Moulin de la Flagère

Sauvegarde du Je suis né au XII e siècle Le Tourneur - 14350 Bény-Bocage

Histoire de notre vieux moulin Moulin à eau de la Flagère Liliane et Alain Lorsque nous avons appris que ce moulin, en triste état, témoin de notre enfance, allait être détruit pour une récupération pure et simple de sa pierre, nous n avons pu résister au fait de tout mettre en œuvre pour que sa présence dans le paysage, puisse rester une réalité. Sur un coup de cœur, ma femme et moi, avons pris la décision de l acheter, malgré nos faibles moyens financiers. La passion fait quelques fois oublier la dure réalité des choses à laquelle il va falloir faire face. Après contacts auprès d entreprises, il s est avéré ; que cette restauration sera plus importante, que nous ne l avions pensée, et la disposition d argent va être primordiale, pour voir aboutir un tel projet, malgré notre implication manuelle, sur les différents corps de métiers.de gros travaux sont à réaliser. Il nous faudra remonter les murs tombés, refaire la toiture qui a été détruite lors d une tempête, par un gros arbre qui a percuté celle-ci. Sans toiture depuis plus de vingt cinq années, le temps a fait son œuvre. De plus, les deux roues à eau ; en bois, entraînant les engrenages n ont pas, elles non plus résistés au temps. L alimentation en eau est réalisée par les éléments suivants: un bief, un étang de rétention d eau, une sortie de l eau après les roues, par un coursier ; entrainant l eau par un petit tunnel privé, passant sous une route. Ces éléments d amenées d eau, ont eux aussi beaucoup soufferts Si nous arrivons à trouver des mécènes qui pourraient, par leurs participations financières, ou matérielles, nous redonner l espoir de le revoir un jour reprendre sa fonction initiale, ce serait merveilleux. Après de longues recherches aux archives départementales, j ai pu retrouver son histoire, qui n est pas banale. A notre grande surprise, ce moulin, sur une charte écrite entre 1360 et 1370, en latin médiéval, nous parle déjà de ce moulin, qui par la suite fut déjà, en partie détruit pendant la guerre de cent ans. Ensuite, des traces de sa présence vers 1650, ainsi que des écrits sur ses différents locataires entre 1741 et 1777. Il a été la propriété d un noble, qui possédait d ailleurs ; un manoir du 17 e siècle, qui se trouve être à peu de distance dudit moulin. Nous souhaitons de tout cœur, que ce projet de sauvegarde; retienne votre attention, et nous donne de l espoir et du courage, pour réaliser les différents travaux, afin de concrétiser ce projet un peu fou, j en conviens ; de deux jeunes retraités, passionnés par la sauvegarde d un certain patrimoine discret, qui se sont fixés cet objectif ambitieux. Un club des amis du, va être créé, ainsi qu un compte bancaire, pour que la transparence puisse se faire, tout au long de la remise en état envisagée. Un suivi scrupuleux des dépenses financières engagées, pour les travaux de restauration du Moulin, se fera sur un livre comptable, et sera tenu à la disposition de tout donateur, qui souhaitera en avoir connaissance, et ainsi suivre l avancement de ladite restauration. Club : Les Amis du 37 rue Gustave Flaubert 14370 Argences Contact : Alain Ballon 02 31 23 03 24 06 22 36 34 28 ballon.alain@wanadoo.fr

Histoire de ma vie de moulin Moi, le moulin de la Flagère, je tiens à vous raconter mon Histoire ; afin que vous puissiez comprendre ce qui peut m arriver, si Liliane et Alain n obtenaient pas d aides. J ai été bâti, au cours du douzième siècle, ce qui vous laisse à penser que je ne suis plus un jeune Moulin. Liliane et Alain ont retrouvé différentes traces de mon existence. J ai vu le jour, suite aux besoins; des Templiers, qui se trouvaient à la «préceptorie» de Corval, située sur la commune de Vassy, non loin de la ville de Vire, dans le bocage Normand. Comme les Templiers étaient avant tout des moines soldats, ils faisaient appel à des ordres, pour construire les bâtiments dont il avait besoins. Ce furent des Bénédictins et des Cisterciens, qui, de chaque côté, se regroupèrent en guildes, et qui formèrent eux-mêmes, des maçons, des tailleurs de pierres, des charpentiers etc., et ainsi répondre à la demande des différents ordres religieux qui pouvaient avoir besoin de leurs services. Je fus en premier construit, mais cela n était pas suffisant, il fallut réaliser un bief, creusé de la main de l homme, à partir de la rivière, afin d amener l eau dans un étang, creusé lui aussi de la main de l homme. Cet étang, muni de vannes, servait de rétention d eau et permettait de réguler le débit d entrée et de sortie de l eau ; en fonction des besoins du meunier. L élevage du poisson blanc, à l attention des Templiers, qui en mangeaient trois fois par semaine, était un plus que procurait cet étang. J oubliais!, j ai reçu tout un ensemble, d engrenages, de meules et de courroies ; et pour couronner le tout, deux magnifiques roues à aubes ; «en bois», qui étaient mues par la chute d eau en provenance de l étang. Après avoir entrainé mes roues, l eau repartait par un coursier, repassait par un petit sous-terrain et rejoignait la rivière. Déjà en ce temps là, on ne badinait pas avec l eau. Il fallait restituer ce que l on avait prélevé. J en ai vus des meuniers, travailler dans mon intérieur, j ai même eu la chance de connaître des meunières, ce qui je trouve; donnait un air plus joyeux, plus gai. La compagnie des enfants fut quelque chose de formidable et me procura beaucoup de joies. En son temps, une petite étable se trouvait à côté de moi, et le soir venu; la personne qui venait chercher sa farine, et qui se trouvait surprise par la nuit, le meunier logeait le cheval et le paysan. Je ne vous ai pas dit non plus?, les deux roues à aubes, avaient deux fonctions différentes? L une entraînait ma grande meule, à moudre le blé ; et l autre, plus petite, servait à moudre l avoine et l orge. Depuis des temps immémoriaux, j ai connu bien des vicissitudes. Vers mille trois cent quatorze, suite à la décision de Philippe IV Le Bel, je me retrouvais être la propriété des Hospitaliers, ce qui ne changea pas beaucoup de choses. Ma première blessure, c est les Anglais qui me la causèrent, au cours de la guerre de cent ans. Par la suite des évènements firent que mes propriétaires avaient encore changés. Pendant la deuxième guerre mondiale, les parents et grands parents de Liliane, ont habité en mes murs, et des choses étranges se sont passées autour de moi. Des chars allemands, se sont cachés sous la frondaison des arbres qui m entouraient, j ai même vu un avion allemand s écraser tout près. Par la suite le grand père de Liliane, a abrité des soldats Anglais et Canadiens. Voilà environ trente ans, lors d une tempête un peu plus forte que d autres, celle-ci a déraciné un gros arbre centenaire; qui dans sa chute, est venu détruire entièrement ma toiture. Plusieurs repreneurs ont tenté, sans trop y croire, la sauvegarde de ma personne, mais rien de sérieux? Avec Liliane et Alain, cela semble différent, la passion les anime et lorsque je les ai vus devant moi, négocier pied à pied, ma reprise, un souffle de joie m a envahi. Ils ont discuté dur!, mais ont obtenus ma non démolition, qui avait pout but de me piquer mes pierres? Je leur appartiens. Vont-ils arriver à me redonner vie? J ai apprit que l argent a toujours été le nerf de la guerre, comme le dit si bien Alain. Quel travail magnifique ils ont déjà accompli?, Liliane, Bernadette, Roland, Jean Claude, Philippe, Alain et les autres. Ils ont rangé et trié mes pierres tombées, débroussaillé l ensemble complet du site, coupé les arbres qui poussaient dans l enceinte de mes murs, et débité ceux tombés depuis longtemps. Je ne vous parle pas des formidables agriculteurs des alentours, qui ont proposé leur aide, avec intervention de matériels importants. Ceux-ci ont compris que mes nouveaux propriétaires, allaient faire le maximum pour atteindre leur objectif. Si Liliane et Alain ne peuvent obtenir de soutient financier et matériel, je crois que leur volonté ne saura suffire, pour m éviter le pire? La mort?, la disparition à jamais ; purement et simplement.!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!.non Parole de vieux Moulin, Liliane Alain, c est du sérieux. Je tiens par avance, à remercier toutes les entreprises, qui pourraient contribuer de quelque manière que ce soit, financière ou matérielle, à l aboutissement du projet de sauvegarde, de ces deux jeunes retraités, Liliane et Alain, et ainsi me sauver de l oubli. PS : L urgence des urgences, couvrir «provisoirement» ce bâtiment, afin de le mettre hors d eau, car ses murs ont été assemblés avec de la terre, et il ne résistera plus à un prochain hiver humide ; de notre Normandie.

Mécénat Recherche de Mécènes, pour contribution à la sauvegarde d un très vieux moulin à eau. situé au Hameau de La Flagère commune de Le Tourneur 14350 Bény Bocage

Carte de Cassini, prouvant déjà l existence du.

Éclairage du sous-sol, uniquement par des meurtrières ; comme le montre cette photo.

Photo de notre moulin voilà huit mois. On voit sur ce document, que la nature l avait complètement envahi. Le perron est un assemblage de pierres de toute beauté.

Vue sur le coursier, l étoile se trouve à la verticale de la chute d eau. Les deux cercles, positionnent la sortie des deux troncs d arbres, qui servaient d axes, pour entraîner les deux roues à aubes.

Photo prise sur l intérieur du moulin, qui nous laisse présager de l importance des travaux auxquels nous aurons à faire face.

L état du mur nord, avant nettoyage du lierre qui, avec le temps, avait tapissé entièrement les murs, ainsi que les arbres qui ont poussé, au dehors, au ras du mur. Meurtrières du mur nord

Cliché du Moulin, pris voilà huit mois, dans l état que nous l avons acheté. Même l intérieur est envahi, on voit des arbres qui ont poussé partout.

Le Moulin vous offre cette fleur. Que celle-ci vous donne un moment de répit, pour admirer le réveil de la nature! Le printemps habille de fleurs le parterre du moulin. En voici une que J ai retenue, pour pour le bonheur de vos yeux Pour se rendre au Moulin A Caen, prendre l autoroute A84 sur environ 33 km Prendre la sortie n 41 S t Martin Des Besaces Au premier rond point, passer sous l autoroute Au deuxième rond point, direction D53, S t Martin des Besaces Au feu de S t Martin, tout droit, traverser entièrement le bourg A la sortie du bourg, suivre sur peu de distance la D53 Au premier carrefour, prendre à gauche D165 Bremoy Au carrefour suivant, à 400m, continuer tout droit (attention priorité) Au prochain carrefour à environ 500m, Hameau Bellery Prendre à droite, à l angle de la maison, (prudence pour visibilité) Rouler sur 300m, passer au dessus de la rivière du Roucamp Il est là sur votre gauche, en train d attendre et d espérer?

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