ASSAINISSEMENT DÉFINITIF DE LA DÉCHARGE INDUSTRIELLE DE BONFOL SUIVI ENVIRONNEMENTAL DE RÉALISATION



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Transcription:

ASSAINISSEMENT DÉFINITIF DE LA DÉCHARGE INDUSTRIELLE DE BONFOL SUIVI ENVIRONNEMENTAL DE RÉALISATION RAPPORT INTERMÉDIAIRE 16-2015 Domaine : Eaux Sujet : Monitoring de la STEP pour le mois d avril 2015 Date : 18 mai 2015

TABLE DES MATIÈRES 1. CONTEXTE 3 2. FONCTIONNEMENT DE LA STEP 3 3. MESURES ET ANALYSES EFFECTUÉES 4 3.1 Analyse de la qualité des eaux de la STEP 4 3.2 Responsable des analyses 5 3.3 Période d analyse 5 4. RÉSULTATS DES MESURES ET ANALYSES 5 5. DOCUMENTS ANNEXÉS 6 6. POURSUITE DES ANALYSES 6 LISTE DES TABLEAUX Tableau 5.1 Documents annexés 6 ANNEXES ANNEXE A Résultats du suivi analytique 9 CSD 1

PRÉAMBULE CSD confirme par la présente avoir exécuté son mandat avec la diligence requise. Les résultats et conclusions sont basés sur l'état actuel des connaissances tel qu'exposé dans le rapport et ont été obtenus conformément aux règles reconnues de la branche. CSD se fonde sur les prémisses que : le mandant ou les tiers désignés par lui ont fourni des informations et des documents exacts et complets en vue de l'exécution du mandat, les résultats de son travail ne seront pas utilisés de manière partielle, sans avoir été réexaminés, les résultats de son travail ne seront pas utilisés pour un but autre que celui convenu ou pour un autre objet ni transposés à des circonstances modifiées. Dans la mesure où ces conditions ne sont pas remplies, CSD décline toute responsabilité envers le mandant pour les dommages qui pourraient en résulter. Si un tiers utilise les résultats du travail ou s'il fonde des décisions sur ceux-ci, CSD décline toute responsabilité pour les dommages directs et indirects qui pourraient en résulter. 2 CSD

1. Contexte La station d épuration de la DIB permet de traiter les eaux usées produites sur le chantier d assainissement. Durant l assainissement de la DIB, la surveillance de la qualité des exutoires de la STEP est réalisée conformément aux exigences des autorités cantonales définies dans le permis de construire du 25.04.08 portant sur l adaptation de la STEP et la mise en place de la ligne 2. 2. Fonctionnement de la STEP La station d épuration de la DIB est composée de 2 lignes de traitement : La ligne 1 est destinée à traiter les eaux moyennement contaminées. Elle consiste en un prétraitement (floculation/sédimentation), un filtre anaérobie, un traitement aérobie à boues activées et une épuration complémentaire par filtration sur sable et charbon actif. Sa capacité de traitement est de 10 à 30 m 3 /jour. Les eaux moyennement contaminées proviennent des installations de lavage de la halle de préparation. Jusqu à présent, les eaux fortement contaminées (lixiviats de la DIB) étaient également traitées de manière diluée par la ligne 1, dans la limite des capacités de traitement disponibles. Depuis plusieurs mois, des modifications de la qualité des lixiviats étaient observées, se traduisant par une augmentation significative de la concentration en DOC, ainsi qu une conductivité électrique élevée. Une augmentation de la proportion du DOC réfractaire, c.à.d. nonbiodégradable, était également observée. Afin d améliorer la qualité des eaux rejetées, le volume des lixiviats traités a dans un premier temps été diminué à 300 l/j, entre janvier et mars 2015. Dès le 31 mars 2015, il a été décidé d entente avec les autorités cantonales d arrêter complètement le traitement des lixiviats à la STEP de la DIB dans le but de faciliter le respect des exigences légales à la sortie. Ainsi, la totalité des lixiviats est désormais acheminée vers la STEP industrielle de ProRheno (Bâle). En avril 2015, en raison des faibles quantités obtenues, aucun transport d eaux fortement contaminées n a été effectué vers la STEP industrielle de ProRheno (Bâle). La ligne 1 de la STEP restera en fonction pour le traitement des eaux moyennement contaminées, ainsi que pour les eaux de lavage qui seront générées lors de la déconstruction des installations à venir. Les étapes de traitement sont adaptées de la manière suivante : - suppression du prétraitement (floculation/sédimentation), - suppression du filtre anaérobie, - utilisation des bassins d épuration aérobie comme bassins de sédimentation, - maintien de l étape d épuration complémentaire (EC). La ligne 2 est destinée à traiter les eaux faiblement contaminées, conformément au concept de gestion des eaux défini pour la phase d assainissement (Concept eaux usées, état permis de construire, 1 er juin 2007). La ligne 2 consiste en un prétraitement (floculation/décantation), un traitement aérobie par disques biologiques, une filtration sur filtres à sable suivie d une filtration sur charbon actif. Sa capacité de traitement est de 20 à 150 m 3 /j. Les eaux traitées par la ligne 2 ont une concentration inférieure à 100 mg/l de TOC (carbone organique total), un débit hydraulique entre 25 et 200 m 3 /j et une charge maximale en DBO 5 de CSD 3

12 kg/j. Ces eaux proviennent principalement des forages SG19b, du drainage Ra0-CP, des différents forages d intervention s ils devaient être activés, des dépôts G (stocks de matériaux faiblement contaminés) lorsque ceux-ci sont débâchés, du bassin de récupération des eaux de ruissellement de la fouille sud excavée et du laveur de l installation de traitement de l air. Durant le mois d avril 2015, la ligne 2 a traité les eaux du forage SG19b, du drainage Ra0-CP, du bassin de récupération des eaux de ruissellement de la fouille sud et les eaux provenant du laveur de l installation de traitement de l air. Il n y a pas eu d apports provenant des dépôts G. Depuis le 1 er janvier 2011, la sortie de la ligne 1 est définitivement déversée dans la ligne 2, en amont des filtres à sable, afin de faire transiter les effluents de la ligne 1 par les filtres à charbon actif placés en bout de la ligne 2 et d assurer une réduction supplémentaire de la charge organique des eaux rejetées dans l environnement. Lors des périodes où le débit d entrée de la ligne 2 est supérieur à 100 m 3 /j, la partie excédentaire de l effluent de la ligne 1 (sortie de l épuration complémentaire) peut être rejetée directement dans l étang 1 d embellissement. Le programme de surveillance analytique est alors adapté en conséquence, afin de suivre plus étroitement les exutoires des eaux de chaque ligne individuellement. A la sortie de la STEP, toutes les eaux transitent par deux étangs d embellissement avant d être rejetées dans l environnement. 3. Mesures et analyses effectuées 3.1 Analyse de la qualité des eaux de la STEP La surveillance de la STEP a pour but de maintenir le rendement d épuration à un niveau optimal. Pour ce faire, l exploitant procède à des contrôles réguliers de son fonctionnement. La procédure d évaluation du traitement des eaux se base sur les résultats des analyses physicochimiques effectuées aux différentes étapes de l épuration. Les indicateurs fixés aident à : détecter les anomalies le plus tôt possible ; optimiser le procédé de traitement. La qualité de l effluent à la sortie de la STEP, doit satisfaire aux exigences générales de l annexe 3.2 de l ordonnance sur la protection des eaux du 28 octobre 1998 (OEaux). Cette annexe spécifie les exigences pour le déversement des eaux usées industrielles. Le permis de construire du 25.04.08 définit des exigences supplémentaires et les paramètres à mesurer sur les effluents des deux lignes. Avec la mise en place de la recirculation de l effluent de la ligne 1 sur la ligne 2, une adaptation du programme de surveillance de la ligne 1 a été validée par l ENV (courrier du 13 décembre 2010). Les paramètres et fréquences de mesures exigées pour la surveillance des effluents de la STEP sont présentés dans les tableaux de résultats annexés. Par ailleurs, un échantillonnage quotidien (moyenne sur 24 heures) est effectué à l entrée et à la sortie de chacune des 2 lignes. Les échantillons sont conservés et peuvent être analysés ultérieurement en cas de dysfonctionnement constaté, avec pour objectif d évaluer la cause du problème et de définir les mesures correctives à mettre en œuvre. 4 CSD

3.2 Responsable des analyses Le bureau Balewa AG de Liestal est responsable des mesures et analyses nécessaires au suivi de la qualité des eaux de la STEP. 3.3 Période d analyse Les mesures et analyses faisant l objet du présent rapport couvrent la période allant du 1 er au 30 avril 2015. 4. Résultats des mesures et analyses Depuis le 31 mars 2015, les lixiviats ne sont plus traités à la STEP (cf. chapitre 2). Toutefois, le temps de séjour des eaux dans la ligne 1 étant de quelques semaines, des eaux fortement contaminées ont encore transité dans les différentes étapes de la ligne 1 durant le mois d avril. Le fonctionnement de la STEP est relativement bon pour les deux lignes de traitement et la qualité des eaux à la sortie de l'installation (sortie ligne 2) peut être considérée comme correcte durant le mois d avril (cf. annexe). Les résultats obtenus appellent les commentaires suivants : A la sortie de l'épuration complémentaire de la ligne 1, les concentrations en DOC ont varié entre 32 et 44 mg/l. Etant donné que l'eau à la sortie de la ligne 1 est renvoyée sur la ligne 2, ces résultats sont mentionnés à titre indicatif. A la sortie de la ligne 2, les concentrations en DOC ont varié entre 2.6 mg/l et 4.9 mg/l. Les valeurs ont en tout temps respecté la limite de 10 mg DOC/l. Étant donné qu il n y a plus d apport de lixiviats à l entrée de la STEP (cf. chapitre 2), le calcul du rendement global d'élimination du DOC n a pas été effectué. La nitrification reste faible. Malgré l augmentation des températures, les bactéries nitrifiantes ne se sont pas encore suffisamment développées. A la sortie de la ligne 2, la valeur limite pour l ammonium, fixée à 2 mg/l, a été dépassée durant les semaines 14 à 18. Cette valeur étant définie pour des températures de l eau supérieures à 10 C, les exigences définies dans le permis de construire ont été dépassées durant les semaines 16 à 18. La conductivité électrique de l'effluent de la STEP est restée relativement basse durant le mois d avril. La valeur limite pour les HHV à la sortie de la STEP (sortie CA2) a été respectée. La valeur AOX semestrielle mesurée en avril est basse. Les valeurs limites définies dans le permis de construire du 25.04.08 ont été respectées pour l'ensemble des autres paramètres analysés. CSD 5

5. Documents annexés Les documents annexés au présent rapport sont répertoriés dans le Tableau 5.1. Titre, contenu Auteur Date Résultats du suivi analytique des lignes 1 et 2 pour le mois d avril 2015 Balewa AG Mai 2015 Tableau 5.1 Documents annexés 6. Poursuite des analyses Le suivi analytique de la STEP se poursuivra selon le programme admis par l ENV le 13 décembre 2010. Les résultats des mesures et analyses effectuées sur les deux lignes durant le mois de mai 2015 feront l objet d un prochain rapport intermédiaire. 6 CSD

CSD INGENIEURS SA Grégoire Monin Florence Voisard Porrentruy, le 18 mai 2015 W:\MANDATS\Bonfol\JU5206.409\RISER\2015\RISER_16-15_STEP.docx Pour préserver l environnement, CSD imprime ses documents sur du papier 100 % recyclé (ISO 14001). CSD 7

8 CSD

ANNEXE A RÉSULTATS DU SUIVI ANALYTIQUE CSD 9

10 CSD

Semestrielle Métaux lourds Mensuelle Hebdomadaire ANALYSES STEP - LIGNE 1 - AVRIL 2015 Fréquences d'analyses Semaine 14 Semaine 15 Semaine 16 Semaine 17 Semaine 18 Hebdomadaire DOC mg/l 42 34 43 44 32 Mensuelle Paramètre DBO 5 Unités mg/l Valeur limite L1/EC-SOR 20 ANALYSES STEP - LIGNE 2 - AVRIL 2015 Fréquences d'analyses Température Matière en suspension Ecotox. Paramètre ph DOC Ammonium Conductivité DBO 5 Elimination DBO 5 HHV AOX Semaine 14 Semaine 15 Semaine 16 Semaine 17 Semaine 18 6.5-9.0 6.96 7.36 7.16 7.07 6.75 C < 30 10 8.9 11.6 11.0 13.3 mg/l < 10 4.9 4.6 4.7 2.6 4.4 mgn/l 2 (Pour T >10 C) 1.63 4.59 5.13 14.31 2.33 ms/cm 2.42 2.46 2.93 1.81 1.30 mg/l 10 mg/l 10 % mg/l 0.1 mg/l Cd mg/l 0.1 Co mg/l 0.5 Cr mg/l 2 Cu mg/l 0.5 Ni mg/l 2 Pb mg/l 0.5 Zn mg/l 2 Hg Sb bactéries algues daphnies Unités mg/l mg/l ml/l ml/l ml/l Valeur limite L2/SOR-CA2 <5 <3 pas mesurable 0.03 0.076