Les Politiques macro-économiques

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Transcription:

Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT

POLITIQUE FISCALE La couverture des charges publiques. La promotion de l épargne et de l investissement. La réduction des inégalités sociales et la protection des catégories sociales les plus défavorisées.

LES CHARGES COURANTES Administration Salaires du personnel Achats de biens et services Intérêts de la dette Fournitures de service Entretien des lieux publics Protection en cas de catastrophe Protection du patrimoine

PROJETS ET PROGRAMMES Acquisitions de biens Biens immobiliers Biens de consommation durable Investissements en infrastructures Construction d ouvrages Réparation d édifices publics Investissements sociaux

INSTRUMENTS Impôts internes Revenus Consommation Propriété Impôts sur le commerce extérieur Taxes a l import Fonds de concours Fer CFGDCT FNE Appui international Bilatéral Multilatéral

IMPOTS SUR LE REVENU Impôt sur les revenus fonciers Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux Impôt sur les bénéfices des professions non commerciales Impôt sur les revenus des capitaux mobiliers Impôt sur le revenu des personnes morales Acompte provisionnel Les impôts sur le revenu, classés dans la catégorie des impôts dits directs, constituent l une des principale sources des rentrées pour l Etat.

IMPOTS A LA CONSOMMATION La Taxe sur le chiffre d affaires La taxe sur les billets de voyage Les droits d accises La taxe sur les appels téléphoniques Les taxes d immatriculation des véhicules La taxe sur les primes d assurance. Les impôts à la consommation fournissent à l Etat, environ 2/3 de ses ressources.

IMPOTS SUR LA PROPRIETE. Les droits d enregistrement Les droits de mutation Le droit d hypothèque Les droits de transcription Le droit de conservation foncière Les droits de timbre Les droits d arpentage et de fermage Ces impôts, connus surtout sous le titre «droits d enregistrement», sont d un très faible rendement. Les recettes perçues, pour les années les plus performantes, sont moins de 200 millions de gourdes l an. Il faut, aussi, reconnaître que la législation instituant ces principaux impôts a déjà complété plus de 30 ans d existence et n a subi depuis aucune modification.

IMPOTS LOCAUX. La CFPB La Patente Les droits d abattage et de boucherie Les droits d inhumation Le droit d alignement des clôtures La Taxe de numérotage des maisons La taxe sur les denrées et matériaux sur la voie publique La CFGDCT Ils sont tous, à l exception de la CFGDCT, des impôts municipaux puisque aucune imposition n a, encore, été établie au profit des Sections communales et des Départements.

Les Impôts, droits et taxes sur le commerce extérieur. Les droits de douane Les frais de vérification TCA Accises pétrolières Accises sur les véhicules Taxe de premières immatriculation des véhicules Taxe Touristique Les Impôts, droits et taxes sur le commerce extérieur sont, principalement, constitués des droits à l importation et des frais de vérification. Cependant certains impôts perçus, au passage en douane et de toute évidence des impôts internes, sont comptabilisés dans les statistiques de recettes de la DGI

RESSOURCES EX: 2012-2013 Grandes masses Ressources internes de 65.67 Milliards Recettes fiscales : 21.86 M Recettes douanières: 29.50M Autres fonds 13.67 M Ressources externes 65.87 Milliards Appui budgétaire 4.179 milliards Dons: 41.403 Prêts 20.288

CREDITS Fonctionnement 43.04 Salaires: 19.5 Fonctionnement: 15.57 Autres dépenses: 7.97 Investissements: 88.49 Trésor public: 26. 80 Bilatéral :37.91 Multilatéral: 23.77

CADRE DE REFERENCE Objectifs économiques Taux de croissance d environ 6.9% Taux d inflation de 6.5% Taux de change autour de 41 gourdes pour un dollar Des réserves de change supérieur a cinq mois d importation Taux de pression fiscale d environ 13.9% Ressources a mobiliser 131.5 Ressources domestiques de 65.67 Ressources externes 65.86

Promotion de l epargne et de l investissement privé Objectifs économiques Amélioration des conditions de vie de la population Promouvoir la croissance et le développement économique Investissements orientés vers La création d emplois durables Le développement de la capacité productive du pays La réduction du déficit de la balance des paiements

Investissements privilégiés et cadre légal Investissements éligibles L exportation ou la réexportation L agriculture L artisanat L industrie Nationale Le Tourisme et services associés Les Zones Franches Les autres secteurs ou régimes spéciaux Cadre légal Les lois à caractère économique Les lois fiscales

Le cadre legal Cadre juridique général ou de droit commun Le Code de Commerce La loi sur les sociétés anonymes Le code et le tarif douanier La loi sur les BEL Les dispositions spécifiques des lois fiscales Lois spéciales ou dérogatoires Le code des investissements La loi sur les Parcs industriels La loi sur les zones franches

Les avantages incitatifs Douaniers Franchise douanière et fiscale pour les équipements et matériels Exonération de droits de douane sur les matières premières Fiscaux Exonération de l Impôt sur le revenu Exonération de la TMS Exonération de certaines taxes locales Dépréciation accélérée des équipements

Autres avantages fiscaux Les dispositions des lois fiscales CFPB: Réduction de CFPB pour les investissements dans l immobilier TCA: Exonérations de la TCA sur les agios, intérêts et commissions versées sur les prêts consentis en Haïti par des institutions non établies en Haïti ISR: Exonérations d impôt sur le revenu sur les intérêts générés par les comptes d épargne, de dépôt a terme, d épargne retraite, d épargne crédit et d épargne logement Patente: Un montant fixe de 7500 gourdes a payer par certaines catégories d industrie a titre de la Patente Les mesures politiques accordant des exonérations, privilèges ou faveurs a telle ou telle entreprise pour l aider a faire face a telle ou telle situation

REDUCTION DES INEGALITES ET PROTECTION DES CATEGORIES DEFAVORISEES Détaxation Produits de première nécessité Biens utilitaires Seuils de taxation Impôt sur le revenu CFPB Avantages fiscaux Activité agricoles Associations paysannes Organismes d aide au développement

Aussi légitimes et indispensables que soient ces objectifs économiques et sociaux, il ne fait l ombre d aucun doute qu ils sont radicalement contradictoires à ceux aussi fondamentaux et prioritaires de mobilisation des ressources suffisantes et stables pour une couverture nationale des responsabilités de l Etat. Le tableau qui suit est assez révélateur Objectifs Instruments Résultats Recherche de recettes suffisantes pour couvrir les dépenses de l Etat Application des lois fiscales de droit commun à tous les redevables concernés Collecte des Impôts, droits et taxes pour le financement des dépenses générales de l Administration de l Etat et des Collectivités Territoriales. Promotion de l Epargne et de l investissement Application d un régime dérogatoire à certains types d activités ou à certaines catégories d entreprises Non perception des impôts et taxes dus en échange d activités génératrices d emploi et d augmentation des capacités d exportation du pays.. Réduction des inégalités sociales et protection des catégories les plus défavorisées Exonérations de taxes à la consommation pour les produits stratégiques et de première nécessité, Manque à gagner important pour le trésor public par suite de ces exonérations.

I. Les ressources fiscales collectées au cours des dernières années se sont révélées nettement insuffisantes par rapport aux besoins de l Etat. Elles ont seulement contribué à la liquidation des salaires de quelques dizaines de milliers de fonctionnaires publics et une couverture très limitée des charges de l Etat.

II. Une forte prépondérance dans la structure fiscale des impôts à la consommation lesquels représentent plus de 2/3 des ressources fiscales totales. 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Impots Directs Impots Indirects Impots Divers Recettes Totales

Ce tableau exprime l évolution du taux de pression fiscale pendant ces dernières années Il confirme purement et simplement les difficultés des pouvoirs publics à répondre aux attentes de la population avec les seules ressources budgétaires. Il est bien en dessous du niveau minimal de 15 % enregistrés dans les PVD. Les différents projets de réforme conduits au cours des dernières années visaient à le ramener à son niveau de l exercice 85-86 soit 11.5%.

Une injuste répartition du fardeau fiscal. La répartition équitable de la richesse nationale, objectif prioritaire de l action gouvernementale, implique une répartition tout aussi équitable du fardeau fiscal. Le tableau ci-dessous démontre une forte concentration de la perception dans la seule zone métropolitaine Repartition geographique des recettes de l'exercice 2003-2004 aquin cap haitien cayes f or t liber te gonaives hinche jacmel jer emie Mir agoane P.Goave Por t de Paix ST Mar c Ouest

Les reformes effectuées au cours de la dernière décennie Au cours de la dernière décennie, les autorités politiques n ont pas véritablement entrepris de reforme au niveau du système et de la législation fiscale. Certains textes fiscaux, par contre, ont subi des changements mineurs portant, le réajustement de quelques taux et la correction des faiblesses rencontrées dans leur application. Les reformes conduites ont surtout voulu rendre plus efficaces et plus performantes les administrations fiscale et douanière. Les méthodes et procédures utilisées par les organismes de perception ont été revues et améliores. Les responsables fiscaux, de leur côté, ont eu à prendre des mesures parfois extra-legales et approximatives pour améliorer l efficacité de leurs actions et faire face aux pressions constantes d augmentation des recettes exercées par les autorités gouvernementales.

Mesures relatives à l efficacité des organismes de perception La Création de l UGCF et l introduction de l outil informatique Le Projet de renforcement institutionnel de la DGI La mise en place du SYDONIA à l Administration Générale des Douanes La construction et la mise en fonctionnement de parkings douaniers dans certaines régions

NECESSITE D UNE NOUVELLE VISION DU SYSTEME Pourquoi une nouvelle vision du système: Cela fait déjà 30 ans que les autorités conduisent une reforme fiscale sans pouvoir atteindre les résultats escomptés. Le système fiscal est encombré d une pléthore de petits impôts qui génèrent plus de nuisance pour l Administration que de recettes pour le trésor. Plus de 50 des 60 impôts connus du système fiscal haïtien sont établis par des lois qui ont completé plus de 25 ans d existence sans modifications pour s adapter aux nouvelles réalités économiques et technologiques du pays.

LES GRANDS AXES DE LA NOUVELLE VISION Le système fiscal L Administration fiscale La législation fiscale

LA REFORME DU SYSTÈME Ajuster le système a la structure de l économie et profiter des changements dans le domaine de la technologie de l information et de la communication Rendre plus équitable Corriger les externalités négatives provoquées par certaines activités

LA REFORME DE L ADMINISTRATION FISCALE Meilleure efficacité des organismes de perception Amélioration de la qualité des services a offrir aux contribuables Application juste et équitable des lois fiscales

La reforme de la législation La réforme de la législation permettra de: Revoir les législations devenues obsolètes et dépasées Prendre les nouvelles lois nécessaires à l exploitation des nouvelles sources de recettes

Les sources potentielles sources potentielles Ces nouvelles sources de recettes peuvent être recherchées par : La réorganisation de certains impôts, droits, taxes et redevances existants comme: La Contribution Foncière des propriétés bâties Les Droits d Accises Les Droits d enregistrement Le Droit de passeport Les Droits de timbre La Taxation du secteur des télécommunications L instauration de nouveaux impôts sur certaines activités ou certaines opérations comme: Un impôt sur les transferts de devises Un impôt particulier sur certains types de véhicules Des taxes écologiques pour décourager certaines activités destructives ou dangereuses pour l environnement.

L exploitation de nouvelles sources de recettes L ampleur des responsabilités dévolues au Gouvernement et son engagement à répondre l oblige à explorer et à exploiter toutes les sources potentielles de recettes. L effort fiscal nécessaire à l action gouvernementale exige une répartition juste et équitable du fardeau fiscal en tenant compte de la capacité contributive de chaque secteur, de chaque catégories sociales et de chaque région géographique En conséquence: Les Bénéficiaires privilégiés de certains biens ou ressources publiques doivent participer à leur coût d entretien, de réparation ou de reproduction. La protection de l environnement ou la réparation des dommages causés à l environnement implique une participation active et proportionnelle de ceux qui en abusent.

Aussi légitimes et indispensables que soient ces objectifs économiques et sociaux, il ne fait l ombre d aucun doute qu ils sont radicalement contradictoires à ceux aussi fondamentaux et prioritaires de mobilisation des ressources suffisantes et stables pour une couverture nationale des responsabilités de l Etat. Le tableau qui suit est assez révélateur Objectifs Instruments Résultats Recherche de recettes suffisantes pour couvrir les dépenses de l Etat Application des lois fiscales de droit commun à tous les redevables concernés Collecte des Impôts, droits et taxes pour le financement des dépenses générales de l Administration de l Etat et des Collectivités Territoriales. Promotion de l Epargne et de l investissement Application d un régime dérogatoire à certains types d activités ou à certaines catégories d entreprises Non perception des impôts et taxes dus en échange d activités génératrices d emploi et d augmentation des capacités d exportation du pays.. Réduction des inégalités sociales et protection des catégories les plus défavorisées Exonérations de taxes à la consommation pour les produits stratégiques et de première nécessité, Manque à gagner important pour le trésor public par suite de ces exonérations.