2000-2010 INTERPOL Lutter contre la criminalité du 21 ème siècle
Une présence mondiale Au cours des dix dernières années, neuf pays* ont rejoint l Organisation, faisant ainsi passer le nombre de nos pays membres à 188. Afghanistan*, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Andorre, Angola, Antigua-et-Barbuda, Antilles néerlandaises, Arabie saoudite, Argentine, Arménie, Aruba, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Belgique, Belize, Bénin, Bhoutan*, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Brésil, Brunei Darussalam, Bulgarie, Burkina-Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Cap-Vert, Rép. centrafricaine, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Comores, Congo, Corée (République de), Costa Rica, Côte d Ivoire, Croatie, Cuba, Danemark, Djibouti, Rép. dominicaine, Dominique, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Érythrée, Espagne, Estonie, États-Unis d Amérique, Éthiopie, Ex-République yougoslave de Macédoine, Fidji, Finlande, France, Gabon, Gambie, Géorgie, Ghana, Grèce, Grenade, Guatemala, Guinée, Guinée- Bissau, Guinée équatoriale, Guyana, Haïti, Honduras, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran, Iraq, Irlande, Islande, Israël, Italie, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Koweït, Laos, Lesotho, Lettonie, Liban, Libéria, Libye, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Madagascar, Malaisie, Malawi, Maldives, Mali, Malte, Maroc, Marshall (îles), Maurice, Mauritanie, Mexique, Moldova, Monaco, Mongolie, Monténégro*, Mozambique, Myanmar, Namibie, Nauru, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pays- Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Qatar, République démocratique du Congo, Roumanie, Royaume-Uni, Russie (Fédération de), Rwanda, Sainte- Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Marin*, Saint-Vincent-et-Grenadines, Samoa*, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Serbie, Seychelles, Sierra Leone, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Suède, Suisse, Suriname, Swaziland, Syrie, Tadjikistan*, Tanzanie, Tchad, République tchèque, Thaïlande, Timor-Leste*, Togo, Tonga, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turkménistan*, Turquie, Ukraine, Uruguay, Vatican (État de la Cité du)*, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Zambie, Zimbabwe Bureaux régionaux : Argentine, Cameroun, Côte d Ivoire, El Salvador, Kenya, Zimbabwe Bureau de liaison : Thaïlande Bureau du Représentant spécial d INTERPOL : Nations Unies New York, Union européenne Bruxelles
Table des matières Nouveau millénaire, nouvelles criminalités 2 Pour que ça marche: les acteurs clés 4 Les Bureaux centraux nationaux: notre moteur Le Comité exécutif: notre organe directeur Le Secrétariat général: notre soutien Innover grâce à des idées et des technologies nouvelles 8 Chronologie des événements clés 10 Renforcer notre soutien aux polices nationales 12 Un rôle opérationnel grandissant 14 Une voix plus forte sur la scène internationale 16 Une transparence et une responsabilité accrues 18 L avenir 20
«Au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre 2001, j ai pris l engagement que pas un jour, pas une heure, pas une minute ne passeraient sans qu INTERPOL soit là pour nos pays membres. Depuis lors, les lumières ne se sont jamais éteintes à INTERPOL.» Ronald K. Noble, Secrétaire Général d INTERPOL Nouveau millénaire, nouvelles criminalités La première décennie du 21 ème siècle a vu naître d importants changements dans la manière de procéder des malfaiteurs. Le formidable essor de l Internet et l explosion des nouvelles technologies ont révolutionné notre façon de vivre et de travailler. Mais ces mêmes outils ont également permis aux malfaiteurs de coordonner et d intensifier leurs activités sous le voile de l anonymat, et leur ont offert une myriade de nouvelles possibilités en matière d escroquerie, d exploitation sexuelle des enfants et d autres formes de cybercriminalité. Depuis les attentats perpétrés contre le World Trade Center en 2001, les actes de terrorisme ont frappé de nombreux autres pays. L Internet a facilité les activités des terroristes en renforçant leur capacité à communiquer, à diffuser de la propagande, à recruter, à exercer une surveillance et à lever des fonds. La simplicité et la démocratisation des voyages internationaux a conduit à une mobilité accrue des malfaiteurs partout dans le monde. La criminalité organisée transnationale a atteint des proportions macroéconomiques dans la mesure où les produits illicites proviennent d un continent, sont acheminés via un autre continent et sont vendus sur un troisième continent. La criminalité organisée a infiltré les marchés financiers et commerciaux existants, faisant emprunter aux produits et aux profits illégaux des filières classiques. La pègre est inextricablement liée à l économie mondiale, et vice versa. Les événements de septembre 2001 ont donné à INTERPOL un nouvel objectif et ont renouvelé sa détermination à jouer un rôle dans la lutte contre cette criminalité. Nous savions qu il nous fallait être plus dynamiques et mieux répondre aux besoins des polices partout dans le monde. Nous avons commencé par ouvrir un centre de commandement opérationnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, puis avons mis au point toute une gamme d outils et de services innovants à l intention des services chargés de l application de la loi du monde entier. L ère du numérique a ouvert d immenses possibilités en matière d action policière internationale : il est désormais facile de communiquer de façon rapide et sécurisée et d accéder instantanément à des données mises à jour en temps réel. Il est possible, à peu de frais, d empêcher les terroristes de se déplacer et de renforcer la sécurité aux frontières. À INTERPOL, nous sommes rentrés de plain-pied dans le 21 ème siècle pour saisir les occasions et relever les défis qui se présentent à nos pays membres, et avons offert aux fonctionnaires chargés de l application de la loi des services novateurs pour les aider à lutter contre la criminalité transnationale. 2-3
Pour que ça marche: les acteurs clés Toute organisation tire sa force des hommes qui la composent. À INTERPOL, nous bénéficions à l heure actuelle de la force d un réseau de 188 pays membres, représentés chacun par un Bureau central national et quotidiennement dévoués à la cause de la coopération policière internationale. Ils s expriment lors de notre Assemblée générale annuelle, orientent l action de l Organisation par l intermédiaire de notre Comité exécutif et bénéficient du soutien que leur apporte chaque jour le personnel du Secrétariat général et des Bureaux régionaux. Les Bureaux centraux nationaux : notre moteur Chaque jour, dans tous nos pays membres, les policiers hautement qualifiés des Bureaux centraux nationaux (B.C.N.) INTERPOL utilisent nos bases de données et nos services dans le cadre de leurs enquêtes. Les B.C.N. servent non seulement de relais avec les autorités nationales et les services nationaux chargés de l application de la loi, mais participent également aux opérations transfrontalières et aux arrestations. Étant donné le caractère transnational de la criminalité organisée, les B.C.N. sont de plus en plus amenés à collaborer au niveau régional. Dans toutes les régions du monde, nos pays membres conjuguent avec succès ressources et expertise dans le cadre d opérations ciblant les domaines de criminalité qui les touchent le plus les contrefaçons et les produits piratés en Amérique du Sud, les paris illégaux sur le football en Asie et le trafic d ivoire en Afrique. Au cours des dix dernières années, les B.C.N. ont participé plus activement à la définition des activités et des plans d INTERPOL. Instituée en 2005, la Réunion des Chefs de B.C.N. offre une enceinte unique pour établir des relations, échanger des informations et collaborer afin de trouver ensemble des solutions à des problèmes communs. Outre ses rencontres avec les chefs de B.C.N. à Lyon, le Secrétaire Général, M. Ronald K. Noble, a rencontré des hauts responsables de police dans quelque 140 pays membres au cours de la dernière décennie afin de s informer de leurs besoins et de leur faire mieux connaître les nouveaux services mis en place par l Organisation pour les aider dans leur lutte contre la criminalité. 4-5
Le Comité exécutif : notre organe directeur Notre Président et notre Comité exécutif (CE) définissent la politique de l Organisation et orientent son action. Les membres du CE, qui sont de hauts responsables de police dans leur pays, apportent leur longue expérience et leur savoir afin de nous conseiller et de nous guider. Le CE est à l origine de nombreuses décisions visionnaires ayant changé le cours de nos activités et a joué un rôle moteur dans les efforts récemment déployés en vue de renforcer notre planification stratégique et de construire une croissance durable et ciblée pour l Organisation. Conscient de la nécessité d augmenter le budget d INTERPOL afin de financer des services opérationnels novateurs, il nous a notamment permis, en nous apportant son soutien, de créer le Centre de commandement et de coordination, opérationnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le Secrétariat général : notre soutien Au cours de ces dix dernières années, des fonctionnaires de 106 nationalités ont travaillé au Secrétariat général ainsi que dans les Bureaux régionaux de l Organisation, reflétant ainsi la diversité de nos pays membres. Aujourd hui, 89 nationalités sont représentées parmi les 645 membres du personnel. Notre présence dans toutes les régions du monde permet à l Organisation d apporter un meilleur soutien partout où le besoin s en fait sentir. Conscients de l utilité de réunir les polices d une même région afin qu elles confrontent leurs expériences et s attaquent à leurs problèmes communs en matière de criminalité, nous avons ouvert des Bureaux régionaux à El Salvador, au Kenya et au Cameroun portant ainsi le nombre des Bureaux régionaux à sept. Engagement et diversité Notre personnel a mis au point de nouveaux outils, services et bases de données pour aider les pays membres à lutter contre un large éventail d activités criminelles et encourager la communication et la coopération entre les B.C.N. 6-7
Innover grâce à des idées et des technologies nouvelles La technologie et l innovation au cœur de toutes nos activités Aujourd hui, la police doit pouvoir accéder instantanément aux données criminelles, et la dernière décennie a été marquée par une très forte volonté de tirer le meilleur parti des technologies. L essor de l Internet a apporté une contribution déterminante à cet égard. Une initiative visant à relier entre eux pour la première fois l ensemble de nos pays membres via un système de communication sécurisée a été lancée en 2003 avec la création de I-24/7. En 2007, tous les pays membres étaient reliés au système. Afin d étendre cette connectivité au-delà des B.C.N. et d en faire directement bénéficier les agents de terrain par exemple ceux qui sont chargés des contrôles aux frontières dans les aéroports, nous avons mis au point des bases de données en réseau mobile ou fixe, que nous nommons MIND et FIND. Cette technologie permet aux fonctionnaires chargés de l application de la loi d accéder à nos bases de données depuis leur bureau ou sur le terrain, leur donnant ainsi un accès instantané à des informations de police mises à jour en temps réel. La Suisse a été le premier pays à utiliser MIND et FIND en 2005, et 55 pays lui ont depuis emboîté le pas. La notice rouge, l un de nos meilleurs outils pour localiser les malfaiteurs internationaux en fuite, permet d alerter les polices des autres pays au sujet d une personne recherchée et peut désormais être publiée immédiatement par n importe quel pays membre grâce à notre système I-link, présenté en 2009. Nous avons sans cesse amélioré nos bases de données. Celle sur les documents de voyage volés ou perdus, qui a été créée en 2002, contient actuellement plus de 22 millions d enregistrements. Les terroristes et les malfaiteurs qui ont souvent besoin de faux documents pour éviter de se faire repérer ou arrêter, ou pour commettre de nouvelles infractions ont désormais affaire à des représentants de l ordre mieux armés. Le nombre d abus pédosexuels a explosé, notamment du fait de l augmentation de la demande d images pédopornographiques à mesure que l Internet prenait de l essor. Notre base de données initiale, créée en 2001, a été remplacée en 2009 par la Base de données internationale sur l exploitation sexuelle des enfants, à laquelle les spécialistes autorisés peuvent accéder directement pour tenter d identifier les jeunes victimes et de leur porter secours. Conscients de l utilité grandissante de la police scientifique pour fournir des éléments de preuve et rapprocher des scènes de crime ou des auteurs d infractions apparemment sans lien, nous avons créé en 2003 une base de données contenant des profils génétiques, en complément de notre fichier dactyloscopique. Depuis 2000, les pays membres peuvent accéder directement à notre base de données sur les empreintes digitales via un système convivial de reconnaissance automatisée d empreintes digitales (AFIS). Les vols se multiplient partout dans le monde, et les biens volés sont de plus en plus écoulés à l étranger. Dans ce contexte, nos bases de données sur les véhicules et les œuvres d art volés continuent d apporter une aide à la police en vue de reconnaître et de retrouver les biens volés. Documents de voyage volés ou perdus: Enregistrements Recherches Correspondances 2003 299 264 1 486 32 2005 8 954 461 212 875 664 2009 19 857 921 320 186 307 28 174 Nombre total de notices publiées: 2000 1 417 2005 3 261 2009 7 290 1 453 C est le nombre de victimes d abus pédosexuels qui ont été identifiées et secourues entre 2001 et 2009. 292 C est le nombre de correspondances de profils d ADN obtenues à ce jour à partir des données enregistrées par 30 pays. La base de données sur les profils génétiques contient actuellement plus de 100 000 enregistrements. 8-9
Chronologie des événements clés Ces dix dernières années ont été marquées par de nombreux changements et innovations dans les activités et services d INTERPOL, ainsi que dans la démarche de l Organisation. La liste ci-dessous présente quelques grandes étapes de l histoire récente de l Organisation. Ouverture à New York du Bureau du Représentant Déploiement à Bali de la première Cellule de crise à la suite d un attentat. Création de la toute première base de données mondiale sur les documents de voyage volés ou perdus. spécial d INTERPOL auprès des Nations Unies. Déploiement à Lisbonne de la première Cellule INTERPOL de soutien aux grandes manifestations à l occasion du Championnat d Europe de football de l UEFA. Premier discours d un Secrétaire Général d INTERPOL devant l Assemblée générale des Nations Unies. L Organisation élit un nouveau Président et un nouveau Secrétaire Général. Mise en service de la toute première base de données mondiale sur les personnes liées à des activités terroristes. Déploiement de notre première cellule d identification des victimes de catastrophes à la suite du tsunami en Asie. Reconnaissance de l importance de la formation de police et création d un bureau spécialisé dans ce domaine. La Commission de contrôle des fichiers d INTERPOL devient un organe officiel de l Organisation. Proposition d implantation d un Complexe mondial à Singapour afin de donner une nouvelle dimension à la recherche et au développement. 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 À la suite des attentats du 11 septembre, nous créons un Centre de commandement et de coordination et devenons opérationnels 24 heures sur 24. Mise en service de notre première base de données sur les images d abus pédosexuels. Lancement de I-24/7 pour relier tous les Bureaux centraux nationaux à un système de communication sécurisée. Création d une base de données sur les profils génétiques. Le lancement de MIND/ FIND permet aux agents de première ligne de bénéficier des outils d INTERPOL. Création de la Notice spéciale INTERPOL- Conseil de sécurité des Nations Unies pour aider à identifier les terroristes présumés. 10-11 Pour la première fois, tous les Bureaux centraux nationaux sont reliés au même système de communication sécurisée (I-24/7). Opération Vico : notre premier appel à témoins pour retrouver un malfaiteur. Onze jours plus tard, un délinquant pédosexuel est arrêté. Ouverture à Bruxelles du Bureau du Représentant spécial d INTERPOL auprès de l Union européenne. L engagement est pris, lors d une réunion ministérielle entre INTERPOL les Nations Unies, d accroître le rôle de la police dans les missions de maintien de la paix.
Renforcer notre soutien aux polices nationales En tant qu organisation internationale luttant contre la criminalité, nous épaulons tous nos pays membres 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Depuis 2001, notre Centre de commandement et de coordination (CCC) apporte un appui dans plusieurs langues, de jour comme de nuit, offrant un point de contact à tout pays membre recherchant une information de police urgente ou confronté à une situation de crise. Plus de 50 Cellules de crise (IRT) ont été mises en place depuis le premier déploiement à Bali, en 2002. Composées de spécialistes de différents domaines selon les besoins, elles peuvent être déployées en l espace de quelques heures afin d apporter une réponse aux situations d urgence ou un soutien spécialisé en matière d enquête. Un soutien spécialisé et ciblé, 24h/24 et 7j/7 Nos Cellules INTERPOL de soutien aux grandes manifestations (IMEST) prêtent leur concours à la planification, à la préparation et à la mise en place des dispositifs de sécurité lors d événements fortement médiatisés. Depuis le lancement de l initiative en 2004, plus de 40 cellules de ce type ont été déployés dans le cadre d événements tels que le sommet du G8 et les Jeux olympiques. Opérations de terrain Bien qu INTERPOL ne dispose pas d agents contrairement à la légende, nous apportons un soutien spécialisé aux polices nationales dans le cadre d opérations de terrain. Souvent précédées d une formation à l utilisation de nos outils et ressources, ces opérations vont de la saisie de contrefaçons et de faux médicaments à la détection de véhicules volés. Rechercher des malfaiteurs internationaux en fuite, arrêter les braconniers qui s en prennent aux espèces sauvages et les auteurs d atteintes à l environnement, porter secours aux enfants victimes du travail forcé et démanteler les réseaux de trafiquants de drogue : autant d interventions qui rendent compte de l éventail et de la finalité de nos activités. Former la police à utiliser efficacement nos services Les frontières poreuses et les policiers mal formés constituent des maillons faibles dans la lutte mondiale contre la criminalité, facilement exploitables par des malfaiteurs. Nos actions de formation et de perfectionnement de la police encouragent les pays à confronter leurs expériences et à apprendre comment sécuriser leurs frontières grâce à nos outils et nos bases de données. Un service de formation en ligne le Centre mondial de ressources INTERPOL a été inauguré en 2009 afin d ouvrir nos formations à un plus large public. 12-13
Un rôle opérationnel grandissant Nos activités se sont diversifiées pour s adapter aux évolutions de la criminalité, de même que les demandes d assistance adressées à notre réseau mondial, lesquelles portent sur des situations nouvelles et variées. Conjuguer les forces de la police, du public et des médias C est dans le cadre de l Opération VICO (2007) qu INTERPOL a lancé son tout premier appel à témoins en vue d identifier un pédophile apparaissant sur des photographies que la police avait trouvées sur Internet. La police est parvenue à annuler l effet de «tourbillon» qui dissimulait le visage de l homme en question sur les photographies, lesquelles ont alors été mises en ligne sur le site Web d INTERPOL puis reprises par les médias du monde entier. Grâce aux efforts conjugués de la police, des médias et du public, cet appel à témoins a permis l identification de l homme recherché et son arrestation en Thaïlande, alors qu il tentait de fuir, après seulement 11 jours. Une aide spécialisée en matière d informatique légale En mars 2008, nous avons apporté une aide spécialisée impartiale à l un de nos pays membres lorsque la Colombie nous a demandé de réaliser une expertise indépendante des ordinateurs et du matériel informatique saisis lors d une opération antidrogue et antiterroriste menée dans un camp des FARC. Nous avons réuni une équipe d experts en informatique légale qui ont utilisé des outils de pointe afin d analyser une grande quantité de données notamment de fichiers cryptés et dont les recommandations font désormais office de recueil de bonnes pratiques pour les unités de police qui sont les premières à intervenir et sont susceptibles de découvrir des éléments de preuve électroniques. Identifier les victimes du tsunami en Asie Le tsunami qui a dévasté l Asie du Sud-Est fin 2004 a donné lieu à la plus vaste réponse opérationnelle de toute l histoire d INTERPOL. Des spécialistes de l identification des victimes de catastrophes ont été envoyés en Indonésie, en Thaïlande et au Sri Lanka pour y apporter un appui en matière de médecine légale, de logistique et de communication. Cette opération a également permis d établir des normes et des protocoles adaptés aux catastrophes de grande ampleur nécessitant une réponse policière rapide et coordonnée. Assurer la sécurité lors d événements internationaux Lors des grands événements sportifs et des rencontres internationales, le risque existe de voir des terroristes ou des malfaiteurs utiliser des passeports volés, perdus ou faux afin d entrer dans un pays incognito pour y commettre leurs méfaits. La Coupe du monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud et la Coupe du monde de Cricket 2007 dans les Caraïbes sont deux exemples d événements ayant bénéficié de la présence d une Cellule INTERPOL de soutien aux grandes manifestations. Composée de policiers expérimentés de différents pays, ces cellules permettent d offrir un accès direct aux bases de données d INTERPOL depuis les lieux mêmes de l événement et les postes-frontières afin d aider à identifier d éventuels malfaiteurs. Lutter contre la menace terroriste Créé en 2002 pour répondre à l inquiétante escalade constatée dans l ampleur et la sophistication des attentats terroristes internationaux, le Groupe Fusion a mis en place un réseau mondial de plus de 200 officiers spécialisés. Il aide les pays membres à identifier les groupes terroristes en activité ainsi que leurs membres en mettant à leur disposition des ressources adaptées, notamment une base de données interrogeable sur les terroristes recherchés ou présumés, et en leur apportant un appui en matière d analyse. Resserrer l étau autour des organisations de voleurs de bijoux Lancé en 2007, notre Projet Pink Panthers vise à coordonner une action conjointe en vue d identifier, de localiser et d arrêter les malfaiteurs liés à d audacieux vols à main armée d objets de grande valeur. Cette bande, qui compterait plusieurs centaines de membres, a frappé dans 26 pays, faisant de l échange d informations de police (empreintes digitales, photographies, profils d ADN, etc.) une nécessité. Une base de données créée à cette fin et la coopération des polices du monde entier ont d ores et déjà permis d arrêter plusieurs membres clés de cette bande. Arrêter les malfaiteurs internationaux en fuite Lancée en 2009, l Opération INFRA-RED regroupe des polices du monde entier en vue de localiser des individus en fuite préalablement sélectionnés recherchés pour des infractions graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, etc.). Grâce aux dernières technologies disponibles et à l aide du public, cette opération a abouti à la localisation ou à l arrestation de plus de 175 malfaiteurs faisant l objet d une notice rouge INTERPOL (avis de recherche). Parmi ces malfaiteurs, certains étaient fuite depuis plusieurs années. 14-15 Un nouveau rôle pour la police dans les opérations de maintien de la paix En octobre 2009, le Département des Opérations de maintien de la paix des Nations Unies, plus de 60 ministres des Affaires étrangères, de la Justice et de l Intérieur, ainsi que des hauts responsables de police venus de 153 pays membres d INTERPOL ont participé à une réunion sans précédent visant à définir un nouveau rôle pour la police dans les opérations de maintien de la paix. Un plan d action ultérieur permettra de faire bénéficier d une expertise internationale en matière de police les missions de maintien de la paix et d aider les pays sortant d un conflit à instaurer une paix durable.
Une voix plus forte sur la scène internationale Il n est pas possible de s attaquer à la criminalité transnationale de manière isolée : son influence dépasse le champ d action traditionnel des services chargés de l application de la loi. Il est indispensable d établir des partenariats avec d autres organisations ainsi qu avec les secteurs privé et public afin de relever les défis existants dans les domaines d intérêt commun. INTERPOL a considérablement renforcé sa présence sur la scène internationale en vue d atteindre ses objectifs. Nous avons multiplié les partenariats et mis en œuvre des initiatives conjointes. Du domaine des douanes à celui des droits de propriété intellectuelle, nous avons signé 56 accords de coopération avec d autres organisations internationales depuis 2000, ce qui porte à 64 le nombre d accords de coopération actuellement en vigueur. Notre collaboration avec les Nations Unies, déjà officialisée en 1996 par un accord de coopération octroyant notamment à chaque organisation le statut d observateur auprès de l Assemblée générale de l autre organisation, a été renforcée par l ouverture d un bureau spécial de liaison aux Nations Unies, à New York, en 2004. Cela a facilité la création de la Notice spéciale INTERPOL- Conseil de sécurité des Nations Unies concernant les individus et entités visés par des sanctions de l ONU au titre de la lutte contre le terrorisme, et conduit à la tenue, en 2009, d une réunion ministérielle appelée à faire date, consacrée au rôle de la police dans les missions de maintien de la paix de l ONU. Un bureau spécial de liaison a été ouvert en 2009 à Bruxelles afin de resserrer les liens avec l Union européenne, et nous renforçons sans cesse notre collaboration avec Europol grâce à des échanges de policiers entre les deux organisations. De généreux financements de l UE nous ont permis de mettre en œuvre de nombreux projets tels que l élargissement de l accès à notre système de communication mondial (I-24/7) à des sites distants dans toute la Communauté des États indépendants. Le G8 a largement soutenu nos initiatives, notamment pour la création de la Base de données internationale sur l exploitation sexuelle des enfants, et nous avons collaboré avec succès avec l Organisation mondiale de la santé, en dirigeant notamment les opérations de lutte contre les infractions menées par son Groupe spécial international anticontrefaçon de produits médicaux (IMPACT). Compte tenu de la nécessité de former les enquêteurs du monde entier à la lutte anticorruption, nous avons imaginé un concept qui a abouti à la création, en 2010, de l École internationale de lutte anticorruption. Étendre son influence et établir des partenariats Nous avons par ailleurs établi avec le secteur privé des partenariats dans des domaines tels que la sécurité des monnaies et des documents. Nous travaillons avec des sociétés privées sur le document de voyage INTERPOL, une initiative qui vise à faciliter les déplacements internationaux des fonctionnaires en mission pour INTERPOL en les dispensant de l obligation de visa. 16-17
Albania, Algeria, Andorra, Angola, Anguilla, Antigua & Barbuda, Argentina, American Samoa, Armenia, Aruba, Australia, Austria, INTERPOL Une transparence et une responsabilité accrues Notre intégrité est capitale pour INTERPOL. Nous nous efforçons de veiller à l exactitude et à l indépendance de nos données et de notre travail, d atteindre de nouveaux idéaux et de renforcer les structures existantes afin que nos activités et notre réputation reposent sur des bases solides. En tant qu organisation internationale indépendante, nous ne sommes soumis à aucune législation nationale, et notre Statut nous interdit «toute intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial». Ces principes de neutralité et d indépendance ont été réaffirmés par l Assemblée générale en 2006. 2000 Azerbaijan, Bahamas, Bahrain, Bangladesh, Barbados, Belarus, Belgium, Belize, Benin, Bermuda, Bolivia, Bosnia-Herzegovina, Botswana, Brazil, Brunei, Bulgaria, Burkina-Faso, Burundi, Cambodia, Cameroon, Canada, Cape Verde, Cayman Islands, Central African Republic, Chad, Chile, China, Colombia, Comoros, Congo, Costa Rica, Croatia, Côte d'ivoire, Cuba, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Djibouti, Dominica, Dominican Republic, Ecuador, Egypt, El Salvador, Equatorial Guinea, Eritrea, Estonia, Ethiopia, Fiji, Finland, Former Yugoslav Republic of Macedonia, France, Gabon, Gambia, Georgia, Germany, Ghana, Greece, Grenada, Guatemala, Guinea, Guinea Bissau, Guyana, Haiti, Honduras, Hungary, Iceland, India, Indonesia, Iran, Iraq, Ireland, Israel, Italy, Jamaica, Japan, Jordan, Kazakhstan, Kenya, Kuwait, Kyrgyzstan, Laos, Latvia, Lebanon, Lesotho, Liberia, Libya, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Macau, Madagascar, Malawi, Malaysia, Maldives, Mali, Malta, Marshall Islands, Mauritania, Mauritius, Mexico, Moldova, Monaco, Mongolia, Montserrat, Morocco, Mozambique, Myanmar, Namibia, Nauru, Nepal, Netherlands, Netherlands Antilles, New Zealand, Nicaragua, Niger, Nigeria, Norway, Oman, Pakistan, Panama, Papua New Guinea, Paraguay, Peru, Philippines, Poland, Portugal, Puerto Rico, Qatar, Republic of Korea, Romania, Russian Federation, Rwanda, St Kitts & Nevis, St Lucia, St Vincent & the Grenadines, Sao Tome & Principe, Saudi Arabia, Senegal, Seychelles, Sierra Leone, Singapore, Slovakia, Slovenia, Somalia, South Africa, Spain, Sri Lanka, Sudan, Suriname, Swaziland, Sweden, Switzerland, Syria, Tanzania, Thailand, Togo, Tonga, Tortola BVI, Trinidad & Tobago, Tunisia, Turks & Caicos Islands, Turkey, Uganda, Ukraine, United Arab Emirates, United Kingdom, United States, Uruguay, Uzbekistan, Venezuela, Vietnam, Yemen, Zambia, Zimbabwe, Albania, Algeria, Andorra, Angola, Anguilla, Antigua & Barbuda, Argentina, American Samoa, Armenia, Aruba, Australia, Austria, Azerbaijan, Bahamas, Bahrain, Bangladesh, Barbados, Belarus, Belgium, Belize, Benin, Bermuda, Bolivia, Bosnia-Herzegovina, Botswana, Brazil, Brunei, Bulgaria, Burkina-Faso, Burundi, Cambodia, Cameroon, Canada, Cape Verde, Cayman Islands, Central African Republic, Chad, Chile, China, Colombia, Comoros, Congo, Costa Rica, Croatia, Côte d'ivoire, Cuba, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Djibouti, Dominica, Dominican Republic, Ecuador, Egypt, El Salvador, Equatorial Guinea, Eritrea, Estonia, Ethiopia, Fiji, Finland, Former Yugoslav Republic of Macedonia, France, Gabon, Gambia, Georgia, Germany, Ghana, Greece, Grenada, Guatemala, Guinea, Guinea Bissau, Guyana, Haiti, Honduras, Hungary, Iceland, India, Indonesia, Iran, Iraq, Ireland, Israel, Italy, Jamaica, Japan, Jordan, Kazakhstan, Kenya, Kuwait, Kyrgyzstan, Laos, Latvia, Lebanon, Lesotho, Liberia, Libya, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Macau, Madagascar, Malawi, Malaysia, Maldives, Mali, Malta, Marshall Islands, Mauritania, Mauritius, Mexico, Moldova, Monaco, Mongolia, Montserrat, Morocco, Mozambique, Myanmar, Namibia, Nauru, Nepal, Netherlands, Netherlands Antilles, New Zealand, Nicaragua, Niger, Nigeria, Norway, Oman, Pakistan, Panama, Papua New Guinea, Paraguay, Peru, Philippines, Poland, Portugal, Puerto Rico, Qatar, Republic of Korea, Romania, Russian Federation, Rwanda, St Kitts & Nevis, St Lucia, St Vincent & the Grenadines, Sao Tome & Principe, Saudi Arabia, Senegal, Seychelles, Sierra Leone, Singapore, Slovakia, Slovenia, Somalia, South Africa, Spain, Sri Lanka, Sudan, Suriname, Swaziland, Sweden, Switzerland, Syria, Tanzania, Thailand, Togo, Tonga, Tortola BVI, Trinidad & Tobago, Tunisia, Turks & Caicos Islands, Turkey, Uganda, Ukraine, United Arab Emirates, United Kingdom, United States, Uruguay, Uzbekistan, Venezuela, Vietnam, Yemen, Zambia, Zimbabwe, Albania, Algeria, Andorra, Angola, Anguilla, Antigua & Barbuda, Argentina, American Samoa, Armenia, Aruba, Australia, Austria, Azerbaijan, Bahamas, Bahrain, Bangladesh, Barbados, Belarus, Belgium, Belize, Benin, Bermuda, Bolivia, Bosnia-Herzegovina, Botswana, Brazil, Brunei, Bulgaria, Burkina-Faso, Burundi, Cambodia, Cameroon, Canada, Cape Verde, Cayman Islands, Central African Republic, Chad, Chile, China, Colombia, Comoros, Congo, Costa Rica, Croatia, Côte d'ivoire, Cuba, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Djibouti, Dominica, Dominican Republic, Ecuador, Egypt, El Salvador, Equatorial Guinea, Eritrea, Estonia, Ethiopia, Fiji, Finland, Former Yugoslav Republic of Macedonia, France, Gabon, Gambia, Georgia, Germany, Ghana, Greece, Grenada, Guatemala, Guinea, Guinea Bissau, Guyana, Haiti, Honduras, Hungary, Iceland, India, Indonesia, Iran, Iraq, Ireland, Israel, Italy, Jamaica, Japan, Jordan, Kazakhstan, Kenya, Kuwait, Kyrgyzstan, Laos, Latvia, Lebanon, Lesotho, Liberia, Libya, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Macau, Madagascar, Malawi, Malaysia, Maldives, Mali, Malta, Marshall Islands, Mauritania, Mauritius, Mexico, Moldova, Monaco, Mongolia, Montserrat, Morocco, Mozambique, Myanmar, Namibia, Nauru, Nepal, Netherlands, Netherlands Antilles, New Zealand, Nicaragua, Niger, Nigeria, Norway, Oman, Pakistan, Panama, Papua New Guinea, Paraguay, Peru, Philippines, Poland, Portugal, Puerto Rico, Qatar, Republic of Korea, Romania, Russian Federation, Rwanda, St Kitts & Nevis, St Lucia, St Vincent & the Grenadines, Sao Tome & Principe, Saudi Arabia, Senegal, Seychelles, Sierra Leone, Singapore, Slovakia, Slovenia, Somalia, South Africa, Spain, Sri Lanka, Sudan, Suriname, Swaziland, Sweden, Switzerland, Syria, Tanzania, Thailand, Togo, Tonga, Tortola BVI, Trinidad & Tobago, Tunisia, Turks & Caicos Islands, Turkey, Uganda, Ukraine, United Arab Emirates, United Kingdom, United States, Uruguay, Uzbekistan, Venezuela, Vietnam, Yemen, Zambia, Zimbabwe, Albania, Algeria, Andorra, Angola, Anguilla, Antigua & Barbuda, Argentina, American Samoa, Armenia, Aruba, Australia, Austria, Azerbaijan, Bahamas, Bahrain, Bangladesh, Barbados, Belarus, Belgium, Belize, Benin, Bermuda, INTERPOL Bolivia, Bosnia-Herzegovina, AT WORK Botswana, Brazil, Brunei, Bulgaria, Burkina-Faso, Burundi, Cambodia, Cameroon, Canada, Cape Verde, Cayman Islands, Central African Republic, Chad, Chile, China, Colombia, Comoros, Congo, Costa Rica, Croatia, Côte d'ivoire, Cuba, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Djibouti, Dominica, Dominican Republic, Ecuador, Egypt, El Salvador, Equatorial Guinea, Eritrea, Estonia, Ethiopia, Fiji, Finland, Former Yugoslav Republic of Macedonia, France, Gabon, Gambia, Georgia, Germany, Ghana, Greece, Grenada, Guatemala, Guinea, Guinea Bissau, Guyana, Haiti, Honduras, Hungary, Iceland, India, Indonesia, Iran, Iraq, Ireland, Israel, Italy, Jamaica, Japan, Jordan, Kazakhstan, Kenya, Kuwait, Kyrgyzstan, Laos, Latvia, Lebanon, Lesotho, Liberia, Libya, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Macau, Madagascar, Malawi, Malaysia, Maldives, Mali, Malta, Marshall Islands, Mauritania, Mauritius, Mexico, Moldova, Monaco, Mongolia, Montserrat, Morocco, Mozambique, Myanmar, Namibia, Nauru, Nepal, Netherlands, Netherlands Antilles, New Zealand, Se conformer aux normes internationales Les activités d INTERPOL impliquent nécessairement de traiter des données personnelles (telles que des noms, des empreintes digitales ou des profils d ADN). La Commission de contrôle des fichiers d INTERPOL (CCF) est un organe indépendant chargé de veiller au respect de nos règles de protection des données afin de protéger les droits fondamentaux des personnes et la coopération entre les polices au niveau international. En 2008, l Assemblée générale a adopté une résolution renforçant le rôle et l indépendance de la CCF. Afin d accroître notre responsabilité et de veiller à la gestion efficace des ressources d INTERPOL, un Bureau de l Audit interne a été créé en 2007. Celuici encourage la culture de la performance au sein de l Organisation en aidant les différents services à gérer et à évaluer leurs activités en vue d atteindre au mieux leurs objectifs. La pratique du Bureau de l Audit interne est conforme aux normes internationales et au code international de déontologie. Chaque année, des auditeurs externes sont chargés de procéder à un contrôle officiel des finances de l Organisation conformément aux normes comptables internationales, et le résultat de cet audit est publié dans notre Rapport annuel. De 2004 à novembre 2010 date de l expiration de son mandat, c est la Cour des comptes française qui a rempli le rôle d auditeur externe de l Organisation. La transparence financière a été renforcée en 2007 grâce à la mise en œuvre des Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) dans leur intégralité. 2010 18-19
L avenir L avenir apportera son lot de nouveaux défis. Le paysage de la sécurité évolue à une vitesse jamais atteinte par le passé, avec des menaces toujours plus complexes, plus diversifiées et plus étendues. Pour y faire face, trois exigences orienteront notre action au cours des dix prochaines années pour nous permettre de remplir notre mission. Soutien aux premières lignes La meilleure façon de lutter contre la criminalité internationale consiste à donner plus de moyens d action à nos Bureaux centraux nationaux et aux policiers sur le terrain. Nous nous efforcerons de veiller à ce que les B.C.N. puissent communiquer efficacement avec nous et entre eux, et à ce que les recherches effectuées dans nos bases de données mondiales leur permettent d obtenir des réponses en temps réel grâce à la plus grande fiabilité et à la viabilité de notre réseau. Nous élargirons la portée de nos bases de données pour permettre aux utilisateurs d obtenir des renseignements utiles grâce à une communication fluide. Nous renforcerons par ailleurs la capacité de nos B.C.N., des services de police des pays membres et des fonctionnaires du siège de l Organisation à tirer le meilleur parti des compétences et des savoirs acquis grâce aux outils d INTERPOL afin de s adapter à la constante évolution de la criminalité internationale. Notre vision: Relier les polices pour un monde plus sûr Notre mission : Prévenir et combattre la criminalité grâce à une coopération renforcée sur les questions de police Utilisation stratégique des ressources Il est de notre devoir de veiller à ce que même en ces temps de difficultés économiques, nos pays membres puissent compter sur le soutien sans faille d INTERPOL. Notre cadre renforcé de planification stratégique nous permettra de mieux définir nos priorités en fonction de nos ressources afin d améliorer à la fois l efficacité et l efficience de notre action. Un temps d avance L innovation doit devenir notre meilleure alliée, pas une menace. La proposition d implantation d un Complexe mondial INTERPOL (IGC) à Singapour est la pierre angulaire d une nouvelle approche de l action policière internationale qui intégrerait la recherche de pointe sur la détection des infractions et l identification des malfaiteurs, le renforcement des capacités et l appui opérationnel pour dépasser le traditionnel modèle répressif en matière d application de la loi. Ayant ces exigences bien à l esprit, nous regardons vers l avenir, confiants dans nos forces. Du policier de terrain aux chefs de la police et aux ministres qui décident des politiques à mettre en œuvre, notre réseau de pays membres est le meilleur atout d INTERPOL. Ensemble, nous sommes une grande force. Aujourd hui et demain.
Organisation internationale de police la plus importante au monde, INTERPOL facilite la coopération transfrontalière entre les polices, et apporte appui et assistance à tous les services, organisations et autorités ayant pour mission de prévenir et de combattre la criminalité internationale. INTERPOL 2010 Tous droits réservés. Aucune partie du présent document ne doit être reproduite, copiée ou utilisée sous quelque forme que ce soit sans l autorisation écrite préalable d INTERPOL. Publié par : INTERPOL 200 quai Charles de Gaulle 69006 Lyon France Le présent rapport est imprimé sur du papier obtenu à partir d un mélange composé à 60 % de papier recyclé et à 40 % de fibres de bois issues de forêts gérées conformément aux principes de l exploitation durable (certification du Forest Stewardship Council). Crédits photos : INTERPOL, Reuters, istockphoto, Fotolia, Photodisc, United Nations, European Union