--------------- Unité Progrès Justice. Situation des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola au Burkina Faso

Documents pareils
DU CONSEIL DE MEDIATION ET DE SECURITE DE LA CEDEAO

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

PLAN DE PREPARATION ET DE RIPOSTE A UNE EVENTUELLE EPIDEMIE DE MALADIE A VIRUS EBOLA AU BURKINA FASO

Programme d achat groupé haut débit

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT

BURKINA FASO Unité Progrès Justice MAIRIE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE

C est quoi le District Health Information Software 2?

PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION CONTRE L EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

rapport annuel D activites 2011

Appels à Investissement:

PROJET d ACQUISITION d une AMBULANCE. Transports de malades

La situation générale des opérations de transport sur les corridors de la Communauté Economique Des Etats de l Afrique de l Ouest (CEDEAO).

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA


BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES

Termes de Référence. Pour un Consultant Chargé d une «étude ex ante sur l impact socioéconomique et environnemental des OGM en Afrique de l Ouest»

Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Rôle des Associations et Organismes Internationaux en matière de Sécurité et Santé au Travail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

Guinée - Epidémie de la Maladie à virus Ebola Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 07 Juin 2015

C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e

Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara

Logisticien Approvisionnement de la Solidarité Internationale. formations métiers. métier de la logistique

GROUPE BANK OF AFRICA. Photo couverture Miroslav - Fotolia.com

Stations de radios locales (communautaires, associatives, confessionnelles, éducatives)

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés:

Edy K. ANTHONY Secrétariat Exécutif, OCAL

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

Première Session du Conseil Présidentiel pour l Investissement

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

BANK OF AFRICA-NIGER ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DES ACTIONNAIRES DU 16 AVRIL 2013

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

méthodologiquem Quelques précautions

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission

QUELLE EST LA SITUATION ACTUELLE

ANNEXE 1 LISTES DES ŒUVRES PRODUITES POUR L EXPOSITION ET VALEURS D ASSURANCE

DECISION N PORTANT AUTORISATION DE L'EMISSION DE L'EMPRUNT OBLIGATAIRE PAR PLACEMENT PRIVE "PETRO IVOIRE 7% "

Colloque international sur le droit de l environnement en Afrique Abidjan, octobre Annonce. Mars 2013

PRESTATTION DE SERVICE

PROJET CYBER CENTER. - Un constat : - Une nécéssité : - Un projet :

Coordinateur des ressources humaines - Nzérékoré - GUINEE

FORMATION EN PHARMACIE DANS L ESPACE CEDEAO

14 26 mars avril 17 mai décembre 2007

LE PRESIDENT DU FASO, PRÉSIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES,

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

ATELIER REGIONAL SUR LA REDUCTION DU SOUFRE DANS LE CARBURANT Du 18 au 19 mai 2015 à l Hôtel Belle Côte, Abidjan

LA BEI EN AFRIQUE DE L OUEST

Diane KOUADIO-N ZI, Architecte Organique ( CNTIG) 19 novembre 2014

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013

Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l UMOA : orientations et actions stratégiques pour le développement

Amélioration du transport de transit en Afrique de l Ouest 1

NOVEMBRE Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises

Lieux de stage des étudiants du Master 2 en Santé Internationale

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

AUDIENCE PUBLIQUE DU 30 OCTOBRE 2014

leadership Nous avons tous suivi avec beaucoup d intérêt Côte d Ivoire - Nigeria Le directeur général lève le voile Recomptage

la Banque Internationale pour l Afrique de l Ouest dite BIAO-CI, dont le siège social se trouve à Abidjan

Rapport de mission - Urgence Afrique Niou Burkina Faso

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030

business assistance un service pour saisir les meilleures opportunités du marché Nous accompagnons votre développement...

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

Stratégie de Communication

Regional Seminar for Certain African Countries on the Implementation and Use of Several Patent-Related Flexibilities

EVALUATION FINALE BKF/012

Consultant Système d Information

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013)

Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs?

RAPPORT D ACTIVITES DE L EXERCICE 2OO7

LA RéPOnSe COLLeCTive. Adhérez à Tulipe! La plaquette d information pour tout savoir sur notre politique de partenariat

SEMINAIRE INTERNATIONAL «Risques de crédit bancaire en Afrique» Ouagadougou du 23 au 26 octobre 2012 Hôtel Laïco Ouaga 2000

Inauguation du nouveau siège de la Confédération générale des entreprises de CI (CGECI)

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

ETUDES SUR LES INSTRUMENTS DE GARANTIE ET LE MARCHE DES GARANTIES BANCAIRES DANS LA ZONE DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

Union Economique et monétaire Ouest Africaine!"#$ $% &

Conseils aux voyageurs

AGENDA HEBDOMADAIRE DU -=-=-=-=-=-=-=-=-

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

ETUDE SUR L AGENCE REGIONALE

ACCORD PORTANT CREATION DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?

Docteur François KOMOIN, Président du Tribunal ;

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG

Transcription:

MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FASO --------------- Unité Progrès Justice Situation des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola au Burkina Faso

La situation épidémiologique en Afrique de l ouest reste marquée par la survenue de cas de maladie à virus Ebola, maladie très contagieuse et hautement mortelle chez l Homme. En Afrique les chauves-souris frugivores sont considérées comme les hôtes naturels des virus Ebola. La chauve-souris par un mécanisme quelconque transmet le virus aux animaux sauvages ou directement à l homme. Le virus Ebola se transmet par manipulation d animaux porteurs du virus, vivants ou morts. Il peut se transmettre également par contact direct avec les malades, à travers les liquides physiologiques infectés. On juge que les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission. Cette maladie touche actuellement la Guinée-Conakry, le Libéria, la Sierra Leone, et tout dernièrement le Nigéria. Selon l Organisation mondiale de la santé depuis le début de l année au 18 août 2014, 2473 cas ont été enregistrés dont 1350 décès soit une létalité de 54,6%. A ce jour aucun cas n a été notifié au Burkina Faso. Devant le risque de propagation de cette maladie à toute la sous-région, des actions ont été menées au Burkina Faso parmi lesquelles, on note : le renforcement de la surveillance épidémiologique avec la notification hebdomadaire et instantanée de toute situation anormale et l élaboration et la diffusion des directives de prise en charge des cas ; l élaboration d un plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de maladie à virus Ebola. L élaboration dudit plan a connu la participation effective des autres secteurs impliqués. Elle s est basée principalement sur les expériences du Burkina Faso dans la gestion des épidémies et celles des pays touchés par la présente épidémie ; l exercice de simulation du 14 au 18 juillet 2014 à Ouagadougou d une catastrophe découlant d une pandémie ; la communication orale en Conseil des Ministres sur la maladie à virus Ebola ; la suspension de la chasse aux roussettes communément appelées chauves-souris par un communiqué du Ministère de l environnement et du développement durable en date du 30 juillet 2014. la tenue d une rencontre de concertation le 4 août 2014 sous la présidence du ministre de la santé avec les directeurs régionaux de la santé, les directeurs généraux des hôpitaux, la commune de Ouagadougou, la presse, l OMS, le privé, la direction générale de la protection civile. Cette rencontre a eu pour objectifs de renforcer l information des acteurs sur la 2

maladie et de mettre à leur disposition la documentation nécessaire pour une large information des populations ; la tenue d une autre rencontre le 4 août 2014 avec les acteurs des ministères en charge de l environnement, de l élevage, des transports (aéroport, la gare ferroviaire), de la police et de la mairie de Ouagadougou. L objectif de cette réunion était d échanger sur le renforcement des mesures en termes de circulation des personnes, des denrées et autres mesures en lien avec l hygiène ; la mise à disposition de kits de protection individuelle, des médicaments et consommables avec l appui de l OMS et de Médecins Sans Frontières (une autre acquisition est en cours sur le budget de l Etat) ; l information et la sensibilisation des populations à travers l élaboration et la diffusion de messages de sensibilisation destinés au personnel de santé et au public, des exposés sur le thème Ebola lors de certaines rencontres, des communiqués de presse sur la maladie à virus Ebola, la réalisation d émissions radiophoniques sur la maladie et les rencontres d échanges avec la société civile et des acteurs politiques ; la mise en place de dispositif de renforcement de l hygiène des mains et des surfaces au niveau des aéroports de Ouagadougou et de Bobo- Dioulasso. Ce dispositif comprend des colonnes d antiseptiques, des thermomètres sensibles (infra-rouge ou laser) ; la mise à disposition de nécessaire pour la mise en observation de cas éventuel. Ce dispositif concerne autant la salle principale d arrivée que le salon d honneur. Aussi, des actions d information ont été menées à l endroit du personnel des aéroports. Des affiches ont été placées sur les zones bien visibles. Des équipes de santé sont mises en place et elles se relaient en vue de couvrir l arrivée des différents avions. Les passagers des compagnies suivantes sont les plus ciblées : Air Burkina, Air Côte d Ivoire, ASKY, Ethiopian. L extension aux autres compagnies aériennes sera en fonction de l évolution épidémiologique de la maladie au niveau sous régional et mondial ; l identification et l aménagement pour la ville de Ouagadougou, d un lieu d isolement pour servir de site de prise en charge de cas éventuel : à ce titre, le CSPS de Yagma, nouvellement construit et non encore fonctionnel a été identifié, aménagé et équipé à cet effet. Il en est de même pour la ville de Bobo-Dioulasso et des autres localités ; une correspondance a été adressé à tous les Présidents des Comités régionaux de lutte contre les épidémies (Gouverneurs de Régions) pour le renforcement des mesures d hygiène aussi bien individuelles que collectives, la sensibilisation des populations et l identification de sites d isolement et de prise en charge d éventuels cas ; 3

une sortie de terrain le 10 août 2014 avec les hommes de média pour présenter les dispositions prises à l aéroport et au site de de prise en charge de Yagma ; l élaboration d un plan de communication avec des activités ciblant les hommes de média, transporteurs, les hôteliers, les restaurateurs, les médias, les tradipraticiens, ordres et syndicats professionnels, les acteurs de la société civile. Durant ces actions d information, les messages de sensibilisation à travers les réseaux de téléphonie mobile et la presse sont diffusés. Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre du plan de communication, un briefing des agents de santé en cascades a débuté le 11 août 2014 et est en cours sur tout le territoire national ; la reproduction et la ventilation de 20 000 affiches de sensibilisation sur le mode de prévention de la maladie à virus Ebola ; la réalisation de quatre (4) prélèvements par le Centre Muraz chez quatre personnes et envoyés au laboratoire de référence à Lyon en France. Il s agit de deux personnes rentrées de la Guinée dans leur village à Ingané (District sanitaire de Titao), de deux autres respectivement à Gaoua et Ouagadougou. Ces personnes présentaient une symptomatologie suspecte dans le contexte actuel. Les résultats sont négatifs. l investigation dans la famille d un patient décédé à Baku au Ghana le 8 Août 2014. Avant que les résultats des prélèvements post mortem effectués par les équipes ghanéennes, une investigation avaient conduit à l identification des sujet contact à Cinkansé avec prise de mesures conservatoires à type de mise en quarantaine des sujets contact. Suite au résultat négatif, ces mesures ont été levées ; le suivi d un passager burkinabè qui aurait pris le même vol ASKY (Lomé - Lagos le 20 juillet 2014) que le patient Libérien décédé à Lagos. Il est revenu à Ouagadougou le 26 juillet 2014. Un suivi a été régulièrement effectué chez ce passager jusqu au 21 ème jour après le supposé contact. A la date du 13 août 2014, ce suivi a permis de noter qu il se porte bien et ne présente aucune symptomatologie particulière. Seul un passager étranger ayant voyagé avec ce premier malade est arrivé au Burkina Faso. Il ressort de l analyse des fiches de police qu il s agit d une dame qui est arrivée à Ouagadougou le 20 juillet 2014 et qui est repartie le 23 juillet 2014 par le vol AIR France pour Paris via Niamey ; la tenue d une réunion du comité national de gestion des épidémies élargie aux partenaires techniques et financiers, aux missions diplomatiques présidée par le Ministre de la Santé. Cette réunion a été appréciée par les participants et des suggestions ont été faites pour renforcer davantage les mesures prises. Elles portent sur la simulation grandeur nature, l implication renforcée de la Croix Rouge, la sécurité autour des sites d isolement si un 4

cas y est admis, la réunion hebdomadaire du comité national de gestion des épidémies, la poursuite de la sensibilisation de la population ; la mise en place d un numéro vert avec la contribution de l Association africaine face au Sida (AFAFSI) : numéro est 80 00 11 20 la tenue d une rencontre d échanges entre le Ministre de la santé et son homologue de la Côte d Ivoire le 20 août 2014 à Abidjan. Cette activité s inscrit dans le cadre des instructions données par les chefs de gouvernement lors du sommet d amitié entre le Burkina Faso et la Côte d Ivoire. Cette journée d échange a permis aux deux délégations de partager les expériences et de s accorder sur les actions au niveau des frontières. Une fiche voyageur a été proposée par la partie ivoirienne mais son application une implication de l ANAC et des autres pays. Ce sujet sera abordé lors la rencontre extraordinaire des Ministres de la santé de la CEDEAO le 28 août 2014 à Accra. Les différentes perspectives, en dehors des actions continues de surveillance épidémiologique et d information/ sensibilisation des populations, porteront sur : le renforcement de capacités d équipes de santé (formation, équipement) pour permettre une prise en charge adéquate et rapide si nécessaire ; la poursuite de la collaboration entre les acteurs des postes frontaliers pour l identification d éventuels cas ou de risques (renforcement de la surveillance épidémiologique); la mise en œuvre du plan de communication et de sensibilisation sur toute l étendue du territoire national ; la mobilisation des ressources pour financer le plan de riposte à une éventuelle épidémie de maladie à virus Ebola. Dans ce cadre deux requêtes ont été déjà élaborées à l attention de la République du Japon et de République de Chine Taiwan. Aussi, il est important de noter un don de dix millions de francs CFA remis par le Groupe Coris Bank International au ministère de santé pour soutenir les actions du Gouvernement qui a déjà mobilisé un milliard cent million (1 100 000 000 FCFA) dans la prévention la maladie à virus Ebola. Le plan de riposte est estimé financièrement à treize milliards six cent cinquante-huit millions sept cent dix-sept mille cent soixante-quatorze (13 658 717 174) francs CFA. les acquisitions dans le cadre des requêtes formulées aux partenaires. Le système de santé est en situation d alerte afin de détecter toute situation anormale même si cela s avère souvent exagéré. L ensemble des actions à mener requiert toujours l appui du Gouvernement. 5