MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE SUIVI PERMANENT ET D ANALYSE DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE A MADAGASCAR :



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n 9607/DT MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE SUIVI PERMANENT ET D ANALYSE DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE A MADAGASCAR : Mission d'appui à l'instat pour l'analyse des résultats de la première enquête de conjoncture Projet PASAGE/IDA Mai 1996 Jean Pierre CLING

Une première mission préparatoire effectuée auprès de l'instat du 21 au 23 novembre 1995 avait permis d'esquisser les grandes lignes d'un dispositif d'analyse conjoncturelle à mettre en place à l'instat et de suggérer un programme d'actions à entreprendre en 1996. Le rapport présenté à l'issue de cette mission proposait de mener quatre types d'actions en 1996 : - organisation d un séminaire au premier trimestre 1996 à destination des producteurs et des utilisateurs de statistiques conjoncturelles ; l objet principal de ce séminaire est de sensibiliser les acteurs économiques et administratifs aux questions conjoncturelles tout en jetant les bases d une collaboration indispensable avec l ensemble de cette communauté; - mission d un expert (1 semaine) en vue de la participation à ce séminaire et au lancement de l enquête de conjoncture dans l'industrie; - deuxième mission d expert (2 semaines) en vue de l analyse des résultats de la première enquête; - troisième mission d expert pour la préparation du lancement du tableau de bord conjoncturel; - envoi pour une durée d un mois d un agent de l INSTAT à Paris auprès d'un Institut de Conjoncture (INSEE, OFCE, etc). Du fait du délai pris pour l'approbation de ce programme par la Banque Mondiale, bailleur de fonds de ce projet dans le cadre de PASAGE/IDA (le feu vert pour le financement n'a été donné qu'en mars), ce calendrier n'a pu être respecté et l'instat a donc lancé avant toute mission d'expert une première enquête de conjoncture dans l'industrie en mai 1996. Le lancement de cette enquête faisait suite à un atelier sur "la mise en place d'un système de suivi conjoncturel à Madagascar" organisé du 1e au 4 Avril par l'instat, avec la participation des autres institutions concernées par le suivi conjoncturel : Ministère de l'industrie et de l'artisanat, Ministère de l'economie et de la Promotion des Investissements, Banque Centrale de Madagascar. Cet atelier a été l'occasion de lancer officiellement l'enquête trimestrielle de conjoncture, baptisée "enquête qualitative de conjoncture auprès des entreprises". Trois enquêtes ont été annoncées à cette occasion pour 1996, limitées au seul champ de l'industrie, l'objectif étant d'étendre ultérieurement le champ de l'enquête aux autres secteurs d'activité. Une "cellule de Conjoncture Industrielle" a également été créée à l'occasion de cet atelier, composée de représentants des organismes participants. ayant pour vocation de coordonner les activités de suivi conjoncturel à Madagascar. 2

Pour tenir compte de ces différentes avancées, le calendrier et le contenu des missions d'experts pour 1996 ont été légèrement modifiés ; ils se présentent désormais de la manière suivante : - première mission d'une semaine (J.P. Cling) en mai pour l'analyse des résultats de la première enquête de conjoncture et la préparation du lancement de la deuxième; ce rapport présente un compte rendu de cette première mission ; - deuxième mission de deux semaines (J. Fayolle) en juillet pour l'animation d'un séminaire auprès des utilisateurs, l'analyse des résultats de la deuxième enquête et la préparation de la suite du programme. Il serait souhaitable, qu'à l'occasion de cette deuxième mission soient évoquées les modalités d'envoi d'un stagiaire auprès d'un Institut français de Conjoncture, ainsi que les dates et le contenu de la mission suivante concernant la mise en par l'instat d'un tableau de bord conjoncturel. Organisation de la première enquête de conjoncture La première enquête qualitative de conjoncture a été lancée conjointement par l'institut National de la Statistique, le Ministère de l'industrie et de l'artisanat, le Ministère de l'economie et de la Promotion des Investissements et la Banque Centrale de Madagascar début mai. L'échantillon, composé de 240 entreprises industrielles (hors BTP), a été constitué en tirant un tiers des entreprises du fichier fourni par le recensement industriel effectué par le projet MADIO en 1995. Toutes les grandes entreprises du fichier ont été retenues dans l'échantillon et un certain nombre d'entre elles non enregistrées dans le cadre du recensement ont également été ajoutées. L'organisation de l'enquête a été extrêmement décentralisée, puisque 5 équipes de 3 enquêteurs ont été constituées à Antananarivo, chacune étant chargée d'interroger 37 entreprises (1 par jour par enquêteur selon le manuel méthodologique élaboré par l'instat). Trois de ces équipes appartenaient à l'instat (2 à la Direction des Synthèses Economiques, responsable de l'enquête, 1 à la Direction de la Statistique Economique), une équipe au Ministère de l'industrie et de l'artisanat et une au Ministère de l'economie-banque Centrale. De, plus les 6 Directions Régionales de la Statistique étaient chargées de recueillir un total de 71 réponses, soit un peu plus de 10 pour chaque Direction en moyenne. Outre les réponses à l'enquête qualitative, les enquêteurs de la Capitale étaient également chargés de recueillir les réponses à l'enquête trimestrielle quantitative et à une enquête exceptionnelle du Ministère de l'economie. Au 21 Mai, les réponses en provenance des différentes équipes se présentaient de la manière suivante, sachant que l'enquête a été lancée dans la semaine du 6 Mai. 3

Etat d'avancement de l'enquête au 21 Mai (Nombre de réponses reçues par l'instat en provenance des différentes équipes) Total prévu Nombre de réponses % collectées INSTAT 180 128 72% - Antananarivo 109 79 73% - Régions 71 49 70% Ministère de l'industrie 38 11 29% et de l'artisanat Ministère de l'economie- 37 15 41% Banque Centrale TOTAL 255 144 56% Ces résultats illustrent les difficultés rencontrées pour faire fonctionner un mode d'organisation aussi décentralisé, avec une efficacité et une motivation apparemment très différenciée : alors que l'instat, qui est en charge d'interroger 180 entreprises (sur un total de 255), a déjà collecté les trois quarts des réponses 2 semaines après le lancement de l'enquête, le Ministère de l'industrie n'avait recueilli que 29 % de celles qui lui étaient attribuées (11/38) et le Ministère de l'economie-banque Centrale 41 % (15/37). Le deuxième inconvénient d'une association aussi étroite des différents ministères à l'enquête de conjoncture est l"inflation" du nombre de question posées, chaque organisme souhaitant naturellement ajouter ses propres questions (cf. questionnaire en annexe ), alors que le questionnaire proposé dans mon rapport de novembre 1995 visait avant un objectif de légèreté (cf. annexe ). Quelques propositions Les enquêtes de conjoncture ont pour principal objectif de fournir une information rapide sur la conjoncture d'un secteur d'activité et sur ses tendances d'évolution à court terme. Cet objectif essentiel de rapidité d'obtention des informations conjoncturelles conditionne la présentation de ces enquêtes et l'organisation du processus de collecte des données. Ainsi, cette rapidité a pour contrepartie inévitable une relative pauvreté de l'information recueillie, qui est nécessairement succincte (questionnaires très légers) et sous forme qualitative. De plus, seule une organisation très légère et centralisée du mode de collecte est à même de répondre à ces objectifs. Les quelques propositions ci-après visent à mettre en application ces principes généraux. 4

a)echantillon Compte tenu du faible nombre d'entreprises industrielles recensées par le projet MADIO à Madagascar, l'enquête pourrait porter, non sur un échantillon restreint, mais sur la totalité des 400 entreprises industrielles en activité, hors BTP, en excluant les quelques 200 entrepreneurs individuels, dont le poids dans l'activité industrielle est en fait très marginal. Le secteur de l'énergie est, soit à exclure (compte tenu de sa concentration, la technique du solde d'opinion ne s'y applique pas valablement), soit à agréger dans la présentation des résultats avec un autre secteur d'activité (agrégation chimie-énergie-industries diverse par exemple). b)mode de collecte L'organisation du processus de collecte retenue pour la première enquête (comme on l'a vu, 5 équipes à Antananarivo associant 4 organismes différents et 2 Directions au sein de l'instat) n'est manifestement pas viable à terme. Seule une organisation simple et centralisée, attribuant l'entière responsabilité de l'ensemble de la collecte à la Direction des Synthèses Economiques de l'instat est à même de permettre un fonctionnement de cette enquête dans des conditions satisfaisantes accompagnées de délais raisonnables. Cette organisation est tout à fait compatible avec l'utilisation d'un nombre d'équipes restreint (2-3 pour l'instat, comme pour la première enquête), à condition d'accroître le nombre d'entreprises attribuées à chaque enquêteur (un objectif de 2/jour semble tout à fait raisonnable à cet égard), ce qui nécessite de dissocier l'enquête qualitative des autres enquêtes. Toute autre organisation condamnerait le projet dès le départ. Il est donc tout à fait prématuré en l'état actuel des choses d'envisager le lancement d'une deuxième phase du programme d'analyse conjoncturelle avant d'avoir résolu ce problème d'organisation. c)questionnaire Le questionnaire utilisé pour la première enquête constitue en fait une copie simplifiée de l'enquête trimestrielle de conjoncture réalisée par l'insee français depuis 1953. Il est en fait peu judicieux de copier une enquête lancée il y a plus de quarante ans qui plus est dans un pays étranger, l'expérience ayant prouvé que de nombreuses questions posées dans l'enquête de l'insee sont, soit mal formulées, soit tout simplement inutiles. Un questionnaire simplifié, se rapprochant de celui proposé dans le rapport susmentionné de novembre 1995, est donc nettement préférable. en particulier, la question sur l'évolution de la production vendue est largement redondante alors que celle sur les stocks de matières premières présente peu d'intérêt, compte tenu de l'impératif déja évoqué de brièveté de l'enquête. A l'inverse, une question sur l'évolution des exportations est indispensable à poser, du fait du taux élévé d'exportation de l'industrie (près de 230 % en moyenne). 5

Au total, une présentation sur un recto-verso pourrait être la suivante; - au recto, les informations générales sur l'entreprise, les noms de l'enquêteur, du superviseur, toutes pré-remplies, plus les commentaires effectués par le répondant (à saisir d'ailleurs au même titre que les réponses qualitatives); - au verso, l'ensemble des questions simplifiées (sans demander pour chaque question de commentaire spécifique). d)traitement/présentation des résultats Le traitement sur tableurs réalisé pour la première enquête semble extrêmement lourd et difficile à gérer. L'utilisation d'un logiciel plus adapté à la gestion d'enquêtes (DBase,...) accroîtrait nettement la souplesse de gestion. La présentation des résultats pourrait s'effectuer selon deux types de désagrégation : - par branche industrielle, à un niveau suffisamment agrégé (6-7 branches), ce qui n'exclut pas, pour les besoins de l'analyse, le recours à un calcul parallèle des résultats à un niveau plus fin (14 branches); - par type/taille d'entreprise ; une décomposition entre zones franches et autres entreprises, ces dernières étant divisées entre grandes entreprises (+100 employés) et petites etmoyennes entreprises (-de 100 employés) semble conseillée. Commentaire des résultats de la première enquête Les résultats de la première enquête sont à analyser avec les plus grandes précautions, dans la mesure où on ne dispose d'aucune référence pour comprendre le comportement de réponse des entreprises à des questions qualitatives et compte tenu de la faible taille de l'échantillon Une fois cette mise en garde effectuée, les commentaires ci-après proposent tout de même quelques éléments d'analyse de la conjoncture industrielle, tels qu'ils ressortent des réponses des entreprises à l'enquête. 6

LISTE DES ANNEXES ANNEXE 1 : OBJECTIFS DE LA PREMIERE MISSION D EXPERT (PREMIER TRIM. 1996) ANNEXE 2 : OBJECTIFS DE LA DEUXIEME MISSION D EXPERT (TROISIEME TRIM. 1996) ANNEXE 3 : OBJECTIFS DE LA TROISIEME MISSION D EXPERT (SECOND SEM. 1996) ANNEXE 4 : DELAI DE DISPONIBILITE DES PRINCIPALES STAT. CONJONCTURELLES ANNEXE 5 : PROJET DE QUESTIONNAIRE DE L ENQUETE DE CONJONCTURE ANNEXE 6 : EVALUATION DES COUTS DES MISSIONS DANS LE CADRE DU PROGR. 1996 7

Annexe 5 PROJET DE QUESTIONNAIRE DE L ENQUETE DE CONJONCTURE RAISON SOCIALE DE L ETABLISSEMENT : ACTIVITE PRINCIPALE : Adresse : Nom et qualité du répondant : Montant des ventes en 1995 : Effectif employé fin 1995 : Cercler la réponse qui convient : VOTRE APPRECIATION GENERALE DU CLIMAT DES AFFAIRES 1. Votre appréciation générale du climat des affaires est-elle : bonne moyenne médiocre VOTRE PRODUCTION EN VOLUME 2. Par rapport au trimestre précédent, le volume de votre production est-il actuellement : en hausse stable en baisse 3. Au cours du prochain trimestre, le volume de votre production sera-t-il : en hausse stable en baisse VOS PRIX DE VENTE 4. Par rapport au trimestre précédent, vos prix de vente sont-ils : supérieurs égaux inférieurs 5. Pensez-vous qu au trimestre prochain vos prix de vente seront : supérieurs égaux inférieurs (à leur niveau actuel) VOS EFFECTIFS EMPLOYES 6. Par rapport au trimestre précédent, les effectifs de votre entreprise sont-ils : en hausse stables en baisse 7. Au cours du prochain trimestre, vos effectifs seront-ils: en hausse stables en baisse VOS EXPORTATIONS 8. Par rapport au trimestre précédent, vos exportations sont-elles : en hausse stables en baisse 8

9. Au cours du prochain trimestre, vos exportations seront-elles : en hausse stables en baiss 9

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