Citation 2013
Maison Allard-Labrèche et bâtiments accessoires : remise avec cuisine d été, hangar, porcherie, laiterie et séchoir à tabac. Adresse civique : 528, Rang du Ruisseau-des-Anges Sud. Propriétaires : Sylvie Caron et Ginette Lord. Maison Description La maison Allard-Labrèche est une habitation rurale d inspiration du style Second Empire. Cette résidence de pierre de plan rectangulaire construite au milieu du 19e siècle est coiffée d un toit en mansarde à deux versants et munie d une galerie couverte en façade. La Maison Allard-Labrèche est construite sur un terrain paysager en bordure de la route dans la municipalité de Saint- Roch-de-l Achigan.
Collection Laure Bélanger Photo datant de 1966 Valeur patrimoniale La valeur patrimoniale de la maison Allard-Labrèche repose sur son intérêt architectural, comme modèle peu courant d habitation rurale. Elle illustre l influence du style Second Empire avec un toit en mansarde. Cette maison en pierre possède une galerie couverte dans la partie centrale de la façade de même qu une large lucarne dont l origine est possiblement postérieure à la construction de la maison vers 1865. Les fenêtres à six carreaux sont disposées de façon symétrique, témoin de l influence classique propre au courant Second Empire. La toiture couverte à l origine de bardeaux de cèdre est maintenant couverte de bardeaux d asphalte. Deux cheminées foyers sont localisées dans les murs pignons. C est l une des rares structures de pierre qui subsistent dans la municipalité et un exemple assez unique dans le paysage architectural régional où très peu de maisons de pierre sont coiffées de toit en mansarde. Fait particulier, la partie visible de la structure de pierre est constituée non de pierre des champs, mais de pierre taillée (granites et gneiss granitiques de couleurs variées) provenant probablement des Laurentides; des traces des forages utilisés pour la fracturation de la roche sont d ailleurs visibles sur certaines pierres. Les propriétaires qui l ont occupée l ont entretenue avec soin de sorte qu elle est dans un excellent état de conservation.
Informations historiques Photo tirée de l album du 150e anniversaire de la paroisse, Roger Lemay, page 87 La maison Allard-Labrèche aurait été construite par Constant Allard vers 1865, année de son mariage avec Sophranie Jannnot dite Lachapelle. La propriété est ensuite vendue à leur fils Cyprien Allard en 1914 et son épouse Marie-Ange Amireault, suite au décès de ce dernier la vend la même année à Siméon Labrèche. Son fils Jules-Edmond Labrèche en fait l acquisition en 1937. Lucie Gendron-Duguay achète la propriété de ce dernier en 1963 puis la vend en 1965 à Gilles Meunier et Laure Bélanger qui la revendent la même année à André Foixet. Sylvie Biron et Lise Laberge l achètent de ce dernier en 1989 et en demeurent propriétaires jusqu en 1994, année où Diane Dubé l acquiert. En 1997, la maison passe aux mains des propriétaires actuelles, Sylvie Caron et Ginette Lord.
Bâtiments agricoles Les différents bâtiments accessoires à la maison de ferme illustrent bien les pratiques agricoles et l organisation spatiale des fermes de la première moitié du XXe siècle au Québec. Notons que la grange-étable, le plus important bâtiment agricole sur les fermes de l époque, a disparu. Cuisine d été et remise La cuisine d été, située près de la maison, est intégrée dans un bâtiment plus grand (17m x 8m) qui servait de remise pour le bois de chauffage et les voitures. De plus, l étage servait à l entreposage des grains dans des «carrés» prévus à cet effet. Cet espace a aussi servi accessoirement au séchage du tabac sur des broches fixées aux chevrons. Il est avec la porcherie, le plus ancien bâtiment sur le site, sa date de construction remontant probablement autour de 1875. Hangar Un hangar (12m x 8m) avec abri ouvert à l avant, typique des fermes à Saint-Roch-de-l Achigan s est ajouté autour des années 1920 et servait de remise à voitures et équipements divers et d entrepôt de bois d œuvre à l étage.
Porcherie et poulailler Un autre bâtiment, aux dimensions assez restreintes (11m x 6m), servant de porcherie et de poulailler est en correspondance avec les pratiques de ce temps où on gardait quelques poules pour la consommation des membres de la famille et une portée de porcelets qu on élevait chaque été. La date de construction se situerait autour de 1875. Laiterie Une laiterie (4,5 x 3,5m) construite probablement au cours des années 1920-1930 servait à conserver la crème dans des bassins creusés dans le sol et alimentés par l eau du puits.
Séchoir à tabac Témoin d une activité agricole propre à la région de Lanaudière au cours des années 1880 à 1970, le séchoir à tabac à cigare et à pipe (13m x 8m), typique de la région, aurait été construit au tournant du 20 e siècle.
Éléments caractéristiques des bâtiments Tous ces bâtiments, dans un bon état de conservation, sont couverts de lambris de planches posées verticalement et peints en rouge brique, une couleur typique sur les bâtiments de ferme; on utilisait à l époque de la poudre d ocre mélangée à de l huile pour obtenir cette couleur. Les toitures sont couvertes de tôle pincée dans le cas de la remise-cuisine d été, du séchoir à tabac et de l abri du hangar; les autres bâtiments sont couverts de tôle ondulée, appelée également tôle de grange. La mise en valeur de cet ensemble de bâtiments représentatifs de l activité agricole jusqu au deuxième tiers du 20 e siècle est d une grande importance, compte tenu de la disparition progressive de plusieurs de ces bâtiments souvent remarquables sur notre territoire à cause des changements des pratiques agricoles. L entretien adéquat de ces nombreux bâtiments avec des matériaux récupérés a permis de les garder en bon état pour le bénéfice des générations futures.
Maison Malo, remise et gloriette. Adresse civique : 110, route 341 Propriétaire : Clément Locat. Maison Description La maison Malo est une habitation rurale typique du modèle québécois. C est une maison à deux corps d un étage et demi coiffée d une toiture à deux versants cintrés à la base et dont le prolongement couvre la galerie en façade. Elle a la particularité de posséder une structure de colombage briqueté. La maison est située à l écart de la route, en bordure de la rivière Saint-Esprit dans la municipalité de Saint-Roch-de-l Achigan.
Maison située auparavant au 520 Ruisseau-St-Jean Sud Photo datant de 1950 Valeur patrimoniale La valeur patrimoniale de la maison Malo repose sur son intérêt architectural. Cette maison illustre parfaitement le modèle de la «maison québécoise», le type le plus courant dans le paysage architectural de Saint-Roch-de-l Achigan. Résultat des influences française et anglaise et de l adaptation au climat et au mode de vie des Québécois, c est une maison dégagée du sol, à deux corps, dotée d une galerie couverte en façade. La toiture cintrée à la base est couverte de tôle pincée et les murs d un revêtement de planche à clin. Placées de façon asymétrique, les fenêtres à six carreaux de belle facture de la partie principale sont d origine et celles de la partie secondaire, de même type, datent des années 1980. Les trois lucarnes sont un ajout des années 1970. Toutes les fenêtres sont munies de persiennes en saison d été. Le bâtiment principal compte deux cheminées sur les murs pignons, dont la base était assise sur des armoires à l étage. Le bâtiment secondaire était doté d un foyer de pierre placé au mur pignon. Fait particulier, le corps principal de la maison, datant d environ 1850, possède une structure de colombage briqueté, un exemple unique dans la région de Lanaudière. Le corps secondaire (appelé souvent cuisine d été) qui date d environ 1825 est construit de façon traditionnelle en pièces sur pièces assemblées à coulisses. La maison était couverte à l origine d une toiture de bardeaux de cèdre et de murs de planches posés verticalement.
Lors de la restauration, on a privilégié la conservation des matériaux mis en place au tournant du 20 e siècle, encore en bon état : la planche à clin sur les murs, la tôle «à la Canadienne» en façade avant et la tôle pincée à l arrière sur la toiture, de même que les persiennes.
Cette maison de ferme, sise jusqu en 1975 au 520, Ruisseau-St-Jean-Sud et vouée à disparaître a été déplacée par le propriétaire actuel en bordure de la rivière Saint-Esprit. Elle a fait l objet d une restauration au cours des années 1970 et 1980 visant à lui redonner ses caractéristiques originales. Fait singulier, les deux corps de la maison ont déjà été séparés: le curetage a en effet permis de constater que la partie principale a été déplacée avant 1900 pour être jointe à la partie secondaire plus ancienne. Photos prises en 1975
Informations historiques Source Archives nationales du Québec, p690,s1,d61a,469, 30 (autour des années 1955) Maison Malo sur son site initial au 520 Ruisseau-St-Jean Sud Aucune information ne nous permet de dater précisément la construction de la maison Malo. La première mention de la famille Malo se trouve sur le plan terrier de 1858 qui attribue la propriété du lot 639, soit le site actuel du 520, Ruisseau-Saint-Jean Sud à Narcisse Hayet dit Malo qui s y serait installé lors de son premier mariage en 1856. Après son décès en 1882, la terre et la maison se retrouvent propriétés de son fils Omer Malo qui s en départit en 1905 au profit de Joseph Riopel, marié à sa sœur Rosalinde Malo en 1892. La propriété demeurera entre les mains de la famille Riopel jusqu en 1975, soit d abord par Maxime, fils de Joseph qui en devient propriétaire vers 1920 et la cède à son tour à son fils Maurice vers 1952. Ce dernier la vend à son cousin Gérard Riopel en 1960 de qui Clément Locat l achète en 1975 pour la transporter sur son site actuel du 110, route 341.
Valeur patrimoniale des bâtiments annexes : Ces deux éléments n ont pas de valeur patrimoniale ou historique proprement dite, leur intérêt résidant dans leurs caractéristiques architecturales apparentées à celles du bâtiment principal. Il est donc important de les conserver dans cet état à cause de leur implantation dans l environnement de la maison Malo. Remise Cette remise complétée par un abri ouvert a été construite au cours des années 1990 par son propriétaire actuel. Construite de matériaux récupérés provenant de la démolition d une grange et d un séchoir à tabac, cette remise est lambrissée de planches posées verticalement et coiffée d un toit cintré à la base et couvert de tôle pincée. Elle est inspirée de l architecture des bâtiments du genre présents sur la majorité des fermes de la région. Gloriette (Pavillon de jardin) Une gloriette octogonale a été construite au début des années 2000 en bordure de la rivière, en utilisant entre autres des poteaux de galerie d une maison vouée à la démolition. Le style s inspire des pavillons construits au Québec au tournant du 20 e siècle.
Adresse civique: 420, route 341 Propriétaires: Sylvain Lafortune et Lucie Lebeau. Description Le moulin Bleu construit au cours des années 1860 le long de la rivière Saint-Esprit est une longue structure de bois assise sur une haute fondation de pierre en bordure de la rivière et coiffée d une toiture à deux versants. À une certaine époque, le bâtiment a servi tant aux activités de mouture qu au logement pour le meunier. L évolution des besoins d espace pour le fonctionnement du moulin a amené la construction d annexes à compter des années 1960, mais turbines, meules de pierre et bluteau témoignent toujours de la longue activité meunière qui s est déroulée sur ce site.
Valeur patrimoniale La valeur patrimoniale du moulin Bleu et de son site tient à plusieurs raisons. Depuis sa construction au cours des années 1860, ce bâtiment, le barrage et les autres équipements hydrauliques ont servi de façon ininterrompue à la fabrication de farines et de moulées. Les équipements ont évolué au fil du temps et une activité fébrile s y déroule toujours près de cent cinquante ans après sa construction. Le moulin Bleu est le seul des six moulins établis sur le territoire de Saint-Roch-de l Achigan, le long des rivières de l Achigan et Saint-Esprit à compter de la fin du 18 e siècle qui soit toujours en activité.
Sa valeur patrimoniale est bonifiée par la production de farine de sarrasin, rattachée à une tradition culinaire bien québécoise, la galette de sarrasin. En outre la valeur patrimoniale repose sur les qualités architecturales de ce moulin, représentatif des premiers bâtiments industriels implantés dans nos campagnes. Sa structure principale longue de 15m et large de 9m était constituée de forts colombages semblables à ceux d une grange, assemblés à tenon et mortaise, couverts de larges planches de pin posées à la verticale et peintes à l ocre. Le moulin est éclairé par plusieurs fenêtres à battant de six vitres disposées de façon asymétrique. La structure du toit est faite de chevrons avec entrait et couverte également de larges planches imperméabilisées initialement par du bardeau de cèdre, remplacé ultérieurement par de la tôle d acier. L ensemble, assis sur une haute fondation de pierre des champs comporte quatre étages, soit de bas en haut celui de la prise d eau des turbines et du canal de fuite, celui des mécanismes de transmission, celui des meules, des cribles et du bluteau au rez-de-chaussée et finalement celui de l entreposage des grains servant à la production des farines à l étage. Des éléments de la structure du plancher du rez-de-chaussée nous permettent de penser que ce bâtiment a servi à deux usages: la partie ouest était celle du moulin proprement dit tandis que la moitié est où se trouvait la cheminée servait d habitation. En effet, les poutres supportant le plancher de la partie ouest sont placées dans le sens longitudinal du bâtiment et distantes d environ 1m; les poutres de la partie est sont placées dans le sens transversal et sont distantes de 1à 1,5m, le poids à supporter étant moindre. Des traces de l habitat étaient encore visibles à l étage de cette partie il y a quelques décennies. Les besoins d espace supplémentaire pour l exploitation du moulin et l inconfort relatif du lieu ont dû mettre fin à l usage résidentiel vers 1892, année où fut construite une maison à proximité du moulin.
Le moulin avant les grandes transformations des années 1950. Le logement du meunier avec ses persiennes aux fenêtres occupait une partie des combles. À l origine, ce moulin servait à la production de farines et de moulées moulues sur meules de pierre actionnées grâce à des turbines mues par l eau de la rivière Saint-Esprit. En 1959, le père du propriétaire actuel l a acquis et il s est spécialisé dans la production de farine de sarrasin et de d autres farines artisanales. Même s il a maintenant recours à des moteurs électriques pour le fonctionnement du moulin, les anciennes turbines sont toujours utilisables et l antique meule de pierre sert toujours à la production des farines en plus de deux meules de marque «meadows mills» ajoutées au cours des années 1980. Pour des raisons qu il est facile de comprendre, le moulin a subi au cours des années certaines transformations et agrandissements nécessités par l achat de nouveaux équipements. Toutefois, la partie arrière qui est située en bordure de la rivière n a subi que de légères modifications, laissant voir le revêtement de planches posées à la verticale et les fenêtres à six carreaux. Un élévateur à grain est le premier ajout réalisé en façade du moulin à la fin des années 1940 en même temps que de nouveaux équipements à l intérieur: moulange à marteau, concasseur, mixeur de même qu une turbine additionnelle. L élévateur sera remplacé en 1963 par un équipement de plus grandes dimensions. Par la suite, un bâtiment servant à l entreposage est ajouté à l ouest du moulin vers 1970, puis un autre entrepôt localisé à l est du moulin en 1976, à l emplacement de l ancienne écurie incendiée au cours des années 1950. Finalement, un silo de métal est ajouté au cours des années 1990.
Le barrage initial en bois a été remplacé au cours des années 1890 par un barrage en béton qui fut rehaussé au cours des années 1920 et à deux reprises par la suite, le dernier rehaussement survenant en 1960, toujours dans le but d assurer une utilisation plus continue du moulin. Ce barrage et les fondations du moulin ont nécessité un entretien régulier, car ces éléments ont été fortement sollicités par les crues printanières.
Informations historiques La date et le nom du constructeur du moulin Bleu nous sont inconnus malgré les nombreuses recherches effectuées. Le plan terrier de Saint-Roch-de-l Achigan de 1858 identifie Nicolas Populus comme propriétaire du lot 80, dont fait partie la pointe de terre limitée par la rivière Saint-Esprit et le chemin de ligne, où se situe le moulin. La première mention du moulin à cet endroit apparaît en 1881 dans un contrat de donation d une terre d Aldéric Saint-André à son fils du même nom sur lequel il est spécifié que la pointe du moulin, faisant partie du même lot n est pas comprise dans la présente donation. En 1884, le même Aldéric St-André (père), propriétaire d un autre moulin situé sur la rivière Saint-Esprit, deux kilomètres à l aval du moulin Bleu fait donation à Loric, un autre de ses fils, de la pointe de terre comprenant «le moulin à farine, remise et autres dépendances y érigées». Le moulin Bleu a-t-il été construit par la famille Saint-André? L état actuel des recherches ne permet pas de le confirmer mais l hypothèse est plausible. L information concernant la date d achat du site par la famille St- André en serait un bon indice. Loric Saint-André exploite le moulin jusqu en 1925 alors qu il le donne à son fils Odilon, qui le vend en 1941 à son beau-frère Rémi Henri qui l exploite pour production de moulées animales. Le fils de ce dernier, Jean-Marc Henri vend le moulin en 1959 à son beau frère, Angelbert Lafortune qui lui redonne sa vocation première par la production de farine de sarrasin et autres farines artisanales vendues sous le nom de «Au Moulin Bleu» à travers tout le Québec. Après le décès d Angelbert en 1963, son épouse Marielle Henri prend en charge le moulin jusqu à ce que son fils, Sylvain Lafortune en reprenne l exploitation en 1977 avec son épouse Lucie Lebeau.
Chez ces meuniers, la passion du métier et un effort au quotidien ont permis la sauvegarde d un site et d une activité traditionnelle qui représentent une valeur ajoutée pour le milieu. Souhaitons qu une relève continue de faire «chanter» ce moulin encore longtemps.
Recherches et rédaction Clément Locat avec la collaboration de Lise Gauthier, Laurier Dugas et Sylvain Lafortune. Références pour la Maison Malo-Labrèche Jean-René Thuot, Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l Achigan, Montréal 2006, Société d histoire de Saint-Roch-de-l Achigan et Archiv-Histo inc, 416 pages Roger Lemay, Saint-Roch-de-l Achigan, Album du 150e anniversaire de la paroisse, 90 pages Société d histoire de Saint-Roch-de-l Achigan Un patrimoine à découvrir, Visite guidée, 2009 Références pour la Maison Malo Canal Historia, série Passion Maison, septembre 2011 Jean-René Thuot, Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l Achigan, Montréal 2006, Société d histoire de Saint-Roch-de-l Achigan et Archiv-Histo inc. 416 pages. Société d histoire de Saint-Roch-de-l Achigan Un patrimoine à découvrir, Visite guidée 2010 Reportage "La maison du méandre" paru dans Le Journal de Montréal, 5 juin 1999 Reportage "Du côté de chez soi" paru dans Continuité, no.83, Hiver 1999-2000. Reportage "Craquer pour une maison ancestrale" paru dans Affaires Plus, juin 2005 Références pour Au Moulin Bleu Jean-René Thuot, Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l Achigan, Montréal 2006, Société d histoire de Saint-Roch-de-l Achigan et Archiv-Histo inc. 416 pages. Roger Lemay, Saint-Roch-de-l Achigan, Album du 150e anniversaire de la paroisse, 90 pages Société d histoire de Saint-Roch-de-l Achigan Bulletin Souvenirs, 2008, Volume 1, numéro 1 Bulletin Souvenirs, 2008, Volume 1, numéro 2 Bulletin Souvenirs, 2012, Volume 5, numéro 4 Bulletin Souvenirs, 2013, Volume 5, numéro 5 Société d histoire de Saint-Roch-de-l Achigan Un Patrimoine à découvrir, Visite guidée 2009