Newsletter. Chambre de Commerce Franco-Libanaise ECONOMIE & FINANCE. Sommaire : Juillet 2013. Economie & Finance



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Chambre de Commerce Franco-Libanaise Newsletter Juillet 2013 ECONOMIE & FINANCE Sommaire : Economie & Finance Adnan Kassar élu personnalité de l année. Le port de Beyrouth s agrandit. Délégation de banques libanaises à Paris pour rassurer les autorités fiscales. Liban: plateforme commerciale pour les entrepreneurs naissants. L industrie du vin libanais. ENERGIE Ressources pétrolières offshore au Liban. Le Liban aurait 15 à 20 TCF de gaz, selon Bassil. Nouvelles des membres Socotec fait appel aux apprentis. Les bénéfices nets de la banque Audi à 188 millions de $ fin juin. Total : contrat VIE au Liban. Sommet bancaire arabe : Adnane Kassar élu personnalité de l année Le Sommet bancaire arabe international a décerné le prix de la personnalité bancaire pour l année 2012-2013 au président du conseil d administration de la Fransabank, l ancien ministre Adnane Kassar, également président des organismes économiques. M. Kassar a «contribué significativement au développement du secteur bancaire arabe ainsi qu à la consolidation des relations financières et économiques entre les pays arabes et le reste du monde ; sans oublier son rôle majeur sur le plan du soutien aux investissements arabes, au commerce, au développement social (...)», a indiqué le communiqué. Le président autrichien, Heinz Fischer, a félicité M. Kassar, lors d une réception organisée au palais présidentiel en l honneur de représentants du secteur bancaire arabe. Les activités du Sommet bancaire arabe international ont pris place les 27 et 28 juin au palais présidentiel autrichien, Hofburg, à Vienne. Organisée par l Union des banques arabes (UBA), l édition 2013 était centrée sur «le rôle des banques dans le renforcement des capacités citoyennes dans les pays postconflit». Source: Orient le Jour En pleine croissance, le port de Beyrouth s agrandit Divers Le Liban, ambassadeur du trilinguisme. Coface lance une assurance crédit dédié au PME. Après trois ans de travaux, le port de Beyrouth s est agrandi et dispose désormais d une surface additionnelle pour son terminal de conteneurs. Cette extension vise à répondre aux problèmes de congestion posés par la croissance rapide de l activité du port, face au développement des opérations de transbordement et à l augmentation des importations et des exportations. Une deuxième phase d extension sera lancée cette année pour permettre de créer un immense quai de 1 600 mètres dédié aux porte-conteneurs.

Le Liban, une plate-forme commerciale pour les entrepreneurs naissants? Une délégation de banques libanaises à Paris pour rassurer les autorités fiscales Source: ABL La délégation de l Association des banques du Liban (ABL), en visite à Paris où elle a rencontré des responsables du secteur financier français, s est engagée au respect par les banques libanaises de l application des sanctions, notamment celles qui concernent le blanchiment d argent et la lutte contre le financement d activités terroristes, et ce en se basant sur la loi 318 de 2003. Cette visite intervient après la décision de la France de placer le Liban sur une liste noire de dix-sept paradis fiscaux et dont les banques pourraient être empêchées de distribuer l'aide publique française au développement. Une telle mesure aurait signifié par exemple que l'agence française de développement (AFD) ne pourrait plus passer, pour mettre en œuvre ses projets de coopération dans les pays du Sud, par des établissements financiers situés dans ces pays. Une éventualité écartée pour le moment par les autorités françaises. La France a à cette occasion appelé le Liban à ratifier un traité sur les échanges d informations sur les évasions fiscales afin d éviter au pays d être placé sur sa liste des paradis fiscaux. La délégation libanaise, présidée par Joseph Torbey, a rencontré en France des responsables de la Banque centrale française, du ministère français des Finances et de l Économie ainsi que des responsables de la Fédération des banques françaises (FBF). "Nous sommes plus que jamais déterminés à respecter les normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment d argent et l évasion fiscale, et à être le plus transparents possible dans toutes les branches du secteur bancaire", a affirmé l'abl dans un communiqué. Source: Orient le Jour Malgré les bouleversements que connaît le monde arabe, le Liban demeure une destination offshore idéale pour les investisseurs et les start-up de la région ME- NA et de l Europe. C est en tout cas le message qu ont tenu à faire parvenir les spécialistes de Lebanon Offshore, une compagnie spécialisée dans les activités offshore, lors d une table ronde organisée hier. À cette occasion, Carole Nahas, directrice générale de la société, Michel Ghanem, avocat à la Cour, et Mosbah Majzoub, consultant, se sont penchés sur les avantages d établir des sociétés offshore au Liban. Dans son intervention, Mme Nahas a insisté sur le potentiel du système offshore libanais ainsi que sur sa capacité à attirer des investisseurs du monde entier, surtout les hommes d affaires arabes. «Nous disposons d un système bancaire unique au niveau régional qui adopte une politique intransigeante face aux activités de blanchiment d argent, tout en veillant au respect du secret bancaire des clients», a-t-elle insisté. De son côté, Michel Ghanem a expliqué que «selon la loi libanaise, les investisseurs étrangers disposent du droit de posséder 100 % des actions d une offshore et leur responsabilité est limitée au capital social. À noter que le directeur général non libanais d une société offshore n a pas besoin de permis de travail s il réside à l étranger». Pour sa part, M. Majzoub a mis l accent sur les avantages fiscaux du système offshore au Liban. Selon lui, le pays constitue un abri fiscal idéal pour les entrepreneurs qui bénéficieront d un traitement fiscal moins coûteux en matière d offshore. Ces mêmes sociétés offshore sont exemptées des droits de succession ainsi que des impôts sur les salaires versés aux employés travaillant à l étranger, a-t-il précisé. Source: Orient le Jour Rappelons que la CCFL a organisé le 12 juin dernier un colloque sur «l environnement juridico fiscal au Liban et en France» Et maîtrise du risque dans les transactions bilatérales voir la newsletter de juin. Page 2

Chambre de Commerce Franco-Libanaise Newsletter Newsletter JUILLET Juillet 2012 2013 À l étranger comme au pays, l industrie du vin libanais se porte bien Les exportations de vins libanais, dominées par le trio Ksara/Kefraya/ Château Musar, ont totalisé en 2012 près de 14,3 millions de dollars. Tandis qu il est difficile d obtenir des statistiques précises pour le secteur vinicole au Liban, en l absence de chiffres officiels, l Agence des Nations unies pour l alimentation et l agriculture (FAO) estime que la production libanaise aurait avoisiné les 14 200 tonnes de vin en 2011. Ce qui ferait du pays du Cèdre le 45e plus gros producteur au monde, responsable de 0,05 % de la production mondiale de vin, a affirmé le Lebanon Brief de la BLOM Invest, citant la FAO. Des exportations et des importations axées sur les vins «classiques» Sur le plan des importations de vins étrangers, ces dernières ont totalisé 12,1 millions de dollars au cours de la même période, et étaient majoritairement composées de vins «classiques» (rouge, blanc, rosé), avec 66 % du total. Les vins pétillants/mousseux comme le champagne représentaient les 34 % restants. En ce qui concerne les exportations, d un montant estimé de 14,3 millions de dollars, elles concernaient principalement les vins de type classique, la variété pétillante ne représentant que 2,5 % du total, a indiqué le Lebanon Brief. En termes de tonnage et de quantités, les importations de vins étrangers ont totalisé 1 193 tonnes, tandis que les exportations s élevaient à 1 959 tonnes, ou près de 2 millions de bouteilles en 2012, a souligné le rapport. Il convient de souligner que les douanes pointent du doigt une nouvelle tendance depuis 2011 : des exportations d une valeur plus élevée pour des quantités plus réduites. Une tendance qui s inscrirait dans la lignée de ce qui a déjà été observé à l étranger, a affirmé l Organisation internationale de la vigne et du vin (OIVV), qualifiant ce phénomène de «mondial». En effet, a expliqué le rapport, la hausse des coûts de production couplée à l impact croissant du réchauffement climatique se sont répercutés sur les prix, d où un renchérissement généralisé à l échelle mondiale. À titre d exemple, le Liban a vu la valeur des exportations augmenter de 6 et 8 % en 2011 et 2012 respectivement, tandis que les quantités en tonnes ont reculé de 3 et 6 % respectivement. En outre, le prix moyen d une bouteille de vin à l export a suivi cette tendance haussière, passant de 4,74 dollars en 2009 à 7,4 en 2012, avec un saut enregistré en 2010 (6,2 dollars). Près de 30 % des vins libanais exportés en Grande-Bretagne Le Liban exporte la majorité de ses vins en Europe, principalement en France et Grande-Bretagne. Cette dernière a conservé en 2012 son titre de principal importateur de vins libanais, avec 29 % du total des exportations, suivie par la France et les États-Unis avec 17 % et 13 % respectivement. Les Émirats arabes unis (EAU) demeurent le principal importateur arabe de vins libanais, avec 5 % du total. Quant aux principaux domaines libanais exportateurs, il s agit de Ksara, Kefraya et Château Musar, a relevé le Lebanon Brief. Fondée en 1857 par des prêtres jésuites, Ksara est la plus ancienne et la plus grande entreprise vinicole du pays ; ses exportations en 2012 sont estimées à 1 million de bouteilles, l équivalent de la moitié des exportations totales de vin libanais, a souligné le rapport. Ksara est suivi de Kefraya et Château Musar, qui ont chacun indiqué avoir exporté près de 0,5 million de bouteilles au cours de la même période. Sur le plan des importations de vins étrangers, la France est, comme toujours, restée en tête avec 84 % du total en 2012, suivie par l Italie avec 8 %. Source: Commerce du Levant Page 3

ENERGIE Ressources pétrolières offshore : Kabbani propose un plan de défense Le lancement du forage d un puits israélien à quelques kilomètres de la frontière libanaise a fait ressurgir les craintes de voir l État hébreu profiter des ressources nationales. Mohammad Kabbani appelle le gouvernement à mettre en place un plan d action rapide. Une semaine après les déclarations du ministre sortant de l Énergie et de l Eau Gebran Bassil sur les risques pour les ressources pétrolières libanaises d être approchées par Israël, c est au tour du député et président de la commission parlementaire des Travaux publics, de l Énergie et de l Eau, Mohammad Kabbani, de réagir à ce propos. «M. Bassil a tiré la sonnette d alarme appelant le gouvernement à tenir une réunion extraordinaire pour protéger la zone économique exclusive (ZEE) libanaise de l appétit de l État hébreu qui a procédé à un forage à 4 kilomètres de la frontière», a rappelé M. Kabbani. «Nous partageons ses craintes mais il est important de rappeler que le sujet a déjà été évoqué à maintes reprises depuis un certain temps», a-t-il poursuivi. Selon lui, deux sociétés avaient fait part de procéder au forage du puits israélien Karish dont il est question en novembre 2012 et les travaux avaient débuté en mars 2013. «Par ailleurs, l État hébreu profite de la crise en Syrie pour accorder des licences d exploitation à la société américaine Genie Energy sur les terres du Golan occupé, bravant ainsi toutes les lois internationales», a ajouté M. Kabbani. Pour le Président de la commission, le Liban ne peut se permettre de rester les bras croisés et doit rapidement mettre en place un plan d action pour contrebalancer les avancées israéliennes. M. Kabbani propose en premier lieu que les premières licences d exploitation des ressources offshore concernent les blocs 8, 9 et 10 du Liban-Sud «pour s imposer face au possible piratage de l État hébreu». Il a assuré que «les sociétés étrangères seront demandeuses suite à la découverte de réserves d hydrocarbures prouvées». «Il faudrait reprendre les négociations avec Chypre et clarifier l emplacement du point 23, comme point limite entre les trois frontières chypriote, israélienne et libanaise», a indiqué M. Kabbani. Il a également appelé à la poursuite du projet du gazoduc côtier, ainsi qu à la création d une société pétrolière nationale. Rappelons que 52 compagnies de 25 pays ont présenté des demandes de participation à la phase de préqualification de l exploration pétrolière et gazière dans les eaux territoriales libanaises. Parmi ces compagnies, les géants américains Chevron et Exxon Mobil Corp, la Royal Dutch Shell PLC et la National Iranian Drilling Corporation. La signature des contrats se fera en principe en février 2014. Source: Orient le Jour Le Liban aurait 15 à 20 TCF de gaz, selon Bassil Le ministre par intérim de l Energie et de l Eau, Gebran Bassil, a affirmé que plus de 70% de la zone économique exclusive (ZEE) du Liban avait été prospectée en 3 dimensions (3D). «Après avoir prospecté les zones du Nord et du Sud, ce sont les régions de Beyrouth, de Batroun et de Chekka qui font actuellement l objet d une étude en 3D», a déclaré Gebran Bassil. L étude en 3D permet de cerner avec quatre à cinq fois plus d exactitude que la 2D les chances de trouver des gisements de pétrole ou de gaz. Selon le Ministre, les premières estimations laissent espérer une quantité de gaz d environ 15 à 20 TCF (trillion cubic feet en anglais, mille milliards de pieds cubes). Source: Orient le Jour Page 4

NOUVELLES DES MEMBRES Socotec fait appel aux apprentis Le groupe Socotec, spécialisé dans la prévention des risques, lancé une campagne de recrutement de 50 jeunes en alternance, niveau bac +2/3 (en électricité, hygiène sécurité, environnement et commercial) et bac +5 (génie civil, électricité, hygiène sécurité, environnement) pour un démarrage à la rentrée de septembre. Chaque année, par ailleurs, le groupe recrute en moyenne 400 collaborateurs, dont 30% d ingénieurs. Source: Orient le Jour Les bénéfices nets de la Bank Audi à 188 millions de dollars fin juin. Source: Bank Audi La Bank Audi a annoncé des bénéfices nets de 188 millions de dollars au premier semestre 2013, pratiquement inchangés en variation annuelle. Les actifs consolidés de la banque ont atteint 33,7 milliards de dollars fin juin, en hausse annuelle de 7,6% ; les dépôts ont augmenté de 2,4 milliards de dollars, soit une hausse de 8,8 %. Les fonds propres totalisent 2,7 milliards de dollars, représentant 8% des actifs consolidés de la banque. Contrat VIE chez Total Liban «Dans le cadre de sa relation avec la Chambre de Commerce Franco-Libanaise, la société Total Liban peut accueillir dans ses locaux un personnel d une société Française désireuse de s implanter sur le marché Libanais mais ne disposant pas des moyens logistiques nécessaires. Cette aide ponctuelle, qui est proposée à titre gracieux, permet à la société sélectionnée de disposer d un bureau avec ligne de téléphone à l adresse du siège de Total Liban. Pour toute information vous pouvez contacter M. Olivier Cordonet olivier.cordonet@total.com» DIVERS Le Liban, ambassadeur du trilinguisme Le «Label L», premier label trilingue de l hôtellerie, a été lancé hier à la Résidence des Pins. L outil marketing visant à accroître la visibilité des hôtels et du Liban à l international souffle comme un vent d optimisme sur un secteur soumis à de rudes épreuves. «Hi, kifak, ça va?» Si la formule fait sourire, elle est pourtant véritablement révélatrice des mœurs locales, dans un pays où le trilinguisme est quasiment dans les gènes. Quoi de plus naturel, ainsi, que d utiliser ce formidable atout et talent local pour promouvoir l image du Liban à l étranger? Tel est l objectif du «Label L», fruit d un partenariat étroit entre le ministère du Tourisme, l ambassade de France, l Institut français du Liban, le British Council et l École supérieure des affaires de Beyrouth. «Le pluralisme linguistique est un atout majeur dans l accès à de nouveaux marchés, et nous sommes fiers de lancer au Liban le premier label trilingue au monde, a déclaré l ambassadeur de France, Patrice Paoli. C est un modèle d innovation, qui sera garant de la visibilité du Liban à l international. Des guides touristiques comme Le Petit futé se sont déjà engagés à valoriser le label dans leurs prochaines éditions, tandis que des pays comme la Tunisie ou l Arabie saoudite ont été séduits par notre idée.» «Selon une enquête menée auprès de 138 entreprises libanaises, plus de 50 % du personnel est trilingue, a ajouté M.Paoli, or ce trilinguisme est souvent une condition déterminante pour accéder à des postes à responsabilité.» Page 5

Coface lance une assurance-crédit dédiée au PME Offrir aux PME de moins de 7,5 millions d euros de chiffre d affaires les mêmes services qu à une multinationale. Tel est l objectif du nouveau contrat d assurance-crédit lancé par Coface et baptisé Globalliance one. Cette nouvelle assurance-crédit est annoncée comme rapide (contrat envoyé par email qui permet d être couvert dans la journée) et offre, selon l assureur-crédit, un accès immédiat au réseau international de Coface qui est présent dans 66 pays et propose, directement ou grâce à des partenaires, des services d assurance-crédit dans 97 pays. Ce nouveau contrat est destiné aux entreprises qui réalisent moins de 7,5 millions d euros de chiffre d affaires en France ou à l étranger. Il leur est proposé d évaluer en amont la qualité de leurs clients et de protéger leurs créances pour sécuriser leur trésorerie. Pour ce faire, Coface met à disposition de ces entreprises plusieurs services : une analyse des risques pays, sectoriels et de crédit, une analyse de la qualité de leur portefeuille de risques, un arbitrage de risques, une garantie des risques commerciaux et politiques quel que soit le pays concerné, une indemnisation des impayés à hauteur de 90% des créances garanties, ainsi qu un recouvrement actif des créances impayées. Autre avantage de Globalliance One : la tarification forfaitaire annuelle, qui permet aux PME «d optimiser la gestion de leurs créances commerciales et de renforcer leur visibilité budgétaire», indique le communiqué de presse. Au cours d un seul entretien avec Coface, les PME peuvent disposer d une visibilité complète sur les garanties et la tarification proposées, ainsi que sur les conditions contractuelles associées. Elles ont aussi rapidement accès à Cofanet, un espace internet sécurisé mis à leur disposition pour gérer leur contrat. Un quart des défaillances d entreprises est provoqué par des créances impayées et les PME sont particulièrement touchées, estime Coface. En effet, de septembre 2011 à août 2012, près de la moitié (41,4%) des défaillances en France concernait des entreprises dont le chiffre d affaires était inférieur à 7,5 millions d euros. Source : Le Moci La Chambre de Commerce Franco-Libanaise a été créée en 1950 à l initiative d hommes d affaires français et libanais ; c est une association à but non lucratif, dont l objectif est le développement des relations industrielles, commerciales et financières entre les opérateurs des deux pays. Elle est présidée depuis 1986 par Monsieur Jacques R. Saadé, Monsieur Pierre Rozek l a rejoint en 2009 comme Vice Président Exécutif. Chambre de Commerce Franco-Libanaise 22 Quai Gallieni 92150 Suresnes - France Tel: +33 1 46 25 71 02 Fax: +33 1 46 25 70 38 sur.info@ccfrancolibanaise.com www.ccfrancolibanaise.com Page 6 La mission de la CCFL s articule autour des 3 grands axes suivants: Identifier et communiquer les atouts et opportunités offerts par le Liban dans les domaines de l économie, de l industrie et de la finance. Mobiliser les acteurs, investisseurs existants et potentiels ainsi que les ressources locales. Saisir les perspectives de création ou de croissance de business pour la communauté d affaires des deux pays. Des plans d actions spécifiques sont mis en place en collaboration avec les membres de la CCFL et en partenariat avec des Chambres de Commerce et d Industrie Françaises et Libanaises, les services économiques des ambassades des deux pays, Ubifrance et le MEDEF International.