V - GÉRER L ÉNERGIE ET LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE



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V - GÉRER L ÉNERGIE ET LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE LA SITUATION À PARIS V.1 - FAVORISER LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE La maîtrise de l énergie et plus largement la politique de lutte contre les changements climatiques à l échelle de Paris reposent sur une participation active des habitants et des acteurs économiques. > Ampoule fluo-compacte Les bâtiments parisiens sont d âges très divers. Si les anciens bâtiments ont une grande inertie thermique, la nécessité d optimiser les espaces a conduit progressivement à aménager des volumes très sensibles aux déperditions thermiques, comme aux apports solaires : combles, locaux sous verrières Les bâtiments des années 50 à 70 sont en règle générale peu isolés et d inertie moyenne, ce qui conduit à une sensibilité importante, tant en déperdition qu en apport de chaleur. L architecture des bâtiments plus récents laisse une large place aux grandes façades vitrées et à l utilisation massive des apports de lumière naturelle zénithale et accentue ainsi les besoins de régulation thermique au sein des bâtiments (chauffage accru en hiver, climatisation en été). De plus, le développement de nouvelles technologies en bureautique entraîne une augmentation continue des consommations électriques et des apports thermiques internes induisant ainsi une tendance à la climatisation. L éclairage intérieur représente en moyenne 15 % des dépenses d électricité des ménages (hors chauffage et cuisson), et 25 à 50 % des dépenses des sites d activités tertiaires. Pour diminuer les consommations énergétiques des bâtiments tout en améliorant le confort des usagers, trois axes d action sont à développer : améliorer la performance thermique des bâtiments neufs ou anciens pour optimiser les besoins de chauffage, maîtriser la demande en électricité pour ses différents usages (éclairage, bureautique, électroménager), limiter le recours à la climatisation. POURQUOI FAVORISER LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE? Pour lutter contre le changement climatique Pour économiser l énergie Pour freiner l épuisement des ressources fossiles (charbon, pétrole) En ce qui concerne la climatisation, les installations sont d une part source de consommations énergétiques importantes, d autre part source de pollutions visuelles et sanitaires d importance variable selon la technique choisie (les tours aéro-réfrigérantes humides sont susceptibles de disséminer les germes de légionellose, leur installation est désormais réglementée). ÉLÉMENTS DE RÉGLEMENTATION Décret n 2000-1153 du 29 novembre 2000, plus communément appelé RT2000, relatif aux caractéristiques thermiques des constructions Directive européenne 2002/91/CE du 16 décembre 2002

LES RECOMMANDATIONS Concernant les bâtiments neufs, veiller à ce qu ils respectent les exigences minimales en matière de performance énergétique. Tout projet de construction doit être conforme à la RT 2000 (voir page précédente). Concernant le bâti i existant, améliorer, lors de travaux de rénovation, son niveau de performance énergétique, notamment par la mise en place d une bonne isolation (fenêtres, murs ) associée à un bon niveau de renouvellement d air par un système de ventilation adapté (garant de la qualité sanitaire de l ambiance intérieure du bâtiment) et par le renouvellement des installations anciennes de chauffage. Plus généralement, pour les bâtiments neufs comme pour les réhabilitations, favoriser le développement de conceptions architecturales qui utilisent au mieux les apports solaires, la ventilation naturelle et l exploitation des filières locales d énergies renouvelables. Privilégier la lumière du jour en tant qu élément de maîtrise des consommations d électricité : elle constitue un apport gratuit d éclairage, en plus du confort visuel qu elle procure. Veiller toutefois, à ce que cet apport de lumière naturelle ne soit pas source d inconfort en été, et prévoir des occultations extérieures sur les façades exposées au soleil. POUR EN SAVOIR PLUS À la Mairie de Paris : PIM : 3975 Autres organismes : ADEME ARENE DDE DIREN Ile de France DRIRE Ile de France Espaces Info-Énergie-Environnement Concevoir l éclairage artificiel de façon à limiter les puissances appelées : un plafonnier éclaire plus efficacement qu un lampadaire à éclairage indirect ; les éclairages fluorescents (tubes et ampoules basse consommation) consomment cinq fois moins que les ampoules à incandescence ; des commandes d allumage judicieuses permettent d éteindre indépendamment les lumières proches des sources de lumière naturelle. Choisir les sources d éclairage extérieur en fonction de leur efficacité lumineuse et du niveau d éclairement requis par les aménagements extérieurs dans un souci constant de maîtrise de la demande en électricité. L éclairage extérieur tout en répondant d abord à une préoccupation de sécurité des passants contribue aussi à mettre en valeur le paysage nocturne. Favoriser tout système permettant une réduction de la consommation pour les ordinateurs et choisir tout équipement en fonction de sa consommation d électricité. L étiquette énergie donne une information claire pour les équipements électroménagers notamment. Mettre en valeur les escaliers afin d éviter que l ascenseur n apparaisse comme la seule solution y compris pour les étages bas, ce afin de limiter sa consommation d énergie et de favoriser la motricité des personnes, facteur de santé publique. Choisir une bonne conception architecturale des locaux afin d atteindre un confort d été acceptable sans recourir à des techniques de refroidissement coûteuses globalement (investissement et exploitation). Le climat parisien ne justifie pas nécessairement l installation de climatisation dans la plupart des locaux à usage notamment d habitation. Des solutions alternatives à la climatisation des immeubles doivent être recherchées. La végétalisation des toitures peut apporter une inertie thermique de l ordre de 3 à 5 C selon le type de bâtiment.

Adapter les températures de confort selon les activités des pièces : chambre à coucher : 16-17 C pièces à vivre, bureaux : 19-20 C salle de bains : 20-22 C... Un thermostat associé à un programmateur permet de régler ces températures de confort définitivement. Au delà de 19 C, chaque degré supplémentaire coûte environ 7% de dépense en sus. Pour les climatisations existantes, leur température de consigne ne doit jamais être inférieure de plus de 5 C par rapport à l'extérieur. Faire entretenir régulièrement, au moins une fois par an, les chaudières (individuelles ou collectives) par un technicien agréé. V- GÉRER L ÉNERGIE ET LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE V.2 - CHOISIR LE TYPE D ÉNERGIE LA SITUATION S À PARIS Lors du choix du type d énergie, il importe de raisonner en coût global en intégrant sur la période de durée de vie du système énergétique (en général 10 à 20 ans) l ensemble des coûts prévisibles (dépenses d investissement, de consommation, d exploitation et de grosse maintenance). L opérateur doit choisir son énergie parmi les possibilités offertes à Paris, en tenant compte à la fois du coût d utilisation et des conditions environnementales de production. > Soleil Les combustibles charbon et fioul sont des sources d énergie traditionnelles mais polluantes (émission importante de gaz à effet de serre, transport par camion). Aussi l utilisation du charbon dans le secteur résidentiel ou tertiaire est-elle en voie de disparition tandis que l utilisation des produits pétroliers dans le même secteur est en décroissance, au profit essentiellement du gaz. Le développement de solutions techniques de plus en plus performantes (chaudières à condensation, petite cogénération ) favorise le développement du gaz, tant sur le plan environnemental qu en termes de coût de fonctionnement. Distribuée à Paris par la CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), la vapeur est particulièrement intéressante d un point de vue environnemental puisqu elle est produite pour moitié par incinération des ordures ménagères. Cependant le réseau de distribution de vapeur n'alimente pas l'ensemble du territoire parisien, la rive gauche étant mieux desservie que la rive droite, et le coût de l installation n est rentabilisé que pour des installations de forte puissance (de l ordre de 800 kw).

L utilisation de l électricité pour des usages de chauffage et de climatisation est souvent contestée sur le plan environnemental (énergie nucléaire ou usage en heure de pointe) et conduit à des coûts de fonctionnement élevés par rapport aux autres énergies. En ce qui concerne les besoins en froid, le réseau d eau glacée Climespace présente les avantages d un réseau urbain : production centralisée donc plus efficace et mieux contrôlée, pas de pollution visuelle disséminée, etc.. Cependant, ce réseau ne dessert aujourd hui que le centre de Paris (rive droite). Le recours aux énergies renouvelables locales permet de limiter le prélèvement des ressources énergétiques épuisables. Il est important de privilégier ce type d énergies à Paris. L ADEME (Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l énergie) oriente les investisseurs qui souhaitent mettre en œuvre ces techniques très rentables. Trois filières d énergie renouvelable peuvent jouer un rôle important à Paris : L énergie solaire est probablement l énergie renouvelable la plus accessible : les progrès faits par les capteurs solaires confèrent à ces systèmes un potentiel considérable largement utilisable à Paris, en veillant à la qualité du paysage urbain. L utilisation du solaire thermique permet de répondre couramment à 30 % des besoins en eau chaude sanitaire. La géothermie : en Île de France, des forages de 1500 à 1800 m de profondeur à l est de Paris permettent d atteindre une eau chaude allant de 70 à 100 C. Cette eau, par un système d échangeurs, cède une partie de ses calories à un réseau de chauffage. Le choix de cette technique non polluante est optimal quand il constitue l alimentation alternative à un réseau existant. Les particuliers, les professionnels et les collectivités peuvent bénéficier d aides et de subventions pour l installation d équipements employant ces techniques. Le bois : dans le cadre du programme «bois-énergie 2000-2006» un rapprochement avec l ADEME doit inciter les décideurs à étudier les usages industriels et collectifs de la filière bois particulièrement dans les chaufferies collectives. Toutefois aujourd hui l utilisation du bois comme énergie est interdite à Paris dans le règlement sanitaire départemental. Par ailleurs, le bilan environnemental de l utilisation du bois-énergie doit prendre en compte le transport lié à l approvisionnement des chaufferies. POURQUOI CHOISIR LE TYPE D ÉNERGIE? Pour réaliser des économies financières. Pour diversifier les sources d énergie. Pour lutter contre le changement climatique. Pour ne pas contribuer à l épuisement des ressources fossiles. Pour diminuer la pollution de l air. ÉLÉMENTS DE RÉGLEMENTATION Les articles du PLU : 4.2 Autres réglementations : Décret n 2000-1153 du 29 novembre 2000, plus communément appelé RT2000, relatif aux caractéristiques thermiques des constructions

LES RECOMMANDATIONS Faire des d études comparatives systématiques des coûts financiers globaux et environnementaux pour la mise en place et l exploitation des différentes solutions énergétiques lors d opérations de réhabilitation ou de construction de bâtiments. Dans les zones desservies par ce réseau, raccorder prioritairement les bâtiments au réseau de vapeur parisien (CPCU) pour le chauffage. Favoriser les filières d énergie renouvelables citées ci-dessus en s'appuyant sur une étude des énergies renouvelables disponibles sur le site. Dans les zones desservies par le réseau Climespace, répondre prioritairement à tout besoin de climatisation par l utilisation de ce réseau de froid. POUR EN SAVOIR PLUS À la Mairie de Paris : PIM : 3975 Autres organismes : ADEME ARENE DIREN Ile de France DRIRE Ile de France Prévoir les dispositions constructives nécessaires pour éviter de devoir recourir à la climatisation (isolation, exposition, production de chaleur par les équipements électriques ). Permettre l extension des réseaux de chaleur et de froid en réservant des emplacements pour l implantation de nouvelles installations de production dans les grands projets d aménagement.