Sud Expert Plantes Comité de Pilotage



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Sud Expert Plantes Comité de Pilotage Mardi 8 Juin 2010, 9 :30-17 :30 Ministère des Affaires Etrangères et Européennes 27 rue de la Convention, salle 131, entrée par le 48 rue de Javel ; 75 015 Paris cedex Tél. : 01.43.17.89.25 Président : Jean-François Giovannetti ; Secrétaire de séance : Eric Chenin Compte-rendu Propos d étape La réunion a débuté par un propos d étape du Président du Conseil Scientifique, qui a retracé l activité des douze derniers mois et mis en lumière les principaux résultats, notamment : le lancement et le bilan provisoire globalement satisfaisant du parcours de Master international «Biodiversité Végétale Tropicale» qui pose les bases d un dispositif d échange de crédits Sud- Sud et Nord-Sud à la manière d Erasmus avec pour objectifs de former et mettre en réseau les générations futures tout en valorisant et décloisonnant les enseignements du Sud dans un cadre international ; l exécution de l essentiel du programme SEP CEPDEC 1 conjoint avec le GBIF, dont les résultats plus que satisfaisants pour le déploiement du GBIF au Sud ont amené le Secrétariat du GBIF à adresser une lettre de remerciements aux trois ministres français concernés Bernard Kouchner, Chantal Jouanno et Valérie Pécresse- ; le soutien à la Conférence AETFAT 2010 fin Avril à Antananarivo, qui après la session précédente en 2007 à Yaoundé, a été un grand succès ; la préparation du symposium «Flore d Indochine» à Hanoï fin 2010, deuxième session du symposium créé par SEP à Phnom Penh fin 2008 ; l atelier liste rouge à Limbé et la création d un groupe d experts en Afrique Centrale sur l évaluation de la menace sur les espèces végétales (groupe «CARLA») ; l école de terrain de Kribi, qui a permis de former 15 enseignants-chercheurs d Afrique de l Ouest et Centrale et de tisser des liens durables entre eux et avec les intervenants ; la mise en place de la Chaire régionale UNESCO en Asie. 1 CEPDEC, Capacity Enhancement Programme for DEveloping Countries est un programme du GBIF initié par la Coopération danoise.

le bon avancement de nombreux projets de formation technique, d appui aux institutions, et de recherche, avancement documenté par l apparition de publications citant l appui de SEP dans des revues internationales, la mise en ligne d herbiers, et autres indicateurs. A propos du programme SEP CEPDEC, le Président su Conseil Scientifique a souligné l efficacité de la collaboration entre les Coopérations française et danoise, ainsi qu entre le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes qui finance SEP et le Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui finance le point nodal GBIF français qui s est fortement impliqué dan la mise en œuvre du programme. Principaux acquis Plusieurs équipes de recherche constituées, de dimension nationale, régionale et internationale ; 25 projets de recherche réalisés aux deux tiers Nombreuses publications : 3 livres publiés plus 4 en cours ; 16 articles publiés dans des revues à comité de lecture, plus 17 en cours ; 33 communications et posters à des colloques internationaux ; 81 % des publications en co-auteurs Sud-Nord Collections d herbiers consolidées au travers de 12 projets d appui bien avancés, avec pour objectif d en faire des outils opérationnels pour la recherche et l aide à la décision : équipement, montage, identification, rangement et informatisation des collections ; près de 100.000 spécimens numérisés ; formation d environ 60 personnes en Afrique et en Asie à la nomenclature et aux techniques de traitement, de gestion et d informatisation des collections Déploiement du GBIF au Sud : 3 nouveaux pays membres (Comores, Mauritanie et Togo) ; points nodaux nationaux et réseaux nationaux sur la biodiversité mis en place dans les 5 pays déjà membres ; 80 personnes formées aux enjeux du GBIF et aux techniques et outils de connexion des données au portail international Bases de données mises en place ou considérablement enrichies ; acquisition de nombreuses données originales ; valorisation internationale des données en cours via le portail GBIF Réseaux régionaux de botanistes : un groupe d experts sur l évaluation de la menace sur les espèces végétales mis en place en Afrique Centrale ; réseaux de botanistes régionaux renforcés - un atelier régional des herbiers réalisé au Togo avec 40 participants, une revue en ligne (réseau ABAO) créée- Création d un réseau UNESCO en Asie pour soutenir la formation en biodiversité végétale Master et thèses : 13 mémoires de Master soutenus, plus 18 en cours ; 23 thèses en cours ; nouveaux modules d enseignement montés au Sénégal et au Togo ; dispositif international Sud- Sud et Nord-Sud d échange d étudiants, d enseignants et d enseignements, lancé avec les parcours de Master sur la biodiversité végétale tropicale suscités et soutenus par SEP et repris à leur compte par 3 établissements français et 3 établissements du Sud, avec 15 étudiants du Sud en cours de formation, plus 18 recrutés pour la rentrée 2010. Formation de formateurs : 6 enseignants-chercheurs de 6 pays ont suivi une formation individuelle d un mois en France assortie d un travail en laboratoire ; 16 enseignants-chercheurs de 12 pays ont suivi un séminaire de 3 semaines à Paris couvrant une dizaine des principaux thèmes demandés ; et 19 enseignants-chercheurs de 8 pays d Afrique ont suivi une école de terrain de 3 semaines au Cameroun axée sur l écologie, les inventaires et récoltes et les techniques d identification d espèces.

Conférences : création d une nouvelle conférence internationale en Asie (~200 participants, 2 ème session en préparation) ; soutien de 2 sessions de la conférence internationale phare en botanique tropicale (AETFAT, ~ 400 participants) Bilan financier Le Secrétaire exécutif a ensuite commenté le bilan financier, à jour à fin Mai 2010. Le bilan montre que : les postes «Séminaires d échange» et «Appui aux réseaux de botanistes» ont été peu utilisés, avec respectivement 126 K et 99 K encore disponibles sur 200 K chacun ; les postes «Appui aux herbiers et jardins botaniques» et «Recherche» ont été utilisés à un peu plus de 50 %, avec une bonne chance que la plupart des projets soient menés à bien d ici Septembre 2011, date actuelle de fin du programme ; le poste «Formation hors Master» a été bien utilisé, avec un reliquat de 53 K sur 200 K ; le poste «Master» a été bien entamé par la première année, avec un reliquat d environ 250 K : le montant disponible ne permettra visiblement pas de soutenir ce dispositif au rythme actuel audelà de la deuxième promotion, et encore faudra-t-il puiser dans d autres postes, par exemple «Séminaires» et «Appui aux réseaux». Un budget prévisionnel a été demandé au Secrétaire exécutif pour assurer que les deux premières promotions soient soutenues durant les deux années de leur cursus. Le poste «Coordination» est dangereusement entamé, avec un reliquat de 12 K seulement sur une enveloppe de 430 K alors qu il reste encore 15 mois au moins à couvrir, voire 12 de plus pour accompagner la deuxième année de la deuxième promotion du Master. Session ouverte Plusieurs invités ont ensuite rejoint le Comité de Pilotage pour une «session ouverte» consacrée à la restitution de l évaluation à mi-parcours de SEP et à la présentation des premières pistes de réflexion issues des quatre régions sur la construction d un programme qui poursuive l effort de soutien à la communauté scientifique du Sud entamé par l initiative du Ministère avec le programme SEP. Les deux évaluateurs ont établi un bilan globalement très positif de l exécution du programme à ce jour. Ils ont notamment souligné le caractère structurant de l action entreprise : dispositif d échange international du Master repris à leur compte par les établissements du Sud et du Nord impliqués ; sensibilisation et inscription durable des pays du Sud dans le GBIF ; création d une nouvelle conférence régionale en Asie ; mise en place d un groupe d experts sur l évaluation de la menace sur les espèces végétales en Afrique centrale ; mise en réseau Sud-Sud et Nord-Sud de la communauté scientifique au travers de séminaires, formations et projets collaboratifs- Ils ont loué l efficacité de l articulation en trois volets complémentaires : formation, appui, recherche. Et ils ont estimé que la couverture géographique étendue de Dakar à Hanoï était un atout important

dans la mise en réseau d une communauté scientifique dont l axe central du végétal maintient par ailleurs la cohésion. Ils ont salué le fait que les projets soient conduits par des institutions du Sud, et ils ont apprécié l inscription volontariste de SEP dans le contexte des grandes initiatives internationales. Ils ont regretté : les lourdeurs administratives qui ont retardé la mise en œuvre de nombreux projets de recherche et d appui ; le déficit relatif des actions dans le domaine des séminaires d échange entre scientifiques et politiques malgré le succès de SEP CEPDEC, justement centré sur cet interface- ; l implication insuffisante des autorités politiques et des acteurs de l aménagement ; l absence de projets de recherche sur les aspects gouvernance de la biodiversité. Ensuite, Pete Lowry (responsable Afrique et Océan indien du Missouri Botanical Garden, et membre du Conseil Scientifique), qui a accepté de conduire la réflexion sur la poursuite de l effort entamé par SEP, a présenté les principales pistes issues du travail mené dans les quatre régions sous l égide des Commissions régionales SEP : maintien de l articulation en trois volets complémentaires : formation, appui, recherche (quatre si l on distingue le volet séminaires d échange, actuellement associé au volet formation) ; maintien de l axe central du végétal, et de la couverture large des thèmes scientifiques associés de la taxonomie à l écologie-, avec un renforcement des aspects gouvernance, qui demandera notamment une sollicitation plus forte de la communauté des sciences humaines ; maintien d une couverture géographique large, avec extension souhaitée au sein de chaque région aux pays hors ZSP, donc ouverture aux pays «non francophones» ; maintien et développement du fonctionnement par appels d offres ; maintien de l inscription forte dans le contexte des grandes initiatives internationales ; accentuation de l autonomie de chaque région dans la mise en œuvre ; diversification des sources de financement, notamment du fait de la réorganisation en cours en France de la gestion des fonds dédiés à la recherche pour le développement ; cette diversification devrait conduire à explorer les synergies possibles entre recherche et formation d un côté, et aménagement de l autre. Pete Lowry a enfin indiqué que le Conseil Scientifique de SEP avait décidé de se constituer en structure pérenne et d animer la réflexion sur la suite, et que les Commissions régionales ont annoncé la même intention dans chacune des quatre régions. De très nombreux invités ont assisté à cette session FRB, FFEM, MAEE, MESR, IRD, CIRAD, MNHN, CNRS- ; malheureusement, la longueur des exposés n a pas laissé le temps d ouvrir une discussion. Mais cette session n était qu une étape dans la construction du programme qui devrait prendre la suite de SEP, et plusieurs rencontres seront organisées dans les mois à venir, pour lesquelles les personnes invitées seront à nouveau sollicitées. Projets d appui et de recherche Le Comité de Pilotage a examiné les conclusions apportées par le Conseil Scientifique suite à l examen des rapports financier et d activité de 18 projets d appui aux Herbiers et Jardins Botaniques et de 28 projets de recherche.

Herbiers et Jardins Botaniques Parmi les projets «Herbiers et Jardins botaniques», 7 avaient reçu du CS un classement A, indiquant qu ils étaient des projets «bien menés, sans problème» ; 7 avaient reçu un classement B, devant se réorienter suivant la recommandation exprimée par le CS ; 3 avaient été classés C, n ayant pas apporté «le minimum attendu». Enfin, un projet avait reçu un avis défavorable à sa poursuite, ce qui correspond à un classement D. Le CP a confirmé les classements donnés aux herbiers et jardins botaniques, sauf pour les projets 212 (Herbier National du Gabon) et 223-1 (Herbier de l Université Royale de Phnom Penh), passés de B à C. Le CP a donc noté 7 projets A, 5 projets B, 5 projets C et 1 projet D. Les projets qui posent problème sont les suivants : Herbier de Kinshasa (dossier 213) (C) : un avenant à la convention signé récemment permet dorénavant une gestion directe des fonds par l Université de Kinshasa et devrait permettre au projet de rattraper son retard lié en partie aux difficultés de gérer les fonds à distance depuis la régie IRD de Yaoundé. Herbier de Yangambi (dossier 214) (C) : ici la gestion est dorénavant confiée au Jardin Botanique Royal de Belgique qui dispose d une antenne près de l herbier, qui devrait ainsi pouvoir rattraper son retard. Herbier National du Gabon (dossier 212) (C) : une condition suspensive a été apportée sur le paiement par SEP de matériel volé. Cette condition prévoit la sécurisation des locaux et l approbation, par le Conseil Scientifique, d un nouveau chronogramme à présenter avant fin Juillet. Herbier de l Université Royale de Phnom Penh (dossier 223-1) (C) : une réponse satisfaisante aux questions soulevées par le CS est attendue avant le déblocage de la tranche 2010. Herbier national du Laos (dossier 225) (C) : le CP envisage l arrêt du projet car il ne semble pas que le projet puisse donner les résultats escomptés dans les délais prévus. A défaut d informations précises reçues avant fin juillet, qui permettent d augurer une réalisation du projet dans les délais, l arrêt sera confirmé. Herbier du Tchad (dossier 216) (D) : le projet est arrêté et le Comité de Pilotage a souhaité que le budget libéré soit consacré à une bourse pour la formation BVT ou BEVT d un étudiant tchadien. Projets de Recherche En ce qui concerne les projets de recherche, le CP a confirmé le classement A attribué à 18 projets de recherche «bien menés» exprimant son accord pour l utilisation des crédits libérés par l arrêt du projet de recherche sur les «Euphorbia» à Madagascar (344-2) arrêt dû au décès de la doctorante qui menait l essentiel des activités- en faveur, soit d une exploitation des résultats dans le cadre d un stage effectué par la porteuse de projet, Héry Lisy, au MNHN, soit d une bourse pour une candidate malgache si

possible de l Université de Mahajanga- à l un des parcours de Master BEVT ou BVT : le choix doit être fait d ici fin Juin en concertation avec Héry Lisy et le MNHN. Les 7 projets classés B par le CS ont également été confirmés par le CP comme étant des projets devant recevoir et suivre les recommandations du CS, de même qu un projet classé C qui ne verra ses crédits 2010 débloqués que dans le cas d une réponse satisfaisante apportée à la demande du CS. Conclusion Le Comité de Pilotage a donné la priorité pour la période à venir au soutien des parcours de Master mis en place par trois établissements français et trois établissements du Sud avec une ouverture prévue en 2011 sur l Université Libre de Bruxelles-. Il a demandé au Secrétaire exécutif un budget prévisionnel qui mobilise au mieux les enveloppes encore disponibles, y compris hors de l enveloppe actuellement dédiée au Master. Les projets classés A et B ont déjà reçu leur tranche de financement 2010 ; trois projets ont été arrêtés, et cinq porteurs de projets en difficulté doivent fournir avant fin Juillet une réponse satisfaisante aux recommandations du Conseil Scientifique et du Comité de Pilotage. Note : Les supports de présentation utilisés lors de cette réunion du Comité de Pilotage sont téléchargeables sur : http://www.sud-expert-plantes.ird.fr/documents/recherche?sc0=147&sc1=&sc2=&sc3=&sc4=&sc5=&sc6=