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PREVIOS. Réseau prévention violence et orientation santé «MINEUR ET VIOLENCE» JOURNEE D ECHANGE DES CPV-UAV ET LEURS PARTENAIRES DE MIDI-PYRENEES Toulouse, 1 ier juin 2010 1

PROGRAMME 9h - Accueil 9h15 9h45 Tour de table 9h45 10h15 Mme PINEAU, juriste et co-présidente Présentation de la maison des DROITS des ENfants et des JEUnes 10h15-10h45 - M. GENUIT Philippe, Psychologue Présentation du CRIAVS de Midi-Pyrénées Pause 11h-12h30 - Mme PERVANCHON Maryse, Psychologue, Association Vivre Autrement ses Conflits (AVAC) Situations de violences de couple et enfants témoins. Prise en charge des auteurs en Haute-Garonne et travail sur la parentalité (Déjeuner) 14h00-15h15 - Mme LANTA Nathalie, Psychologue, IRAVISS Consultation de prise en charge du psychotraumatisme & Actions de prévention en milieu scolaire Pause 15h30 16h30 - Capitaine BLAISON, Compagnie de gendarmerie de Toulouse Saint-Michel, Présentation des Brigades de Protection des Familles, missions et retour d expérience, le rôle des référents «Violences Intra-Familiales» PARTENAIRES DE LA JOURNEE Consultation de prévention de la violence CHU de Toulouse, Hôpital de Rangueil, Bât H 1, 2ème sous-sol 1, avenue Jean Poulhès TSA 50032 31059 Toulouse Cedex 9 05 61 32 37 17 05 61 32 31 87 @ : prevention.violence@chu-toulouse.fr Site : http://www.chu-toulouse.fr/-consultation-prevention-violence- Service Universitaire de médecine légale, Faculté de médecine, Université Toulouse III Mise à disposition de la salle 2

ORGANISATION Association Réseau PREvention VIolence et Orientation Santé (PREVIOS) 6 rue Pétrarque 31000 Toulouse 06.80.61.48.64 Fax 05.31.60.38.10. @ : www.reseauprevios.fr Le réseau PREVIOS est une association loi 1901, créée en 2006, réunissant des professionnels de terrain œuvrant dans le champ de la prévention de la violence au sein différents secteurs d activité (sanitaire, social, judiciaire ). Ces missions sont à visée des personnes en situation de violence et des professionnels : - Amélioration de l accueil des victimes, témoins et auteurs de violence par une prise en charge pluridisciplinaire (développement du dépistage, de l accueil, de l évaluation globale et de l orientation concertée entre partenaires), - Articulation des dimensions sanitaires, judiciaires et sociales par la co-création de référentiels régionaux de sensibilisation, de formations et de pratiques concertées. INTERVENANTS DROITS EN JEU - La maison des DROITS des ENfants et des JEUnes 6 rue des Couteliers 31000 TOULOUSE 05 61 53 22 63 mdde@laposte.net @ : www.droits-et-enfants.com Centre Ressources pour les Intervenants auprès d Auteurs de Violences Sexuelles (CRIAVS) 7, rue du Colonel Driant 31400 TOULOUSE 05.61.14.90.10 / 05.61.14.90.11 Fax : 05.62.17.61.22 @ : criavs-mp@ch-marchant.fr Association Vivre Autrement ses Conflits (AVAC) 17 rue Peyras 31000 Toulouse 05.61.21.05.28 avac.toulouse@online.fr @ : http://avac.toulouse.free.fr/ Affiliée FNACAV, http://www.fnacav.fr Association loi 1901, fondée en 1995, pour l accompagnement thérapeutique ou la psychothérapie des malaises psychiques en lien avec les malaises sociaux et, en particulier, les violences familiales et conjugales. Elle s adresse aussi bien aux hommes qu aux femmes. Les prises en charge sont faites par des psychothérapeutes psychanalystes, psychothérapeutes familiaux psychanalytiques, psychothérapeutes de couple. L AVAC intervient dans des situations de violence entre conjoints, viols, incestes, maltraitance aux enfants ou aux parents. L AVAC intervient aussi aux niveaux de la prévention, information, formation, auprès des populations de quartier, des jeunes scolarisés, des écoles de travailleurs sociaux. L action est complémentaire du travail des institutions : sociales, juridiques, médicales, policières dans le domaine des violences familiales et conjugales. 3

Institut de Recherche et d'accompagnement Violences-Santé-Société (IRAVISS) Chez Centre VALEATIS, 9 rue Saint Antoine du T 31000 Toulouse 06 01 79 19 92 Iraviss@orange.Fr @ : http://www.iraviss.info/ Association fondée en 2009 par des professionnels impliqués dans le champ de la psychocriminologie et de la Victimologie. L association dispose d une consultation de prise en charge du psychotraumatisme de l enfant en situation de violence. Groupement de Gendarmerie de Haute Garonne Capitaine BLAISON, représentant Monsieur PRADELS, Officier adjoint au commandant de groupement de la Haute-Garonne et responsable des Brigades de Protection des Familles (BPF) 05 62 25 43 49. Courriel : michel.pradels@gendarmerie.interieur.gouv.fr PARTICIPANTS 37 professionnels des CPV/UAV et leurs partenaires sont présents. Ces professionnels sont rattachés pour 35 d entre eux à 24 structures différentes (AJTAPEA, ASJOA [09], Association Du Couple à la Famille, AVAC [31], AVIR 82, CDPEF [31], CG 31-DAST [31], CHU Toulouse, CIDFF 82, CIDFF09, CMPP [31], Conseil Général Haute Garonne Aide sociale Enfance Direction Enfance Famille, CRIAVS, Du Couple à la famille, Groupement de Gendarmerie de Haute-Garonne, IRAVISS [31], Maison des droits des enfants et des jeunes, MFPF 82, SAU CHU Toulouse [31], SAU CHU Toulouse [31], SAVIM [31], UAV 09 CHIVA [09], UMJ [31]). Par ailleurs sont présents un professionnel de santé libéral et un étudiant sans rattachement à une structure d intervention. Les professionnels présents sont en majorité (71%) des professionnels de santé : - 15 Psychologues, - 6 Médecins, - 2 Infirmières, - 2 Sages-femmes. Les autres domaines (social et judiciaire) sont représentés, respectivement : - Social (5 professionnels), - Judiciaire (6 juristes, 2 gendarmes). Trois des quatre départements identifiés dans la convention GRSP 2010/PREVIOS sont représentés. La répartition des domaines et des lieux d exercice figurent ci-après. 4

Domaine d'exercice des personnes présentes (%) 13 21 68 Santé Justice Social Répartition géographique des participants (%) 11 13 Haute Garonne Ariège Tarn et Garonne 76 CONTENU SOMMAIRE DES INTERVENTIONS 1. DROITS EN JEU- La maison des DROITS des ENfants et des JEUnes Historique : Cette association existe sur Toulouse depuis 1993. Elle fonctionne grâce au travail et à l engagement de trois salariées et une trentaine de bénévoles professionnels. Elle dispose d une équipe pluridisciplinaire composée de juristes, de travailleurs sociaux, d un médecin et de psychologues. Les actions sont co-animées par un juriste et un professionnel du champ clinique ou social. L un apporte les informations légales, la procédure, les démarches à effectuer, l autre permet de développer les aspects psychosociaux d une situation, de prendre en compte les difficultés de chacun. Mission : DROITS EN JEU est un lieu d accès au(x) droit(s) des mineurs et des jeunes majeurs. où l enfant / le jeune / trouve non seulement des informations sur ses droits, obligations et responsabilités, mais également un lieu d écoute et de parole neutre. 5

Actions : - Accueil individuel, information juridique et sociale, éventuellement orientation et si cela s avère nécessaire, accompagnement des mineurs et des jeunes majeurs dans les démarches. Les entretiens sont gratuits, anonymes et confidentiels. Ils sont menés par un binôme juriste et professionnel de l écoute. o Permanences d écoute et d information à destination des mineurs et des jeunes majeurs : au siège de l association tous les mercredis ou sur les différentes Maisons de justice et du droit de Toulouse, deux mercredis par mois. o Entretiens sur rendez-vous du lundi au samedi à DROITS EN JEU. - Interventions collectives auprès des enfants et des jeunes : DROITS EN JEU met en place des actions de sensibilisation et de prévention autour du droit et de la citoyenneté dans toute structure accueillant des mineurs et des jeunes majeurs. Les modes d intervention favorisent l interactivité : animation des ateliers avec le support de mises en situation, vidéos, jeux, quizz, o Thématiques : «les droits de l enfant», «La Loi», «la gestion de conflit», «la discrimination», «la justice des mineurs», «Se protéger, protéger, être protégé» o Des outils adaptés à l âge du public : mises en situation, jeux, supports ludiques : «7 affaires de justice», «Ma famille et moi», «Je(u) suis citoyen» - Interventions collectives auprès de parents et professionnels : café des parents, débats sur la parentalité - Formations auprès des professionnels sur des thématiques telles que la protection de l enfance, les droits de l enfant, l itinéraire et la place de l enfant dans les familles séparées... Motifs de recours : - Les interventions collectives à destination des enfants sont demandées afin de sensibiliser les enfants à leurs droits, obligations et responsabilités en tant que futurs citoyens. Celles en direction des parents ont pour visée un soutien dans la fonction parentale et pour les professionnels, un éclairage juridique et une réflexion sur la pratique professionnelle pour une meilleure prise en compte des droits de l enfant. - Les professionnels nous contactent quand ils souhaitent être éclairés juridiquement sur une situation. - Les permanences sont sollicitées soit par les parents, soit par la famille proche de l enfant ou l enfant lui-même à partir d un certain âge lorsqu une situation ou un conflit les amène à rechercher des informations sur leurs droits ou les démarches à effectuer (séparation des parents, émancipation, changement de nom, obtention de la nationalité française, protection ). Les professionnels sont aussi des relais permettant aux enfants de prendre contact avec nous. Evolution de l intervention : Nous informons juridiquement l enfant sur les questions qu il se pose. Cependant le fait d intervenir en binôme permet de mieux appréhender ce qui sous-tend cette démarche et d apporter des alternatives à l action en justice si cela est possible. Si la situation peut être résolue sans faire appel au système judiciaire cela est mieux pour l enfant. Au delà de l information, les professionnels peuvent apporter un soutien pour la rédaction d un courrier, mettre en relation le jeune avec un service adapté, orienter vers un professionnel, l accompagner dans les démarches. 6

2. CRIAVS Présentation : M. GENUIT, psychologue Plaquette du CRIAVS (annexe 1) Historique : Naissance des Centres Ressources Interrégionaux effective en 2005 dans quelques régions (Rhône-Alpes, ). Régionalisation en 2009 (création en Midi-Pyrénées en 2009). Rappel historique sur la préoccupation ministérielle autour des questions de violences sexuelles (années 1990). Politiques de santé rattachées au 1) plan santé mentale 2) Programme de lutte contre la Récidive (PPR du côté justice). Abouti à la Loi du 17 juin 1998. Evolutions marquantes : - Protection du mineur vis-à-vis des agresseurs sexuels - Entrée dans le code pénal de nouvelles infractions spécifiques [cyberconduites pédophiles]) - Création de l injonction de soin pour de nouvelles infractions (on sort alors de la santé mentale et des conduites toxicomaniques) - Introduction de la fonction de médecin coordonnateur - Choix du «Centre ressource» plutôt que du «Centre de soin» (contrairement aux centres pour toxicomanes - actuellement centres mélangés «alcool et autres toxicomanies»). - Historique des représentations sur la perversion (sommes passés de la «perversion alcoolique» à la «perversion sexuelle») et présentation de grandes notions («le fétichiste se suffit de l objet», «le pervers détourne la sexualité/la relation», «le psychotique casse la relation (il est plutôt centré sur soi mais pas toujours = conduites hétéro-violentes possibles)», «les personnes agissent dans la domination (plutôt autour de problématique d impuissance plutôt que scenari d humiliation)». Retour d expérience sur situations émergentes : De fait de l évolution des violences sexuelles, les parcours judiciaires évoluent (exemples déclinés : la femme auteur de violences sexuelles [la proportion de femmes incarcérées pour violences sexuelles est passée de 7-8% dans les années 90 à 25% des femmes incarcérées en 2010] ; les mineurs auteurs [apprentissage de la sexualité au de la fratrie] ; violences sexuelles entre filles). Les experts et soignants font l apprentissage de la facilité d aborder le sujet : «ai abusé» / «ai été abusé(e)». Certaines personnes «existent» à travers l abus (situation non voulue consciemment, non désirée, mais probablement inconsciemment recherchée à l insu et à l encontre de la personne elle même). Travailler en réseau : - Apprendre et mieux voir : exemple du regard sur inceste (capacité de sensibilisation de la clinique ). Pédopsychiatrie = symptôme de la communication / mais aussi infra verbal. - Repérer et gérer ces émotions (l aspect émotionnel peut impacter sur les prises en charge d aval transmission des émotions et réactions plus tranchées) Actions CRIAVS : - Réunions d échanges par métiers - Formation - Colloques Note PREVIOS : Premiers référentiels de pratique sur violences sexuelles (voir lettre PREVIOS n 16 accessible sur www.reseauprevios.fr / rubrique «publication»). 7

3. Association Vivre Autrement ses Conflits (AVAC) Présentation : Mme PERVANCHON, Psychologue et Sociologue Equipe : Psychanalystes, psychothérapeutes et sociologues investis dans les prises en charge individuelle ou groupale (coût adapté aux revenus) de différents publics : - de Femmes victimes de violence, d inceste, de viol - d auteurs de violences de couple Cas particuliers sur les auteurs (prise en charge depuis 2002) : - Venue soit à la demande de l auteur (réflexion sur le désir de motivation / autocritique en cours) ou sur parcours judiciaire (critères d exclusion identifiés lors d un entretien préalable éviction des personnalités borderline ou non motivés) - Trait commun de ces hommes : ont tous difficulté à se raconter ; se révèlent plutôt honteux d où l intérêt de travailler sur l échange sur les perceptions et le vécu (dans le groupe on parle et on écoute) : importance du rôle thérapeutique de la parole. - Trois types de groupes de paroles auteurs : o 1) Groupe «ouvert» (sans contrainte 1h1/2 / 15 jours dans la durée o 2) Groupe sous contrainte SPIP/PJJ ateliers à visée psychoéducative (5*2h/15jours le soir) tps restreint (un entretien post puis fini ) o 3) Groupe carcéral Quartier des Courtes Peines : 5 séances de 2h/semaine ou groupe SPJ 1*/mois (groupe sensibilisation) : travail sur le déni - Modalité de fonctionnement des Groupes o Animateurs des groupes : Couple homme-femme (un psychologue ou thérapeute/un sociologue) o Avant le démarrage : un entretien individuel sur motivation et détection de contre indications o Fonctionnement du groupe sous contrainte : concepts inducteurs - thèmes proposés (dominer/soumettre /ego qu est ce que j évite en dominant? qui j imite? vivre en société et représentations valorisantes ou pas [notamment par rapport au sexe idem sur le couple [mise en couple coup de foudre] pour faire un bilan critique personnel et groupal) Retour d expérience sur le traitement du thème de la parentalité - Qualité de parent, de père, de mère, du point de vue juridique, social, culturel, ascendant ou descendant (parlent de leurs relations au niveau de leur famille). - Revendiquent une bonne parentalité (différent de la désirabilité sociale) = aspect authentique - Rôle des enfants rarement neutre dans le déclenchement de la violence - Exposé en points en lien avec la parentalité : o Le désir d enfant o Problématique des conjointes qui ne laissent pas la place à la parentalité du conjoint o Rôle paternel revendiqué comme rôle social stimulant par rapport à la nonreconnaissance o Relation à leur mère o Relation au père o Etre l enfant de sa compagne o Puissance à aimer, à admirer, à parler, à protéger 8

4. IRAVISS LANTA Nathalie, psychologue Présentation de l association (diaporama mis à disposition) Plaquette d information (annexe 2). www.iraviss.info/ 5. BRIGADE DE PROTECTION DES FAMILLES Capitaine BLAISON, représentant Monsieur PRADELS Responsable des Brigades de Protection des Familles (BPF) Présentation des BPF - Création fin 2009 (commande politique) - Entité fonctionnelle et non pas une structure (environ 50 personnes) - Commandement : Colonel TAVART - Officier en charge de la BPF : Capitaine PRADELS - A vocation judiciaire et articulée autour noyau d expertise (9 personnes) et d appuis locaux : Référents Violences Intrafamiliale (VIF) sur la base du volontariat (40 taine de volontaires sur les brigades de Haute Garonne soit environ deux personnes par communautés de brigades). - La Brigade de protection de la délinquance juvénile associée à cette mission de protection. Elle effectue le recensement des données quotidiennement. Besoins : - Echanges avec secteurs santé, social - Développer les savoirs faire (communication inter-institutionnelle, info pop, rendre compte) - Formation (ad hoc ) Retour d expérience : - 95% des affaires n ont pas de suite - Accroissement de la problématique des personnes âgées (13% des victimes de VIF ont plus de 60 ans) d où un plan séniors mis en place à partir du mois de juillet 2010. Actions en lien avec le réseau PREVIOS : - En 2008, rencontre de l ensemble des Brigades du département afin de faire connaître la procédure d information des usagers en situation de violence intrafamiliale dès lors qu une procédure judiciaire ne peut être mise en œuvre. Ces derniers doivent recevoir une information sur l existence de la consultation de prévention de la violence de Haute Garonne (CPV31). L information est systématiquement associée à la dispense d une plaquette d information. Depuis les entrées «gendarmeries» en CPV31 ont été multipliées par trois (14% des modes d entrées). - En 2010, renouvellement de l action auprès des référents VIF. Et mise en œuvre d un partage d expérience sur les situations. 9

EVALUATION 1. QUALITE DE LA JOURNEE 86% des personnes présentes ont apprécié la qualité des interventions. 80% ont considéré les interventions comme en adéquation avec le programme annoncé. Si le lieu de restauration a convenu à la totalité des personnes, le lieu de formation est considéré comme peu plaisant par 43% des personnes présentes. Qualité des interventions (%) 7 7 13 Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Plutôt pas d'accord Non précisé 73 Qualité du lieu de la journée (%) 14 29 7 50 Plutôt d'accord Plutôt pas d'accord Pas d'accord du tout Tout à fait d'accord Adéquation des interventions au programme annoncé (%) 20 27 53 Plutôt d'accord Tout à fait d'accord Plutôt pas d'accord Qualité du lieu de restauration (%) 22 Tout à fait d'accord Plutôt d'accord 78 10

2. OBJECTIFS DE LA FORMATION La majorité des participants pensent que les objectifs de la journée sont atteints (échanges, viser au travail en réseau, favoriser les parcours de prise en charge). Favoriser les échanges entre domaines d'exercice (%) 40 60 Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Favoriser le travail en réseau (%) 26 Tout à fait d'accord Plutôt d'accord 73 Favoriser le parcours des personnes en situation de violence (%) 47 53 Tout à fait d'accord Plutôt d'accord 11

3. POINTS FORTS/FAIBLES DE LA FORMATION C est la qualité du contenu et des interventions (notamment du CRIAVS et de l AVAC) qui est mise en avant par les participants. Les points «faibles» rapportés font écho à : - l incompréhension relative à la présentation de la structure IRAVISS (positionnement, présentation des «écueils» identifiés dans la prise en charge du psychotraumatisme de l enfant, liens avec PREVIOS). Nous solliciterons M. PENIN ou Mme BARDOUIL a préciser le contexte de création de la structure et des actions débutées. - L absence d illustration des actions des deux structures présentées l après midi (pas de situations de prise en charge citées). Il est à noter que sur ces deux interventions, les activités en sont à leur démarrage et ne peuvent faire état d une expérience aussi poussée que les parcours des structures présentes le matin (CRIAVS et AVAC). 4. SOUHAITS DE FORMATIONS Les souhaits de formation exprimés sont les suivants : - Relation d'emprise - Gérer l impact de la prise en charge des personnes en situation de violence - Violences aux personnes âgées - Violence institutionnelle champ sanitaire et medicosocial - Fonctionnement de l Unité Hospitalière de l Enfance en Danger OUTILS DIFFUSES Les participants ont reçu les documents d information suivants : - Plaquette CRIAVS (annexe 1), - Affiche Journée formation CRIAVS, - Plaquettes IRAVISS - professionnels (annexe 2) plaquette usagers en cours de réalisation (disponibilités sur site : voir), - Présentation suscintes des structures intervenantes, - Présentation des UAV-CPV (annexe 3), - Plaquettes AVAC (Groupe auteur de violence conjugale, groupe victime d inceste ou de violence), - Plaquettes de la Maison des Droits de l Enfant, - Annuaire des ressources mineur & violence (document de travail version initiale*). *ce document n a aucune prétention à être exhaustif. Les professionnels en ayant connaissance sont invités à nous préciser les améliorations utiles. 12

ANNEXE 1 PLAQUETTE DU C.R.I.A.V.S. LES ACTIVITES Nous pouvons recevoir au CRIAVS ou nous déplacer sur le site de votre choix dans l ensemble de la région Midi-Pyrénées. Réunions d échanges cliniques : cas, thèmes, questionnements institutionnels, pratiques Proposition de supervision (d équipe, de cas, individuelle ), d aide à la décision thérapeutique et à la mise en place d outils thérapeutiques (groupes, ateliers médiatisés ) Organisation de formations : cycles, journées sur thème, colloques, pluridisciplinaires ou adaptés au public rencontré. Interventions dans des formations initiales et continues, ainsi que dans des enseignements universitaires Mise en place de recherches et de soutien à la recherche pour les étudiants et les professionnels Mise en place d un fonds documentaire et d une veille bibliographique concernant les violences sexuelles Diffusion des avancées des travaux de recherche, réunions de bibliographie CONTACT CRIAVS 7, rue du Colonel Driant 31400 TOULOUSE MIDI- PYRENEES Centre Ressources pour les Intervenants auprès d Auteurs de Violences Sexuelles Tél : 05.61.14.90.10 / 05.61.14.90.11 Fax : 05.62.17.61.22 Mail : criavs-mp@ch-marchant.fr Accès : Métro Ligne B Station St Michel Marcel Langer Ouverture du lundi au vendredi de 9h00 à 16h30

Les violences sexuelles sont devenues, depuis la fin des années 1980, une préoccupation sociale majeure et un enjeu important en termes de santé publique autant par la prise en charge sanitaire des victimes que de celle des auteurs. Si tous les auteurs de violences sexuelles (AVS) ne relèvent pas d une prise en charge psychiatrique, nombre d entre eux présentent des troubles psychiques, voire une pathologie mentale en lien avec les faits commis et nécessitant des soins qu ils ne sont pas toujours en mesure de demander. S appuyant sur les avancées cliniques développées par des équipes psychiatriques exerçant en prison, et en particulier sur le rapport Balier, la loi du 17 juin 1998, instaurant le suivi socio-judiciaire, prévoit une nouvelle mesure de soins : l injonction de soins. Après évaluation clinique et indication médicale (expertale), et sur décision judiciaire, celle-ci est pilotée par un médecin coordonnateur et confiée à un thérapeute (médecin ou psychologue). De fait, les AVS faisant l objet d une injonction de soin relèvent à la fois d une prise en charge médico-psychologique et d une prise en charge sociojudiciaire. Il est donc indispensable de clarifier les rôles de chacun : les articulations nécessaires à la prise en charge des AVS doivent être facilitées et encadrées, les missions et les limites de chaque professionnel doivent être connues et une réflexion tant sur le plan clinique qu éthique doit être soutenue. En effet, les notions de secret professionnel et, dans le champ du soin, de cadre thérapeutique ne doivent ni disparaître ni se fondre dans les échanges et les pratiques de réseau. LES OBJECTIFS (circulaire DHOS-DGS du 13 avril 2006) - faciliter les prises en charge et l accès aux soins par une offre adaptée - augmenter le nombre et améliorer les compétences des médecins coordonnateurs ; - spécifier la prise en charge des mineurs auteurs d infractions sexuelles ; - poursuivre la politique d amélioration des connaissances et des pratiques d un plus grand nombre de professionnels de psychiatrie ; - améliorer la qualité de l expertise pénale ; - clarifier l articulation des différentes prises en charge (sanitaire, judiciaire, sociale, éducative), les formaliser à travers l élaboration de référentiels de pratiques et les diffuser. LES MISSIONS - Promotion et animation de réseaux santé/ social/ justice LE PUBLIC CONCERNE - Les professionnels de santé : Médecins généralistes, Psychiatres, ou autres disciplines concernées Psychologues Infirmiers, Cadres de santé, Psychomotriciens... Exerçant au sein d hôpitaux, de cliniques, cabinets privés, secteurs et intersecteurs de psychiatrie (CMP, CATTP, HdJ ), associations - Les professionnels du champ judiciaire : Experts : Psychiatres, Psychologues, Autres disciplines Médecins coordonnateurs Magistrats (Juge de l application des peines, Juge d instruction, Juge des enfants, Parquet, ), Avocats, Officiers de Police Judiciaire Personnels de la protection judiciaire jeunesse (P.J.J) - Les professionnels du champ pénitentiaire exerçant en milieu carcéral ou en milieu libre Service Pénitentiaire d Insertion et de Probation (S.P.I.P.) Directeurs d établissements pénitentiaires Personnels de surveillance - Les professionnels médico-sociaux : Assistantes sociales, Educateurs spécialisés Intervenants aide sociale à l enfance (A.S.E), en centres d hébergement, services sociaux L EQUIPE Pluridisciplinaire, elle est composée de professionnels de la santé intervenant auprès d Auteurs de Violences Sexuelles Psychiatres Psychologues Cadre de Santé Infirmier(e) Travailleur socio-éducatif Secrétaire - Développement de dispositifs de formation spécifique (initiale et continue) à l intention des professionnels concernés - Lieu de soutien et de recours cliniques auprès des différents professionnels - Recherche et diffusion des avancées des connaissances - Création d un centre documentaire

ANNEXE 2 PLAQUETTE IRAVISS L association I.R.A.V.I.S.S Institut de Recherche et d Accompagnement Violences Santé Société IRAVISS est une association fondée en 2009 par des professionnels impliqués depuis de nombreuses années dans les champs de la psychocriminologie et de la Victimologie et désireux de fédérer les ressources et compétences de Midi Pyrénées autour du thème Violences Santé - Société. Les objectifs de l association sont de : Mettre en place des actions de prévention et des consultations spécialisées en victimologie et en psychocriminologie Développer une activité de recherche et de formation sur ces thématiques Animer un réseau d analyses des pratiques cliniques Participer à une évolution du discours social Le Bureau : Président : Alain PENIN, Psychologue, Expert judiciaire Vice-président : Professeur Henri SZTULMAN, Psychiatre, Psychologue, Psychanalyste Présidents d honneur : Docteur Roland COUTANCEAU, Psychiatre, Expert judiciaire ; Docteur Boris CYRULNIK, Neuropsychiatre Secrétaire Général : Nicolas COMBALBERT, Professeur en Psychologie, Docteur en Droit, MCU, Expert judiciaire Secrétaire Général Adjoint : Hélène BAZEX, Docteur en Psychologie Trésorier : Anne-Marie FAVARD, Docteur en Psychologie, Chercheur CNRS, Expert judiciaire Coordinatrice des dispositifs : Nathalie BARDOUIL, Docteur en Psychologie, Expert judiciaire Intervenantes psychologues cliniciennes : Virginie CHESNAY ; Nathalie LANTA «Les Mineurs face à la Violence» Prévention et Prise en charge Mineurs victimes de violence, mineurs témoins de violence, mineurs auteurs de violence Un projet global de prévention primaire, secondaire et tertiaire de la violence, en développant les compétences psychosociales des mineurs à : identifier les situations de violence, refuser de se soumettre dénoncer les violences critiquer les modèles violents sortir de l emprise, l impuissance, la culpabilité Protéger un enfant, n est ce pas avant tout le rendre autonome et lui donner la capacité et la liberté de se protéger? IRAVISS Institut de Recherche et d Accompagnement Violences Santé Société Adresse : IRAVISS - Centre VALEATIS, au 9 rue St Antoine du T. 31000 TOULOUSE Tel : 06 01 7919 92 Mail : iraviss@orange.fr Site internet : www.iraviss.info

Les actions de prévention collective en établissements scolaires Les jeunes, acteurs de leur prévention face aux situations de violence LES ENFANTS EN ÉCOLES PRIMAIRES Le plateau de jeu interactif Permettre aux enfants de repérer et de comprendre les situations de danger : violences physiques ou verbales, abus sexuels, racisme, malnutrition, violence dans le couple parental Développer les compétences psychosociales des enfants : apprendre à dire non, à résister aux pressions des pairs, aux manipulations des publicités LES ADOLESCENTS EN COLLÈGE ET LYCÉE A l écoute de l adolescence Offrir un espace d écoute, d échange et de réflexion destiné aux élèves et enseignants au sein des établissements (collèges, lycées ). Mettre des mots sur la violence, sur les conduites à risque, sur l échec scolaire, rechercher les signifiants et les réponses adaptées. Contribuer à rendre les jeunes acteurs de leur vie, en renforçant leurs connaissances, leurs ressources et leurs compétences personnelles. Travailler sur les liens enseignants/élèves, favoriser et encourager le dialogue. Repositionner l enseignant en tant que personne ressource et active dans la prévention des conduites à risque chez l adolescent. Le Pocket film Encourager les comportements créatifs des jeunes en les invitant à réaliser des films tournés avec un téléphone portable traitant des enjeux actuels de la société (la discrimination, l exclusion, les violences ) Développer les compétences psychosociales des adolescents : leur droit à l image, la distinction espace public/espace intime, le happy slapping (acte d agression filmé au téléphone portable) comme acte répréhensible Favoriser le dialogue intergénérationnel autour de la création d images en organisant une journée du «Pocket film» (place des parents pour l élection du meilleur «Pocket film») La consultation spécialisée de traitement du psychotraumatisme chez le mineur en situation de violence Prise en charge thérapeutique spécialisée des mineurs souffrant d un syndrome psychotraumatique (enfants victimes, enfants témoins). La finalité de cette prise en charge psychothérapeutique est de réguler les symptômes psychotraumatiques et de favoriser le processus résilient. Actions : o Evaluation par un psychologue qualifié en victimologie du psychotraumatisme du mineur o Prise en charge thérapeutique du mineur en situation de traumatisme : traitement de l état de stress post-traumatique qui doit être précoce et structuré, outils de médiation recommandés dans ce type de travail avec l enfant. Analyse des Pratiques Les professionnels qui assurent les prises en charge des mineurs bénéficient de séances d analyse des pratiques bimensuelles. Ce dispositif d analyse des pratiques permet de réaliser une évaluation clinique qualitative du dispositif, alimentant une démarche de recherche-action sur l efficacité des prises en charge.

ANNEXE 3 - LES CONSULTATIONS DE PREVENTION DE LA VIOLENCEEN MIDI-PYRENEES Le réseau Prévention violence et Orientation Santé (PREVIOS) est missionné par le GRSP Midi-Pyrénées pour la coordination des consultations de prévention de la violence en région Midi-Pyrénées et l aide aux consultations émergentes. Les objectifs opérationnels de ces consultations visent à : - l évaluation globale de la situation de violence identifiée, à l appui et à la guidance spécifique complétant les soins traditionnellement fournis par les services médicaux ; - la sensibilisation des professionnels vis-à-vis du dépistage et de l orientation des victimes ; - le développement d action de prévention en collaboration avec le réseau existant sanitaire, juridique et social investit dans la prise en charge des victimes. Dans leur phase de mise en place (2007), ces consultations souhaitent : - développer des partenariats avec les professionnels de santé concernés par la prise en charge sanitaire ou autre, des victimes ou auteurs de violence. - identifier les besoins des professionnels confrontés dans leur pratique à des situations de violence répondre y mieux. Ariège (09) Haute- Garonne (31) Unité d'accueil des victimes Centre Hospitalier Intercommunal du Val d'ariège 10 rue Saint Vincent 09100 Pamiers Tél. 05.61.60.90.15 Fax. 05.61.05.90.16 Courriel : uav@chi-val-ariege.fr Horaires de consultation : lundi et vendredi de 9h à 12h Patients vus sur RDV ou non (prise de rendez vous du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30) Internet : http://www.chi-val-ariege.fr/pageseditos.asp?idpage=132 Partenaires : Préfecture, ASJOA, APEA, CIDFF 09 Consultation de Prévention de la Violence Hôpital de Rangueil, Bât H 1, 2ème sous-sol 1, avenue Jean Poulhès TSA 50032 31059 Toulouse Cedex 9 Tél. 05.61.32.37.17 (Patients vus sur RDV) Fax. 05.61.32.31.87 Courriel : prevention.violence@chu-toulouse.fr Partenaires : Conseil général, AVAC, SAVIM, Réseau RIVES FEMMES (SAVIF/PEA, APIAF- Olympe de Gouges, La Maison des allées, ISES, CIDFF31, Du Côté des Femmes), Gendarmerie, Du Couple à la Famille, Site : http://www.chu-toulouse.fr/-consultation-prevention-violence- Tarn et Garonne (82) Unité d accueil des victimes Hôpital de Montauban 100 avenue Léon Cladel 82000 Montauban Tél. 05.63.92.89.68 Fax. 05.63.92.89.69 Internet : http://www.ch-montauban.fr/services.php?service_id=8 (rubrique unité d accueil des victimes) Horaires de consultation : lundi et jeudi matin de 9h-12h Patients vus sur RDV (prise de rendez vous du lundi au vendredi de 9h à 17h) Partenaires : AVIR 82, CIDFF 82, MFPF 82 (Vous pouvez vous abonner gratuitement à notre lettre d information : preventionviolence@yahoo.fr) 17

Réseau PREVIOS chez Mme LE NIR 6 rue Pétrarque 31000 Toulouse Portable : 06.38.26.78.22 Fax. 05.31.61.38.10 Courriel : preventionviolence@yahoo.fr Site : www.reseauprevios.fr SIRET : 49791238600016 Organisme de formation : 73 31 05301 31 18