Gestion d une bibliothèque



Documents pareils
Gestion budgétaire et financière

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

30 MAI 1 er JUIN 2011 PARIS

Les textes et règlements

AFFECTATION. ETABLISSEMENT : Université Blaise Pascal COMPOSANTE : Institut Universitaire de Formation des Maîtres d Auvergne VILLE : Chamalières

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique.

Tableau de Bord. Clas 1.1 Conduite d'un projet de communication

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

LA FONCTION BATIMENT DANS LES ÉCOLES DU 14 E ARRONDISSEMENT. Jeudi 18 décembre 2014, 18h00 Mairie du 14 e, salle des mariages

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE

REGLEMENT GENERAL DE LA MAISON DES ASSOCIATIONS

BEP métiers des services administratifs BREVET D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES MÉTIERS DES SERVICES ADMINISTRATIFS

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS

Une fonction ressources humaines performante?*

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

Systèmes et réseaux d information et de communication

LE référentiel des métiers

L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES. TRANSVERS CONSULTING L'audit des compagnies d'assurances

Les différents types de contrats

MARCHE PUBLIC DE SERVICES. «PRESTATION DE SURVEILLANCE et GARDIENNAGE DES LOCAUX D AGROCAMPUS OUEST, CENTRE DE RENNES»

Réf. Ifremer N 12/ Surveillance et gardiennage du Centre Ifremer de Bretagne. Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)

ENTRETIENS, CONTROLES ET VERIFICATIONS TECHNIQUES

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE

Révolution Lean-Supply Chain chez les pompiers. Journée inter-sdis sur le «Supply Chain Management» Albi, le 21 mai 2015

Entretien et maintenance des installations techniques Hôtel tertiaire Numerica ZAC des Portes du Jura

Auteur : Françoise NICOLAS, Responsable Qualité. Approuvé par : Michel ROUVELLAT, Président. Dernière date de mise à jour : 01 avril 2015

Le service d appels d offres

LE BACCALAUREAT PROFESSIONNEL GESTION ADMINISTRATION Janvier 2012 Page 1

UDSG CLASSIFICATION DOSSIER DOCUMENTAIRE

Guide des métiers territoriaux

FORMATION DU PERSONNEL. Année. Plan prévisionnel 2015 des actions de formation du personnel de l Université du Havre

Lancement du projet TOP (Tracabilité et Optimisation des Process)

Cahier des clauses techniques particulières CCTP

Service départemental d incendie et de secours du Territoire de Belfort

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL GESTION ADMINISTRATION

C11.2 Identifier les solutions à mettre en œuvre C11.3 Préparer le cahier des charges

NOTICE DE SECURITE. SANS LOCAUX A SOMMEIL (Effectif reçu supérieur à 19 personnes) Arrêté du 22/06/1990

Un poste central de sécurité, pour quoi faire? XVII e rencontres nationales du GP Sup Clermont-Ferrand - 24 et 25 juin 2004

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS ET CHEFS DE SERVICE

FACILITIES. Tél Multi. Technique. Multi. Services FACILITIES

L EVACUATION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY

Diagnostic CRM en 2 parties. Votre organisation a-t-elle besoin d un CRM? Quels sont vos besoins?

alarme incendie (feu non maîtrisable)

Le Quai-Sécurité Sûreté-CCTP - Annexes V3

HosmaT - ciculaire DHOS/O1 n

Plan de classification et calendrier de conservation 1

Grands Magasins et Magasins Multi-Commerces

Certaines tables sont contextualisées : Version Territoriale ou hospitalière ; T ou H)

M A I T R E D O U V R A G E

«Les documents référencés ci-dessus étant protégés par les droits d auteur et soumis à la déclaration au Centre Français d exploitation du droit de

Pour une gestion active du patrimoine

Ingénieur en prévention des risques

OUVERTURE D UN COMMERCE

Agence Leitmotiv - Tous droits réservés. Etude de plan marketing RH

I/ La réalisation de la fiche de poste II/ Un cadrage accru en hygiène et sécurité : un complément à la fiche de poste III/ Modèles

Référentiel des activités professionnelles

GUIDE D ASSISTANCE CONSEIL AUX COMMUNES

Règlement intérieur Ville inventive Association loi 1901

Physionomiste. Pilote d'équipe sécurité. Stadier / Stadière

Politique de gestion documentaire

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES

Gestion Administration

MISSION LOCALE Passation du 30/10/2014 à 14:04 Page: 20

Activité : Élaboration, mise en forme et renseignement de documents

AVIS D APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

Commune de QUINT FONSEGRIVES 31130

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS

diplôme qualification insertion emploi diplôme qualification DUT Hygiène Sécurité Environnement

LIVRET D ACCUEIL CCAS. des services à la personne. CENTRE COMMUNAL D ACTION SOCIALE Ville de La Verrière. + d infos :

Plan stratégique Horizon 2017

reliée à une société avec laquelle le client passe un contrat de télé-surveillance. SSIAP1 SSIAP2 SSIAP3 SST H0B0 et recyclages..

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU

Aséo. 2, rue Jean Perrin Colombelles. Tél : Fax :

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

MASTER I : Responsable en Gestion Métiers du Management Commercial Titre RNCP II

Mesure de l efficacité énergétique du site et externalisation de maintenance

Dossiers méthodologiques DURANTON Consultants. Maîtriser la gestion du parc automobile

MAINTENANCE DES SYSTEMES INCENDIE ET DETECTION INTRUSION

MANUEL DE MANAGEMENT QUALITE

Ressources humaines. Joëlle Imbert. Les tableaux de bord RH. Construire, mettre en œuvre et évaluer le système de pilotage

Sage CRM Sage CRM.com

BTS Assistant de manager(s) LES FINALITES PROFESSIONNELLES

PROFIL DE POSTE AFFECTATION. SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU POSTE

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE

LA STRATEGIE PATRIMONIALE DE LA VILLE DE MARSEILLE

Mél : Nom de l ACMO : Mél ACMO :

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août code NSF 312

Création d'un Portail partagé sur l'offre de formation en région Languedoc-Roussillon

L ORGANISATION GENERALE DE LA FONCTION PUBLIQUE

CONVENTION DE PRESTATIONS INTEGREES POUR L UTILISATION DES OUTILS DE DEMATERIALISATION

«Une Entreprise entre deux Entreprises» PRO ACTIF. LISTE DES OFFRES, INFORMATIONS, STAGES ET PROFILS COLLECTÉS MIGRATION 2009 Jeudi 24 septembre

MEMENTO SECURITE INCENDIE

LES CONDITIONS D EXERCICE DE LA POLICE DES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC PREALABLE

Zone de commentaires. Convention EFS / ES ( document à joindre) II, Les systèmes d'information OUI NON NC Zone de commentaires. Zone de commentaires

Famille de métiers. achats. // Acheteur international. // Agent acheteur (market representative)

Transcription:

Gestion d une bibliothèque Faire fonctionner une bibliothèque ou un centre de documentation, c est mettre en œuvre des moyens humaines, matériels et financiers afin d atteindre les objectifs fixés. Le bon fonctionnement d une bibliothèque implique des obligations administratives et des nécessités de gestion. Ces obligations et nécessités peuvent varier en fonction de la taille de l établissement. Gestion administrative Le bibliothécaire agit par délégation dans tous les domaines, il doit gérer : Les relations avec les usagers Pour cela, la bibliothèque s appuie sur un règlement, des chartes, qui doivent être portés à la connaissance des usagers par différentes voies de communication. L autorité de tutelle n intervient qu en cas de litige grave. Le bibliothécaire propose le règlement de la bibliothèque à la délibération de l autorité administrative, et veille à son application. Le règlement comprend le plus souvent des dispositions concernant : - Les conditions de prêt et la consultation des documents - La sécurité des biens et des personnes, le «bon usage» de la bibliothèque - Les tarifs Si le règlement prévoit des sanctions, le bibliothécaire organise leur juste application. LE bibliothécaire veille à la sécurité des usagers, et connaît bien les conditions techniques de l accueil du public dans son établissement. (une bibliothèque = un ERP = établissement recevant du public = soumis à des normes et consignes de sécurité *Code de la construction et de l habitat+ ; ex : passage régulier d une commission de sécurité). Compte tenu des risques particuliers que représentent les bibliothèques (présence simultanée de publics et de matière présentant un risque au feu avéré) : au sein des ERP, les bibliothèques relèvent d un type spécifique : le type S. (différentes catégories en fonction de l effectif public théorique reçu simultanément dans l établissement). Classement dans les différentes catégories est décidé par le préfet sur rapport de la commission départementale de sécurité. Les plus grosses bibliothèques sont classées en S1 (type S, catégorie 1 = recevant entre 701 et 1500 personnes simultanément) : on est tenu d avoir en permanence pendant les heures d ouverture au public une équipe de sécurité composée de 3 personnes 1 SSIAP 2 et 2 SSIAP 1. LA qualficiation SSIAP 1 ou 2 (Service de Sécurité Incendie et d'assistance à Personnes) est délivrée par les pompiers après une solide formation sur l incendie et la sécurité des personnes (type secourisme). + SSI : service de sécurité incendie, qui gère les portes de sécurité, les dispositifs d évacuation de fumée, l alarme d évacuation.

A partir de la 2 e catégorie et en dessous (moins de 700 personnes), on n est pas tenu d avoir une équipe de sécurité formée ayant reçu la qualification SSIAP. La seule obligation est d avoir, en permanence pendant les plages d ouverture au public, la présence de trois «personnes désignées, ayant reçu une formation relative à la sécurité incendie». Le bibliothécaire met au point le plan d évacuation avec l aide des autorités compétentes (commandant des pompiers), veille au fonctionnement correct des dispositifs de secours (issues de secours, alarmes incendie, moyen de communication sonore dans l espace public, mise en évidence des n d appel des pompiers, de la police, de la permanence technique (de la mairie), existence de matériel de 1ers secours (armoire à pharmacie, couverture de survie, ), etc. Il organise régulièrement des exercices d évacuation, et veille à former les nouveaux arrivants dans son équipe aux consignes de sécurité et aux procédures, qu il aura soin de formaliser sous forme d un cahier de consignes. Il est responsable de la mise à jour et de la disponibilité du registre de sécurité. Les relations avec les prestataires et les fournisseurs Ces relations se réfèrent aujourd hui au code des marchés publics, qui impliquent des procédures administratives lourdes et longues. Relations qui entre dans le cadre, la plupart du temps, des marchés publics. : les achats des bibliothèques s inscrivent dans le cadre réglementaire de la commande publique auquel sont soumises les collectivités dont elles dépendent (territoriales ou Etat). Acheter, pour une collectivité publique, c est obligatoirement appliquer le Code des marchés publics. Les achats = «contrats conclus à titre onéreux avec des personnes publiques ou privées» pour l exécution de travaux ou la fourniture de biens ou de services. Cette réglementation est fondée sur des principes d efficacité, de moralité et d équité (libre et égal accès des opérateurs à la commande publique). Les grands principes : - Différentes procédures, +/- lourdes selon les besoins identifiés et les montants prévisionnels. - Notion d homogénéité Les relations avec l Etat ou les tutelles La seule obligation des bibliothèques envers l Etat réside dans la rédaction d un bilan d activité annuel ; les obligations avec les tutelles sont nombreuses et variables suivant les villes, les départements, et les directions. bilan d activité annuel : transmis à la DLL (Direction du livre et de la lecture) relations du bibliothécaire aux autres agents de la collectivité territoriale = complexe. Légalement, tous les actes administratifs sont effectués par le maire ou, par délégation, par le maire adjoint. Si, dans certains cas, le bibliothécaire prendra de lui-même l initiative de certains actes, dans d autres cas il devra faire exécuter par un autre service de la ville l acte attendu (ex : réponse à une candidature spontanée : rédaction d un courrier à faire signer à l élu ; délégation au service RH) : le bibliothécaire doit donc délimiter le champ de son action, par la mise au point de procédures claires avec chacun des services concernés.

La correspondance administrative fait l objet, selon les villes, de procédures de contrôle et de signature +/- élaborées. IL y a un intérêt certain à faire signer tous les courriers par l élu : rôle d information + assumer la responsabilité des relations avec la population et les fournisseurs (courriers sensibles administrativement : plainte auprès d un fournisseur ; courriers sensibles politiquement : réponse à la plainte d un usager, réponse négative à une candidature spontanée, ). Gestion financière Quelques règles de base régissent les bibliothèques d un point de vue financier : la séparation entre ordonnateur et payeur, l annualité budgétaire, le plan comptable M14 qui évolue suite à la promulgation de la loi LOLF, la différence entre investissement et fonctionnement. Séparation entre ordonnateur et payeur : la ville budgétise et commande, le trésorier-payeur (l Etat) paye après vérification de la conformité au budget et de la réalité de la réalisation de la commande. Annualité budgétaire : le budget est voté par année civile. Aucun report de crédit d une année sur l autre n est autorisé, sauf pour les crédits d investissement. Plan comptable M14 : nomenclature et classement de toutes les dépenses possibles. Bientôt remplacée par la loi LOLF (loi organique 1 relative aux lois de finances), promulguée le 1 er août 2001. Loi Lolf : entrée en vigueur par étapes ; elle s applique à toute l administration donc aux bibliothèque depuis le 1 er janvier 2006. Séparation entre investissement et fonctionnement : budget d investissement = comprend toutes les dépenses de matériel durable, amortissable, les travaux lourds, les œuvres d art, les documents patrimoniaux. Le fonctionnement comprend tout le reste. Gestion technique La gestion technique concerne la gestion courante (entretien des bâtiments, sécurité, ), la gestion de programmation et de prospection dans le cadre d une construction ou d un réaménagement, la gestion informatique (veille technologique incluse). Entretien courant : nettoyage des locaux, maintenance électrique, petits travaux de menuiserie ou de serrurerie, entretien éventuels d espaces verts, entretien du chauffage, de la ventilation, de la climatisation, des ascenseurs, postes en général exécutés par les services techniques, qui font parfois appel à des entreprises. Rôle du bibliothécaire = entretenir de bonnes relations avec les services techniques, mettre en place des procédures de signalisation des pannes, répartir les rôles (qui appelle qui?). Bibliothécaire = responsable du long terme (travaux de peinture, rénovation, amélioration, ) Gestion informatique : en liaison avec service informatique et fournisseurs 1 Lois organiques = loi qui structurent les institutions de la République et pourvoient aux fonctions des pouvoirs publics

Gestion des ressources humaines Le bon fonctionnement d un équipement repose sur un travail d équipe et des projets de services définis. Structure des emplois en bibliothèque Les cadres d emploi de la fonction publique s adaptent difficilement à la polyvalence, la souplesse souhaitées dans le fonctionnement des bibliothèques. La séparation rigide des trois corps administratifs (A, B et C) oblige les directeurs d établissement à trouver le meilleur équilibre possible entre statut et fonction. A/A+ = emplois de cadre et cadre supérieur B/B+ = emplois de techniciens supérieurs ou cadres intermédiaires C = emplois d agent A+ = conservateur généraux et conservateurs des bibliothèques dans la FPE, conservateurs territoriaux de bibliothèques dans la FPT A = bibliothécaires (d Etat ou territoriaux) B+ = bibliothécaires adjoints spécialisés (FPE), assistants qualifiés de conservation du patrimoine et des bibliothèques (FPT) B = assistants des bibliothèques (FPE), assistants de conservation du patrimoine et des bibliothèques (FPT) C = magasiniers (FPE) ; adjoints du patrimoine (FPT) Organigrammes Il existe en bibliothèque différents types d organisation : organisation par segments fonctionnels, organisation par modèles thématiques, organisation par segmentation des publics. organisation par segments fonctionnels : division technique des activités ; avantages : en matière de productivité, d expertise et qualité du travail ; inconvénients : génère une mono-compétence des personnels. Tend à disparaître. organisation par modèles thématiques : équipes fondées sur des blocs de disciplines (littérature, sciences, ). Chaque service est responsable de l ensemble de la chaîne documentaire, des acquisitions au traitement. Même avantages et inconvénients que modèle précédent. Des fonctions transversales sont nécessaires pour assurer une cohérence. organisation par segmentation des publics :nbses BM sont organisées sur ce modèle. Egalement en BU (1 er cycle, 2d cycle, recherche, ). Toute notion de gestion inclut une évaluation des activités et une prospection vers l avenir. Pour cela, la bibliothèque se dote de tableaux de bord et d indicateurs de performance qui permettent aux personnels et aux tutelles de situer les actions de l établissement. Motivation des personnels La gestion des ressources humaines passe par l évaluation des personnels, mais surtout par la mise en place de plans de formation liés aux objectifs de l établissement.

Evaluations et prévisions Toute notion de gestion inclut une évaluation des activités et une prospection vers l avenir. Pour cela, la bibliothèque se dote de tableaux de bord et d indicateurs de performance qui permettent aux personnels et aux tutelles de situer les actions de l établissement. Programmer, contrôler, piloter, évaluer l action. Programmation = repose sur la formalisation et l objectivation des actions. Formalisation : partie administrative (bons de commande, factures, suivis, courriers administratifs, réponse aux courriers, ) ; fréquentations, accueils ; collections : objectifs, calendriers, consignes, ; travail en interne : comptes rendus ; gestion du personnel (plannings des absences et congés, planning de service public) Le contrôle et le pilotage reposent sur la mesure (statistiques et tableaux de bord), la gestion des agendas et des calendriers. stats : prêt des docs, décompte des publics, suivi des acquisitions. activités moins mesurables : fréquentation des non-inscrits, consultation des docs lus sur place : sondages. Difficulté de construire des indicateurs simples et non univoques pour analyser la satisfaction des usagers, la qualité de l accueil, l efficacité d une organisation, d un processus de travail, la qualité des collections. Tableau de bord : ensemble de données chiffrées, nécessaires et suffisantes, mises sous forme de graphiques ou de tableaux synthétiques, en vue de procurer les informations permettant aux différents responsables de prendre leurs décisions. Sa tenue s appuie sur des données passées et présentes en vue de les comparer entre elles et d en inférer des prévisions. Doit être pratiqué à différents niveaux de responsabilité. ex : tableau de bord budgets acquisition ; tableau de bord gestion des collections L évaluation rapproche a posteriori les objectifs prévus et les résultats obtenus, et propose une interprétation. Le tout permet d établir la preuve des activités, d en garder une mémoire, et facilite la transmission d informations précieuses lors d un changement de personnel. L ensemble de ces données, synthétisé et mis en forme, constitue la base du rapport d activité annuel. Etat d esprit = s efforcer en permanence de comprendre, mesurer et analyser des processus de travail, car il est de plus en plus conduit à faire des choix dans un environnement qui n est pas toujours caractérisé par la stabilité. Ex : comment gérer au mieux une restriction des ressources budgétaires, quel service abandonner, quel processus de travail améliorer? comment choisir entre acquisition de DVD et investissement dans un service de vidéos à la demande? quel budget minimum investir pour la mise en place d une fourniture d informations à distance? Mesure de la performance : Mise en relation de 3 facteurs:

Les objectifs Les ressources Les résultats Permet de mesurer la performance: «obtention d un résultat qui à la fois réalise l objectif fixé et y parvient avec les moyens les plus économes et les plus adaptés possibles»¹ Efficacité du service fourni par la bibliothèque : adéquation plus ou moins grande des résultats aux objectifs Efficience dans l utilisation des ressources employées : adéquation plus ou moins grande des ressources aux résultats Pertinence des choix opérés : adéquation plus ou moins grande des ressources aux objectifs OBJECTIFS pertinence efficacité RESSOURCES efficience RESULTATS Eléments bibliographiques : TAESCH-WAHLEN, Danielle, Concevoir, réaliser et organiser une bibliothèque. Memento pratique à l usage des élus, des responsables administratifs et des bibliothécaires, Cercle de la Librairie, coll. «Bibliothèques»,.