Guide de Bonnes Pratiques relatif à l utilisation des eaux minérales et de leurs dérivés dans les établissements thermaux Groupe
Les étapes de l étude Méthode H.A.C.C.P PHASE 1 : Définition et validation du champs de l étude. Collecte des données et analyse de l existant (bonnes pratiques et points critiques) Audits de terrain PHASE 2 : Evaluation de la faisabilité dans un échantillon d établissements PHASE 3 : Rédaction d un premier guide et groupes de travail avec les membres de l équipe HACCP PHASE 4 : Prise en compte des remarques et demandes de modifications, validation du guide définitif par le comité de pilotage
Etablissements Visités Anions dominants (mg/l) Cations dominants (mg/l) Indications Etablissements 2- - SO 4 HCO 3 Cl - Ca 2+ Mg 2+ Na + K + T C thérapeutiques Aix-les-Bains 374 120 32,2 38 & 72 RH [73] sulfurée, bicarbonatée, calciques, magnésienne Balaruc-les-bains 6040 3372 RH (application de boues ou 51 [34] chlorurée sodique + sulfate calcium et magnésium (résidu sec : 11 680 mg/l) illutations générales ou locales) Bagnoles de l'orne 12,1 13 10 24,6 PHl, RH, Gynécologie [61] chlorurée, sodique silicatée, sulfatée, oligometallique CapVern les bains 984 335 64,7 RH, voie urinaire, appa. 19 & 23 [65] sulfatée, calcique, magnésienne digestif, mal.métabolique Cransac 1204 505 200 154 26,9 à 28 RH (12) sulfatée magnésienne Dax (Hopital thermal) 414 161 110 31,6 142 RH, phlébologie, 53 à 62 [40] sulfatée calcique et magnésienne gynécologie Divonne les Bains 254 69 13 PSY [01] Bicarbonatée calcique, oligométallique Gréoux-les-Bains 121 931 42 RH, voie respiratoire, [04] sulfurée mixte (calcique et sodique) bromo-iodurée, lithinée double handicap RH+VR Luchon 109 RH, voie 65 & 74 [31] sulfurée, sodique respiratoire La Roche Posay 396 145 13 Dermatologie, affect. [86] Bicarbonatée calcique, silicatée et séléniée muq. bucco-lunguales Royat-Chamalières 2422 820 870 27-32 RH, malade cardio- [63] chlorobicarbonatée sodique artérielles Dermatologie, VR, RH, Saint-Gervais-le-Fayet 2240 922 1280 32-39,4 affect [74] Sulfatée sodique, chlorurée (radioactive) muqueuse bucco-linguales Salies-de-Bearn 6780 165 000 1450 980 105 175 1544 RH, gynéco, troubles 17,4 [64] chlorurée sodique, magnésienne de croissance St Paul les Dax 158 109,8 276,9 177,1 RH, phlébologie, 47 [40] Chloro-sulfatée bicarbonatée calcique et sodique gynécologie Uriage-les-Bains 2600 4100 3220 RH, dermatologie, 27 [38] sulfurée, chlorurée, sodique voie respiratoire
Définition du champs de l étude «Utilisation des eaux minérales et de leurs dérivés dans les établissements thermaux» EAU MINERALE FORAGE TRANSPORT TRAITEMENTS /STOCKAGE DISTRIBUTION ET POINT D USAGE BOUES Mat1 ères Fabrication TRAITEMENTS /STOCKAGE DISTRIBUTION ET POINT D USAGE Achats Vapeurs et Gaz Ressource Transport TRAITEMENTS /STOCKAGE Achats DISTRIBUTION ET POINT D USAGE
Le Comité de pilotage Monsieur Rachid AINOUCHE Directeur SOCIETE THERMALE Monsieur Jean-Louis BEROT Vice- THERMES BEROT Président du CNETh Professeur N'Guyen Ba CANG Directeur INSTITUT DU THERMALISME Madame Corinne CHADES G.I.E. AUVERGNE THERMALE Monsieur Pascal COUNILH Directeur REGIE MUNICIPALE DES EAUX Mademoiselle Françoise DAVRAINVILLE Présidente A.F.T.H. Monsieur Jean- Philippe FOUQUEY ICS'Eau Monsieur Jean-Pierre GROUZARD Président FEDERATION FRANCAISE DES CURISTES MEDICALISES Monsieur Gilles HUSSON Président ASSOCIATION SCIENTIFIQUE EUROPEENNE POUR L'EAU ET LA SANTE (A.S.E.E.S.) Docteur Jean- Claude LABADIE Président SOCIETE FRANCAISE D'HYGIENE HOSPITALIERE (S.F.H.H.) Monsieur Bernard LE CLOAREC FEDERATION FRANCAISE DES CURISTES MEDICALISES Monsieur Jean- MERIC ETABLISSEMENT THERMAL François Monsieur Jean-Pierre MORIN Responsable THERMES NATIONAUX du Laboratoire Docteur Vincent MOUNIC HAUTE AUTORITE DE SANTE Docteur Michel PALMER Président SYNDICAT NATIONAL DES MEDECINS THERMAUX Monsieur Franck RIBO ETABLISSEMENT THERMAL Monsieur Didier RINGWALD Directeur COMPAGNIE THERMALE Monsieur Charles SAOUT DIRECTION GENERALE DE LA SANTE Mademoiselle Isabellle SIBILLE Responsable CHAINE THERMALE DU SOLEIL Service Hygiène Monsieur Waïner TABONE Délégué C.N.E.Th. général Monsieur William TERRY WILLIAM TERRY CONSEIL
Présentation de la méthode H.A.C.C.P (utilisée pour la rédaction du guide) HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) ou selon la transcription française : ADPCM (Analyse des Dangers des Points Critiques de Maîtrise) la méthode HACCP est une méthode qui consiste à identifier, prévenir et maîtriser tous les dangers d un process grâce à une approche et des moyens systématiques et vérifiés. Cette méthode spécifiquement adaptée à la sécurité alimentaire (maîtrise de la qualité de la production et de la distribution de nourriture) peut être transposée et adaptée à la sécurité sanitaire.
Objectifs de la méthode H.A.C.C.P L HACCP permet : d identifier et analyser les dangers spécifiques susceptibles d affecter la qualité des intrants des process thermaux: l eau (EMN), les boues, les gaz, les vapeurs et les eaux-mères aux différents stades (production, transport, stockage,.) ; de définir les moyens préventifs et correctifs nécessaires à leur maîtrise ; de s assurer que ces moyens sont mis en œuvre de façon effective et efficace.
Principes de la méthode H.A.C.C.P (utilisée pour la rédaction du guide) Définir les actions correctives Définir les procédures spécifiques Définir un système de surveillance Définir les critères et les limites critiques Définir un système documentaire approprié Identifier les points critiques pour la maîtrise des dangers Procéder à l analyse des dangers
LES ACTIVITES CONCERNEES PAR LE GUIDE DES BONNES PRATIQUES Surveillance (interne) Production Eau, Boues, Gaz, Vapeur Nettoyage, hygiène Locaux et Postes de soins Cure thermale SOINS SERVICES AU CLIENT Exploitation et Maintenance des installations (infrastructures, réseaux plateaux techniques ) Achats, Approvisionnement, Stockage. Formation, RH Gestion du système Qualité
Utilisation du guide, exemple A l aide du process type proposé "EMN si captage" (annexe 2), l établissement THERMA retrace son diagramme de production : 1-1 2 Gisement / Forage / Pompage Transport L établissement se rapporte au tableau de recommandations correspondant à ces étapes critiques 5 6 Stockage Surpression 4 Traitement thermique 7 Distribution 9 Utilisation
Utilisation du guide, exemple Etape 2 : Transport Identification des dangers à partir de la grille d autoévaluation
Utilisation du guide, exemple Tous les pré requis sont respectés > Surveillance limitée
Utilisation du guide, exemple Etape 5 : Stockage Identification des dangers
Utilisation du guide, exemple Vérification des Pré requis (en termes de conception, d'exploitation et de surveillance) en place
Utilisation du guide, exemple
Utilisation du guide, exemple Établissement d un système de surveillance (une fois les mesures préventives mises en place) Mise en place d'un suivi bactériologique (BM1) mensuel de l'eau stagnante dans le siphon pendant trois mois Mettre en place un suivi de la température des stockages après calorifuge des bâches. Établissement de mesures correctives Lorsque le système de surveillance révèle que l étape n est plus maîtrisée, l établissement doit prévoir la mise en œuvre d actions correctives et/ ou préventives permettant de revenir à la conformité. Il peut alors consulter les actions proposées dans le tableau de recommandations annexe 3 EMN, étape 5 et le chap. 6.2 Maîtrise du produit non conforme et interventions en cas d anomalies. Exemple d action corrective : injection d un désinfectant dans le siphon avec un suivi régulier du taux de désinfectant résiduel.
MERCI ----------------------