GUESNAIN (Nord) Médiathèque Place Roger Salengro. Sondages archéologiques (Site 341/2000)

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GUESNAIN (Nord) Médiathèque Place Roger Salengro Sondages archéologiques (Site 341/2000) Service Archéologique de Douai Pierre DEMOLON, Directeur Christian SEVERIN, chef de chantier. Juin 2000 1

FICHE SIGNALÉTIQUE RÉSULTATS L'OPÉRATION IDENTITÉ DU SITE ARCHÉOLOGIQUE Site n : 59 Département : Nord Commune : Guesnain Lieu-dit ou adresse : Place Roger Salengro Cadastre : Guesnain Année : Section et parcelle : AC 158 à 164 Coordonnées Lambert : Zone : I Abscisse : 657,500 Ordonnée :1296,900 Altitude : 22,5 m Propriétaire du terrain : Commune de Guesnain Protection juridique : Autorisation n : Valable du au Titulaire : Pierre DEMOLON Organisme de rattachement : Collectivité Raison de l'urgence : Construction d une médiathèque Maître d'ouvrage des travaux : ARKEOS Surface fouillée : 88 m² (2 trnachées de 22 m de long) Surface estimée du site : 1000 m² environ * Mots-clefs (thésaurus DRACAR pour la chronologie et les vestiges immoboliers) : - sur la chronologie : gallo-romain, Haut Moyen Age, Moyen Age, moderne - sur la nature des vestiges immobiliers : fosses, fonds de cabane, trous de poteaux - sur la nature des vestiges mobiliers : céramique, faune * Notice sur la problématique de la recherche et les principaux résultats de l'opération archéologique : Projet situé à proximité immédiate de l église Ste Aldegonde qui est attesté depuis au moins le Xème siècle. Localisation de vestiges d époque gallo-romaine et probablement d unepartie du village «primitif» de Guesnain. Lieu de dépôt du mobilier archéologique : Musée de Douai. 2

Guesnain (Nord) Médiathèque - Rue Roger Salengro Sondages archéologiques I. Nature de l opération. La commune de Guesnain envisage la construction d une médiathèque place Roger Salengro, sur une parcelle d environ 1000 m2 (cadastre AC 158 à 164, Fig. 1 et 2). Dans la mesure où le projet est situé en plein centre de la commune, à proximité immédiate de l église Ste Aldegonde, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Conservation Régionale de l Archéologie) a opposé un refus conservatoire à la demande de permis de construire. Le Service Archéologique de Douai s est proposé pour effectuer des sondages d évaluation afin de déterminer le potentiel archéologique et de programmer, si besoin est, une intervention préalable aux travaux de construction. Ainsi, le 21 Juin 2000, en accord avec l aménageur et avec l autorisation du Service Régional de l Archéologie, deux tranchées de sondages ont été ouvertes à la pelle mécanique. Nettoyage, relevé graphique et échantillonnage du matériel ont suivi. II. Intérêt historique. La première mention écrite du village date de la seconde moitié du Xe s. Guesnain apparaît alors dans un faux rédigé à cette époque, la version longue du testament de sainte Aldegonde. Le village, l église et ses dépendances appartiennent alors (Xe s.) au monastère de Maubeuge. Le faux document attribue à la sainte elle-même (seconde moitié du VIIe s.) la donation, provenant de son propre patrimoine familial. En fait, on ignore à quel moment précis le village tombe dans le patrimoine monastique, très probablement avant la fin du IXe s. C est sûrement le monastère de Maubeuge qui prend l initiative de la construction de l église mentionnée au Xe s. L église et le village reste dans le patrimoine monastique jusqu à la Révolution. Références bibliographiques : Delmaire & Delmaire, 1990, p. 728 : DELMAIRE (B.), DELMAIRE (R.). - Les limites de la cité des Atrébates (nouvelle approche d un vieux problème). Revue du Nord, LXXII, 288, 1990, p. 697-735. Delmaire 1994, II, p. 496 : DELMAIRE (B.). - Le diocèse d Arras de 1093 au milieu du XIVe siècle. Recherches sur la vie religieuse dans le Nord de la France au Moyen Age. Arras, 1994, 2 vol., 640 p. (Mémoires de la Commission départementale d Histoire et d Archéologie du Pas-de-Calais, XXXI). Duvivier 1866, n 4 : DUVIVIER (Ch.). Recherches sur le Hainaut ancien (Pagus Hainoensis), du VIIe au XIIe siècle. Bruxelles, 1866. Hélvétius 1994, p. 250-252 : HELVETIUS (A.-M.). Abbayes, évêques et laïques. Une politique du pouvoir en Hainaut au Moyen Age (VIIe XIe siècle). Bruxelles, Crédit Communal, 1994, 367 p. (Histoire in 8, 92). 3

III. Participants. C. Séverin, R. Leroy IV. Résultats. La parcelle, quasiment débarrassée de toute construction, est actuellement occupée par un parking de stationnement et un espace vert. Le sol actuel est situé à une altitude d environ 22,50 m NGF. Deux tranchées d environ 22 m de longueur sont ouvertes sur l emprise du futur projet, jusqu à atteindre le sommet du sol naturel, un limon jaunâtre homogène qui apparaît à une profondeur de 0,80 m à 0,90 m sous le niveau de sol actuel (Fig. 2). La stratigraphie supérieure est comparable d une tranchée à l autre : le sol naturel est directement surmonté par un important niveau de remblai terreux noirâtre d époque moderne (XVIIIe - XXe siècles), épais de 0,60 m à 0,70 m, puis par environ 25 à 30 cm de remblais très récents consécutifs à la transformation du site en parking et en place publique avec espace vert. Une densité importante de vestiges archéologiques apparaît à la surface du limon naturel, sous l épais niveau de remblai moderne (voir coupe stratigraphie de la tranchée 2, Fig. 5). Hormis quelques fondations en briques correspondant aux bâtiments récemment détruits, il s agit exclusivement de structures en creux de type fosses et tous de poteaux. La nature du remplissage de ces différentes structures et le mobilier céramique échantillonné permet de distinguer 3 périodes d occupation : - La période gallo-romaine (Ie-IIe siècles ap. J.-C). Elle est représentée par au moins une fosse localisée dans la partie ouest de la tranchée 2 (Fig. 4). Il s agit d une fosse dont les contours ne peuvent être précisés car elle est entaillée de tous côtés par des structures plus récentes. Elle mesure au moins 1,10 m sur 1,50 m de côté et elle est conservée sur une profondeur de 0,70 m. Son comblement est formé par un niveau argileux brunâtre. Cette fosse a livré quelques fragments de céramiques gallo-romaines dont un tesson provenant d un vase en sigillé à décor moulé produit par un atelier du sud de la Gaule dans le courant du IIe siècle ap. J.-C. (Fig. 6). Quelques fragments de tegulae ont également été observés dans son remplissage. D autres tessons de cette période sont également présents dans des fosses du Haut Moyen Age, mais il s agit de mobilier résiduel. - Les périodes carolingienne et médiévale (IXe-XIIIe siècles). Au moins 15 fosses sont rattachées à ces périodes. Elles sont présentent dans les deux tranchées, dans une proportion toutefois plus élevée au niveau de la tranchée 2. A cet endroit, la similitude des comblements (essentiellement une argile brune à petites boules jaunes) rend délicate la lecture en plan de leurs relations stratigraphiques. Une structure semi-excavée avec sol aménagé est repérée à l extrémité est de cette tranchée (voir coupe stratigraphique, fig. 5). Elle est conservée sur une profondeur d environ 30 cm et présente un fond 4

plat sur lequel un niveau d argile jaune damé de 5 cm d épaisseur a été déposé. Ce niveau de sol est entaillé par une empreinte de poteau indiquant l existence d aménagements intérieurs. Il pourrait s agir d un fond de cabane ou d un bâtiment d habitation semi-excavé que l on rencontre fréquemment sur les sites d habitat du Haut Moyen Age. Un trou de poteau d environ 30 cm de diamètre et profond de 40 cm est également localisé à côté de cette structure. Il suggère la présence de constructions élevées sur poteaux. Le mobilier céramique est peu abondant mais on recense parmi les tessons recueillis plusieurs fragments de céramique dit à dégraissant coquiller, type de production que l on trouve dans la région de Douai dès le VIIIe siècle et qui perdure jusqu au début du XIIe siècle. De toute évidence, il apparaît que les tranchées ont mis au jour une partie du village médiéval de Guesnain, établi à proximité de l église Ste Aldegonde depuis au moins le Xe siècle. - La période moderne (XVIe - XIXe siècles). Les vestiges de cette période sont également nombreux. Ils sont constitués par plusieurs grandes fosses à usage domestique (latrines entre autres) au remplissage noirâtre ou brun foncé se différenciant aisément des structures antérieures. Elles se concentrent de manière générale dans la partie ouest des tranchées, c est à dire directement à l arrière des anciens bâtiments construits en front de l actuelle rue Jean Jaurès. Les fondations de certaines de ces maisons ont par ailleurs été localement mises au jour. L angle d une cave en briques est également repéré à l extrémité ouest de la tranchée 1. Ses dimensions ne semblent toutefois pas très importantes car on ne la retrouve pas dans la tranchée 2, distante de la tranchée 1 de 15 mètres. V. Conclusions. Les résultats des sondages laissent apparaître une importante concentration de vestiges archéologiques. Ils montrent que le site est occupé dès l époque gallo-romaine sous une forme que l on ne peut toutefois pas déterminer précisément (peut-être un petit établissement rural à vocation agricole). Les structures archéologiques les plus nombreuses se rattachent à la période médiévale, depuis l époque carolingienne jusque dans le courant du XIIIè siècle. Elles correspondent vraisemblablement aux vestiges du village primitif de Guesnain, établi à proximité immédiate de l église Ste Aldegonde dont l existence est attestée au moins depuis le Xe siècle. Ces vestiges s ouvrent à une profondeur comprise entre 0,80 m à 0,90 m et sont donc vulnérables à tout projet immobilier comportant des fondations de plus de 80 cm de profondeur. Si tel était le cas, des fouilles archéologiques préalables s imposeraient. Dans le cas contraire, le maître d ouvrage, les architectes et les entreprises devraient s engager à respecter scrupuleusement les profondeurs de sauvegarde des vestiges et autoriser les services archéologiques à effectuer les contrôles nécessaires pendant le chantier. 5

Fig. 1 : Guesnain, Place Roger Salengro Localisation du site (pastille rouge) sur la carte IGN au 1/25000. Fig. 2 : Guesnain, Place Roger Salengro Localisation de la médiathèque (en grisé) et des tranchées de sondages. 6

Tranchée 1 0 1 5 m Fosses haut médiévales et médiévales (IXe-XIVe siècles). Cave récente. Fosses modernes (XVIIe-XIXe siècles) Fondations récentes Fosses post-médiévales (XVe-XVIe siècles) Fig. 3 : Guesnain, Place Roger Salengro Tranchée 1, relevé en plan des vestiges archéologiques. 7

Tranchée 2 0 1 5 m Fosses haut médiévales et médiévales (IXe-XIVe siècles). Fosse gallo-romaine (Ie-IIe siècles après J.C.). Fosses modernes (XVIIe-XIXe siècles) Fondations récentes Fosses post-médiévales (XVe-XVIe siècles) Fig. 4 : Guesnain, Place Roger Salengro Tranchée 2, relevé en plan des vestiges archéologiques. 8

0-0,20 Sol actuel Remblais de schistes et gravats -0,40 Remblais noir terreux (XVIIIe-XXe siècles) -0,60-0,80-1 m Habitat semi-excavé (IXe-XIe siècle) Fosse moderne (XVIIe siècle) - 1,2 m Trou de poteau Sol en argile damé Limon naturel Fig. 5 : Guesnain, Place Roger Salengro Coupe stratigraphique de la tranchée 2 au niveau de l habitat semi-excavé médiéval. 9