsaharienne. Les données sur les envois de fonds ont été établies par Ratha, Mohapatra et Silwal (2010), et celles sur les composantes des envois de fonds proviennent du FMI (2010b). Bhargava, Docquier et Moullan (2010) ont actualisé les informations de Docquier et Bhargava (2006) en ajoutant des pays de destination supplémentaires et en harmonisant la définition des médecins migrants pour les différents pays. Les données sur les variables suivantes sont issues de la Banque mondiale (2010 b) : population, croissance démographique, densité de population, population active, taux de chômage, population urbaine, superficie, produit national brut (PNB), PNB par habitant, croissance du PIB (produit intérieur brut), indice de pauvreté numérique et ratio de dépendance démographique. Dans les tableaux, signale que les données ne sont pas disponibles et «2010e» indique une estimation de 2010. Références Bilsborrow, Richard E., Graeme Hugo, Amarjit S. Oberai, Hania Zlotnik. 1997. International Statistics, Guidelines for Improving Data Collection Systems. Genève : Bureau international du travail. Bhargava, Alok, Frédéric Docquier et Yasser Moullan. 2010. Modeling the Effect of Physician Emigration on Human Development. Disponible auprès du SSRN : http://ssrn.com/abstract=1555775. Center for Global Development. 2009. Migrants Count: Five Steps Toward Better Data. Rapport de la Commission sur les données relatives à la migration internationale pour la recherche et la politique de développement, Washington, DC. Center for Global Development. Clemens, Michael A. et Gunilla Pettersson. 2006. New Data on African Health Professionals Abroad. Document de travail 95. Center for Global Development. Washington, DC. Docquier, Frédéric et Alok Bhargava. 2006. The Medical Brain Drain: A New Panel Dataset on Physicians Emigration Rates (1991 2004). Banque mondiale, Washington, DC. Docquier, Frédéric et Alok Bhargava. 2006. International by Education Attainment 1990 2000. Dans International, Remittances, and the Brain Drain, éd. Caglar Özden et Maurice Schiff, 151 99. Palgrave Macmillan : New York, et la Banque mondiale : Washington, DC.

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Principaux pays d immigration a, 2010 En nombre d immigrants (millions) ÉtatsUnis* Fédération de Russie* Allemagne* Arabie saoudite* Canada* RoyaumeUni* Espagne* France* Australie* Inde* Ukraine Italie Pakistan Émirats arabes unis Kazakhstan Jordanie Israël Hong Kong (Chine) Côte d Ivoire Malaisie République arabe syrienne Japon Iran, Rép. islamique d Koweït Singapour Cisjordanie et Gaza Afrique du Sud Ghana Suisse PaysBas 7 7 7 7 7 6 5 5 4 4 3 3 3 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 12 11 43 Sources : Groupe d étude des perspectives de développement, Banque mondiale ; PNUD 2009. a Inclut les pays et les territoires (voir Notes sur les données). *Parmi les 10 premiers pays.

Principaux pays d immigration a, 2010 En pourcentage de la population Qatar* Monaco* Émirats arabes unis* Koweït* Andorre* Îles Caïmans* Îles Mariannes du Nord* Îles Vierges américaines* Macao, Chine* Île de Man* Îles AngloNormandes Jordanie Guam Cisjordanie et Gaza Samoa américaines Singapour Israël Bahreïn Hong Kong (Chine) SaintMarin Brunéi Darussalam Mayotte Luxembourg Liechtenstein Aruba Bermudes Oman Palaos Arabie saoudite Antilles néerlandaises Sources : Groupe d étude des perspectives de développement, Banque mondiale ; PNUD 2009. a Inclut les pays et les territoires (voir Notes sur les données). *Parmi les 10 premiers pays. 72 70 69 64 63 62 57 55 55 50 46 44 44 41 41 40 39 39 37 36 36 35 35 32 31 28 28 28 26 87

Principaux pays d émigration a, 2010 En nombre d émigrés (millions) Mexique* Inde* Fédération de Russie* Chine* Ukraine* Bangladesh* Pakistan* RoyaumeUni* Philippines* Turquie* Égypte, Rép. arabe d Kazakhstan Allemagne Italie Pologne Maroc Cisjordanie et Gaza Roumanie Indonésie ÉtatsUnis Afghanistan Portugal Viet Nam Colombie Corée, Rép. de Ouzbékistan Sri Lanka Bélarus France Porto Rico 6.6 5.4 4.7 4.7 4.3 4.3 3.7 3.7 3.5 3.5 3.1 3 3 2.8 2.5 2.4 2.3 2.2 2.2 2.1 2.1 2 1.8 1.8 1.7 1.7 8.3 11.9 11.4 11.1 Sources : Groupe d étude des perspectives de développement, Banque mondiale ; PNUD 2009. a Inclut les pays et les territoires (voir Notes sur les données). *Parmi les 10 premiers pays.

Principaux pays d émigration a, 2010 En pourcentage de la population Cisjordanie et Gaza* Samoa* Grenade* SaintKittsEtNevis* Guyana* Monaco* AntiguaetBarbuda* Tonga* Albanie* Barbade* Suriname BosnieHerzégovine Palaos SaintVincentetGrenadines CapVert Jamaïque Arménie TrinitéetTobago Malte Géorgie Bermudes Kazakhstan SainteLucie SaoToméEtPrincipe Moldova Fidji Portugal Lesotho El Salvador 68.3 67.3 65.5 61 56.8 56.4 48.3 45.4 45.4 41 39 38.9 38.8 37.6 37.5 36.1 28.2 26.7 26.2 25.1 24.1 23.6 23.2 21.9 21.9 21.5 21.3 20.8 20.5 20.5 Source : Groupe d étude des perspectives de développement, Banque mondiale. a Inclut les pays et les territoires (voir Notes sur les données). *Parmi les 10 premiers pays.

Principaux couloirs migratoires, 2010 Nombre de migrants (millions) MexiqueÉtatsUnis* Fédération de RussieUkraine* UkraineFédération de Russie* BangladeshInde* TurquieAllemagne* KazakhstanFédération de Fédération de Russie ChineRAS de Hong Kong IndeÉmirats arabes unis* ChineÉtatsUnis* PhilippinesÉtatsUnis AfghanistanRép. islamique IndeÉtatsUnis Porto RicoÉtatsUnis Cisjordanie et Gaza IndeArabie saoudite IndonésieMalaisie Burkina FasoCôte d Ivoire RoyaumeUniAustralie Viet NamÉtatsUnis PakistanInde El SalvadorÉtatsUnis MalaisieSingapour IndeBangladesh Rép. de CoréeÉtatsUnis PakistanArabie saoudite Rép. arabe d ÉgypteArabie CubaÉtatsUnis BélarusFédération de Russie OuzbékistanFédération de 3.7 3.6 3.3 2.7 2.6 2.2 2.2 2.2 1.7 1.7 1.7 1.7 1.7 1.5 1.5 1.4 1.3 1.2 1.2 1.2 1.1 1.1 1.1 1.1 1 1 1 1 0.9 11.6 Source : Groupe d étude des perspectives de développement, Banque mondiale. *Parmi les 10 premiers pays.

Principaux couloirs migratoires hormis l exunion soviétique, 2010 Nombre de migrants (millions) MexiqueÉtatsUnis* BangladeshInde* TurquieAllemagne* ChineRAS de Hong Kong (Chine)* IndeÉmirats arabes unis* ChineÉtatsUnis* PhilippinesÉtatsUnis* AfghanistanRép. islamique d Iran* IndeÉtatsUnis* Porto RicoÉtatsUnis* Cisjordanie et Gaza République arabe IndeArabie saoudite IndonésieMalaisie Burkina FasoCôte d Ivoire RoyaumeUniAustralie Viet NamÉtatsUnis PakistanInde El SalvadorÉtatsUnis MalaisieSingapour IndeBangladesh Rép. de CoréeÉtatsUnis PakistanArabie saoudite Rép. arabe d ÉgypteArabie saoudite CubaÉtatsUnis AlgérieFrance Rép. du YémenArabie saoudite Cisjordanie et GazaJordanie ZimbabweAfrique du Sud Rép. arabe d ÉgypteJordanie Côte d IvoireBurkina Faso 3.3 2.7 2.2 2.2 1.7 1.7 1.7 1.7 1.7 1.5 1.5 1.4 1.3 1.2 1.2 1.2 1.1 1.1 1.1 1.1 1 1 1 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.8 11.6 Source : Groupe d étude des perspectives de développement, Banque mondiale. *Parmi les 10 premiers pays.

Principaux pays de destination des réfugiés, 2010 En nombre de migrants (millions) Jordanie* Pakistan* Cisjordanie et Gaza* République arabe syrienne* Iran, Rép. islamique* Allemagne* ÉtatsUnis* Liban* Tanzanie* Chine* RoyaumeUni Tchad Kenya Équateur Ouganda Arabie saoudite Soudan Venezuela, Rép. bolivarienne du Congo, Dém. Rép. Canada Inde France Népal Thaïlande Zambie Yémen, Rép. du Serbie Algérie PaysBas Égypte, Rép. arabe d 0.6 0.6 0.5 0.5 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 1 2.1 1.9 1.6 2.5 Source : Division de la population des Nations unies d après des données de l UNHCR *Parmi les 10 premiers pays.