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Jusqu au mois de juin, le magazine 100% et la Chambre des Métiers et de l Artisanat des vous présentent dans chaque numéro ces apprentis vosgiens passionnés. Ils nous expliquent leur choix et leur parcours. sur D autres reportages et informations La préparation des pralinés au chocolat n a plus de secret pour Quentin Cosserat. Quentin Cosserat, passion chocolat Un CAP Chocolatier déjà en poche, un autre en pâtisserie : à 20 ans, Quentin Cosserat prépare, en deuxième année, le Brevet de Technicien des Métiers (BTM) pâtissier. Apprenti au Péché Mignon, un établissement renommé d Epinal, il vit parfaitement son cursus en alternance entre le laboratoire de la rue Frédéric Chopin et le CFA Pôle des Métiers d Epinal. «Une vraie passion», née dès l enfance quand il voyait sa grand-mère préparer les tartes familiales et les beignets de carnaval ou aux cerises, et qu il mit vite la main à la pâte. «Désormais, c est moi qui fais les gâteaux de famille», glisse Quentin, dans un sourire. Déjà plusieurs fois primé, Quentin Cosserat est apprenti pâtissier à Epinal. Il apprécie dans cette voie de l apprentissage son côté pratique, diversifié et valorisant. Des parents agriculteurs et l éventuelle reprise de l exploitation n ont en rien détourné le jeune apprenti de son projet professionnel. Pâtissier, il sera. Que son père l incite à ajouter une corde à son arc un CAP Boulanger rien n y fait. La voie est tracée. Quentin veut mettre son «imagination, la nécessaire finesse liée à ce métier qui demande aussi d être consciencieux» au service de la chocolaterie et de la pâtisserie. «Le patron Francis Vaxelaire m a mis tout de suite dans le bain. On apprend en fait différemment, avec surtout beaucoup de pratique», en fait trois semaines de rythme professionnel où «on ne s arrête pas à une pièce par jour», et une semaine au CFA avec encore deux jours de pratique. «Le métier est créatif. Personnellement, j aime réaliser des pièces pour les fêtes Pâques, la Saint-Valentin». Ne s est-il pas fait déjà remarquer lors de concours, en obtenant un 3ème prix au salon de la Gourmandise à Epinal (mars 2012) pour un «Gorille en chocolat», un 1er prix en création manuelle au Pôle des Métiers (mars 2013) pour ses «Colombes de la paix» (pastillage), un 1er prix encore au salon de la Gour- Gaëlle Leblanc, une formation bien assise mandise (septembre 2013) pour son «Jardin des nénuphars» en chocolat. Autant de pièces maîtresses exposées en leur temps au Péché Mignon. «Une valorisation que permet c est son autre avantage», résume Quentin. Certes quelques contraintes sont à noter. «Les coups de bourre de Noël, de Pâques» laissent peu de dimanches libres. Le lever matinal à 4h30 pour une embauche à 5h jusqu à 13h peut rebuter certains qui, «attirés par certaines émissions de télévision, découvrent une autre réalité qui les fait fuir». «On fait moins de sorties entre copains. Il faut une certaine discipline», explique Quentin pour qui de toute façon une seule vertu compte : «la passion». «C est un très beau métier. Qui la vit depuis tout petit, ne peut être déçu» et donc s accroche. L implication de Francis Vaxelaire au CFA Pôle des Métiers, quand il y est appelé par exemple pour corriger un BTM blanc, facilite un bon suivi des trois apprentis qui s activent dans son laboratoire. «Nous avons de toute façon un livret d apprentissage où le patron peut faire des commentaires sur notre travail», précise Quentin Cosserat. «La vieille école fonctionne bien», renchérit son maître d apprentissage, lui-même formé en son temps dès 14 ans par cette voie «essentielle», à ses yeux. Pour préparer les artisans de demain et «transmettre un jour l affaire». Quentin n en est pas encore là. Il se voit bien encore poursuivre la découverte de ses métiers, au contact d un Meilleur Ouvrier de France par exemple. Avec la certitude, pour lui, de se former à un métier plaisir. Découvrez la formation de Quentin, lors des Portes ouvertes 22 mars 2014 www.cma-vosges.fr de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 Vous vous formez dans la confection de siège d ameublement d exception, un secteur de l industrie du luxe peu connu. Quels sont les objets que vous réalisez? Gaëlle Leblanc : C est une industrie du luxe pour laquelle nous avons affaire à des clients très pointilleux. Les cuirs sont refusés quand il y a le moindre défaut, les coutures sont réalisées au millimètre près, sinon le client refuse l objet. A l entreprise Laval où je réalise mon apprentissage, je travaille aussi des matériaux modernes comme la mousse ou la fibre de verre. On réalise des pièces pour des yachts comme des bains de soleil en fibres de verre avec de gros coussins en cuir blanc, qui se vendent plusieurs milliers d euros. Depuis que suis toute petite, je veux être dans la mode et la création. J ai passé un bac arts appliqués au lycée Charlesde-Gaulle de Chaumont, puis un BTS design de mode à l école Condé de stylisme. Après ça, je n ai pas voulu repartir pour d autres années d études, ni aller à Paris pour effectuer des stages. J ai donc débuté l AFPIA en septembre dernier pour compléter mon parcours dans l ameublement. Pourquoi l ameublement? Je voudrais vivre de la décoration intérieure : draperie, housse, rideaux... J adore dessiner, créer et manipuler les matières. Même si je n exclue pas de revenir au stylisme de mode. J aimerais faire plusieurs métiers dans ma vie! Quel est le matériaux que vous aimez le plus travailler? Le cuir. C est une matière souple, on peut en faire tout ce que l on veut une fois qu on sait le manipuler. J ai appris à gainer les meubles (c est-à-dire habiller la structure en bois d un canapé par exemple), à faire des surpiqûres, des empreintes... C est magique parce qu au final, le bois disparaît sous le cuir. J ai eu une commande spéciale de petits objets de bureau que j ai beaucoup aimée : une corbeille, un sousmain et un pot à crayons entièrement en cuir. Comment a réagi votre entourage face au choix de l apprentissage? Mon père, Thierry Leblanc, m a toujours suivi dans la création, il est lui-même prototypiste-designer chez Laval, il a gagné certains prix. C est lui qui m a appris le dessin... Aujourd hui, on se complète : s il dessine un nouveau fauteuil, je le conseille pour sa réalisation. Votre formation à l école de l AFPIA est plus traditionnelle... Avec mon professeur, je découvre les méthodes traditionnelles pour garnir les sièges en crin animal et végétal. Il y a une méthode spécifique pour chaque siège, on ne réalisera pas un fauteuil voltaire comme un canapé. Quels sont les avantages de l apprentissage? C est une bonne manière d entrer dans le monde du travail tout en ayant un pied dans l école pour continuer à apprendre un savoir-faire. Par rapport au BTS, tout ce que l on fait est concret. On est directement confronté à l avis des clients et de son patron. On en retire un avis très précieux et plus ancré dans la réalité que celui d un professeur. Au début, vous vouliez pourtant plutôt vous lancer dans la mode et le stylisme... Gaëlle Leblanc en pleine réalisation d un meuble à base de matériaux recyclés pour un concours. Passionnée de mode et de design, Gaëlle Leblanc s est lancée à 21 ans dans un apprentissage de l ameublement de luxe à Liffol-le-Grand. Propos recueillis par Florent Potier Découvrez la formation de Gaëlle, lors des Portes ouvertes 22 mars 2014 de 9h à 17h Pôle des Métiers (Centre de Formation d apprentis et Université régionale des Métiers de l Artisanat) l AFPIA (Association de Formation Professionnelle de l Industrie de l Ameublement), Visitez nos équipements et les nouveaux laboratoires, garage automobile, salle de restauration, foyer! Animations : Olympiades en ébénisterie sélections régionales, nombreuses démonstrations métiers : Tapisserie d ameublement, menuiserie en siège, inition Pôle des Métiers - 16 avenue Dutac (proche gare) à Epinal. Tél. 03 29 69 21 88. www.cfa-epinal.fr et email : contact@cfa-epinal.net AFPIA est-nord 2, rue du 8 mai 1945 88350 Liffol-le-Grand 03 29 06 60 60

Préparant le BTS de Maintenance industrielle au CFAI de Thaon-les-, Caroline Hacquard a choisi sciemment l alternance pour découvrir son futur métier. Caroline Hacquard : «Vivre les réalités Un bac S en poche et une expérience d une année d IUT Génie chimique Génie des procédés dans son curriculum vitae, Caroline Hacquard, jeune Déodatienne de 19 ans, a fait un choix : celui de l alternance. En 1 ère année de BTS Maintenance industrielle au CFAI (Centre de Formation d Apprentissage de l Industrie) de Thaon-les-, elle est apprentie chez GRT Gaz, une filiale de GDF Suez à Golbey, spécialisée dans le transport de gaz haute pression par gazoduc. «J avais envie de voir les réalités de l entreprise. L apprentissage est un juste milieu entre la voie professionnelle et la voie générale, la pratique et la théorie.» Caroline Hacquard adhère visiblement à «cette formation complète», oscillant entre les matières générales, dont «l anglais fort utile», et la partie technique où il est cette fois question de «génie électrique, d automatisme, d analyse fonctionnelle et structurelle, de technologies des appareils». Un monde d hommes assurément, mais où une femme a toute sa place, même si aujourd hui elles ne sont que deux étudiantes sur les 23 de cette 1 ère année de BTS, et les 130 apprenants du CFAI thaonnais créé par l UIMM, l Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie. «Cela m intéressait de travailler avec une équipe d hommes. Je n ai aucun souci en la matière. J ai de toute façon toujours été intéressée par la mécanique, j ai toujours adoré monter et démonter. Si j ai été un temps attirée par des filières plus féminines comme la biologie, j ai avant tout fait le choix de l alternance». Voilà qui est clair. Les arguments ne manquent pas. Le premier tient à l employabilité liée à un tel cursus. «On ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir assez de diplôme, ni d expérience professionnelle», glisse, tout sourire, Caroline qui voit dans la formule d autres avantages : «J ai un salaire qui me permet d être plus indépendante. On a quasiment une vie d adulte. J avais envie de décoller dans la vie, et puis avoir quasiment l assurance d un travail au bout, cela rassure beaucoup.» Evoquant certains de ses amis ayant fait de longues études universitaires, sans embauche à la clé, la jeune apprentie trouve cela «désolant». Bref, le pragmatisme l emporte sur les petits sacrifices qu il a fallu faire : «Moins sortir» par exemple. «Mes amis trouvaient que c était gâcher ma jeunesse, mais ils voient aujourd hui que cela roule pour moi, que j ai fait le bon choix, que cela me correspond.» Et ce, d autant plus que Caroline Hacquard peut aussi compter, au sein de l entreprise qui l accueille, sur «un tuteur très présent». «Robert Gazoni, qui est responsable de secteur, tient à m apprendre vraiment le métier. Chaque jour je découvre des choses différentes.» La transmission fonctionne en somme. De quoi doper plus encore l énergie de Caroline pour qui la plus grande surprise fut sans doute «l entraide en classe». «On s aide tous. Ils ont tous l esprit d équipe, comme dans une entreprise, alors que durant ma scolarité précédente, c était plutôt l insupportable chacun pour soi.» Solidarité en entreprise et soutien mutuel au CFAI : le cocktail humain est à coup sûr stimulant. Comment Caroline Hacquard voit-elle l avenir? «Si on me conseille une école d ingénieur et qu on m assure que j ai les capacités de poursuivre mes études, pourquoi pas? Peut-être qu on me proposera aussi une embauche. Je verrai bien. Mais si je poursuis mon cursus, une certitude, ce sera en alternance.» Le message ne souffre apparemment aucun autre commentaire. Venez découvrir notre centre de formation en prenant rendez-vous au 03 29 39 43 20 Les industries technologiques recrutent. L alternance : une formation et l accès à l emploi. Diplômes : CAP, BAC PRO, BTS, Licence Professionnelle, Ingénieur. Certiication de Qualiication Professionnelle : CQPM CQPI. Domaines industriels : Conception de Produits Industriels Maintenance et Production Industrielle Mécanique, Usinage Chaudronnerie industrielle, Soudage Electrotechnique + Qualité Sécurité Environnement Gestion des Ressources Humaines CFAI AFPI APC 4 sites pour vous former à Maxéville (54), Thaon-les- (88), Saint-Dié des (88), Bar-le-Duc (55). Informations sur www.cfai-nancy.com / Contactez-nous au 03 29 39 43 20. 22

100% Jeune apprenti de 17 ans, Killian se prépare à une profession qui demande habilité et intelligence. Au CFA d Arches, Killian prépare déjà un second CAP de plombier à tout juste 17 ans. Bam bam bam! Vrrrr! Tschhhhh! Dans l atelier plomberie du CFA d Arches le travail est incessant. Postes à souder et perceuses fonctionnent à plein régime, le martellement des tuyaux se mêlent à l odeur du métal chaud. Les canalisations n ont de secrets pour aucun de la douzaine de jeunes apprentis présents cet après-midi. Killian Molard est l un deux. A 17 ans, ce futur mario bross des salles de bains manie la clé à molette et la scie à métaux à la perfection. Ce jeune apprenti achève déjà son second CAP, après avoir bouclé un diplôme de chauffagiste (CAP installateur thermique) l an passé. A peine impressionné par la flamme à 800 C qui sort de son chalumeau, il entame la brasure d un tuyau de plomberie, son «exercice» de la semaine confié par son formateur. Il passe une semaine sur trois dans cet atelier pour perfectionner des techniques qu il applique ensuite dans son entreprise basée à Fresse-sur-Moselle, la SARL Brimat. C est un autre rythme qui se met en place. Arrivé à 7h30 le matin, il accompagne les autres employés pour une journée de chantiers. Rénovation ou construction, c est surtout dans les salles de bains que Killian déploie son bloc opératoire à lui : petite soudure par ci, serrage de boulons par là. Son opération à coeur ouvert quotidienne. «Ce que j aime dans ce métier de plombier-chauffagiste, c est d être la personne qui apporte le confort aux gens en amenant l eau courante à leur domicile», confie le futur chirurgien des robinets. Killian a la concentration d un moine bonze face à un travail d orfèvre. A la chaleur de son stylo de feu, il assemble les pièces du puzzle. Ce qui n était qu un amas de tuyaux en cuivre devient le réseau qui alimentera douches, lavabos et baignoires en eau froide et chaude. «Je pose parfois des robinets très chers, qu il faut manipuler avec des gants Les bons tuyaux de Killian blancs pour ne pas les abîmer», continue l apprenti. Récemment il a aussi dû affronter un chantier très spécial pour une personne à mobilité réduite. «Il fallait appliquer des normes très spécifiques pour qu un fauteuil roulant puisse circuler librement.» Il se réfère alors au DTU (Document Technique Unifié), quatre classeurs et des milliers de pages. Du mandarin pour beaucoup mais pas pour le jeune homme qui a appris à décoder ce langage professionnel. Killian se souvient très bien de la première fois où il s est pris de passion pour la plomberie. C était sur le chantier de la maison familiale. Un papa artisan pour semer la vocation puis un ami de la famille, Denis Mathieu, décide de le prendre sous son aile et deviendra son maître d apprentissage. Après un stage d une semaine dans son entreprise alors qu il n est qu en 3 ème au collège, il débute son premier CAP. Sa famille réagit bien. Au collège c est plus difficile : «Il ne voulait pas me laisser partir! J étais bon en maths et en sciences physiques» Les études générales ce n était pas le dada de Killian. Le futur artisan finira son CAP en mai prochain. Son avenir, il le voit comme «chef de chantier pour transmettre mon savoir-faire et aider les débutants qui sont dans la difficulté.» Pour le moment, Killian prépare les Olympiades des métiers, un concours qui réunira en avril 96 jeunes talents lorrains dans 14 professions différentes. Il y défendra les couleurs du métier de plombier-chauffagiste, pour décrocher un titre, une sorte de titre de «Meilleur ouvrier de Lorraine», espérant se qualifier pour la finale nationale puis mondiale qui se tiendra au Brésil en 2015. Les tuyaux ça peut mener loin. Florent Potier Découvrez la formation de Killian, lors des Portes ouvertes & Olympiades des Métiers samedi 5 avril 2014 de 9 h à 17 h Centre de formation du BTP VOSGES à Arches Préapprentissage, formations par formation continue adultes. Métiers enseignés : Maçon, Carreleur-mosaïste, Charpentier bois, Constructeur ossature bois, Installateur thermique, Installateur sanitaire, Menuisier fabricant, Menuisier installateur, Peintre applicateur de revêtements, Plâtrier plaquiste, Préparateur et réalisation d ouvrages électriques, Serrurier métallier, Solier moquettiste. BTP CFA VOSGES, 30 rue de la Gare, 88300 ARCHES 03 29 32 72 29 - www.cfa-arches.fr - mail : cfabtp.arches@ccca-btp.fr 20

100% Florian a les pouces verts et une belle passion pour les jardins. Sacré parmi les meilleurs apprentis de France, Florian Roussel prépare un BTSA «Aménagements Paysagers» au CFA de Roville-aux Chênes, en y cultivant aussi une réelle «soif d apprendre». En novembre 2012 à Clermont-Ferrand, Florian Roussel est monté, avec son binôme Loïc Blaes, sur le podium des 42 e Finales des Olympiades des Métiers, section Jardinier-Paysagiste. Une médaille de bronze qui, après trois jours de création intensive, en a fait l un des meilleurs apprentis de France. «Cela m a permis, à la recherche d un stage, d obtenir tout de suite un rendez-vous, c est un gros plus sur le curriculum vitae», reconnaît celui qui a pu aussi y mesurer l importance «de la précision du geste, de l esprit d équipe aussi». À 22 ans, Florian Roussel poursuit avec bonheur son cursus, en préparant un BTSA «Aménagements Paysagers» au CFA de Roville-aux-Chênes. Une vocation née dès l enfance. «A Saint- Dié, mes parents ont un très grand jardin. J y ai pris goût, avec l idée dès la 3 e de devenir paysagiste». «Je voulais me former dans le cadre d un apprentissage», s empresse-t-il d ajouter. Chose dite, chose faite. Via la préparation d un CAP d abord, puis d un Bac pro, en alternance entre l établissement d horticulture et de paysage réputé de Roville-aux-Chênes et l entreprise Nature et Paysages à Corcieux. Aujourd hui, l objectif du BTSA en tête, toujours en alternance, cette fois chez Laurence Paysage à Saulcy-sur-Meurthe, l occupe activement. «Cela permet d apprendre plus vite, d avoir en plus un salaire à la fin du mois, ce qui motive aussi, comme la certitude, à l issue, de trouver plus facilement du boulot», explique Florian, non sans confier que «l alternance est plus difficile que l école en continu, car on y voit le même programme théorique en moins de semaines». N empêche, le plaisir est là, bien réel. «On entre vraiment dans le monde du travail». Pas question de Florian Roussel : Très bien dans le paysage compter ses heures, même s il faut parfois «sortir les devoirs, une fois rentré du travail. C est pour la bonne cause». D autres attraits viennent renforcer la justesse du choix de Florian. «Je fais de la création, d après des plans certes, mais en lien avec le client. Il n y a pas de routine, ce n est jamais la même chose. On peut faire de très beaux jardins sans pavage, sans dallage, avec uniquement du végétal, mais l inverse est vrai. Tout est possible». «De toute façon, j ai envie d apprendre, de voir autre chose», explique encore l apprenti, ajoutant, conscient des qualités à développer : «Les paysagistes sont ceux qui passent les derniers. Tout doit être propre, au millimètre». Une telle formation y aide assurément, comme elle est profitable sur un plan plus général. «Biologie, anglais, français, histoire : on apprend bien», confirme Florian Roussel qui, question avenir, entend pour l heure passer son BTSA, acquérir ensuite un peu plus d expérience en entreprise, et à terme créer la sienne. «Pauline, ma compagne, prépare une licence gestion et création de PME». Cela pourrait évidemment aider. En attendant, Florian Roussel tient à prodiguer quelques remerciements : au CFA de Roville-aux-Chênes, à Alexandre Noël, son tuteur, qui a «su partager son savoir-faire». «C est grâce à lui si j en suis là», ainsi qu à l entreprise Nature et Paysages, et à son patron David Rinderknecht qui ne sont pas oubliés. En bon judoka il est ceinture noire Florian sait en cultiver a priori toutes les qualités dont le contrôle de soi, la persévérance et la politesse. Portes Ouvertes et Olympiades des Métiers samedi 17 mai 2014 de 9h à 17h Ecole d Horticulture et de Paysage de Roville-aux-Chênes Des formations de la quatrième à Bac+3, collège, lycée, apprentissage et adultes Métiers enseignés : Paysagiste, Horticulteur, Maraîcher, Pépiniériste, Elagueur, Fleuriste, Chargé de la protection de la nature, Technico-commercial en horticulture, Vendeur en jardinerie, Vendeur en animalerie. FA de Roville-aux-Chênes, 28 rue du Chêne, 88700 Roville-aux-Chênes 03 29 65 33 92 www.roville.fr mail : cfa.roville@wanadoo.fr

Ses études en apprentissage ont permis à Pauline Choserot de décrocher rapidement son premier emploi. Au départ, Pauline hésitait entre le droit et la communication. Finalement, elle a trouvé sa voie dans le tourisme, après un BTS en alternance. Si aujourd hui Pauline Choserot multiplie les fonctions et s épanouit dans son métier de chargée de mission culturelle dans les, il n en a pas toujours été ainsi. La jeune femme est passée par une période où elle s est franchement interrogée à propos de son avenir professionnel. Après le bac, elle tente une fac de droit, qu elle juge vite «trop carrée et rébarbative... ça ne me plaisait pas du tout» Pauline se tourne une première fois vers l apprentissage des métiers touristiques en alternance, mais impossible alors de trouver un entrepreneur qui accepte de l embaucher. Malgré des dizaines de demande, elle se retrouve face à un mur : «Certains employeurs ont des préjugés sur les apprentis, sur les coûts qu ils engendrent. J ai envoyé des demandes jusqu en Alsace mais je n ai essuyé que des refus.» Retour à la case fac, où la jeune étudiante se lance dans une filière DUT communication en attendant de trouver chaussure à son pied. Un an plus tard, elle rencontre enfin celle qui va lui donner une chance dans la profession : Edith Collin lui ouvre les portes de sa société Cars Ferry à Corcieux. «Elle a été sensible à ma démarche, elle avait envie de donner son temps tout en me considérant comme n importe quel autre employé. J y passais tout mon temps, l été et les vacances, en alternance avec le CFA de Sainte-Marguerite. J étais même en entreprise entre les journées d examen», se souvient Pauline. Au cœur de l entreprise, elle apprend vite les bases de la relation aux clients : «Prendre sur soi, sourire malgré tout, notamment vers ceux qui ne sont pas très aimables!» Ces deux années vont devenir un précieux sésame pour sa toute jeune carrière. BTS et carte professionnelle de guide-conférencière en poche, elle n aura besoin que de deux courriers pour décrocher la timbale. En juillet 2013, elle L apprentissage dans ses bagages est nommée chargée de mission culturelle à la communauté de communes Fave, Meurthe et Galilée, un mois tout juste après ses résultats de BTS. «L expérience acquise lors de l apprentissage est un vrai plus en entretien d embauche. J étais à l aise à l oral grâce à cela et je possédais des relations avec des partenaires touristiques, ce qui a séduit mes recruteurs.» Un véritable challenge démarre alors pour cette pro des relations car le poste qui lui est confié n existait pas avant son arrivée. Elle est tout d abord chargée de redynamiser la ferme-musée de la Soyotte après 40 ans d existence : «C est une ferme qui présente la vie quotidienne des paysans ente 1850 et 1950 : cuisine, salle à manger, grange, chambres, 80 anciens métiers» La jeune femme fourmille de projets pour remettre d équerre le musée aux côtés de l association qui gérait le musée avant son rachat par la communauté de communes : «On a amélioré la communication, parcouru les salons et les marchés pour parler de nous, et crée une page Facebook.» Une renaissance pour le musée, dont l espace intérieur a été optimisé et de nouvelles animations lancées : cuisson du pain dans un vieux four à bois, lessive à l ancienne dans le vieux lavoir, port du costume traditionnel vosgien par les guides pendant les visites, potager à l ancienne «Je suis rassurée par les chiffres des visites en augmentation, ce qui montre que mon travail est bénéfique.» Pauline s est vue aussi confiée le renouvellement de l offre touristique sur le secteur géographique, ce qui lui a demandé d effectuer l inventaire du potentiel de chacune des 23 communes des environs. «C est un travail énorme et pour l instant, je suis toute seule pour le réaliser. J aimerais bien accueillir une apprentie pour m épauler!», souligne-t-elle, malicieusement. Florent Potier Le Centre de Formation d Apprentis de la CCI des 3 ilières de formation : Plasturgie : BTS/Licence Tourisme : BTS Commerce : CAP/BAC/BTS CFA de la CCI des - 467 rue des Grands Prés - 88100 Sainte-Marguerite Information sur www.vosges.cci.fr/cfa - Contactez-nous au 03 29 56 80 72 22

À la ferme pédagogique de Braquemont (Poussay), Dylan s exerce à sa future profession. Il n est pas encore majeur, mais dessine déjà son avenir professionnel assuré grâce à l apprentissage dans le secteur de la maintenance agricole. Rencontre avec Dylan Bichon au CFA de Bain-les-Bains. Dans la mécanique de l emploi Il a la force tranquille de celui qui est sûr de lui. À six mois de sa majorité, Dylan Bichon a déjà mis dans sa besace tous les ingrédients pour réussir sa carrière de mécanicien spécialisé dans le domaine agricole. Au CFA de Bains-les-Bains, Dylan suit les cours de première bac pro en «maintenance des matériels agricoles et de parcs et jardins». Comme tout lycéen en filière générale, il reçoit des cours de français, gestion, histoire-géo Mais la particularité tient dans les cours de pratique : fonctionnement d un moteur, boîte de vitesse, rapport de transmission, réglage de machine, démontage Les moteurs des tracteurs et du matériel thermique (tronçonneuse, débroussailleuse, tondeuse et motoculteur) n ont aucun secret pour ce spécialiste des soupapes. Cette année, il a passé la vitesse supérieure pour apprendre à s occuper de plus gros tracteurs, de 12 à 800 chevaux : «C est plus complexe : les boîtes de vitesse sont plus grosses, c est plus difficile à entretenir. En terminale, j apprendrai aussi à réparer les systèmes électroniques dont sont dotées ces machines.» C est aussi à la ferme pédagogique du Braquemont près de Mirecourt que Dylan se forme en compagnie de ses camarades à l utilisation et la réparation des machines. Dylan devrait se perfectionner sans soucis, puisque le bricolage occupe l une des premières places parmi ses passions : «J aime pratiquer, travailler, depuis mes 11-12 ans, j ai toujours touché à la mécanique mais aussi à la maçonnerie!» Une bougeotte qui l avait déjà poussé à quitter le circuit traditionnel en fin de collège pour effectuer une 3 e au sein de la Maison Familiale Rurale de Bulgnéville, un premier contact avec le métier, par un parcours en alternance. Une première occasion également de poser le pied chez Choffe Motoculture, entreprise vosgienne, basée à Lerrain et Contrexéville, où il se retrouve aujourd hui en apprentissage plusieurs fois par mois, en-dehors de ses 19 semaines en école au CFA de Bains-les-Bains. C est l autre aspect de la formation de Dylan. Il bénéficie d un poste, rémunéré en partie, pour se retrouver en situation professionnelle, comme n importe quel salarié. C est là qu il déploie ses multiples talents et se frotte au service de la clientèle : «Je fais de tout! Des particuliers nous apportent leur petit matériel mais aussi les agriculteurs qui arrivent avec leurs machines agricoles. Mon travail consiste à réviser les moteurs, réparer les machines en panne, entretenir la mécanique puis les restituer à leur propriétaire après leur avoir expliqué le problème.» Le jeune mécanicien peut compter sur l appui indispensable de son maître d apprentissage : «Il m apprend beaucoup, sur les réglages pas toujours évidents à effectuer, il contrôle mon travail et est toujours disponible quand j en ai besoin. Et il n hésite pas à me dire quand ce que je fais n est pas bien!» Le moment idéal aussi pour apprendre les ficelles du métier auprès de professionnels aguerris par l expérience : «On voit plus de pannes qu on n en voit à l école» L entourage de Dylan s est réjoui quand celui-ci a décidé de se tourner vers ce secteur professionnel, puisqu une partie de sa famille exerce déjà dans la profession. «Je vais passer mon bac l année prochaine et j espère ensuite trouver rapidement un emploi.» La tête sur les épaules, les mains dans les moteurs, Dylan a déjà écrit la première page de son histoire professionnelle. Florent Potier Lycée Des Métiers Des Services : Eco-Habitat et Loisirs Formations CFA : - BP : Brevet professionnel des Métiers de la Piscine - BAC PRO : Maintenance des Matériels Agricoles et de Parcs et Jardins - BAC PRO TFCA : Technicien du Froid et du Conditionnement de l Air Centre de Formation d Apprentis Bains les Bains - MENTION COMPLEMENTAIRE : (MC niveau IV post bac) Technicien en Energies Renouvelables Option Génie Thermique - DIMA : Dispositif d initiation aux Métiers en Alternance 44, rue du Chesnois - 88240 BAINS-LES-BAINS - Tél. : 03 29 66 67 80 - Fax : 03 29 36 38 09 E-mail : ce.0880001@ac-nancy-metz.fr Site internet : www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/lprlechesnoisbainslesbains 24

VOUs êtes DEMANDEUR D EMpLOI salarié EN RECONVERsION OU ÉTUDIANT? 100% LA C.C.I. DEs VOsgEs VOUs propose UNE FORMATION : GestIonnaIre d UnIté CommerCIale spécialisée ameublement et décoration ou matériaux de ConstrUCtIon www.cma-vosges.fr D autres reportages et informations sur Léo Peloux achève sa formation professionnelle et scolaire dans le sciage. À 19 ans, Léo Peloux est élève-apprenti et se prépare à la profession de scieur. Élève de terminale, il a déjà toutes les cartes en main pour tracer son avenir professionnel. Léo, le roi des forêts Le bois et les, c est une sacré histoire, presqu une histoire sacrée. Léo Peloux en est l illustration, il est un enfant des arbres. Depuis tout petit, il a grandi entouré par la forêt à Xonrupt-Longemer. De quoi forger une vocation. «C est une passion, le travail des bûcherons m a toujours fasciné, je rêvais d en être», confie-t-il le plus candidement possible. Hélas pour lui, l école de bûcheronnage qu il convoitait d intégrer a fermé ses portes il y a cinq ans. C est alors vers la scierie qu il s est dirigé, grâce à un bac pro en apprentissage. Son plaisir c est de débiter les grumes, les décorcer, recueillir le meilleur du bois pour réaliser planches, poutres et madriers qui deviendront les charpentes et les meubles de nos maisons. Dans la scierie du lycée professionnel de Saulxures-surMoselotte, les machines tournent à plein régime, les copeaux fusent quand les dents des lames se mettent en action. L odeur du bois fraîchement coupé envahit alors l espace. Elle sert de guide à Léo : «J arrive à différencier l essence du bois rien qu à son parfum, sans même la voir.» Sapin, épicéa, mélèze, douglas Chacun a son secret qu il faut apprendre à discerner puis à exploiter avec des outils modernes. Le travail manuel a laissé la place à des manipulations techniques de machines. Installé dans le fauteuil de sa cabine, Léo est entouré de boutons et d écrans, un vrai cockpit d avion. Il prélève une grume à l aide d un réseau de tapis roulant et de leviers, la positionne précisément grâce à des faisceaux laser, puis une impressionnante lame de plusieurs mètres débite de longues planches. Ici il réalise une poutre de section carrée. «On va chercher le cœur du bois en éliminant toutes les parties blanches. Ainsi ce bois pourra être utilisé à l extérieur sans être traité chimiquement. Il ne pourrira jamais.» Au dépôt de l école, 1 500 mètres cubes sont ainsi découpés chaque année dans l atelier, qui dispose également d une section affûtage (pour les lames) et d une menuiserie. Le bois utilisé pour les exercices scolaires provient pour un tiers de particuliers qui peuvent ainsi le faire débiter à bon prix. «Mais il faut être patient, nous n avons pas les mêmes rythmes que les professionnels», prévient Michel Dupré, formateur depuis 1977. Ce dernier porte un regard lucide sur une profession qui subit de plein fouet la concurrence des bois venus d Asie et du plastique. «On est passé en France de 10 000 scieries à 2 000 en seulement quelques années» Depuis, la filière vosgienne tente de s organiser pour affronter cette féroce concurrence. Quand il n est pas au lycée, c est en entreprise que Léo Peloux poursuit son apprentissage, à la scierie Jean Mathieu de Xonrupt-Longemer. Il y occupe le poste de trimeur, dont il sait déjà qu il y sera embauché de façon définitive dès qu il aura son diplôme en poche cet été. La machine qu il pilote ôte toutes les parties inutilisables du bois et le coupe à la bonne longueur. Pas question néanmoins de se contenter d appuyer sur quelques boutons. Il faut savoir tout faire : entretenir la mécanique, nettoyer la machine matin et soir, changer les lames, graisser les roulements, réparer en cas de panne, changer des pièces usées. Il organise ses journées comme n importe quel salarié et touche déjà un salaire partiel comme un professionnel. Et quand il ne travaille pas, c est encore dans la forêt que Léo poursuit sa passion : fan de motocross, il passe de nombreuses heures à parcourir les chemins sur sa monture mécanique. Florent Potier DURÉE DE LA FORMATION 1288 heures sur 9 mois, 29 semaines en centre et 8 semaines d application en entreprise. Vous avez le baccalauréat (niveau IV) ou un diplôme de niveau V et une expérience professionnelle significative (3 ans dans le commerce), nous vous proposons une formation complète de technico-commercial, vendeur sédentaire ou secrétaire commercial(e) amenant au diplôme de gestionnaire d unité commerciale spécialisée (niveau III). Vous aborderez les techniques de vente, droit commercial, droit du travail, outils du management et du recrutement, marketing stratégique, marketing opérationnel, comptabilité générale, outils de gestion et enseignements spécifiques à la spécialité choisie, visites d entreprises ou de musées. 10 rue Claude gelée - 88 026 Épinal cedex - Tél. 03 29 35 79 08 CFA de la transformation du bois Lycée André Malraux - Remiremont - Saulxures-sur-Moselotte Secteur de formation de l établissement : 1ère et 2ème transformation du bois (scierie, menuiserie, construction bois) Niveau de formation de l établissement : Niveau IV - Bac Pro (Bac Pro Technicien de Scierie, Bac Pro Technicien de Fabrication Bois et Matériaux Associés, Bac Pro Technicien Constructeur Bois). Contact : Patrice Richard, chef de travaux Site internet : www4.ac-nancy-metz.fr/lyc-p-haute-moselotte - Tél : 03 29 24 61 22 18 19

À 21 ans, Axel Brulez excelle déjà dans sa formation de tailleur de pierre. En alternance entre le CFA patrimoine architectural au lycée Camille Claudel à Remiremont et la graniterie Demange à La Bresse, Axel Brulez prépare un BP Métiers de la Pierre. Avec déjà un beau parcours riche d expériences et de récompenses. Axel Brulez, tailleur de pierre «Mes parents pensaient que le métier avait disparu. Maintenant ils sont ravis et fiers de moi, car j arrive à construire quelque chose de mes mains, avec des outils». À 21 ans, Axel Brulez a visiblement trouvé sa voie professionnelle : le fruit d un parcours de formation par alternance qui débute, «par plusieurs immersions» dans l atelier taille de pierre du CFA patrimoine architectural, au lycée professionnel Camille Claudel à Remiremont. À chaque étape, la motivation suivra, les récompenses aussi. Titulaire d un CAP tailleur de pierre, le jeune Spinalien obtient en 2011 la médaille d or régionale du Meilleur apprenti de France. A son Bac pro, il ajoute la belle distinction de 2 ème prix national au Concours Général. Pas rien! Une médaille d or suit aux Olympiades des Métiers régionales à Arches. De quoi lui ouvrir aujourd hui les portes de la compétition nationale qui aura lieu en janvier 2015, et pourquoi pas, du «Mondial» de Sao Paulo au Brésil. Axel Brulez, c est sûr, aime ce cheminement nourri du «partage d expériences des anciens». Ses tuteurs le suivent depuis plusieurs années, lors de stages qui lui ont permis la découverte «des différentes techniques de taille» : Pascal Saulnier, le marbrier-granitier du Syndicat, l entreprise Piantanida de Saulcy-sur-Meurthe, spécialisée dans «la rénovation, le monument historique, un autre domaine de la pierre», puis Pierre Décor à Saint-Nabord, connue pour «la taille de cheminées», la graniterie Claire Rose fabriquant à Saint-Amé des monuments funéraires, et aujourd hui la graniterie Demange à La Bresse. Un Tour de France à la mode vosgienne en somme où le jeune apprenti a su puiser dans ces apprentissages le meilleur de savoir-faire prometteurs. Axel Brulez ne compte pas d ailleurs s arrêter là. À La Centre de Formation d Apprentis CAP marbrier en 2 ans CAP taille de pierre en 2 ans Brevet professionnel option monuments historiques en 2 ans post CAP «Plus autonome, plus responsable» Bresse, aux côtés d un de ses maîtres, Tony Rolet, il poursuit avec bonheur sa formation, continuant à apprendre «le sur mesure, la décoration», avant de se lancer dans la préparation d un BTMS Métier de la Pierre ou un BMA gravure sur pierre. Histoire d ajouter de nouvelles cordes à son arc. «L alternance du cursus entre le CFA et l entreprise permet de voir les choses à l école et de les mettre en œuvre en entreprise», précise l apprenti, convaincu que l expérience en entreprise rend «plus autonome, plus responsable aussi». Avec, à la clé, une sorte d «obligation de résultats» qui exige de développer certaines qualités : «La motivation d abord, le métier étant très physique, la volonté, la rigueur, la précision», ainsi que le souci de «propreté dans la finition qui n exclut pas la rapidité». Prêt à tester, à découvrir, mieux à maîtriser les différentes techniques du travail de la pierre, Axel Brulez avoue avoir «une petite préférence pour le calcaire, plus tendre», «le granit demandant davantage de temps». Rien ne semble vouloir arrêter en tout cas un apprenant heureux qui confie exercer «un beau métier». «J espère que cela va continuer», poursuit-il, avec l humilité des plus grands, non sans au passage remercier tous ceux qui l accompagnent depuis ses premiers pas, et notamment son actuel tuteur, Tony Rolet. «Il m a appris les techniques pour aller plus vite, m entraînant pour les concours. Je lui dois beaucoup». C est aux côtés de ce professionnel, à la fois enseignant et patron, qu Axel Brulez poursuit sa voie pour, il le sait, vivre plus que jamais «un travail passion», en sachant qu «il faut au minimum dix ans pour faire un bon tailleur de pierre». Patrimoine Architectural Brevet professionnel option Transformation sur Roche Massive et Pelliculaire en 2ans post CAP Et nos formations initiales scolaires : CAP taille de pierre en 1 an (pour les personnes qui ont déjà un diplôme), baccalauréat métiers de la pierre en 3 ans, Brevet des Métiers d Art gravure sur pierre (ouverture à la rentrée 2014/2015 2 établissements seulement en France), Mention complémentaire sculpture en 1 an. Lycée professionnel Camille Claudel : 2, rue du Parmont /B.P. 70158-88202 REMIREMONT CEDEX Téléphone : 03 29 62 04 84 - Télécopie : 03 29 62 82 85 - Email : ce.0881140@ac-nancy-metz.fr Site : www.lyceecamilleclaudel.net 22

Nous clôturons dans ce numéro notre série de onze portraits d apprentis vosgiens passionnés, en partenariat avec la Chambre des Métiers et de l Artisanat des. À votre tour de donner votre avis en votant pour votre apprenti préféré sur le site : www.cma-vosges.fr Grâce à sa formation et son talent, Lorraine Pierrat excelle déjà en gastronomie. Passion et discipline à la fois, la cuisine mobilise Lorraine Pierrat, apprentie au CFA hôtelier de Gérardmer. Sacrée meilleure apprentie 2014 dans les, elle travaille à son avenir aux côtés de Jean- Claude Aiguier et de Laurent Grandgirard, entre autres. Lorraine Pierrat : «L apprentissage, d abord un bel échange» Des «parents épicuriens», des mamies toujours prêtes à lui enseigner l art de faire un gâteau : «Depuis toute petite, on m a transmis le goût des bonnes choses». Bref, Lorraine Pierrat a toujours «adoré cuisiner». De là à en faire sa profession, elle n y pense pas quand, le bac en poche, elle teste la philosophie, puis le droit et l administration économique et sociale à l université de Nancy. Mais la vie active lui manque. Saisonnière aux Rives du lac à Gérardmer, Lorraine y exerce son premier poste en cuisine. Un déclic qui va la conduire tout droit au CFA Hôtelier Jean-Baptiste Chardin à Gérardmer, pour y préparer un CAP en un an. À l Auberge du Haut Jardin à Rehaupal, elle «approche» aux côtés d Agnès et Didier Masson «le respect, la discipline, une belle équipe, le terroir, le gibier, les plantes». De quoi, s il en était besoin, la conforter dans son choix et obtenir sa première qualification. Une autre suivra : le BP cuisinier, toujours dans le même centre de formation, après avoir côtoyé pour le meilleur dès l été 2013 Jean-Claude Aiguier, l ancien chef étoilé, maître cuisinier de France, riche de 50 ans de cuisine et toujours prêt à partager son savoir-faire. «Ce fut une chance inouïe de travailler avec lui», commente Lorraine, les yeux brillants de joie. «Je le considère comme un père spirituel.» Entre les deux, le courant passe. La préparation du Dîner insolite organisé au musée de la préhistoire à Darney, en hommage au chef Paul Haeberlin (Auberge de l Ill, à Illhaeusern), ne pouvait qu ouvrir d autres horizons. En septembre 2013, elle se lance donc dans la préparation de son BP cuisine, toujours en apprentissage, cette fois chez Laurent Grandgirard, chef de l Oxalis à Remiremont, pour y découvrir sa cuisine inventive. «La rencontre du siècle», résume Lorraine Pierrat. «Laurent maîtrise beaucoup de techniques, a une grande connaissance des produits. Il m encadre, mais me laisse aussi beaucoup d autonomie.» Quand Lorraine décide de participer au «La rencontre du siècle» Concours du Meilleur Apprenti des et est sacrée lauréate de l édition 2014, cette complicité se révèle payante, le chef ayant «beaucoup donné de son temps libre». Fruit de l engagement sans faille de Lorraine, son menu une ballotine d aile de raie au chorizo et son risotto crémeux, émulsion de coriandre, une selle d agneau rôti au jus et garnitures, enfin un dessert ananas «travaillé dans un esprit pina colada» emporte la décision du jury. «Dans tout apprentissage, il y a un jeune volontaire et un adulte qui donne de sa passion.», précise l heureuse élue. «Quel que soit le métier, cela se mérite d avoir un employeur qui donne de son temps». «J ai trouvé une raison d être dans mon travail, une place dans l équipe, des confrères avec qui échanger», commente encore Lorraine Pierrat qui, à 25 ans, a désormais une certitude : «Je ne changerai pas. On respire ce métier, quand on le fait avec passion. Moi, je me lève tous les matins avec bonheur». Peu flatteuse pour «la cuisine spectacle» qui envahit les écrans de télévision, elle voit avant tout dans ce métier «de la gourmandise et de la passion», et tout autant «de la rigueur et de la discipline pour bien le pratiquer». Comment voit-elle l avenir? Peut-être «obtenir deux mentions complémentaires charcuterie/traiteur et sommellerie», avec «l espoir un jour après-demain de pouvoir avoir son propre titre de chef de cuisine, et une brigade pour réaliser mes recettes». Mais «aujourd hui, j ai encore besoin d apprendre. La cuisine reste une hiérarchie. Il faut avoir les épaules et le vécu qui en donnent l autorisation». En attendant, Lorraine va mettre à profit ses vacances pour retrouver Jean-Claude Aiguier et préparer des Dîners insolites du patrimoine dans l établissement de ses origines, l Éléphant à Darney. Ce sera du 25 au 27 juillet. Avis aux amateurs. Mathieu Dubois, l apprenti devenu ingénieur Quand il sort du Lycée Pierre Mendès France d Épinal avec un bac STI Génie Mécanique en poche, Mathieu Dubois, originaire de Girmont-Thaon, hésitait. Le sport-études tentait le membre de l équipe de France de tir à la carabine qu il était. Il n en cherchait pas moins une autre voie conforme, cette fois, à son cursus lycéen. Une rencontre sera décisive, celle d Olivier Gérard, le directeur et excellent ambassadeur du CFA papetier de Gérardmer. «Le fait que cela soit en apprentissage m intéressait, davantage que des études en faculté. Mixer l école et l entreprise me semblait une bonne idée, pour ne pas faire que du 100 % théorique». Sans négliger «l aspect rémunérateur de ce type de formation». La cause est donc entendue. Il prépare au CFA gérômois un BTS industries papetières, option production, qu il obtient en 2008. Ce que Mathieu Dubois ne sait pas encore, c est qu il vient d entrer sur une voie royale qui le conduira au diplôme d ingénieur. Qui dit apprentissage, dit entreprise. Très réactive, dès son dépôt de candidature, la papeterie d Arches alors Arjowiggins lui propose un contrat, dans le secteur des papiers beauxarts. «Une chance», confie aujourd hui Mathieu Dubois, car «l apprentissage y est vraiment suivi, avec des objectifs, des rapports de stage à la clé». L engouement est tel que le jeune diplômé cette fois pour un an supplémentaire, toujours en apprentissage, et toujours dans l usine d Arches, avec pour visée une licence pro Gestion de production industrielle. Côté établissement de formation, outre le CFA papetier, l université Henri-Poincaré de Nancy1 entre en scène. Le succès est là encore au rendez-vous. L expérience en entreprise de Mathieu s est enrichie, à tel point que le DRH lui propose d aller plus loin encore, en intégrant une école d ingénieurs, la PAGORA à Grenoble, l école internationale du papier, de la communication imprimée et des biomatériaux. Candidat en admission libre, le jeune Vosgien doit attendre un an avant d intégrer l école grenobloise. Qu à cela ne tienne, la papeterie qui visiblement tient beaucoup à lui, signe un CDD d un an, avant que ne s ouvre une nouvelle étape de trois ans d un apprentissage décidément abouti. «Je passais un mois à l école, un mois à l usine, y ayant intégré le secteur processus et projet c était une évolution intéressante, car transversale dans l usine.» Fraîchement diplômé, Mathieu Dubois, 26 ans aujourd hui, se voit alors proposer un poste dans l usine même où il a débuté son cursus. À Munksjo Arches, il est désormais CTS, Customer Technical Service. Sa mission? «Être un lien entre la production, en l occurrence le secteur abrasif, et le client on est en quelque sorte la voix du client dans l usine et vice-versa, avec évidemment des implications en R&D (Recherche et Développement)» : «Je me déplace en Indonésie, de la Thaïlande, d une partie de la Chine et de la Malaisie» Sans oublier, plus proches, l Arabie Saoudite, la Turquie, l Italie Ce qu il retient de ce long et très formateur temps de c est déjà «la responsabilité». «Dès la 2 ème année, j étais d astreinte de production, c est très rare pour un apprenti». Et de poursuivre : «Le CFA Papetier de Gérardmer fournit un socle technique et scientifique très solide par rapport à l industrie papetière. À mon arrivée à l école d ingénieurs, j avais certes quelques lacunes en maths et physique, mais l industrie et son environnement m étaient connus, du fait d un enseignement en petite équipe réalisé par des professionnels.» L école d ingénieurs lui a ouvert un champ de connaissances idéal pour appréhender une industrie complexe, alliant la mécanique des matériaux, la chimie, l environnement, l énergie «Ce sont deux expériences différentes et complémentaires», résume Mathieu Dubois qui conclut : «L apprentissage, c est le top. Bien sûr c est du travail. Il faut se donner». Message transmis. L apprentissage mène à tout, même à parcourir la planète comme le fait Mathieu Dubois. Le parcours d apprentissage de Mathieu Dubois est exemplaire. Du BTS au CFA papetier de Gérardmer au diplôme d ingénieur, le jeune Vosgien s est forgé une expérience à la papeterie Munksjö Arches dont il est désormais un des acteurs, y compris au bout du monde. Centre de Formation d Apprentis Hôtelier JBS Chardin Choisir le CFA Hôtelier JBS Chardin, c est faire le choix d une formation et d un épanouissement dans une voie d excellence. Nous restons à votre disposition pour tous renseignements. Formations proposées : CAP Cuisine, CAP Restaurant, BP Restaurant, BP Cuisinier, BTS H-R Option B, Mention complémentaire Cuisinier en desserts Centre de Formation d Apprentis Papetier Formations proposées : - Bac Pro des Procédés de la Chimie de l Eau et des Papiers Cartons (Bac Pro PCEP) - BTS des Industries Papetières (BTS IP) - Bac+2 Technicien de Maintenance en papeterie L inter-secteurs Papiers-Cartons recrute. Toutes nos offres en alternance sur www.cfa-papetier.com CFA Hôtelier JBS Chardin - 88400 GERARDMER - www.lyceehoteliergerardmer.fr/cfa - Contactez-nous au 03 29 63 37 70 Pour nous contacter : www.cfa-papetier.com ou 03 29 63 22 03. Nous vous accompagnons dans la recherche d un maître d apprentissage. 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