LA PERCEPTION DES INVESTISSEURS CANADIENS QUANT AUX FONDS COMMUNS DE PLACEMENT ET À L INDUSTRIE DES FONDS COMMUNS 2014

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Transcription:

LA PERCEPTION DES INVESTISSEURS CANADIENS QUANT AUX FONDS COMMUNS DE PLACEMENT ET À L INDUSTRIE DES FONDS COMMUNS 2014 Rapport rédigé pour : L INSTITUT DES FONDS D INVESTISSEMENT DU CANADA Par : POLLARA Inc. (www.pollara.com), une entreprise canadienne chef de file en matière de recherche en opinion publique et de marketing, aide ses clients à améliorer leur rendement au moyen d études stratégiques conçues et analysées par des consultants experts dans leur domaine. POLLARA offre une gamme complète de services de recherche à des entreprises de premier rang à l échelle mondiale, nationale et locale de même qu aux organisations du secteur public et sans but lucratif. Ces services incluent la recherche quantitative et qualitative et les conseils dans les domaines des affaires et des politiques publiques, la satisfaction des employés, la valeur et la satisfaction de la clientèle, le développement de nouveaux produits, l évaluation et le suivi publicitaire, la stratégie de marque et la demande des consommateurs et les modèles d établissement des prix. Les consultants de POLLARA utilisent des techniques innovatrices de pointe pour offrir aux clients des conseils stratégiques reposant sur les données 1255 Bay Street, Suite 900, Toronto, Ontario M5R 2A9 Tel: (416) 921-0090

Table of Contents Introduction... 2 Méthodologie... 3 Sommaire... 5 Les résultats détaillés... 9 I. La confiance accordée aux fonds communs de placement...9 A. Avoir confiance que les fonds communs de placement permettront d atteindre les objectifs financiers... 9 B. La connaissance des placements dans les fonds communs de placement... 13 II. Les méthodes d achat des fonds communs de placement et le rôle du conseiller dans les décisions... 14 A. Le recours aux services d un conseiller pour l achat de fonds communs de placement Use of Advisor for Purchasing Mutual Funds... 14 B. Le rôle de l investisseur et du conseiller dans les décisions au sujet des fonds communs de placement... 15 C. Souvenir que le conseiller ait discuté de la compatibilité lors du plus récent achat de fonds communs de placement... 16 D. La satisfaction quant aux conseils du conseiller... 17 E. Les attitudes quant aux conseillers financiers... 18 III. Le recours initial à un conseiller financier... 20 A. La valeur des économies ou des investissements lors du recours initial... 20 IV. Se tenir informé au sujet des fonds communs de placement... 21 A. Les moyens de communication préférés... 21 B. La confiance de détenir l information nécessaire pour prendre des décisions de placement éclairées... 22 V. Évaluation de la tolérance au risque et de l appétit pour le risque... 23 A. La communication au sujet de la tolérance au risque... 23 B. Comprendre les niveaux de tolérance au risque... 25 VI. Les impressions quant aux paiements des frais... 26 A. Le souvenir que le conseiller ait discuté des frais, de la rémunération et des RFG lors du plus récent achat de fonds commun de placement... 26 B. La confiance en la connaissance des frais des fonds communs de placement... 28 C. L utilisation des frais de fonds communs de placement pour rémunérer le conseiller... 29 D. Les paiements directs de commissions... 30 E. Les préférences quant à la rémunération du conseiller... 31 F. Probabilité de faire appel à un conseiller en dépit des frais plus élevés... 32 Appendice : Texte des questions de l étude... 33 Un rapport de POLLARA pour IFIC 1

Introduction Le présent rapport contient les résultats du neuvième volet de l étude téléphonique annuelle de l IFIC menée auprès des investisseurs des fonds communs de placement au Canada. L étude a été menée par POLLARA, une entreprise indépendante de recherche en opinion publique et en études de marché. L étude a été entreprise par l industrie des fonds communs de placement par l intermédiaire de l Institut des fonds d investissement du Canada, pour mieux comprendre les attitudes et les opinions des détenteurs canadiens de fonds communs de placement; pour identifier leurs besoins, leurs attentes, leurs comportements et leurs opinions et en faire le suivi au fil du temps. Cette étude est conçue pour explorer les attitudes et les comportements quant aux fonds communs de placement, dont : La confiance accordée aux fonds communs de placement pour atteindre les objectifs financiers; Les méthodes d achat de fonds communs de placement et le rôle des conseillers dans les décisions; Demeurer bien informé sur les placements dans les fonds communs de placement; L évaluation et la compréhension de la tolérance au risque des investisseurs, et Les impressions quant aux frais payés pour les fonds communs de placement et les conseils. Un rapport de POLLARA pour IFIC 2

Méthodologie Pour le présent volet de l étude, 1,002 entrevues téléphoniques ont été menées auprès de détenteurs de fonds communs de placement de 18 ans ou plus qui prennent entièrement ou partiellement les décisions d achat concernant les fonds communs de placement de leur ménage. Toutes les entrevues ont été menées du 10 juillet au 4 août 2014. Les tableaux suivants montrent le nombre réel d entrevues menées lors de l étude de 2014, le nombre pondéré d entrevues et les marges d erreur correspondantes pour les résultats globaux. Les résultats nationaux ont été pondérés 1 de sorte que les résultats soient représentatifs des détenteurs de fonds communs de placement par région et par sexe. Les résultats régionaux tendent à ne pas varier de façon substantielle. Aussi, le rapport-il met en valeur les résultats nationaux. Toutes les différences statistiquement significatives entre les régions sont indiquées dans les résultats. Table A : distribution de l échantillon 2014 Nombre réel d entrevues Nombre pondéré d entrevues Marge d erreur (%) Canada atlantique 100 50 ± 9,8 % Québec 200 200 ± 6,9 % Ontario 300 430 ± 5,6 % Manitoba/Saskatchewan 100 73 ± 9,8 % Alberta 150 118 ± 8,0 % C.-B. 152 129 ± 8,0 % TOTAL 1 002 1 000 ± 3,1 % Un rapport de POLLARA pour IFIC 3

Lorsque possible, les résultats nationaux du volet actuel sont comparés aux résultats du dernier volet de l étude. Les résultats des sous-échantillons (c.-à-d. les résultats des divers groupes démographiques) ont une plus grande marge d erreur que les marges d erreur générales présentées dans le tableau cidessous. En général, les changements de 5 points ou moins d année en année ne sont pas jugés statistiquement significatifs. Il est important de noter que les échantillons non pondérés sont cités dans le rapport. Pour les neuf volets, les entrevues ont été menées en anglais et en français, selon la préférence du répondant. Table B : Les caractéristiques méthodologiques au fil des ans Année Taille de Marge l échantillon d erreur Dates des entrevues 2014 1 002 ± 3,1 % 10 juillet au 4 août 2014 2013 1 004 ± 3,1 % 23 juin au 7 juillet 2013 2012 1 000 ± 3,1 % 13 juin au 2 juillet 2012 2011 1 006 ± 3,1 % 10 juin au 24 juin 2011 2010 1 002 ± 3,1 % 11 juin au 24 juin 2010 2009 1 002 ± 3,1 % 28 mai au 9 juin 2009 2008 1 895 ± 2,3 % 29 mai au 17 juin 2008 1 2007 2 508 ± 2,0 % 23 mai au 27 juin 2007 2006 1 865 ± 2,3 % 15 juin au 11 juillet 2006 1 L étude de 2008 a été menée avant le début de la crise économique. Un rapport de POLLARA pour IFIC 4

Sommaire I. La confiance accordée aux fonds communs de placement Pour ce qui est de la confiance accordée aux placements financiers, les Canadiens détenteurs de fonds communs de placement continuent de faire le plus confiance aux fonds communs de placement. Les fonds communs jouissent d une confiance élevée parmi les Canadiens détenteurs de fonds communs de placement alors que 85 % d entre eux affirment que les fonds les aideront à atteindre leurs objectifs financiers. D autre part, on accorde moins de confiance aux actions (65 %), aux CPG (64 %) et aux obligations (55 %). En tant que placements, les Canadiens détenteurs de fonds communs de placement font autant confiance à leurs fonds communs de placement (85 %) qu à leur résidence principale (84 %) pour atteindre leurs objectifs financiers. Les investisseurs se croient bien renseignés sur les placements dans les fonds communs de placement. Cette perception demeure stable depuis 2009. Présentement, 80 % des investisseurs se disent assez bien renseignés (34 %), bien renseignés (44 %) ou très bien renseignés (3 %). II. Les méthodes d achat de fonds communs de placement et le rôle du conseiller dans les décisions Les conseillers sont toujours la source dominante de fonds communs de placement pour les investisseurs canadiens. Comme en 2013, près de neuf détenteurs de fonds communs de placement sur 10 ont acheté leurs fonds d un conseiller (87 %), avec seulement un répondant sur dix choisissant d acheter en ligne ou d une personne comme un représentant du service à la clientèle (11 %). Les investisseurs dans les fonds communs de placement continuent de compter sur l aide de leur conseiller pour prendre des décisions de placement. Peu d entre eux prennent leurs décisions complètement seuls ou font simplement ce que leur conseiller leur recommande sans hésitation. Un rapport de POLLARA pour IFIC 5

La vaste majorité des détenteurs de fonds communs de placement (90 %) affirment que leur conseiller a discuté de la compatibilité du fonds commun de placement avec leurs objectifs de placement. Dans l ensemble, les investisseurs continuent d être très satisfaits des conseils offerts par leur conseiller. En 2014, 86 % des répondants disent qu ils sont satisfaits ou très satisfaits (7 ou plus sur une échelle de 1 à 10). Les Canadiens qui investissent dans les fonds communs de placement font confiance à leurs conseillers pour obtenir de bons conseils. Pratiquement tous les investisseurs font confiance à leur conseiller pour ce qui est d obtenir des conseils éclairés (98 %), et une grande proportion d entre eux affirment obtenir un meilleur retour sur leurs placements que s ils n avaient pas recours à un conseiller (92 %). III. Recours initial à un conseiller Lorsqu ils ont eu recours à un conseiller financier pour la première fois, deux cinquièmes (37 %) des investisseurs dans les fonds communs de placement avaient moins de 10 000 $ à investir et la moitié (53 %) avaient moins de 25 000 $. La proportion de répondants (37 %) qui avaient moins de 10 000 $ à investir lorsqu ils ont commencé à consulter un conseiller financier inclut 15 % qui possédaient de 5 000 $ à 10 000 $, 18 % qui avaient moins de 5 000 $ et 4 % qui n avaient aucunes économies ni aucun placement. IV. Se tenir informé au sujet des fonds communs de placement En tant que canal de communication pour recevoir de l information au sujet des fonds communs de placement, les conseillers sont plus populaires que les autres canaux étudiés. o Les trois sources d information préférées sont le bouche à oreille provenant des conseillers (84 %), les infolettres que les conseillers envoient par courriel (61 %) et les sites Web des conseillers (48 %). Les média d information constituent l autre source principale (56 %). Les investisseurs sont généralement d avis qu ils possédaient les renseignements adéquats pour prendre une décision éclairée lors de leur achat le plus récent. Un rapport de POLLARA pour IFIC 6

Dans l ensemble, 95 % des investisseurs disent qu ils se sentent assez confiants de pouvoir prendre une décision éclairée avec les renseignements disponibles, et la moitié (49 %) affirment être très confiants. V. Évaluation de la tolérance au risque et de l appétit pour le risque Pratiquement tous ceux qui investissent dans les fonds communs de placement (95 %) affirment avoir discuté avec leur conseiller de leur niveau de confort par rapport au risque d investissement. Bien qu ils constituent encore une forte majorité (81 %), moins d investisseurs affirment qu on leur a demandé de répondre à un questionnaire d évaluation du risque. En 2014, trois quarts des investisseurs (74 %) affirment avoir eu une consersation sur la tolérance au risque avec leur conseiller au cours de la dernière année, et près de la moitié (45 %) en ont discuté au cours des six derniers mois. Peu (12 %) affirment que la conversation date de plus de deux ans. Pratiquement tous les investisseurs se souviennent d avoir été satisfaits de l évaluation initiale du risque de leur conseiller (97 %), et de sa compréhension continue de leur tolérance au risque (96 %). VI. Les impressions quant au paiement des frais La proportion des investisseurs se souvenant que leur conseiller ait discuté de rémunération et de RFG lors de leur plus récent achat de fonds communs de placement s est stabilisée au cours des dernières années, alors que les discussions au sujet des frais affichent un déclin lent et constant. En 2014, 60 % des investisseurs se souvenaient d avoir discuté avec leur conseiller des frais lors de leur plus récent achat de fonds communs de placement, soit une baisse par rapport au résultat de 64 % enregistré en 2011. Cependant, 56 % des investisseurs se souvenaient d avoir discuté des RGF et 52 % se souvenaient d avoir discuté de rémunération. Chacune de ces données est demeurée stable depuis 2010. Un rapport de POLLARA pour IFIC 7

Environ trois quarts des investisseurs sont au moins assez confiants de posséder une bonne connaissance des frais de fonds communs de placement qu ils paient. La majorité des investisseurs (73 %) continuent d avoir assez confiance en leur connaissance des frais payés pour leurs fonds communs de placement. Un investisseur sur sept (15 %) dit avoir très confiance soit un retour au niveau record enregistré en 2011. Sept investisseurs sur dix (70 %) croient que les frais de fonds communs de placement qu ils paient servent en partie à rémunérer leur conseiller; 22 % ne sont pas de cet avis. Un répondant sur sept (15 %) dit payer des frais directement à son conseiller ou au courtier de son conseiller. Un peu plus de la moitié des investisseurs (54 %) préféreraient rémunérer leur conseiller au moyen des frais de fonds commun de placement, alors que 38 % préféreraient lui payer des frais directs. Cependant, si les frais directs entraînaient des coûts plus élevés dans l ensemble, seulement 18 % des répondants seraient susceptibles de continuer à avoir recours à un conseiller; 30 % seraient assez susceptibles de continuer et près de la moitié (48 %) ne seraient pas susceptibles de continuer à avoir recours à un conseiller. Un rapport de POLLARA pour IFIC 8

Les résultats détaillés I. La confiance accordée aux fonds communs de placement A. Avoir confiance que les fonds communs de placement permettront d atteindre les objectifs financiers En général, la confiance accordée aux fonds communs de placement s est améliorée de façon constante depuis 2009 et est maintenant revenue au niveau de 2006 (85 %). En fait, la confiance s est améliorée de façon significative depuis 2013. La confiance accordée aux actions s est encore améliorée depuis l an dernier pour atteindre 65 %, soit le plus haut niveau depuis le début du suivi en 2006. La confiance accordée aux obligations commence à montrer des signes d affaiblissement, soit une baisse de 5 % depuis 2010. Quant à elle, la confiance accordée aux fonds négociés en bourse (suivie depuis 2009) se maintient au niveau atteint l an dernier, soit 34 %. Figure 1. Faire confiance aux produits de placement pour atteindre les objectifs financiers * * Les résultats reflètent les répondants qui accordent une cote de 5 à 10 sur une échelle de 1 à 10. Q3-8: Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie «pas confiant(e) du tout» et 10 signifie «tout à fait confiant(e)»; globalement, dans quelle mesure êtes-vous confiant(e) que chacun des produits d'investissement suivants vous aideront à atteindre les objectifs financiers de votre ménage? Commençons par (LISEZ EN ALTERNANT) [2006 n=1,865; 2007 n=2,508; 2008 n=1,895; 2009 n=1,002; 2010 n=1,002; 2011 n=1,006; 2012 n=1,000; 2013 n=1,004; 2014 n=1,002] Un rapport de POLLARA pour IFIC 9

Pour ce qui est d être un véhicule d investissement auquel les investisseurs canadiens font confiance pour atteindre leurs objectifs financiers, les fonds communs de placement et les résidences principales sont sur le même pied. En dépit de l amélioration considérable de la confiance accordée aux fonds communs de placement depuis l an dernier, l écart entre eux demeure une égalité statistique. Figure 2. La confiance accordée aux fonds communs de placement par rapport à la résidence principale * * Les résultats reflètent les répondants qui accordent une cote de 5 à 10 sur une échelle de 1 à 10. Q3-8: Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie «pas confiant(e) du tout» et 10 signifie «tout à fait confiant(e)»; globalement, dans quelle mesure êtes-vous confiant(e) que chacun des produits d'investissement suivants vous aideront à atteindre les objectifs financiers de votre ménage? Commençons par (LISEZ EN ALTERNANT) [2006 n=1,865; 2007 n=2,508; 2008 n=1,895; 2009 n=1,002; 2010 n=1,002; 2011 n=1,006; 2012 n=1,000; 2013 n=1,004; 2014 n=1,002] Un rapport de POLLARA pour IFIC 10

La confiance accordée aux autres produits de placement peut varier selon que le répondant ait recours ou non à un conseiller de fonds communs de placement. Ceux qui achètent leur fonds communs de placement en ligne ou d un représentant du service à la clientèle font plus confiance aux actions et aux fonds négociés en bourse Figure 3. La confiance accordée aux produits de placement pour atteindre les objectifs financiers Q3-8: Sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie «pas confiant(e) du tout» et 10 signifie «tout à fait confiant(e)»; globalement, dans quelle mesure êtes-vous confiant(e) que chacun des produits d'investissement suivants vous aideront à atteindre les objectifs financiers de votre ménage? Commençons par (LISEZ EN ALTERNANT) [2014 n=1,002] Comme l indique le tableau suivant, la confiance accordée à de nombreuses options de placement varie selon les sexes. Plus particulièrement, les hommes sont plus susceptibles que les femmes d accorder leur confiance aux actions et aux FNB. Tableau 1 : La confiance accordée aux produits de placement pour atteindre les objectifs financiers, selon le sexe Produit Pourcentage très confiant ou confiant Hommes Femmes Fonds communs de placement 60 % 55 % Actions 44 % 30 % CPG/Dépôts à terme 35 % 40 % Obligations 32 % 28 % FNB 23 % 9 % Un rapport de POLLARA pour IFIC 11

L année 2014 marque l émergence de certaines autres différences démographiques. Les investisseurs urbains sont plus susceptibles que les investisseurs ruraux d accorder leur confiance aux fonds communs de placement, aux actions, aux CPG et aux FNB. Sur le plan régional, comparativement aux autres Canadiens, les résidents du Québec font généralement plus confiance aux véhicules d épargne les fonds communs de placement (les Canadiens de la région atlantique partagent cette confiance), les obligations, les CPG, leur résidence principale et les FNB. Alors que les résultats de 2013 démontraient que les résidents de l Ontario et de la Colombie- Britannique croient davantage que les autres Canadiens que leur résidence principale est un véhicule qui les aidera à atteindre leurs objectifs financiers, les données de 2014 montrent que la situation n est plus la même. La confiance en chaque type de placement est naturellement plus élevée parmi les investisseurs détenant le type de placement en question. Par exemple, 71 % des détenteurs d obligations ont confiance que les obligations leur permettront d atteindre leurs objectifs financiers comparativement à 46 % des investisseurs ne détenant pas d obligations. On enregistre des différences similaires pour les actions, (85 % par rapport à 45 %), les CPG (79 % par rapport à 46 %), les FNB (74 % par rapport à 26 %) et la résidence principale (89 % par rapport à 45 %). Ainsi, la confiance accordée aux placements qu un répondant détient tend à être semblable à la confiance généralement accordée à ses fonds communs de placement. En comparant les données des cette année aux résultats de 2013, on constate que la confiance accordée aux actions s est accrue tant chez les détenteurs (85 %, +6) que les non-détenteurs (45 %, +4). On remarque également une augmentation perceptible de la confiance accordée aux FNB parmi les détenteurs (74 %, +6). Autrement, la confiance accordée aux autres véhicules de placement est demeurée stable d une année à l autre. Tableau 2 : Confiance que le produit aidera à atteindre les objectifs financiers parmi ceux qui investissent dans chaque produit Produit Pourcentage d investisseurs dans les FCP qui possèdent également chaque produit Confiance que le produit permettra d atteindre les objectifs financiers A investi dans le produit (change ment par rapport à 2013) N a pas investi dans le produit (change ment par rapport à 2013) Obligations 37 % 71 % (+2) 46 % (-3) Actions 49 % 85 % (+6) 45 % (+4) CPG 54 % 79 % (n/c) 46 % (-2) FNB 17 % 74 % (+6) 26 % (-1) Résidence principale 89 % 89 % (+2) 45 % (-1) Un rapport de POLLARA pour IFIC 12

B. La connaissance des placements dans les fonds communs de placement La perception des investisseurs quant à leurs connaissances sur les placements dans les fonds communs de placement est stable depuis les quelques dernières années. En 2014, 80 % des investisseurs se disent assez bien renseignés (34 %), bien renseignés (44 %) ou très bien renseignés (2 %). Le pourcentage de répondants qui se disent bien renseignés ou très bien renseignés (46 %) a atteint un sommet record et marque un résultat considérablement plus élevé qu au cours de la période de 2006 à 2008. Seulement 20 % se disent pas très bien renseignés (17 %) ou pas bien renseignés du tout (3 %). Figure 4. Les connaissances sur les placements dans les fonds communs Q2: En général, sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie que «vous n'êtes pas bien renseigné du tout» et 10 signifie que «vous êtes très bien renseigné» dans quelle mesure estimez-vous être bien renseigné sur les placements dans les fonds mutuels/fonds communs de placement? (N'INSCRIVEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE). [2006 n=1,865; 2007 n=2,508; 2008 n=1,895; 2009 n=1,002; 2010 n=1,002; 2011 n=1,006; 2012 n=1,000; 2013 n=1,004; 2014 n=1,002] Il existe des différences dans l auto-évaluation des connaissances en matière de placements entre les divers groupes. Plus de la moitié des hommes (56 %) se disent bien renseignés ou très bien renseignés, comparativement à 36 % des femmes. Deux cinquièmes des (41 %) des finissants collégiaux sont bien renseignés ou très bien renseignés, comparativement à la moitié des finissants universitaires (52 %). Deux cinquièmes (39 %) de ceux dont le ménage a un revenu inférieur à 50 000 $ disent qu ils sont très bien renseignés ou bien renseignés comparativement à ceux dont le revenu est de 100 000 $ ou plus (52 %). Ceux qui achètent des fonds communs de placement en ligne ou d un individu ont également tendance à faire une auto-évaluation plus élevée de leurs connaissances comparativement à ceux qui achètent d un conseiller (61 % par rapport à 44 %). La moité des Québécois (51 %) et des Ontariens (50 %) se disent bien renseignés ou très bien Un rapport de POLLARA pour IFIC 13

renseignés sur les placements, ce qui est sensiblement plus élevé que dans le reste du Canada. II. Les méthodes d achat des fonds communs de placement et le rôle du conseiller dans les décisions A. Le recours aux services d un conseiller pour l achat de fonds communs de placement Use of Advisor for Purchasing Mutual Funds Les conseillers sont toujours, de loin, les principaux vendeurs de fonds communs de placement. Près de neuf investisseurs sur dix (87 %) s adressent aux conseillers pour acheter des fonds communs de placement, soit autant qu au cours de l année record de 2013. À 11 %, les achats en ligne ou d un individu comme un représentant du service à la clientèle demeurent inchangés depuis 2013, ce qui constitue un retour aux niveaux de 2006. Figure 5. Méthodes d achat de fonds communs de placement : achat le plus récent Q9: Pour les quelques prochaines questions, j'aimerais que vous pensiez à la dernière fois que vous avez investi dans un fonds mutuel/fonds commun de placement. Lorsque vous avez acheté ce fonds mutuel/fonds commun de placement, l'avez-vous : (LISEZ ET N'INSCRIVEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE) [2006 n=1,865; 2007 n=2,508; 2008 n=1,895; 2009 n=1,002; 2010 n=1,002; 2011 n=1,006; 2012 n=1,000; 2013 n=1,004; 2014 n=1,002] Les hommes forment le groupe le plus susceptible d acheter des fonds en ligne ou d un préposé au service à la clientèle plutôt que d un conseiller financier (16 % des hommes; 6 % des femmes). Un rapport de POLLARA pour IFIC 14

B. Le rôle de l investisseur et du conseiller dans les décisions au sujet des fonds communs de placement Les conseillers continuent de jouer un rôle considérable pour ce qui est d aider les investisseurs à prendre des décisions au sujet des fonds communs de placement. Ces données sont stables depuis l an dernier, alors que 89 % des répondants partageaient les décisions au sujet des placements. Ce nombre inclut 49 % de ceux qui prennent des décisions d achat avec leur conseiller et 37 % de ceux qui obtiennent des renseignements de leur conseiller pour ensuite prendre leur décision seuls. Inversement, seul un faible pourcentage des répondants suivent les conseils de leur conseiller sans hésitation (10 %) ou prennent leurs décisions complètement seuls (3 %). Figure 6. Le rôle de l investisseur et du conseiller dans les décisions sur les fonds communs de placement Q15: (SI UTILISE LES SERVICES D UN CONSEILLER À LA Q9) Et en général, lorsque vous prenez des décisions sur les fonds mutuels/fonds communs de placement, lequel des énoncés suivants décrit le mieux les rôles que votre conseiller et vous jouez vraiment dans la décision? (SI NÉCESSAIRE : Par conseiller, j'entends la personne de qui vous avez acheté un fonds mutuel/fonds commun de placement. Votre conseiller peut être un employé de banque, un courtier, un agent d'assurance, un planificateur financier ou porter un autre titre.) [2006 n=1596; 2007 n=2089; 2008 n=1512; 2009 n=829; 2010 n=856; 2011 n=813; 2012 n=846; 2013 n=885; 2014 n=872] Peu importe le niveau de connaissance en matière de placements que les investisseurs ont l impression de posséder, la grande majorité d entre eux jouent un rôle dans la prise de décision, soit seuls ou avec un conseiller. Cependant, les investisseurs qui affirment n être pas renseignés du tout ou pas très bien renseignés sont deux fois plus susceptibles (20 %) de suivre les conseils de leur conseiller sans hésitation que l ensemble des investisseurs (10 % dans l ensemble). Un rapport de POLLARA pour IFIC 15

C. Souvenir que le conseiller ait discuté de la compatibilité lors du plus récent achat de fonds communs de placement Une grande majorité (90 %) d investisseurs dans les fonds communs de placement se souviennent que leur conseiller ait discuté de la compatibilité du fonds commun de placement avec leurs objectifs de placement. Ces résultats sont stables depuis 2006. Figure 7. Le fait que le conseiller ait discuté ou non de la compatibilité Q10: (SI RECOURS À UN CONSEILLER, À LA QUESTION 9) Toujours en pensant à la dernière fois que vous avez fait des placements dans un fonds mutuel/fonds commun de placement, est-ce que le conseiller a discuté de la mesure dans laquelle ce fonds mutuel/fonds commun de placement correspond aux objectifs que vous souhaitez atteindre? (LISEZ LA LISTE EN ALTERNANT). (SI NÉCESSAIRE : Par conseiller, j'entends la personne de qui vous avez acheté le fonds mutuel/fonds commun de placement. Votre conseiller peut être un employé de banque, un courtier, un agent d'assurance, un planificateur financier ou porter un autre titre). [2006 n=1596; 2007 n=2089; 2008 n=1512; 2009 n=829; 2010 n=856; 2011 n=813; 2012 n=846; 2013 n=885; 2014 n=872] Un rapport de POLLARA pour IFIC 16

D. La satisfaction quant aux conseils du conseiller Pratiquement tous les investisseurs sont satisfaits des conseils de leur conseiller. En 2014, 96 % ont dit qu ils étaient au moins plutôt satisfaits (cinq ou plus sur une échelle d un à dix) et plus de quatre répondants sur cinq (86 %) ont dit qu ils étaient satisfaits ou très satisfaits (sept ou plus sur une échelle d un à 10). Une augmentation par rapport aux quatre dernières années, un quart des investisseurs (26 %) accordent une note parfaite, soit 10 sur 10, à leur satisfaction. Figure 8. La satisfaction quant aux conseils du conseiller Q17: (SI RECOURS À UN CONSEILLER, À LA QUESTION 9) Je voudrais maintenant vous poser quelques questions sur votre relation avec votre conseiller financier c'est-à-dire le conseiller de qui vous achetez vos fonds mutuels/fonds communs de placement. Au moyen d'une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie «pas satisfait(e) du tout» et 10 signifie «tout à fait satisfait(e)», dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) des conseils de votre conseiller financier? (N'INSCRIVEZ QU'UNE SEULE RÉPONSE) (SI NÉCESSAIRE : Votre conseiller peut être un employé de banque, un courtier, un agent d'assurance, un planificateur financier ou porter un autre titre.) [2008 n=1512; 2009 n=829; 2010 n=856; 2011 n=813; 2012 n=846; 2013 n=885; 2014 n=872] Les répondants ayant des placements de 75 000 $ ou plus (89 %) sont plus susceptibles d être satisfaits que ceux ayant moins de 25 000 $ à investir (76 %). Les Québécois sont moins susceptibles de se dire très satisfaits (18 %) que le reste des Canadiens (28 %). Un rapport de POLLARA pour IFIC 17

E. Les attitudes quant aux conseillers financiers La vaste majorité des investisseurs canadiens ont une attitude très positive envers les conseillers financiers. Ils sont pratiquement tous (98 %) en accord avec l énoncé : «Je peux faire confiance à mon conseiller pour me donner des conseils éclairés». De même, neuf répondants sur dix (92 %) sont en accord avec l énoncé : «Dans l ensemble, j obtiens un meilleur rendement sur mes placements grâce aux conseils de mon conseiller». Ces résultats semblent indiquer des augmentations depuis 2012, alors que 93 % faisaient confiance à leur conseiller pour obtenir des conseils éclairés et 84 % étaient d avis qu ils obtenaient un meilleur rendement grâce aux conseils de leur conseiller. Figure 9. Les attitudes quant au conseiller financier Q18-19: (SI A ACHETÉ D UN CONSEILLER À Q9) Tout bien considéré, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? (LISEZ L ÉNONCÉ EN ALTERNANT : Je peux faire confiance à mon conseiller pour me donner des conseils éclairés; Dans l ensemble, j obtiens un meilleur rendement sur mes placements grâce aux conseils de mon conseiller.) Êtes-vous tout à fait d accord, plutôt d accord, plutôt en désaccord ou tout à fait en désaccord? [2012 n=846; 2013 n=885; 2014 n=872] Bien que l accord avec ces énoncés soit semblable dans tous les groupes démographiques, certains groupes sont plus susceptibles que d autres d être tout à fait d accord. Près de deux-tiers (62 %) des investisseurs ayant plus de 75 000 $ en placements sont tout à fait d accord pour dire qu ils peuvent faire confiance à leur conseiller pour obtenir des conseils éclairés, alors que moins de la moitié (41 %) de ceux ayant moins de 25 000 $ en placements en disent autant. De même, les investisseurs au Québec (52 %) sont moins susceptibles d être tout à fait d accord avec l énoncé que les investisseurs dans le reste du Canada (61 %). Un rapport de POLLARA pour IFIC 18

Le fait d obtenir un meilleur rendement avec un conseiller est également ressenti plus intensément dans certains groupes que dans d autres. La moitié (50 %) des répondants âgés de 55 ans ou plus sont tout à fait d accord avec l énoncé comparativement à un tiers (37 %) des répondants âgés de 18 à 54 ans. Les retraités (55 %) sont également plus susceptibles d en dire autant que ceux qui travaillent toujours (42 %). Ceux ayant plus de 75 000 $ d investissement dans les fonds communs de placement (50 %) sont plus susceptibles que ceux ayant moins de 25 000 $ d investissement dans les fonds communs de placement d être tout à fait d accord pour dire qu ils obtiennent un meilleur rendement en raison des conseils de leur conseiller. Un rapport de POLLARA pour IFIC 19

III. Le recours initial à un conseiller financier A. La valeur des économies ou des investissements lors du recours initial Comme pour les années précédentes, deux investisseurs sur cinq (37 %) possédaient moins de 10 000 $ en économies ou en placements lorsqu ils ont commencé à utiliser les services d un conseiller financier. Ceci inclut 15 % des investisseurs qui avaient de 5 000 $ à 10 000 $, 18 % qui avaient moins de 5 000 $ et 4 % qui n avaient ni économies ni investissement La moitié des investisseurs (53 %) ont commencé à consulter un conseiller financier lorsqu ils avaient moins de 25 000 $ en capitaux à investir alors que deux tiers (66 %) avaient moins de 50 000 $ en capitaux à investir lorsqu ils ont initialement consulté un conseiller. D autre part, un tiers des répondants (36 %) ont commencé à consulter un conseiller alors qu ils avaient déjà accumulé 50 000 $ ou plus en capitaux à investir Figure 10. La valeur des économies ou des investissements lors du premier recours aux services d un conseiller Q26: (SI A ACHETÉ DES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT D UN CONSEILLER À Q9) Veuillez indiquer quelle catégorie reflète le mieux la valeur totale des économies et des placements de votre ménage au moment où vous avez commencé à faire affaire avec un conseiller financier, sans compter votre résidence principale? (LISEZ LA LISTE) [2011 n=813; 2012 n=846; 2013 n=885; 2014 n=872] Un rapport de POLLARA pour IFIC 20

IV. Se tenir informé au sujet des fonds communs de placement A. Les moyens de communication préférés Les conseillers demeurent de loin le moyen le plus populaire pour les investisseurs de recevoir des renseignements sur les fonds communs de placement qu ils songent à acheter. Une proportion significative d investisseurs (84 %) des investisseurs préfèrent le bouche-à-oreille provenant d un conseiller, 61 % préfèrent une infolettre électronique provenant d un conseiller et 48 % préfèrent le site Web d un conseiller. Cependant, la moitié des investisseurs (56 %) préfèrent recevoir l information des médias d information. Figure 11. Les méthodes ou formats préférés pour l information sur les fonds communs de placement Q14: À l avenir, par quel moyen ou dans quel format le cas échéant aimeriez-vous recevoir les renseignements sur un fonds mutuel/fonds commun de placement que vous envisagez d acheter? Aimeriez-vous les recevoir au moyen de (RÉPONSES MULTIPLES. RANDOMISER LES GROUPES, MAIS GARDER LES ÉLÉMENTS DANS LE MÊME ORDRE POUR CHAQUE GROUPE ET LIRE LA LISTE) [2014 n=1,002] Un rapport de POLLARA pour IFIC 21

B. La confiance de détenir l information nécessaire pour prendre des décisions de placement éclairées On remarque une augmentation du pourcentage d investisseurs se sentant à l aise quant à l information qu ils possédaient pour prendre une décision éclairée lors de leur plus récent achat de fonds communs de placement, particulièrement dans la catégorie de ceux se sentant très à l aise. En effet, la moitié des investisseurs (49 %) se classent dans cette catégorie. Le niveau général de confort augmente donc légèrement pour se chiffrer à 95 %. La proportion de répondant se disant très à l aise atteint maintenant un niveau similaire au niveau record ayant précédé le ralentissement économique de 2008. Figure 12. La confiance de posséder l information pour prendre des décisions éclairées en matière de placement Q16: Reportez-vous à la dernière fois que vous avez investi dans un fonds commun de placement. Avant de faire ce dernier investissement, étiez-vous très confiant(e), assez confiant(e), pas trop confiant(e)ou pas du tout confiant(e) de disposer de la bonne information pour prendre une décision éclairée? [2006 n=1865; 2011 n=1,006; 2012 n=1,000; 2013 n=885; 2014 n=872] La proportion d investisseurs se sentant très à l aise est plus élevée parmi les répondants qui sont moins dépendants de leur conseiller pour prendre une décision liée aux placements et parmi ceux qui se sentent au moins assez bien renseignés sur les fonds communs de placement (59 %). Par exemple, la moitié des investisseurs qui prennent leurs décisions seuls (57 %) se sentent très à l aise quant à l information qu ils possèdent pour prendre des décisions, comparativement au tiers de ceux qui suivent les conseils du conseiller sans hésitation (46 %). La moitié de ceux possédant au moins 75 000 $ d investissement dans les fonds communs de placement (54 %) sont très à l aise comparativement à ceux qui possèdent moins de 25 000 $ (39 %). Un rapport de POLLARA pour IFIC 22

V. Évaluation de la tolérance au risque et de l appétit pour le risque A. La communication au sujet de la tolérance au risque Alors que pratiquement tous les investisseurs (95 %) affiment avoir discuté de leur tolérance au risque de placement avec leur conseiller, un nombre plus restreint de répondants, mais quand même une forte majorité, disent qu on leur a demandé de répondre a un questionnaire sur leur tolérance au risque. Trois quarts (74 %) des investisseurs ont parlé de la tolérance au risque avec leur conseiller au cours de la dernière année, dont près de la moitié (45 %) l ayant fait au cours des six derniers mois. Figure 13. Communiquer avec les conseillers au sujet de la tolérance au risque Q20-21: (SI A ACHETÉ D UN CONSEILLER À Q9) Est-ce que votre conseiller (LISEZ LA LISTE EN ALTERNANT) vous a déjà demandé de répondre à un questionnaire pour identifier votre seuil de tolérance au risque et vos objectifs financiers généraux? a déjà discuté avec vous de votre niveau de confort par rapport au risque d investissement? [2014 n=834] Un rapport de POLLARA pour IFIC 23

Figure 14. Plus récente discussion sur la tolérance au risque Q22: (SI OUI À Q20 OU À Q21) Quand avez-vous eu votre dernière discussion avec votre conseiller au sujet de votre tolérance au risque? (LISEZ LA LISTE) [2014 n=834] Les répondants âgés de 18 à 54 ans (86 %) sont considérablement plus susceptibles de dire qu on leur a demandé de répondre à un questionnaire sur la tolérance au risque que ceux âgés de 55 ans et plus (78 %). Alors qu à peu tous les répondants dont le revenu du ménage est supérieur à 100 000 $ (90 %) disent avoir répondu à un tel questionnaire, seulement deux tiers de ceux ayant un revenu de moins de 50 000 $ en disent autant. Les résidents de l Ontario (83 %) sont plus susceptibles de dire qu on leur a demandé de répondre au questionnaire que les résidents du Québec (74 %). Formant toujours une franche majorité, les répondants dont le revenu du ménage est supérieur à 100 000 $ (97 %) disent avoir discuté de leur tolérance au risque comparativement à neuf répondants sur dix (91 %) parmi ceux dont le revenu est inférieur à 50 000 $. Cette tendance est également vraie pour les répondants possédant 75 000 $ ou plus en investissement dans les fonds communs de placement (97 %) comparativement à ceux possédant moins de 25 000 $ en placements (86 %). Les résidents du Québec (88 %) sont considérablement moins susceptibles que les investisseurs ailleurs au pays (97 %) de dire qu ils ont discuté de leur tolérance au risque. Les répondants dont le revenu du ménage est inférieur à 50 000 $ (13 %) et dont l investissement dans les fonds communs de placement est inférieur à 25 000 $ (13 %) sont les plus susceptibles de dire qu ils ont discuté de leur tolérance au risque au cours des cinq dernières années, mais il y a plus de deux ans. Un rapport de POLLARA pour IFIC 24

B. Comprendre les niveaux de tolérance au risque Pour ce qui est de la tolérance au risque, pratiquement tous les investisseurs (97 %) affirment être satisfaits de l évaluation initiale de leur conseiller à l ouverture de leur compte. En fait, deux tiers (65 %) se disent très satisfaits. Une proportion semblable de répondants (96 %) se disent satisfaits de la compréhension continue de leur conseiller face à leur tolérance au risque, et environ deux tiers (64 %) se disent très satisfaits. Figure 15. Évaluation et compréhension du conseiller quant à la tolérance au risque Q23-24: (SI OUI À Q20 OU À Q21) Et lorsque vous pensez à votre conseiller, êtes-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), pas très satisfait(e) ou pas satisfait(e) du tout de chacun des aspects suivants. Qu en est-il De l évaluation initiale que votre conseiller a faite de votre seuil de tolérance au risque lorsque vous avez ouvert votre compte? De sa compréhension continue de votre tolérance au risque? [2014 n=834] Les répondants âgés de 18 à 54 ans sont considérablement moins susceptibles de se dire très satisfaits (61 %) de l évaluation initiale de leur conseiller quant à leur tolérance au risque que ceux âgés de 55 ans et plus (68 %). De même, les répondants possédant moins de 25 000 $ (59 %) d investissement dans les fonds communs de placement sont beaucoup moins susceptibles de se dire très satisfaits que ceux ayant 75 000 $ ou plus (68 %). Les résidents du Canada atlantique (70 %), de l Alberta (70 %) et de la C.-B. (75 %) sont plus susceptibles que les résidents du reste du pays de se dire très satisfaits. Les investisseurs toujours sur le marché du travail (60 %) sont moins susceptibles de se dire très satisfaits de la compréhension de leur conseiller au fil du temps que ceux qui sont à la retraite (71 %). Un rapport de POLLARA pour IFIC 25

VI. Les impressions quant aux paiements des frais A. Le souvenir que le conseiller ait discuté des frais, de la rémunération et des RFG lors du plus récent achat de fonds commun de placement Lorsqu ils achètent un fonds communs de placement, une majorité d investisseurs continuent de discuter des frais, de la rémunération et du ratio des frais de gestion (RFG) avec leur conseiller. De ces trois sujets, les investisseurs sont plus susceptibles d avoir discuté des frais avec leur conseiller (60 %), suivi du RFG (56 %) et de la rémunération (52 %). Alors que les discussions sur la rémunération et le RFG sont demeurées très constantes au cours des quatre dernières années, les discussions sur les frais déclinent de façon lente et régulière depuis 2011, sans toutefois atteindre le niveau le plus bas enregistré en 2009 (58 %). Il ne faut pas oublier que ces chiffres reposent sur le souvenir des investisseurs. En outre, les résultats se rapportent seulement au plus récent achat de fonds commun de placement et excluent donc les conversations précédentes au cours desquelles ces sujets peuvent avoir été abordés. Figure 16. Le fait que le conseiller ait discuté ou non de la rémunération, des frais, du RFG Q11-13: (IF PURCHASED FROM ADVISOR IN Q9) Toujours en pensant à la dernière fois que vous avez fait des placements dans un fonds mutuel/fonds commun de placement, est-ce que le conseiller qui vous l'a vendu a discuté des enjeux suivants avec vous? Commençons par : (LISEZ LA LISTE EN ALTERNANT). (SI NÉCESSAIRE : Par conseiller, j'entends la personne de qui vous avez acheté le fonds mutuel/fonds commun de placement. Votre conseiller peut être un employé de banque, un courtier, un agent d'assurance, un planificateur financier ou porter un autre titre). La façon dont la personne vous vendant ce fonds serait rémunérée Le fait qu'on vous facture ou non une commission de vente lorsque vous achetez ou vendez ce fonds mutuel/fonds commun de placement appelée également «frais d'acquisition» et «frais de rachat» Les commissions que reçoivent les compagnies de fonds mutuels/fonds communs de placement pour la gestion, la distribution et l administration des fonds, c est-à-dire le ratio des frais de gestion ou RFG. [2006 n=1596; 2007 n=2089; 2008 n=1512; 2009 n=829; 2010 n=856; 2011 n=813; 2012 n=846; 2013 n=885; 2014 n=872] (*Prior to 2013 this wording only included managing the fund.) Un rapport de POLLARA pour IFIC 26

Pour ce qui est du taux de fréquence de ces conversations, certaines différences se dégagent entre les sous-groupes. Ceux qui possèdent plus de 75 000 $ d investissement dans les fonds communs de placement sont plus susceptibles de se souvenir d avoir discuté de la rémunération (59 %) comparativement à ceux possédant moins de 25 000 $ d investissement dans les fonds communs de placement (38 %). Les hommes (64 %) sont plus susceptibles que les femmes (56 %) d avoir discuté des commissions. On peut en dire autant des diplômés universitaires (63 %) par rapport à ceux qui possèdent un diplôme d études secondaires (53 %). Les hommes (60 %) sont également plus susceptibles d avoir discuté des RFG que les femmes (51 %), comme le sont ceux dont le revenu du ménage est supérieur à 100 000 $ (58 %) comparativement à ceux dont le revenu du ménage est inférieur à 50 000 $ (44 %). Les répondants possédant au moins 75 000 $ d investissement dans les fonds communs de placement sont de loin les plus susceptibles d avoir discuté des commissions (67 %) et des RFG (61 %) avec leur conseiller. Quant à eux, les Québécois sont moins susceptibles d avoir discuté de ces sujets que les investisseurs du reste du Canada. Un rapport de POLLARA pour IFIC 27

B. La confiance en la connaissance des frais des fonds communs de placement Comme en 2011, sept investisseurs sur dix se sentent au moins assez confiants en leur connaissance des frais qu ils paient pour leur fonds communs de placement. Ceci inclut 19 % qui se sentent assez confiants, 39 % qui se sentent confiants et 15 % qui se sentent très confiants. L augmentation de cinq points dans la catégorie des investisseurs très confiants, de 10 % en 2013 à 15 % en 2014, est significative et marque le retour aux niveaux de confiance de 2011. Figure 17. Confiance en la connaissance des paiements des frais Q27: En général, sur une échelle allant de 1 à 10, où 1 signifie que vous «n êtes pas confiant(e) du tout» et 10 signifie que vous êtes «très confiant(e)», dans quelle mesure êtes-vous confiant(e) en vos connaissances des frais que vous payez pour vos fonds mutuels ou fonds communs de placement? [2010 n=1,002; 2011 n=1,006; 2012 n=1,000; 2013 n=1,004; 2014 n=1,002] La connaissance que les répondants estiment avoir des fonds communs continue d être étroitement liée à la connaissance que les répondants estiment avoir des placements dans les fonds communs : 82 % de ceux se disant très bien renseignés au sujet des placements dans les fonds communs de placement sont très confiants ou confiants quant à leur connaissance des frais qu ils paient pour leur fonds communs de placement, comparativement à seulement 6 % de ceux qui se disent pas bien renseignés du tout au sujet des placements. Il semble y avoir un écart entre les sexes et les âges. En effet, les hommes ont plus confiance que les femmes en leur connaissance des frais qu ils paient et les investisseurs plus âgés ont plus confiance que les jeunes investisseurs. La différence est la plus marquée entre les jeunes femmes de 18 à 34 ans qui se sentent confiantes ou très confiantes (29 %) et les hommes âgés de 55 ans et plus qui en disent autant (64 %). De même, les investisseurs à la retraite sont plus susceptibles d être confiants ou très confiants (59 %) que ceux qui travaillent (50 %). Un rapport de POLLARA pour IFIC 28

C. L utilisation des frais de fonds communs de placement pour rémunérer le conseiller Parmi les investisseurs qui ont recours à un conseiller financier, 70 % croient fermement ou modérément qu une partie des frais des fonds communs de placement dans lesquels ils investissent sont utilisés pour rémunérer leur conseiller financier. Environ un répondant sur cinq (22 %) croit que ce n est pas le cas. De ce nombre, seulement 7 % en ont la ferme conviction. Les résultats sont pratiquement les mêmes qu en 2013, alors que 69 % croyaient payer leur conseiller financier au moyen de frais intégrés et 22 % croyaient le contraire. Figure 18. Les frais servent à rémunérer le conseiller Q28: (SI RECOURS À UN CONSEILLER, À LA QUESTION 9) À votre connaissance, est-ce qu une partie des commissions facturées à l achat d un fonds mutuel/fonds commun de placement dans lequel vous investissez sert à rémunérer votre conseiller financier? Diriez-vous que [2014 n=872] Les investisseurs qui s estiment très bien renseignés sur les placements dans les fonds communs de placement sont plus susceptibles que ceux ayant un niveau de connaissances moindre de croire qu une partie des frais des fonds communs de placement sont versés à leur conseiller (74 % en tout, 36 % en sont tout à fait certains). Les hommes sont également plus susceptibles que les femmes de croire que leur conseiller est rémunéré au moyen des frais de fonds communs de placement (77 % par rapport à 63 %). Un rapport de POLLARA pour IFIC 29

D. Les paiements directs de commissions Environ un investisseur dans les fonds communs de placement sur sept achetant ses fonds d un conseiller financier (15 %) affirme payer une commission en échange du service. La plupart n en font rien (82 %). Ici encore, les résultats sont pratiquement identiques aux résultats de 2013, alors que 14 % affirmaient payer une commission et 85 % n en faisaient rien. Figure 19. Paiement de commissions Q29: (SI RECOURS À UN CONSEILLER, À LA QUESTION 9) Payez-vous des commissions directement à votre conseiller pour les services que vous recevez? (INTERVIEWEUR : SI LA RÉPONSE EST «OUI» APRÈS AVOIR DEMANDÉ DES PRÉCISIONS «Versez-vous les commissions directement à votre conseiller ou à son courtier de gestion? ) [2013 n=885] Pour ce qui est du paiement direct des frais, il existe peu de différences démographiques. On remarque cependant une différence entre les hommes et les femmes. En effet, les hommes (19 %) sont un peu plus susceptibles que les femmes (12 %) de payer directement des frais à leur conseiller en échange des services rendus. Un rapport de POLLARA pour IFIC 30

E. Les préférences quant à la rémunération du conseiller Les répondants qui investissent dans les fonds communs de placement sont partagés quant à la façon dont ils préféreraient que leur conseiller soit rémunéré. Un peu plus de la moitié (54 %) des répondants préféreraient que leur conseiller soit rémunéré à même les frais de fonds communs de placement, ce qui réduit le rendement du capital investi, alors que deux investisseurs sur cinq (38 %) préféreraient payer des frais pour recevoir les services continus de leur conseiller. Par rapport à l an dernier, ces résultats représentent une légère préférence pour les frais intégrés. En 2013, 51 % auraient préféré que leur conseiller soit payé au moyen des frais de fonds commun de placement, alors que 41 % auraient préféré qu on leur demande des frais directs. Figure 20. Modèle des préférences en matière de rémunération Q30: (SI RECOURS À UN CONSEILLER, À LA QUESTION 9) Lequel des deux énoncés qui suivent correspond le mieux à votre préférence personnelle quant au mode de rémunération de votre conseiller? (RANDOMISER ET LIRE LA LISTE) [2014 n=872] Comme en 2013, on ne discerne pas de tendance évidente pour ce qui est du type d investisseur qui préférerait qu on lui facture directement des frais pour les services reçus. En fait, tous les types d investisseurs ont une légère préférence pour le modèle de rémunération utilisant les frais de fonds communs de placement, peu importe le groupe démographique ou socio-économique et les caractéristiques des attitudes et des comportements. Un rapport de POLLARA pour IFIC 31

F. Probabilité de faire appel à un conseiller en dépit des frais plus élevés Si leur conseiller mettait en œuvre un modèle de prélèvement direct de frais et que ceux-ci étaient plus élevés que les frais intégrés dans leur fonds communs de placement, la moitié de tous ceux qui investissent dans les fonds communs de placement au Canada et ont présentement recours aux services d un conseiller (48 %) disent qu il serait peu probable qu ils continuent de faire appel à un conseiller un résultat qui demeure inchangé par rapport aux 47 % observé en 2013. Un autre 30 % des répondants affirment qu il serait seulement assez probable qu ils continuent de faire appel aux services d un conseiller (33 % en 2013). Les 18 % qui restent disent qu ils continueraient très certainement ou très probablement de faire appel à leur conseiller financier si les frais globaux étaient plus élevés suite à la mise en œuvre d un modèle de prélèvement direct, ce qui est semblable au résultat de 16 % enregistré en 2013. Figure 21. Probabilité de continuer de faire appel au conseiller Q31: (SI RECOURS À UN CONSEILLER, À LA QUESTION 9) Si votre conseiller exigeait le prélèvement direct de frais, dans quelle mesure est-il probable que vous continuiez à avoir recours à ses services, si ces frais sont plus élevés que la commission courante incluse dans votre fonds mutuel/fonds commun de placement? Probabilité de continuer (LIRE LA LISTE) [2014 n=872] Un rapport de POLLARA pour IFIC 32