Observatoire VEILLE DOCUMENTAIRE FEVRIER 2012 ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE L échelle des salaires est plus resserrée dans le secteur de l économie sociale Pour les 2,3 millions de salariés travaillant dans le secteur de l économie sociale, l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le privé. On y observe en effet un écart moins important entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d activité. Ils sont aussi plus souvent à temps partiel. La santé est un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le reste du privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche. Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé. Référence : Insee Première N 1390 Auteur : Laurent Bisault, direction régionale de Midi-Pyrénées, Insee Lien : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1390/ip1390.pdf L échelle des salaires est plus resserrée dans le secteur de l économie sociale Pour les 2,3 millions de salariés travaillant dans le secteur de l économie sociale, l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le privé. On y observe en effet un écart moins important entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d activité. Ils sont aussi plus souvent à temps partiel. La santé est un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le reste du privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche. Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé. Référence : Insee Première N 1390 Auteur : Laurent Bisault, direction régionale de Midi-Pyrénées, Insee Lien : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1390/ip1390.pdf «Favoriser la création d entreprises sociales sur les territoires» Panorama et bonnes pratiques de dispositifs d appui à l émergence, au développement et à la pérennisation des entreprises de l ESS Les travaux de recherche sur l entrepreneuriat sont formels : l accompagnement des projets et de leurs porteurs en phase d amorçage est un élément essentiel pour leur réussite. Ils montrent ainsi que 5 ans après leur création, seules 46% des entreprises nouvelles subsistent alors que 70% des entreprises aidées existent encore. En ce qui concerne les entreprises sociales, un soutien spécialisé semble pertinent pour plusieurs raisons : les projets nécessitent de conjuguer des compétences économiques, sociales et politiques («trilinguisme» de l entrepreneuriat social) ce
qui implique un accompagnement prenant en compte ces spécificités - inscription dans un territoire, gouvernance, modèles économiques, particularités sectorielles, etc. -. Au-delà, le partage d une culture commune et la constitution d un collectif sont une clé de réussite des projets. Auteur : Chorum - Cides - Odysseum II Type : Synthèse d étude (14 pages) Lien : http://cides.chorum.fr/blobs/medias/2187417927834141155/synthese-etude-odyssemlight.pdf#medialink(2187417927834141155) ENTREPRISES Trois auto-entrepreneurs sur quatre n auraient pas créé d entreprise sans ce régime Au premier semestre 2010, 190 000 personnes ont déposé une demande d immatriculation d autoentreprise, dont on estime que 60 % créeront une activité par ce biais. Trois auto-entrepreneurs sur quatre n auraient pas créé d entreprise sans ce régime ; ils déclarent avoir voulu par ce biais développer une activité de complément ou assurer leur emploi. Deux auto-entrepreneurs sur cinq étaient salariés du privé. La moitié ont créé leur entreprise dans un secteur d activité différent de leur métier de base. Quatre secteurs concentrent les auto-entreprises : le soutien et le conseil aux entreprises, les services aux ménages, le commerce, et enfin la construction. Les autoentrepreneurs réalisent en moyenne un chiffre d affaires mensuel de 1 000 euros. Ils travaillent essentiellement chez eux ou chez le client. Globalement, les auto-entrepreneurs sont plus jeunes que la population active, et les femmes auto-entrepreneurs sont plus diplômées que leurs confrères. Le principal avantage déclaré du régime est de simplifier les procédures ; l inconvénient majeur est de ne pas pouvoir déduire les dépenses du chiffre d affaires. Ceux qui ont déjà arrêté leur activité expliquent leur échec par un projet non viable ou l inadéquation du régime à leur situation. Référence : Insee Première N 1388 Auteur : Insee Lien : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1388/ip1388.pdf MARCHE DU TRAVAIL Une photographie du marché du travail en 2010 - Depuis 2008, chômage et sous-emploi progressent En 2010, 25,7 millions de personnes ont un travail et 2,7 millions sont au chômage au sens du BIT. Sur dix personnes qui travaillent, on compte un non-salarié, cinq ouvriers ou employés et quatre cadres ou professions intermédiaires. Une large majorité de salariés travaillent avec un contrat à durée indéterminée, mais les autres formes de contrat (Intérim, apprentissage, contrats à durée déterminée) progressent sensiblement, surtout chez les plus jeunes. De plus, 6 % des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi. Cette situation est plus courante parmi les jeunes, les employés et les femmes. Depuis 2008, le chômage gagne les cadres et les plus qualifiés, catégories jusqu alors les plus préservées. C est parmi les plus de 50 ans, que le chômage a le plus progressé, même si les plus jeunes et les moins qualifiés restent les plus touchés. Référence : Insee Première N 1391 Auteur : Anne Mansuy et Loup Wolff, division Emploi, Insee
Lien : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1391/ip1391.pdf SECTEURS D ACTIVITE Les services aux entreprises en Languedoc-Roussillon : un domaine d activité dynamique et hétérogène En Languedoc-Roussillon, en 2008, les services aux entreprises emploient un peu plus de 88 000 salariés et représentent 12 % des effectifs salariés totaux. L évolution de l emploi, soutenue par un contexte démographique favorable, connaît une progression beaucoup plus rapide qu au niveau national, témoignant de la dynamique de ce domaine d activités. Les services aux entreprises languedociens forment un ensemble hétérogène : quelques secteurs d activité prédominants, un tissu de petites entreprises coexistant avec quelques grands employeurs, une relative dépendance à des centres de décision externes ainsi qu une concentration marquée dans les zones d emploi de Montpellier et de Bagnols-sur-Cèze. Si le Languedoc-Roussillon se positionne plutôt bien dans le concert des régions de France de province, c est en grande partie grâce aux activités de Recherche et Développement scientifique du secteur public. Du côté du secteur privé, la progression des dépenses de recherche ne se retrouve pas au niveau des emplois occupés. Une partie des services aux entreprises de la région est constituée de services stratégiques : la région, à première vue, semble plutôt bien dotée mais un regard plus approfondi, tenant compte de la structure de l appareil productif régional, conduit à nuancer ce constat. Référence : Repère Synthèse pour l économie en Languedoc-Roussillon N 1 Auteur : Insee Languedoc-Roussillon - Mireille Lefebvre, Insee - Patrick Crosnier et Véronique Salabert, Direccte Date : Janvier 2012 Lien : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/themes/synthese/syn1201/syn1201.pdf BATIMENT Adapter les formations du bâtiment aux objectifs de développement durable - Un bac pro dédié au patrimoine nourrit la réflexion - Le bâtiment se met au vert. Comment transformer les approches, les métiers puis les formations en respectant le patrimoine? - Etudes et groupes de réflexion Céreq - A propos du bac pro Interventions sur le patrimoine bâti - Aperçu sur le titre professionnel d ouvrier polyvalent de restauration du patrimoine (OPRP). Auteur : Céreq Type : Page web Lien : http://www.cereq.fr/index.php/articles/adapter-les-formations-du-batiment-aux-objectifs-dedeveloppement-durable-un-bac-pro-dedie-au-patrimoine-nourrit-la-reflexion CONJONCTURE La conjoncture des PME Languedoc-Roussillon En Languedoc-Roussillon - 2011 : une année en demi-teinte - Activité : croissance en pente douce - Situation de trésorerie : durcissement des trésoreries et aggravation à court terme - Emploi : embellie sur l emploi - Rentabilité : dégradation des résultats au cours des six derniers mois
- Investissement : en repli. En 2012 : une année maussade en perspective - Activité : quasi-stagnation - Emploi : croissance au point mort - Investissements : réduction possible. Référence : 54 ème enquête semestrielle de conjoncture Auteur : OSEO Date : Janvier 2012 Type : Synthèse (2 pages) Lien :http://www.oseo.fr/notre_mission/nos_equipes_en_region/languedoc_roussillon/a_la_une/actu alites/la_conjoncture_des_pme_en_languedoc_roussillon4 SAVOIRS DE BASE Prévention et lutte contre l illettrisme en Languedoc-Roussillon - Guide d'information pour la maitrise des savoirs de base Qu est-ce que l illettrisme? On parle d illettrisme pour les personnes qui ont été scolarisées en France mais qui n ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante telles que remplir un chèque, lire un mode d emploi, remplir un formulaire simple, etc. Á ne pas confondre avec L analphabétisme qui désigne la situation de personnes n ayant jamais été scolarisées et n ayant par conséquent pas acquis les apprentissages premiers. Auteur : Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme (ANLCI) Date : Décembre 2011 Type : Guide (24 pages) Lien : http://www.camargue34.fr/pages/?all=actualites&id=251 AGRICULTURE Le foncier et l'agriculture, développements récents Ouvrage présenté sous forme de fiches : - Le foncier agricole : une ressource sous tensions - Les politiques foncières agricoles en France depuis 1945 - Augmentation de la part des terres agricoles en location : échec ou réussite de la politique foncière? - Les agriculteurs et leur patrimoine : des indépendants comme les autres? - Les marchés fonciers ruraux régionaux entre dynamiques des exploitations agricoles et logiques urbaines - L'influence urbaine sur le prix des terres agricoles et ses conséquences pour l'agriculture - L'impact de la littoralisation sur les marchés fonciers : une approche comparative des côtes basque et charentaise - Les prix du foncier agricole sous la pression de l'urbanisation - Évaluation des effets des zonages environnementaux sur la croissance urbaine et l'activité agricole - Émissions de gaz à effet de serre dues à l'agriculture et aux usages des sols en France : une analyse spatiale - La «course aux terres» : théorie et déterminants empiriques des acquisitions transfrontalières de terres agricoles
Référence : Économie et Statistique n 444-445 Auteur : INSEE Type : Ouvrage (250 pages) Lien :http://www.oseo.fr/notre_mission/nos_equipes_en_region/languedoc_roussillon/a_la_une/actu alites/la_conjoncture_des_pme_en_languedoc_roussillon4