Symposium sur l'accès des francophones aux études postsecondaires en Ontario Raymond Théberge Sous-ministre adjoint Division de l éducation en langue française, l éducation des Autochtones et de la recherche, EDU Le 22 octobre 2010
Mise en contexte L accès des francophones aux études postsecondaires est : Une priorité du gouvernement de l Ontario Un indicateur de performance identifié dans l étude des écarts Un problème complexe dont les pistes de résolution requièrent la collaboration et coopération de tous les partenaires
Cadre stratégique d'éducation et de formation en langue française VISION Une collectivité de langue française qui soit hautement qualifiée et qui se réalise au cœur d une main-d œuvre ontarienne capable de faire concurrence au niveau mondial. MISSION La division conseille le ministère de la Formation et des Collèges et Universités en matière de politique publique et elle participe à toutes les initiatives qui se rapportent à l éducation postsecondaire et à la formation en langue française. La DPPELF intègre les diverses initiatives en langue française du MFCU à un parcours stratégique qui favorise sa vision. Ce faisant, la Direction gère les programmes en langue française dont elle est directement chargée et elle travaille aux côtés d autres secteurs du ministère quant à des initiatives qui touchent les établissements et les apprenants de langue française, pour élaborer des plans et des réponses adaptés. i OBJECTIFS ACCÈS : Accroître le nombre de programmes d éducation postsecondaire et de formation en français. RECRUTEMENT, RÉTENTION ET PARTICIPATION : Accroître les inscriptions et la rétention dans les programmes d éducation postsecondaire et de formation en français. QUALITÉ : Maintenir une qualité élevée quant aux programmes d éducation postsecondaire et de formation, dans les services et la recherche en français; accroître la capacité des établissements d éducation postsecondaire et de formation en français quant aux programmes menant les étudiants vers la réussite scolaire. RESPONSABILITÉ : Élaborer un cadre stratégique, avec indicateurs de rendement quant à l éduction postsecondaire, à la formation et à l éducation des adultes, en collaboration avec tous les intervenants. Inclure des indicateurs de rendement dans les ententes pluriannuelles de responsabilisation des institutions bilingues et de langue française.
Organigramme : Direction des politiques et programmes d'éducation en langue française (DPPELF) Division de l'emploi et de la formation Laurie LeBlanc, sous-ministre adjointe Division de l'éducation en langue française, de l'éducation des Autochtones et de la recherche* Raymond Théberge, sous-ministre adjoint Division des politiques stratégiques et des programmes Marie-Lison Fougère, sous-ministre adjointe Division de l'éducation postsecondaire Nancy Naylor, sous-ministre adjointe DPPELF Ginette Plourde, directrice 4 Unité des politiques et programmes Unité des politiques relatives au curriculum en langue française Centre Jules- Léger Unité de la littératie et de la numératie en langue française (K-6) Unité de l apprentissage jusqu'à l'âge de 18 ans et réussite des élèves francophones Unité du continuum de l'apprentissage en langue française (ministère de l Éducation et ministère de la Formation et des Collèges et Universités)
Recrutement et rétention
Recrutement et rétention des élèves PAL et initiatives connexes La PAL est le document d orientation de l éducation en langue française en Ontario, il définit le mandat de l école de langue française, les axes d interventions et les trois résultats escomptés. Les trois résultats escomptés orientent le travail de la Direction des politiques et programmes d éducation en langue française du ministère de l Éducation. Ces trois résultats sont: 1) Pour l élève : Capacité accrue en communication orale pour maximiser l apprentissage et la construction identitaire. 3) Pour les conseils scolaires : Capacité accrue à maintenir et àaugmenter l effectif scolaire afin de contribuer àla vitalité des écoles de langue française et de la communauté francophone. Approche culturelle en enseignement 2) Pour le personnel scolaire : Capacité accrue à œuvrer en milieu minoritaire afin d appuyer les apprentissages scolaires et le développement identitaire de chaque élève. Campagne de promotion de l éducation en langue française Note 148 sur l admission Programmes cadres ALF et PANA Profil d enseignement et de leadership Énoncé de politique sur l admission, l accueil et l accompagnement
Étude des écarts 93 % des finissants des écoles secondaires de langue française accèdent aux études postsecondaires 64 % des francophones issus du système secondaire de langue française, s inscrivent dans les institutions qui offrent des programmes en français, et 29 % s inscrivent dans des institutions homogènes de langue anglaise 22 % des programmes universitaires de 1er cycle sont accessibles en français par rapport aux programmes offerts en anglais. 23 % des programmes collégiaux sont disponibles en français par rapport aux programmes offerts en anglais (Étude des écarts: Les systèmes d éducation postsecondaire et de formation de langue française et de langue anglaise, ministère de la Formation et des Collèges et Universités, Direction des politiques et programmes d éducation en langue française, décembre 2008. Il est à noter que les données analysées lors de l étude des écarts ne reflètent que les années 2003-2004 à 2006-2007)
Étude des écarts (suite) Dans les régions de l Ouest et du Centre, 13 % des finissants s inscrivent dans une institution de langue anglaise contre 3 % qui s inscrivent dans une institution de langue française Le nombre de francophones qui participent à des programmes offerts dans leur langue est sous-représenté pour la tranche d âge de 20 à 29 ans (8 % au niveau collégial et 26 % au niveau universitaire) Le ratio de qualité de l éducation postsecondaire de langue française est égal ou supérieur à l éducation postsecondaire de langue anglaise (Étude des écarts: Les systèmes d éducation postsecondaire et de formation de langue française et de langue anglaise, ministère de la Formation et des Collèges et Universités, Direction des politiques et programmes d éducation en langue française, décembre 2008 Il est à noter que les données analysées lors de l étude des écarts ne reflètent que les années 2003-2004 à 2006-2007))
La politique d aménagement linguistique pour le postsecondaire et la formation En février 2009, le Groupe de travail permanent EDU-FCU sur le continuum de l apprentissage en langue française recommande au Ministre la mise en œuvre d une Politique d aménagement linguistique pour le postsecondaire et la formation En juin 2009, le Ministre approuve le processus de consultation pour l élaboration d'une Politique d aménagement linguistique pour le postsecondaire et la formation En janvier 2010, consultation provinciale afin de valider les principaux éléments d une Politique d aménagement linguistique pour le postsecondaire et la formation.
Politique d aménagement linguistique pour le postsecondaire et la formation Défis et enjeux L augmentation de la population francophone dans le Centre-Sud-Ouest L absence de définition commune de l étudiant francophone L anglicisation croissante des universités bilingues Le manque de soutien des étudiants au niveau linguistique
Besoins des étudiants francophones Financement des études Les distances considérables entre le domicile de l élève et les établissements postsecondaires et de formation offrant des programmes d études en français La mobilité étudiante Le transfert de crédits
Raisons motivant le choix des étudiants Et après le secondaire? Étude sur les aspirations éducationnelles des élèves de la 12e année des écoles de langue française de l Ontario, avril 2010 Pourquoi les étudiants francophones ne choisissent-ils pas d entreprendre des études postsecondaires en français? R.Allard, R.Landry et K.Deveau, Et après le secondaire? Étude sur les aspirations éducationnelles des élèves de la 12e année des écoles de langue française de l Ontario, avril 2010)
Aspirations éducationnelles - obstacles La préférence pour l anglais (considérée comme modérée ou majeur par 47,9% des élèves) La distance d un établissement francophone (44,8%) Le montant peu élevé et le faible nombre de bourses (40,8%) La faiblesse des notes en français et le peu d intérêt pour les études en français (47,1%) Le manque de ressources financières pourrait également influencer le choix de reporter le début des études postsecondaires (R.Allard, R.Landry et K.Deveau, Et après le secondaire? Étude sur les aspirations éducationnelles des élèves de la 12e année des écoles de langue française de l Ontario, avril 2010)
Recommandations du Groupe de travail EDU-FCU La promotion provinciale du continuum de l éducation en langue française La révision des programmes d aide financière pour étudier en français La stratégie active de recrutement des étudiants internationaux
Recommandations du Groupe de travail permanent EDU-FCU (suite) La stratégie de recherche pour l éducation en langue française Le programme de double reconnaissance de crédit au palier universitaire
Engagement de la province La vision du ministère de la Formation et des Collèges et Universités est d assurer que l Ontario a la main-d'œuvre francophone la plus éduquée et qualifiée au monde afin que la province puisse se prévaloir d un avantage compétitif et d une grande qualité de vie. Le plan Ontario ouvert sur le monde obtention d un diplôme d études postsecondaires à 70 % Le financement de l éducation postsecondaire en langue française augmentation de plus de 61 % par rapport à 2003-2004
Investissements Octobre 2010 - Ouverture d un campus à Timmins- le Collège de Hearst Septembre 2010 - Début de la construction du Centre d excellence d éducation postsecondaire de langue française et bilingue- Collège Glendon Septembre 2010 Ouverture du Centre des métiers Minto-Campus Alphonse Desjardins - La Cité collégiale
Conclusion La Politique d aménagement linguistique au postsecondaire et à la formation permettra d accroître : La qualité de l éducation postsecondaire Le nombre de programmes en français Le nombre d étudiants francophones Les services offerts au corps étudiant et professoral
Conclusion De nombreuses pistes de recherche: Les attitudes envers la langue française L insécurité linguistique La relation entre la langue des études et la langue de travail anticipée La distance plus considérable à parcourir pour étudier en français et le rapport coûts-distance. (R. Allard, R.Landry et K.Deveau, Et après le secondaire, avril 2010)