Le diagnostic histologique des gliomes canins. Que peut nous apprendre la médecine humaine?



Documents pareils
Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Biomarqueurs en Cancérologie

Cancer primitif du système nerveux central de l adulte

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

Les tumeurs du cerveau

1 of 5 02/11/ :03

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Déficit moteur et/ou sentif des membres

CRITERES DE REMPLACEMENT

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

M Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

Cancer du sein in situ

Les plateformes de génétique

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

UNIVERSITÉ JOSEPH FOURIER GRENOBLE 1. DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ Discipline : Physique pour l instrumentation. Julia Rousseau

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

6-7 OCTOBRE PROGRÈS EN NEURO-ONCOLOGIE. Coordinateurs. Comité scientifique. Rendez-vous sur : ADVANCES IN NEURO-ONCOLOGY

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Montréal, 24 mars David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Evidence-based medicine en français

Cancers de l hypopharynx

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

DOSSIER DE PRÉSENTATION

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Cancer du sein in situ

Après l hôpital, Nous pouvons vous accompagner

IRM du Cancer du Rectum

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Introduction générale

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS Lyon

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

La recherche ne manque pas de chien

SUPPLÉMENT AU DIPLÔME D ETUDES FONDAMENTALES VETERINAIRES Supplément n Délivré par l INP-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

Programme de rétention et d excellence (Re-Excel) en soins critiques

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

BIG DATA une évolution, une révolution, une promesse pour le diagnostic

Qu est-ce qu un sarcome?

Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Qu est-ce que le cancer du sein?

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

Une avancée majeure dans le domaine de l implantologie. Roxolid SLActive Moins invasif pour de nouveaux standards

Les tests génétiques à des fins médicales

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Innovations thérapeutiques en transplantation

admission aux urgences

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010


Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Revue de la littérature

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

RADIOTHÉRAPIE EXTRACRÂNIENNE

Principales causes de décès selon le groupe d âge et plus

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

des banques pour la recherche

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

Règlement concernant l obtention du «CERTIFICAT SSO DE FORMATION POSTGRADE (CFP SSO) EN IMPLANTOLOGIE ORALE»

Transcription:

Neurologie des carnivores domestiques Le diagnostic histologique des gliomes canins. Que peut nous apprendre la médecine humaine? Académie Vétérinaire de France, 21 avril 2011 Dr Marie-Anne COLLE Prérequis pour comprendre les tumeurs cérébrales Disponibilité du tissu tumoral (limitations: anesthésie, localisation encéphalique) Initialement autopsies 1884: exérèse chirurgicale d une tumeur cérébrale 1918 & 1927: visualisation pré-opératoire par pneumographie et artériographie Années 70-80: développement du scanner et de l IRM 1

Classification et score des tumeurs cérébrales: passé et présent Concept (1838): comparaison des critères de la tumeur avec ceux du tissu normal 1926: classification of the tumors of the glioma group on a histogenesis basis with a correlated study of prognosis par Bailey et cushing => critères histologiques observés dans les tumeurs gliales par comparaison avec les cellules gliales matures Classification et score des tumeurs cérébrales: passé et présent 1949: classification des gliomes par Kernohan: 4 grades pour les gliomes 1979: classification de l OMS => groupe d experts neuropathologistes menés par Klaus Zülch (3 grades de malignité) 2000 et 2007: adaptation de la classification de l OMS par Paul Kleihues. 2

Gliomes= tumeurs primitives du système nerveux central composées de cellules tumorales de phénotype semblable aux cellules gliales - Astrocytes Les cellules gliales - Oligodendrocytes - Microgliocytes (ou cellules microgliales) Quelle est la cellule d origine? Cellules souches neurales résidentes : zone sous-ventriculaire germinative Comment reconnaître la cellule tumorale comme exprimant les caractéristiques phénotypiques de la cellule gliale? - Critères cellulaires HES - Marqueurs immunohistochimiques (GFAP, ) 3

Pourquoi un score histologique? Moyen de prédire le comportement biologique des tumeurs afin d orienter le choix thérapeutique (utilisation d une radiothérapie ou d un protocole de chimiothérapie spécifique) Echelle de malignité: 4 grades (OMS) Grade I: potentiel prolifératif faible (résection chirurgicale seule) Grade II: croissance infiltrante => risque de récidive Astrocytomes diffus de bas grade, oligodendrogliome Grade III: évidences de malignité (atypie cytonucléaires, IM) => radiothérapie et/ou chilmiothérapie Astrocytomes & oligodendrogliomes anaplasiques Grade IV: critères cytologiques de malignité: activité mitotique intense, nécrose => évolution rapidement fatale Glioblastome Limites du score histologique = > Système de Sainte-Anne/Mayo Clinic (C. Daumas-Duport) 4 critères cotés de 0 à 1: atypies nucléaires mitoses prolifération endothélio-capillaire nécrose Pas de prise en compte de l infiltration tumorale (prélèvements stéréotaxiques multiples) Grade final: addition des cotations des 4 critères Grade I: 0 paramètre Grade II: 1 paramètre Grade III: 2 paramètres Garde IV: 3 ou 4 paramètres Vrai problème : homogénéité des séries de patients inclus dans les protocoles thérapeutiques 4

Le score histologique: partie d une combinaison de critères multiples (cliniques et radiologiques)? Révision du grading de St Anne/Mayo Clinic pour les oligodendrogliomes proposition de 2 groupes de pronostic différent sur des critères histologiques et d imagerie (prise de contraste au scanner, à l IRM). Oligodendrogliome de grade A pas d hyperplasie endothéliale pas de prise de contraste Oligodendrogliome de grade B hyperplasie endothéliale et/ou prise de contraste Vrai question : identification des oligodendrocytes. Comment distinguer un oligodendrocyte, d un astrocyte, d un glioblaste ou d un neurocyte? Vers une classification moléculaire des gliomes: des avancées mais surtout des espoirs Immunohistochimie, cytogénétique classique, hybridation moléculaire in situ fluorescente (Fish), hybridation génomique comparative (CGH), puces ADN, biologie moléculaire, techniques de microdissection des coupes histologiques Recherche de facteurs prédictifs de pronostic et de sensibilité des gliomes aux traitements chimo- et/ou radiothérapiques 2 exemples: Glioblastomes & Oligodendrogliomes 5

Vers une classification moléculaire des gliomes: des avancées mais surtout des espoirs Glioblastomes: primitifs (de novo): surexpression/amplification de l EGFR, mutationdu GST PTEN, délétion de p16, monosomie du chromosome 10 Secondaires: mutations du GST p53, délétion du 10q et du 19q Oligodendrogliomes (bas/haut grade) : s/gpe avec délétions en 1p et 19q correlé à une bonne chimiosensibilité Oligodendrogliomes anaplasiques répartis en 4 s/gpes pronostiques et thérapeutiques: 1) perte combinée 1p et 19q: réponse marquée et durable à la chimothérapie, survie prolongée indépendamment d une radiothérapie 2) délétion 1p: réponse à la chimiothérapie moins prolongée et survie plus courte 3) pas de délétion 1p: Mutation p53: bonne réponse à la chimiothérapie mais récidive rapide Pas de mutation de p53: mauvaise réponse à la chimiothérapie, cliniquement et biologiquement très agressives Que savons-nous des gliomes canins? Tumeurs gliales: cellules tumorales ressemblant aux cellules gliales normales Origine des cellules contreversée: cellules souches neurales résidentes? Zone ventriculaire germinative: cible potentiel de gliomagénèse? Classification histologique: fondée sur la reconnaissance du type cellulaire tumoral 6

Classification OMS-1999 Koestner A., Bilzer T., Fatzer R., Schulman F.Y., Summers B.A., Van Winkle T.J. Histological classification of Tumors of the nervous system of domestic animals. In: WHO International Classification of Tumors of Domestic Animals. Second series. Volume V. Armed Forces Institute of Pathology. Washington D.C., 1999 Tumeurs Astrocytaires 10% de toutes les tumeurs primitives du SNC Moyenne d âge lors du diagnostic : 8,6 +/- 3,3 ans Astrocytomes intracrâniens sont les plus fréquents Glioblastomes représentent 5% des astrocytomes Prédisposition raciale: brachycéphales (boxers, Boston Terrier) Pas de prédisposition sexuelle Pas d association avec syndromes familiaux (neurofibromatose de type 1 et 2 associée avec une augmentation de l incidence des astrocytomes) 7

Tumeurs Astrocytaires Astrocytome de bas grade (bien différencié) : Protoplasmique Fibrillaire, Gémistocytique Astrocytome de grade intermédiaire (anaplasique) Astrocytome de haut grade (Glioblastome) Convexité des hémisphères cérébraux, lobe piriforme, thalamus, hypothal. Tumeurs Astrocytaires Critères macroscopiques : infiltrante, mal délimitée molle et blanchâtre (protoplasmique) ou ferme (fibrillaire) Pas d envahissement des ventricules +/- nécrose, dégénérescence, hémorragie 8

Astrocytome Fibrillaire Astrocytome Gémistocytique Protoplasmique Astrocytome Glioblastome Astrocytome Anaplasique 9

Tumeurs Astrocytaires Variants humains non encore décrits chez l animal: Pilocytique Xanthoastrocytome. Type histologique mixte dans la plupart des tumeurs Tumeurs oligodendrogliales 14% de toutes les tumeurs primitives du SNC (sur-représentation des races brachycéphales aux USA) Prédisposition raciale: brachycéphales (boxers, Boston Terrier) Pas de prédisposition sexuelle 10

Tumeurs oligodendrogliales Oligodendrogliome (bien différencié) Oligodendrogliome malin (anaplasique) Races brachycéphales : Boston Terrier/boxer Critères macroscopiques: Bien délimité, dans la substance blanche cérébrale Proche de la lumière ventriculaire dissémination possible dans les ventricules Molle, grisâtre et translucide Kystes mucoïdes +/- nécrose et hémorragie (variant anaplasique) Autres gliomes : OLIGOASTROCYTOME DD : 2 composantes tumorales vs 1 composante oligo tumorale + astrocytose 11

Autres Gliomes Gliosarcome Gliomatose cerebri Spongioblastome Données moléculaires chez le chien Etude immunohistochimique de l expression d EGFR, PDGFR a et IGFBP2 sur lames microarray dans gliomes canins (Higgins et al, J Neurooncol 2010): 55 gliomes (classification OMS 2007, gliomes humains): 19 astrocytomes: grade IV (GBM) n = 7; grade III n = 5; and grade II, n = 7 38 oligodendrogliomes: grade III (anaplastic) n = 35 or low grade II n = 3 Expression d EGFR: 57% of GBMs, 40% des astrocytomes de grade III 28% des astrocytomes de grade II Expression de PDGFR a: 94% des oligodendrogliomes anaplasiques (grade III) Expression de IGFBP2: 71% des GBM, 60% des astrocytomes de grade III, 28% des astrocytomes de grade II 48% des oligodendrogliomes anaplasiques (grade III), 32% oligodendrogliomes 12

Données moléculaires chez le chien Etude immunohistochimique et génétique de l expression de p53 et EGFR dans les astrocytomes canins (Stoica et al, Vet Pathol 2004): 31 astrocytomes (classification OMS animal, 1999): 11 astrocytomes de bas grade diffus 5 astrocytomes anaplasiques 12 GBMs 2 astroblastomes et astrocytome pilocytique 25 astrocytomes expriment P53 et 23 % EGFR 57% of GBMs, 40% des astrocytomes de grade III et 28% des astrocytomes de grade II Mutation ponctuel de p 53 dans 1 astrocytome sur les 12 examinés en PCR Etude par puce ADN des gènes impliqués dans les tumeurs primitives du CNS (Thomson et al, Vet Pathol 2005): 5 gliomes (classification OMS animal, 1999): 1GBM, 1 astrocytome diffus, 2 oligoastrocytomes, 1 oligodendrogliome, Pour aller plus loin. Intérêt d un score combiné - clinique - histologique - imagerie Cytogénétique - cohorte homogène - 1 type de tumeur Facteurs prédictifs - pronostic - thérapeutique Suivi thérapeutique 13

14