Diarrhée chronique. I. Cas clinique. II. MICI : inflammation chronique de l intestin



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Transcription:

Diarrhée chronique I. Cas clinique Mlle F 30 ans présente des troubles du transit depuis plusieurs mois. Elle décrit une diarrhée constituée de 5 selles par jours dont une nocturne, avec des faux besoins. Elle se plaint d une proctalgie violente lors de la selle et de douleurs abdominales en fosse iliaque droite, majorées après les repas et cédant avec des gargouillements et l émission de selles glairosanglantes. Depuis 15 jours, elle présente deux nodosités sous cutanées sur la face antérieure des tibias. Ces lésions cutanées sont érythémateuses, chaudes et douloureuses à la palpation. Elle pèse 50 kilos pour 1m73 et estime avoir maigri de 5 kilos depuis le début des symptômes. Elle fume 5 cigarettes par jour.! Probable maladie de 1. Arguments cliniques pour évoquer une maladie inflammatoire du TD - Terrain : Sexe féminin, âge jeune, tabagisme - Anamnèse :! Diarrhée chronique dysentérique! Syndrome de Köning (douleur dues à un obstacle partiel dans TD qui!!!! cède avec gargouillements et diarrhée)! Syndrome fissuraire anal! Amaigrissement! Erythème noueux (car maladie systémique) 2. Diagnostic le plus probable et comment le confirmer? - Maladie de iléo-colique avec fissure anale - Réalisation d une iléo-coloscopie sous AG (consentement préparation), biopsies étagées. - Examen proctotlogique dans un même temps - Examen microscopique (anatomo-pathologie) :! Perte de substance muqueuse! Infiltration lymphocytaire du chorion! Granulomes épithélioides et giangto aire! Abcès cryptiques! Aspect sclérolipomateux 3. Points clés - Une diarrhée est dite chronique quand elle persiste au delà d un mois - L interrogatoire, la clinique et les premiers examens biologiques conditionnent le choix des examens endoscopiques et d imagerie - La diarrhée chronique fonctionnelle motrice est fréquente et facilement améliorée par les freinateurs du transit - La maladie de, la maladie coeliaque et les colites microscopiques sont les causes le plus fréquentes de diarrhée chronique organique - Une diarrhée modérée sans anomalies biologiques chez un adulte sans antécédent personnel de troubles fonctionnels intestinaux doit faire envisager un cancer du pancréas ou une carcinose péritonéale. II. MICI : inflammation chronique de l intestin! Étiologie inconnue, touche 150 000 à 200 000 personnes en France! Deux principales formes de MICI : - Maladie de (MC) - Recto-colites hémorragiques ()! Incidence en constante augmentation et commence à se stabiliser. 1 er cas dans les Pays Scandinaves Peu tout toucher, de la bouche à l anus Douleurs abdo, diarrhées Atteinte région anale (abcès fissures fistules ) AEG ( fatigue amaigrissement) Ne touche que le Colon Rectorragies Douleurs rectales et abdo Évolution par poussées avec phase de rémission 1

Aspects anatomo patho Étiologie Intervalle de paroi saine : discontinue Atteinte diffuse et continue ø intervalle de paroi saine Transmurale atteinte des couches musculeuses et séreuses Distribution limitée muqueuses et sous muqueuses digestive : anormal car trop de noyaux (point foncés) Légende : biopsie du colon avec ulcérations mucosale, remaniement de l architecture, et signe de chronicité de la réaction inflammatoire! Inconnue multifactorielle Environnement : tabac, eau robinet (protège), appendicectomie (délétère) Facteur géographiques Facteurs microbiens : flore intestinale indispensable à la pathologie Facteurs génétiques importants Gène Nod 2! Infiltrat inflammatoire de la muqueuse Quelques photos =) Granulomes épithélioïdes Facteurs génétiques moins importants Et une petite vidéo =) http://www.youtube.com/watch?v=-oa65ieb8-0 Résumé avec ulcérations aphtoïdes de l iléon Recto-colite hémorragique Aspect maladie inflammatoire Lésions inflammatoires de l œsophage à l iléon terminal Lésions nettes (ulcérations et/ou granulomes) Iléite sur qq cm, par reflux Lésions anopérinéales Ulcérations canalaires anales, pseudomarisque ulcérée, fissures multiples, abcès fistules complexes Fissure postérieure et abcès/fistules simples Aspect en pile d assiette pour 2

Topographie lésionnelle Type des lésions macroscopiques Type des lésions microscopique Segmentaire Multifocales discontinues Lésions aphtoïdes, rails longitudinaux Granulomes épithélioïdes, fissures en zigzag Homogènes, continues Possible foyer périappendiculaire en cas de RCH gauche Aspect inflammatoire continu Forte déplétion en mucus Diminution de la densité des cryptes III. Traitement! Suspensif, Anti-inflammatoires (Remicab, fluximab) & immunosuppresseurs.! Lésions et manifestations cliniques différentes. Sensibilité variable à différents facteurs (environnement, génétique )! Hypothèse physio-pathologique commune: Les MICI se caractérisent par une anomalie de régulation de la réponse immunitaire muqueuse dirigée contre des éléments de la flore intestinale chez des individus génétiquement prédisposés! On doit traiter au long cours, si on arrête le traitement la maladie revient épithéliales! = immunocyte. Reconnait les Ag de la flore intestinales grâce à des récepteurs TLR. Certains sont spécifiques des Ag commensaux. - épithéliales sécrètent des cytokines ( IFN Interleukine, TGF.. Médiateurs solubles de l inflammation) en réponse à ce qui se passe dans son environnement. - Sécrètent en particulier de IL8, en fonction de la quantité sécrétée, elle va attirer des PNN qui vont informer d autres. 2 e niveau de défense! La muqueuse présente : - Des Lymphocytes diffus qui vont reconnaitre des Ag. Donnent un signal ggl et réponse systémique. - Plaques de Peyer : entre les épithéliales, présence de M = filtre pour les AG. En dessous follicule relié aux ggl mésentériques.! Mission : générer réponse adaptative au milieu extérieur.! Plaques de Peyer: - épithéliales en dessous dôme sous épithélial riche en dendritiques encore en dessous follicule recevant information des dendritiques IV. Réponse immunitaire muqueuse intestinale normale 1. Muqueuses! Reçoivent les Ag induisent la Réponse immunitaire (RI). Microvillosités de l intestin grêle augmentent les surfaces d échange (400m 2 ). Le Colon a moins de villosités. Système Immunitaire (SI) digestif ne repose pas uniquement sur LT et LB.! RI intestinale génère contre certains AG une tolérance locale et systémique = tolérance orale. 3

V. La situation pathologique au cours des MICI : rupture de l homéostasie intestinale! Réponse inappropriée contre la AG luminaux du TD provoquée par un système immunitaire muqueux intestinal dérégulé! Nécessite absolue : présence de la flore commensale. 1. Diminution de la barrière épithéliale! La perméabilité épithéliale est augmentée. 2 types de perméabilité: - Trans aire - Para aire 2. Perturbation des fonctions immunes des épithéliales! Grande partie régulée par le gène NOD 2 (CARD 15). Mutation hétérozygote : risque x2 à x4 de développer un Mutation homozygote : risque x40 3. Déséquilibre de la balance effecteur / régulateur! AG arrivent dans TD, s adressent plaque ou lymphocytes diffus mais quelque soit la voie aboutit aux ggl lymphatiques mésentériques. Possibilité pour les Ag libres d aller dans le sang et entrainer une réponse systémique. On ne sait pas pourquoi l AG est présenté par l un ou l autre mécanisme. 2. Homéostasie intestinale - En situation normale, les AG commensaux n induisent pas de réponse immune forte. - Les cytokine ( IL8 ) vont induire d autres cytokines cascade de cytokines. - LT (état basal = Th 0) en fonction de l influence de l'environnement le LT se différencie en Th 1, Th2, Th17 ou T reg. - Homéostasie se fait par type de : epithéliales, LT et LB. - Dendritique sécrète : TGF ß et IL 10 - Le SI intestinal se caractérise par un profil distinct de, de cytokines et chimiokines. - Les épithéliales, dendritiques et LT jouent un rôle très important dans le SI intestinal! Cytokines jouent un rôle important dans les MICI : Th1++ Th2 > Th1 IFN γ IL 2 6 12 23 18 TNF IL 4 5 13 peu de TNF IFN Plutot réponse aire Plutôt réponse humorale 4

Hypothèse physiopathologique de la MC Comment en est-on arrivé au développement récent des MICI?! Théorie de l hygiènne :! Chez les enfants, un environnement extrêmement propre affecte le développement du système immunitaire, les prédisposant à des maladies immunologiques comme l allergie ou les MICI.! Hypothèse des vieux amis :! Le système immunitaire s éduque à l aide des «vieux amis» (Lactobaccilus, helminthes, mycobactéries saprophytes ). La reconnaissance de ces microorganismes permet une maturation des cellules dendritiques conduisant à leurs propriétés immunorégulatrices. " «Trop» d hygiène et l absence des «vieux amis» n éduqueraient pas correctement le système immunitaire VI. Les nouvelles thérapeutiques ciblant le SI : les biothérapies! Cible la réaction inflammatoire intestinale en diminuant l action du système immunitaire Vidéo Que le prof adooooore =) et schéma allant avec http://www.nature.com/ni/multimedia/mucosal/animation/index.html 1. Les dérivés aminosalicylés (5-ASA)! En 1 er intention. Traitement anti inflammatoire locaux. Effet sur la barrière épithéliale modeste. Effet presque comme placébo dans. Bien tolérés, peu d effets II aire. Ex : Salazopyrine 2. Corticothérapie! Prescrit en 2 e intention. Traitement court, traite les poussées car risque des effets secondaires ++ Ex : Cortancyl, Solupred 3. Immunosuppresseurs! Demande aux LT, dendritiques et épithéliales de se calmer. On ne traite pas la cause, si on arrête le traitement, les symptômes reviennent. Données dans greffes, maladies auto-immunes. Ex : Imurel 4. Biothérapie! Basée sur l utilisation de molécules biologiques, le plus souvent des protéines recombinantes (anticorps), généralement modifiées génétiquement pour pouvoir remplir leur rôle thérapeutique.! Anti TNF les plus anciens donnés dans les PR ou MICI : - Modulation de l activité des cytokines - Inhibition des LT - Blocage du recrutement aire 5

! Pour le moment c est les molécules anti-tnf α qui sont les plus utilisées car c est une cytokine clé dans la réaction inflammatoire. Si on l enlève - de symptômes.! Exemples : Remicade (AMM 1999) :! Problème : Ac anti-tnf chimérique 25% vient de la souris risque d allergie (synthèse d Ac anti-infliximab dirigés contre la partie souris de la molécule). En cas d arrêt et reprise allergie car le patient a été sensibilisé. Humira (AMM 2007) : IgG humaine (100%). Injection sous cutanée.! Indications: MC active, sévère chez des patients non-répondeurs aux traitements classiques. Longue ½ vie plasmatique. 6