20 PANNEAUX D INTERPRÉTATION



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Transcription:

Circuit patrimonial de Mercier 20 PANNEAUX D INTERPRÉTATION

Mot de la présidente La Commission de tourisme de Mercier est un organisme fondé en 2002, dont la vocation est de faire connaître Mercier, anciennement Sainte-Philomène, principalement par la mise en valeur de son patrimoine bâti. Nous avons publié un livre sur les sites patrimoniaux de Ville de Mercier et installé un panneau d interprétation devant chacun des 20 bâtiments qui composent ce circuit touristique. Pour faire la promotion de ce circuit, nous publions ce présent guide du Circuit Patrimonial de Mercier qui permettra aux gens de Mercier et à tous les visiteurs que nous accueillons, de prendre connaissance de notre richesse patrimoniale. Nous exprimons le souhait que de plus en plus de gens d ici et d ailleurs prennent le sentier du passé pour goûter toute la richesse architecturale et historique de notre petite ville. Nous vous souhaitons donc tout le plaisir de la découverte. Ginette Amyot, présidente Mot du maire de la Ville de Mercier La publication de cette brochure présentant notre circuit patrimonial marque une nouvelle étape dans l évolution de notre ville. Depuis quelques années, la curiosité pour l histoire locale et le patrimoine est devenue une réalité chez-nous. Certes, la Bibliothèque municipale rassemble depuis plus de 20 ans des photographies et documents d époque mais le phénomène était demeuré limité à un cercle restreint. La fondation de la Commission de tourisme de Mercier a été la première manifestation citoyenne organisée et c est avec elle que le travail de mise en valeur a commencé. Si, depuis 2 ans, la Ville s implique résolument dans le patrimoine, c est que les citoyens sont eux-mêmes nombreux à s impliquer, que ce soit dans la CTM, dans l organisation d événements ou dans la préparation de nos publications, la volonté des citoyens de valoriser leur patrimoine est aujourd hui palpable. La création du circuit patrimonial, avec la réalisation de panneaux d interprétation et la publication du présent guide, nous la devons au travail des membres de la commission et à sa présidente, madame Ginette Amyot. À ces passionnés, je dis aujourd hui «Bravo et merci! Votre travail porte fruit.» Jacques Lambert, maire 2

Historique C est avec l organisation de la seigneurie que commence véritablement le peuplement de notre région. En 1673, la seigneurie de Châteauguay est accordée par Monsieur de Frontenac à Monsieur Charles LeMoyne de Longueuil. Deux de ses fils en héritent et en portent le nom : Louis LeMoyne de Châteauguay et Antoine LeMoyne de Châteauguay. De 1706 à 1765, la seigneurie passe aux mains des Robutel de La Noue qui ne font rien pour la développer. En 1765, la seigneurie est acquise par les Sœurs de l hôpital Général de Montréal. Mère Marguerite d Youville la développe si bien, qu en 1812 toutes les terres sont concédées et mises en valeur. Vers 1830, le territoire de la future paroisse Sainte-Philomène compte environ 900 communiants. Ce nombre justifie les résidants de demander à être séparés de la paroisse de Saint-Joachim de Châteauguay et d avoir leur propre paroisse. Après des années de procès, Monseigneur Lartigue, évêque de Montréal, envoie un émissaire qui fixe le lieu où sera érigée la nouvelle église. La paroisse est érigée canoniquement en 1843 et civilement en 1844. Le premier maire de Sainte-Philomène est Monsieur Antoine Couillard. La première vraie municipalité date de 1855 et Monsieur John McDonald est le deuxièmre maire de la paroisse. Parmi les événements qui contribuent à l expansion de Sainte-Philomène, signalons la poste en 1851, le train en 1880, le téléphone en 1905, l électricité en 1926 et le pont Mercier en 1934. En 1964, la paroisse Sainte-Philomène devient Ville de Sainte-Philomène et en 1968, la municipalité prend le nom de Ville de Mercier. Aujourd hui, on y dénombre près de dix mille résidants. La plus grande partie de son territoire est agricole, ce qui fait de Mercier une «ville dans un jardin». Sommaire 1 Maison Raymond-Pitre........... p. 4 2 Maison Sauvageau-Sweeny...... p. 4 3 Maison Parent.................... p. 5 4 Maison Dorais..................... p. 5 5 Maison Deschênes................ p. 6 6 Maison Frédéric................... p. 6 7 Croix de chemin.................. p. 7 8 Maison Loiselle-Daoust.......... p. 7 9 Maison Reid....................... p. 8 10 Maison Leroux.................... p. 8 11 Magasin D Amour................. p. 9 12 Maison Pierre-Amyot............. p. 9 13 Maison Loiselle-Bourcier........ p. 10 14 Magasin général Labrie.......... p. 10 15 Église de la paroisse............. p. 11 16 Maison Dr Édouard-Laberge.... p. 11 17 Maison des Notables............ p. 12 18 Maison Myre..................... p. 12 19 Maison Giroux................... p. 13 20 Maison Lefebvre-Caron......... p. 13 PLAN DU PARCOURS............ p. 14-15 3

1 Maison Raymond-Pitre Pour débuter le circuit, veuillez vous rendre à la maison Raymond- Pitre située au 280, boulevard Salaberry. Vous pouvez à présent observer une maison qui représente parfaitement le style canadien. On peut aussi apercevoir la porte avant qui est d origine. Narcisse Pitre achète une terre en 1883 qu il vend à son fils Élie Pitre en 1886. En 1927, Élie donne la terre à son fils Raymond Pitre. Le nouveau propriétaire et son épouse ont quatre enfants. De nos jours, Maxime Pitre, fils de Raymond Pitre, vit encore dans cette maison qu il a achetée en 1977. 2 Maison Sauvageau-Sweeny Pour vous rendre à la maison Sauvageau-Sweeny, continuez vers l ouest sur le boulevard Salaberry et arrêtez-vous au 422. Cette maison est de style palladien, un style originaire d Angleterre. Les murs sont en pierre de taille. Jadis, cette maison a servi d hôtel, de restaurant et de magasin général. Le premier propriétaire est Alexis Sauvageau. En 1841, il donne la maison à son fils Alexandre-Désiré en tant que cadeau de noces. Dix ans plus tard, ce dernier vend la maison à Jeanne Douglas Sweeny. Plus tard, la succession de la dame vend la propriété à la famille Bourgoyne. En 1942, Fenton Bourgoyne échange sa maison avec Hector Picard. En 1957, Florent Lefebvre achète la maison. En 1991, il cède la maison à son neveu, Alain Gougeon, qui retransforme le rez-dechaussée en restaurant. 4

3 Maison Parent Pour vous rendre à la maison Parent, allez jusqu au 510, boulevard Salaberry. Vous pouvez à présent admirer cette maison québécoise qui à été construite en 1846. Son revêtement extérieur est en clin de bois. L appentis sur le côté servait de cuisine d été. Pendant sept générations, la maison est le bien de la même famille. En 1942, Victor Parent acquiert la maison de sa mère Victorine Giroux. Victor ne s est jamais marié et n a pas eu d enfant. Après son décès, en 1990, la maison appartient à ses nièces Hélène et Louise Parent. Elles vendent la maison en 1996 à Patrice Primeau et Manon Galant. 4 Maison Dorais Continuez sur le boulevard Salaberry jusqu au 530, pour aller voir la maison Dorais. Le style de cette maison est tout à fait québécois. Le revêtement extérieur et les chambranles des fenêtres sont d origine. L évêque Monseigneur Jean-De-La- Croix Dorais est né dans cette maison en 1874. Plus tard, Jean-Marie Dorais donne sa maison en héritage à son fils Pierre Dorais. Environ dix ans plus tard, Pierre vend la maison à Napoléon Deschênes. La propriétaire actuelle, Grace Oakley, possède la maison depuis 1998. 5

5 Maison Deschênes Pour vous rendre à la maison Deschênes, allez jusqu au 1051, boulevard Salaberry. Vous pouvez présentement regarder cette maison typiquement canadienne construite en pierre des champs, avec des cheminées «en chicane», c'est-à-dire sur un versant du toit différent. C est dans cette maison qu a vécu durant plus de quarante ans, Madame Antoinette Giroux-Deschênes, une institutrice qui a enseigné à des générations successives de résidants. 6 Maison Frédéric Pour vous rendre à la maison Frédéric, continuez sur le boulevard Salaberry et tournez à gauche sur le rang Saint-Charles. Arrêtez-vous au 19, rang Saint-Charles. Cette maison de pierre est de style campagnard. La date de construction de la maison est difficile à établir, mais nous pouvons constater qu elle a été construite vers 1823. En 1873, Monsieur Benjamin Colorie (Frédéric) fait donation entre vifs à son fils Alexandre Frédéric. Si la maison est encore aussi élégante qu à sa construction, c est grâce à Guy Girardeau, propriétaire de 1977 à 2005. 6

7 Croix de chemin Continuez à gauche près du 10, rang Saint-Charles. Cette croix a été construite sur le terrain de Zéphirin Schinck. Elle est faite de bois qui a été fourni par la municipalité. Seulement les personnes autorisées par l évêque pouvaient planter la croix. La croix de chemin que vous pouvez voir à l instant, est la seule des six croix de chemin autrefois présentes dans la ville. Ces croix servaient de guide pour trouver les montées la nuit. Elles permettaient aussi au gens du rang de se rassembler lorsqu ils ne pouvaient pas aller à l église, par exemple lors d une tempête. 8 Maison Loiselle-Daoust Pour aller zieuter la maison Loiselle-Daoust, rendez vous au 9, rang Saint-Charles. Cette maison typiquement canadienne a été bâtie par Louis-Loiselle en 1841. Quarante ans plus tard, il donne sa maison à son fils Amédé Loiselle, mais il lui concède la terre seulement six ans plus tard. En 1918, Amédé Loiselle vend sa propriété à son gendre Joseph Daoust. Le nouveau propriétaire est directeur de la caisse populaire, marguillier et commissaire d école. En 1959, Lucien Daoust hérite de la terre et de la maison. Ce dernier revend la terre quelques années plus tard, mais il habite la maison jusqu à son décès, en 1998. 7

9 Maison Reid Pour vous rendre à la maison Reid, tournez à droite sur la rue Marleau et tournez ensuite à droite sur le Boulevard Saint-Jean-Baptiste. Arrêtez-vous au 936, Boulevard Saint-Jean-Baptiste. Vous pouvez maintenant examiner de plus près cette maison de style villageois. Les persiennes protégeaient du vent et permettaient de garder la fraîcheur en obstruant le soleil. Cette maison a été la propriété de la famille Reid jusqu en 2003. Elle a probablement été construite en 1819. Laurent Reid vendait et réparait des bicyclettes vers les années cinquante. Il était connu et apprécié de tous. 10 Garage Leroux Pour vous rendre au prochain arrêt, traversez la rue et allez au 937, Boulevard Saint-Jean-Baptiste. Anciennement, la bâtisse était en bois et il y avait une cheminée qui servait de feu de forge. En 1947, la bâtisse a été démolie et a été remplacée par celle que l on peut voir actuellement. Le bâtiment a toujours été propriété de la famille Leroux. Avec la venue de l automobile et du tracteur, le forgeron d autrefois a beaucoup évolué pour devenir garagiste. Le propriétaire actuel, Pierre Leroux, est la cinquième génération à servir les résidants de la ville de Mercier. 8

11 Magasin D amour Rendez vous au IGA, situé au 927, Boulevard Saint-Jean-Baptiste. Il ne reste aucune trace du magasin D amour d antan. La famille D amour a détenu le magasin général pendant trois générations. On y trouvait de tout, des ustensiles jusqu au cercueil. Monsieur Jean Tremblay change le magasin général en épicerie de style libre service, munie d une caisse enregistreuse. Denis Reid, le successeur de Jean Tremblay, fait agrandir l épicerie afin de mieux répondre aux besoins des citoyens dont le nombre augmente d année en année. En 1974, les flammes détruisent l épicerie qui est reconstruite et qui fonctionne dorénavant sous la bannière Métro. En 1988, MM. Duchemin et Lacas deviennent propriétaires de l épicerie. Aujourd hui, nous pouvons circuler dans les larges allées d un IGA. 12 Maison Pierre-Amyot Traversez le boulevard et rendez vous à la maison Pierre Amyot située au 930, boulevard Saint-Jean-Baptiste. Vous pouvez maintenant voir cette remarquable maison de brique de style néo-gothique, style très répandu dans la deuxième moitié du 19 e siècle. Lorsqu elle est construite, Pierre Amyot, son propriétaire, est maire de Sainte-Philomène. 9

13 Maison Loiselle-Bourcier Pour aller à la maison Loiselle- Bourcier, continuez jusqu au 922, Boulevard Saint-Jean-Baptiste. Cette maison de style italien est construite au milieu du 19 e siècle. Durant 32 ans, le bas-côté de la maison sert de bureau de poste et de boutique de cordonnier. Jean-Baptiste Loiselle, propriétaire de 1878 à 1924, est maître de poste et cordonnier. François Bourcier, propriétaire de 1944 à 1967, est un des premiers traiteurs de Sainte-Philomène. Sa femme et sa fille sont très impliquées dans cette entreprise et participent aux préparations des commandes reçues. 14 Magasin général Labrie Une autre fois, traversez le boulevard et rendez vous au 909, boulevard Saint-Jean-Baptiste. Vous pouvez à présent regarder ce qu on appelle le magasin général Labrie. Dès son origine, l édifice sert de magasin général. Il permet aussi de loger ses propriétaires. Il y a plusieurs années, la partie supérieure de la devanture a été refaite. Lors de la reconstruction, on a préféré une architecture beaucoup plus conventionnelle. En 1884, François-Xavier Labrie a acheté un terrain et une bâtisse en bois au Sieur Napoléon Desgroseilliers. Il fait démolir la petite bâtisse en bois pour y construire son magasin général. Le magasin général Labrie sert la population durant de nombreuses années. 10

15 Église de la Paroisse Sainte-Philomène Rendez vous à l église située au 893, boulevard Saint-Jean Baptiste. Cette église est de forme traditionnelle québécoise. Les murs sont de pierre de taille. Son magnifique clocher était en pierre, surmonté d une flèche légère et élancée qui était construite de bois et de tôle. En 1844, la paroisse comptant 900 communiants, on décide de bâtir une église évaluée à 48 000 livres. Le plancher de cette église est en bois franc et son clocher est recouvert de fer blanc. En 1955, un feu détruit l intérieur de l église. Le curé de l époque, Gérasime Bonnier, avec l aide des paroissiens, fait rebâtir l intérieur de l église. Elle a rouvert en 1956, mais en 1975, un deuxième feu a tout détruit, laissant seulement les murs extérieurs. Cette fois l église perd son clocher qui, malheureusement, ne sera pas reconstruit. 16 Maison Dr Édouard-Laberge Traversez la rue et rendez vous sur le site Dr Édouard-Laberge situé au 888, boulevard Saint-Jean-Baptiste. La maison a été construite vers 1862. Le Dr Édouard Laberge, est né à Sainte- Philomène en 1829. Il étudie au Collège de Montréal, puis à l université McGill. Il est reçu médecin en 1856. Il est élu maire de 1866 à 1868, de 1875 à 1878 et de 1882 à 1883. En 1867, il est élu le premier député du compté de Châteauguay au parlement provincial et il le reste jusqu à son décès en 1883. 11

17 Maison des Notables Rendez vous à la maison des Notables au 868, boulevard Saint-Jean-Baptiste. Cette maison a été construite vers 1880, mais le bungalow qui y est rattaché a été construit en 1950. Elle fut la propriété de 4 médecins : le Dr Ovide Normandin, le Dr Joseph Pesant, le Dr Thomas Brault et le Dr Léopold Savage. Ce dernier fut maire de Sainte- Philomène du 13 janvier au 19 octobre de l an 1919. Albert Picard, propriétaire de 1941 à 1951, a fait de cette maison un restaurant. 18 Maison Myre Continuez jusqu au 836, boulevard Saint-Jean-Baptiste, pour en savoir plus sur la maison Myre. Alexandre Myre a construit cette maison vers 1889. Après son décès, la famille possède la maison. En 1954, elle la vend à Monsieur Gérard Amyot. Le nouveau propriétaire est un des membres fondateurs des loisirs de Sainte- Philomène, le premier chef des pompiers et aussi le premier transporteur scolaire. Pendant 10 ans, il est le contracteur chargé du déneigement des chemins de la municipalité. 12

19 Maison Giroux Traversez le boulevard et rendez vous au 843, boulevard Saint-Jean-Baptiste. La maison Giroux est de style palladien en brique rouge. Son premier propriétaire, Raoul Giroux, a été marguillier en 1943. Il était un cultivateur prospère. Sa terre est située dans la partie la plus élevée du village. Pierrette Vaillant et Gilles Lemelin sont propriétaires depuis 1974. Malgré quelques légères rénovations, la propriété a conservé son cachet original. À la droite de la maison, on peut voir la grange et le poulailler d origine. 20 Maison Lefebvre-Caron Pour voir la maison Lefebvre-Caron, rendez vous au 532, boulevard Saint-Jean-Baptiste. Vous pouvez voir là une jolie maison canadienne en pierre taillée. Elle a été construite de manière traditionnelle. La construction de la maison a eu lieu en 1847. Sylvain Lefebvre, premier propriétaire, donne sa maison, en 1873, à son fils Cyrille Lefebvre. En 1882, Pierre Caron acquiert la maison et la terre de sa mère. Depuis plus de 120 ans, la famille Caron est propriétaire de la maison. Depuis 1970, Marc Caron habite cette jolie maison et il en est sûrement très fier. 13

Plan du circuit 1 Maison Raymond-Pitre 2 Maison Sauvageau-Sweeny 3 Maison Parent 4 Maison Dorais 5 Maison Deschênes 6 Maison Frédéric 7 Croix de chemin 8 Maison Loiselle-Daoust 9 Maison Reid 10 Maison Leroux 11 Magasin D Amour 12 Maison Pierre-Amyot 13 Maison Loiselle-Bourcier 14 Magasin général Labrie 15 Église de la paroisse 16 Maison Dr Édouard-Laberge 17 Maison des Notables 18 Maison Myre 19 Maison Giroux 20 Maison Lefebvre-Caron 14 15 19 18 17 16 BOUL. SALABERRY 5 10 11 9 12 13 14

VERS MONTRÉAL p 1 2 4 BOULEVARD SALABERRY 3 BOULEVARD SAINT-JEAN-BAPTISTE RUE MARLEAU 6 7 8 RANG SAINT-CHARLES 20 15

927, boul. Saint-Jean-Baptiste, C.P. 68 Mercier, QC J6R 2K6 450 691-4731 tourismemercier.com