REGARDS. Edit rial N 14. Enpage4, undossiersurla violence à l hôpital



Documents pareils
Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Aide kinésithérapeute : une réalité?

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

ANNUAIRE SANTE. Structures Missions Site Internet Téléphone Domaines Secteurs Informations complémentaires

Mieux vivre avec votre asthme

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

Présenta on de notre offre de partenariats

Hospitalisation à Temps Partiel Soins de Suite et Réadaptation Affections cardio-vasculaires et Affections respiratoires Livret de séjour

L assurance collec ve. Sans compromis. Fier partenaire du

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

Centre hospitalier Le Quesnoy

La communication engageante dans la campagne de vaccination contre la grippe

Votre séjour à l hôpital

Fiche résumée : AIDE À DOMICILE

Le Centre de Réadaptation Cardiaque du Centre Hospitalier de CORBIE

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

COLLABORATEURS CLINIQUES

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés.

Programme informatique et multimédia De janvier à avril 2015

Insuffisance cardiaque

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

UNITÉ 5. Écris les noms des parties du corps indiquées dans les dessins. Bon Courage! Vol. 2

SANTE ECOLE ENSEIGNANTS

ZOOM ETUDES Les études paramédicales. Auditorium de l Institut Français du Bénin 9 novembre 2013

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R à R et R à du code de la santé publique.

FONDATION NATIONALE DE GERONTOLOGIE MINISTERE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARITE SECRETARIAT D ETAT A LA SANTE ET A L ACTION SOCIALE

I. Qu est ce qu un SSIAD?

1- LA CHARTE DU PATIENT HOSPITALISÉ DROIT À L INFORMATION DU MALADE PERSONNE DE CONFIANCE RÉCLAMATIONS ET CONCILIATION...

SITES DE LUTTE CONTRE LE TABAGISME

Services complémentaires en Outaouais

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

droits des malades et fin de vie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

STRATEGIES-ICMC. Ins tut de Communica on et Méthodologie du Changement

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Ce livret a été élaboré par le département d ergothérapie de L Hôpital d Ottawa, Campus Général.

La borne prévention un outil de communication innovant en santé et sécurité au travail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

Quand le stress nous rend malade

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool

Prévention des chutes

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé

Maladies neuromusculaires

RESTAURATION SCOLAIRE

Information au patient

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

INAUGURATION Du service de Pédiatrie Dossier de presse JEUDI 14 NOVEMBRE 2013

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Le guide du bon usage des médicaments

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCK LIE

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

FICHE TECHNIQUE : SANTE ET SECURTE AU TRAVAIL

CARCEPT ÉVOLUTION SANTÉ PRÉSERVEZ VOTRE CAPITAL SANTÉ MUTUELLE CARCEPT PREV COMPLÉMENTAIRE SANTÉ

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie.

L observatoire «Entreprise et Santé»

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Comment la proposer et la réaliser?

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation.

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Vivre avec une prothèse du genou. Conseils pratiques

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

Calendrier des formations INTER en 2011

"La santé des étudiants en 2015"

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Pour JANVIER 2010 : EPREUVE ECRITE du DF1 :

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

LIVRET D'ACCUEIL. EHPAD Valle Longa Cauro

Guide pratique : Je maitrise mon image sur les médias sociaux!

Livret de Présentation (Extrait du livret des patients distribué à leur accueil)

Complémentaire Santé. MCDef MELODY SANTE. Préservez votre capital santé

Assises Nationales du Maintien à Domicile juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS

Association «La vie entre les mains»

Transcription:

REGARDS Lejournald informa ondespersonnelsduchduquesnoy-caudry etdesehpaddesolesmesetdelandrecies N 14 Edit rial C est avec grand plaisir que nous avonsreçudelahauteautoritéde Santé, le 12 juin dernier, notre rapportdecer fica on. Enjuin2010,laHASavaitassor son avis de recommanda ons sur les quatrecritèressuivants:ges ondes événements indésirables, prise en charge de la douleur, ges on du dossierpa entetiden fica ondu pa ent. Desac onsontétémisesenplace rapidement. Celles-ci ont été efficaces puisque la HAS vient de reconnaître l améliora on de nos pra ques. Grâce à l analyse du comité de ges ondesrisques,autravailac f duclud,delacelluledudossier Pa entinforma séetdelacellule d iden to-vigilance, ces quatre critèressesontvua ribuerunaou unbainsiqu untauxdesa sfac on allantde89%à100%. Merciàchacunpoursacontribu on. Laprochainecer fica onauralieu en2014.con nuonsensembledans ce edynamique! 2. Les allergies sont de retour 3.L'hôpitaldejour,lesaffec ons de l'appareil locomoteur 4. Les violences en milieu hospitalier 6. Retour sur la journée mondiale sans tabac Enpage4, undossiersurla violence à l hôpital SOMMAIRE 6 Guy DUSAUTOIR 7. Les assistants de soins en gérontologie 8. Magazine 7

2 FLASH INFO REGARDS- 02/12 Onenparle... Allergies: c estlemoment! Du1 er au7avril: la semaine du développement durable au centre hospitalier. Cela fait maintenant trois ans quenotreétablissementpar cipe à la semaine du développementdurable.ce e année, elle était axée sur le thème de l informa on aux citoyens pour souligner la nécessité d un changement de comportement dans notre manière de consommer. Parmilesmanifesta onsdela semaine, le personnel a été accueilli devant le self par Paule ecour netsonstandde produits bio locaux(cf.photo). Thomas Vitoux et son équipe ontensuiteprislerelaisavecun repasen èrementbioetlocal. 600 C est le nombre de personnes inscrites au repas bio, sur les cinq sites de l établissement. Ce nombre comprend 87 membres du personnel. Très présentes à l arrivée du printemps, les allergies, également appelées hypersensibilités, revêtent différentes formes. L allergieestuneréac ondusystèmeimmunitaire contre des éléments étrangers à l organisme(allergènes). Elle peut se manifester sur différentesrégionsducorps:lapeau,lesyeux, lesystèmediges fouencorelesvoiesrespiratoires.lesprincipalesmanifesta onsallergiques sont alimentaires, cutanées, respiratoires et professionnelles (produits chimiques). On dénombre aussi des allergies de contact et d autres liées aux médicaments. Bienqu ilexisteuneprédisposi ongéné que aux allergies, d autres facteurs sont impliqués, parmilesquels:lafuméedetabac,lemode devieetlapollu onatmosphérique.lestress et la grossesse peuvent faire apparaître des symptômes d allergies mais ils n en seraient pas directement responsables. Il est par contreétabliqueletabagismedelamère,durantlagrossesseetlape teenfance,augmente le risque d asthme chez les enfants. Les symptômes Les types de symptômes et leur intensité varient selon l endroit où l allergie se déclare et enfonc ondeplusieursautresfacteurspropres à chaque personne. Ils peuvent être bénins,commel appari onderougeurssurla peau,oupoten ellementmortels,commele chocanaphylac que.danslaplupartdescas, laréac onallergiquenécessitedeuxcontacts avec l allergène. Lors du premier contact, le système immunitaire iden fie l allergène comme dangereux, c est ce que l on appelle la sensibilisa on.lorsquel allergènepénètre une seconde fois dans l organisme, le système immunitairemetenplaceuneréac ondedéfense,ou réac onallergique. On parle de réac on anaphylac que lorsqu elle touche tout l organisme de façon subite. Si elle n'est pas traitée rapidement, elle peutévoluerverslechocanaphylac que, c'est-à-dire la chute de la tension artérielle, la perte de conscience et éventuellement le décès, en quelques minutes. Les traitements Destestscutanésperme entd iden fierles substancesquidéclenchentlaréac onallergique. Ainsi, le premier des traitements consiste à éviter au maximum tout contact avecl allergèneiden fié. Selon le type d allergie, le médecin proposera diversmédicamentsquivonta énuerles symptômes et améliorer la qualité de vie. Ladésensibilisa onconsisteàréhabituerprogressivement l'organisme à l'allergène mis en cause, en lui administrant des doses croissantes d'un vaccin allergénique, jusqu'à obtenir la dose efficace. Elle représente le seul traitementpréven fetcura fdecertainesallergiesetpermetd'éviterl'aggrava ondes manifesta ons. En cas d allergie alimentaire, le seul traitement possible consiste à cesser de consommer l alimentpourlerestantdesavie. Quelquesmesuresdepréven on: Lavez régulièrement la literie en cas d allergie aux acariens. Passez l aspirateur régulièrement. Aérez fréquemment les pièces en ouvrant les fenêtres, sauf en cas d allergies saisonnières à des pollens. Veillez à maintenir une humidité faible dans les pièces propices au développement des moisissures(salle de bain). Evitez d adopter des animaux domes- quesconnuspourcauserdesallergies: chat, oiseau, etc Idéereçue... Il n existe pas d allergie aux poils mais aux squamesouàlasalivedesanimaux,de même qu il n existe pas d allergie aux plumes d oreilleretdecoue e,maisauxdéjec ons des acariens.

Réflexions... 3 FLASH INFO REGARDS- 02/12 L hôpitaldejour:lesaffec onsdel appareillocomoteur Parce qu elle est une formule idéale pour lapriseenchargedenombreuxpa ents, l hospitalisa ondejourconnaîtdepuis quelques années un développement important. Depuis un an, elle est autorisée au Centre Hospitalier par l ARS, à hauteur decinqplaces,pourlesaffec onsdel appareil locomoteur. Rencontre avec Sophie LOCOGE, cadre de santé en thérapies physiques et EVC(Etats Végéta fs Chroniques) et l équipe de rééduca on. Qu est-ce qu un hôpital de jour? S.L.:D unpointdevuepra que,onpeut définir l hôpital de jour comme une structuredesoinsquirépondauxbesoinsdes pa entstoutenpréservantlemain enà domicile. Il permet notamment de préserver leur autonomie et les liens familiaux. Engénéral,lespa entssontadmisaprès uneinterven ondechirurgietouchantles ar cula onsdesmembresinférieursou supérieurs(hanche, genou, cheville, etc.), suiteàuntrauma sme(rachis,épaule, genou,etc.)ouuneaffec onneuromusculaire. Lespa entssontadressésparunmédecin hospitalier, un médecin de ville ou un spécialiste,àlasuited unehospitalisa onen courtséjourdepuisleschduquesnoy,de Valenciennes, de Maubeuge et la clinique duparcàsaint-saulve,ouviauneentrée directequifaitsuiteàuneconsulta onde médecinephysiqueetderéadapta on réalisée par le Docteur TIERTANT. Comment s organise la prise en charge? S.L.:Lepa entestadmisparledocteur TIERTANT qui réalise un bilan de rééduca- onetdéterminelesobjec fsdepriseen charge. Il est ensuite accueilli par une équipe pluridisciplinaire qui accompagne lespersonnesprésentantundysfonc onnement physique, psychique et/ou social en vue de se rééduquer, se ré-autonomiser,derécupérersescapacitésfonc onnelles. Elleestcomposéede: 1 médecin rééducateur 1 médecin en médecine générale 6 kinésithérapeutes 1 ergothérapeute 1éducateurmédico-spor f 1cadredesanté 9infirmières 2 aides kinésithérapeutes 12 aides soignantes 6 agents de service hospitaliers 1 secrétaire médicale. Les acteurs du plateau établissent un programmederééduca on(ac vitésphysiques, atelier de kinésithérapie et ergothérapie)enfonc ondesobjec fsdu médecin rééducateur en tenant compte descapacitésetdel étatgénéraldupa- ent. Les infirmières et aides-soignantes réalisentlessoins(bilansanguin,réfec on pansement,évalua onetsuivideladouleur )etassurentleconfortetlebienêtretoutaulongdelajournée. Cécile BAUDRIN, kinésithérapeute " Pendant toute la durée de l hospitalisa- on,lepa entestsuiviparlemêmekinésithérapeute et bénéficie du plateau technique. L équipement permet le recours à des techniques telles que l électrothérapie, la mécanothérapie, les arthromoteurs, etc. La structure offre aussi un espace d ergothérapie, une salle de renforcement musculaire et une balnéothérapie, ce qui allie technicité et confort matériel. Charlo erobiquet,ergothérapeute On constate souvent une synergie au sein du groupe des hospitalisés de jour, ce edynamiquedegroupelesfaitprogresser plus vite encore. AudeGASTOU,éducateurmédico-spor f Montravailapourobjec fd op miser lesperformancesindividuellesdupa ent, c'est-à-dire principalement d améliorer sa condi onphysique(renforcementmusculaire, assouplissement, travail cardio-respiratoire)àtraversdesac vitésphysiques adaptéesàsapathologie.chaquepa ent estpar culier,moinsparsapathologie queparletravail,letempspasséensemble et souvent, la complicité qui s est créée. Bilan depuis janvier 2012 Dejanvieràmai2012,ondénombre 442journéesd hospitalisa on.

REGARDS - 02/12 4 DOSSIER C est dans l air... Les violences en milieu hospitalier Suite à la récurrence de signalements de violences dans les fiches d événement indésirable, un groupe de travail sur cette thématique, composé de membres de la commission qualité et sécurité des soins, a été mis en place. Ses actions consistent à créer une procédure, faire de la prévention par la mise en place d outils d information, poursuivre les formations, mesurer les phénomènes de violence au sein de notre établissement par la réalisation d une enquête. La violence en milieu hospitalier a été qualifiée en 2009 par Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République, de sujet de préoccupa on. Le phénomène ne s est pas tari depuis ce:e constata on puisqu en 2011, 5 760 faits de violence ont été rapportés par 337 établissements de santé, soit une hausse de 13% par rapport à 2010*. Préven+on et ges+on des situa+ons de violence Le groupe de travail a alors rédigé une procédure visant à informer le personnel de la préven on et la ges on des situa ons de violence au sein du centre hospitalier. Selon la loi, l hôpital, en tant que collec vité publique, est tenu de protéger les fonc onnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffama ons ou outrages dont Savez-vous que...... le directeur a un pouvoir de police? Le directeur du centre hospitalier peut interdire l accès à toute personne ne respectant pas le réglement ou causant des désordres persistants. ils pourraient être vic mes à l occasion de leurs fonc ons. Défini+on La procédure dis ngue différentes formes de violence : physique et psychologique, ainsi que trois acteurs : la violence du pa ent et de l accompagnant envers le personnel, celle du personnel envers le pa ent (on parle alors de maltraitance) et celle des personnels entre eux. Les vols sont également une forme de violence. L enquête En novembre 2011, le groupe de travail a lancé une enquête sur la confronta on du personnel à la violence au sein de l hôpital. L enquête a généré très peu de retours. Seuls 17,6% des personnes interrogées ont répondu. L analyse des ques onnaires a été faite La forma on sur «l agressivité dans la rela on triangulaire» Autre axe du programme d améliora on envisagé par le groupe de travail, ce:e forma on s adresse à l ensemble des personnels soignants et ASH de l établissement. Quatre sessions de forma on ont déjà eu lieu en 2011 et 2012. Celles-ci visent à améliorer la qualité de la rela on auprès des personnes soignées et/ou de leur famille présentant un comportement agressif. Elles perme:ent une meilleure connaissance, et donc une plus grande maîtrise, de son comportement. Elles facilitent la prise de conscience de sa propre agressivité et aident à la canaliser en énergie posi ve. Par ciper à ce:e forma on, c est s engager sur un projet d'ac on visant à repérer, prévenir ou faire face à l'agressivité entre les membres du personnel ou dans la rela on soignant/soigné.

Comment repérer les indices de violence? Ton de voix saccadé Tremblements, agita ons Posture menaçante C estdansl air... encomitédeges ondesrisquesetdesvigilances. Agression verbale et physique 78%desagentsquiontréponduauques- onnaireontdéjàétéconfrontésdirectementàlaviolence,quecesoitentantque vic meouentantqu agresseur.70%ont été témoins d un acte de violence. Les agressionsverbalesetphysiquesdé ennentletauxleplusélevédesviolencesvécues par le personnel. Les agressions verbales sont les plus importantes: 62% contre 48% pour les agressions physiques L ObservatoireNa onaldesviolencesenmilieudesanté Structure ministérielle créée en 2005, l ONVS a pour mission, comme son nom l indique, de recenser tous les actes de violence dans les établissements de santé. Composé de représentants du milieuhospitalieretduministèredel intérieur,ildis nguetrois acteursdanslephénomènedeviolence(lesoignant,lepa entet l accompagnantdepa ent)etdeuxrécepteurs(lespersonneset lesbiens).lephénomènedeviolenceestévaluéenfonc ond une classifica onparniveau.laviolenceexercéesurdespersonnesest échelonnée sur quatre niveaux, des injures aux crimes en passant parlesmenacesetlescoups.laviolenceexercéesurlesbiens con ent,quantàelle,troisniveaux:lesvolssanseffrac on,avec effrac onetladestruc ongravedematériel. Les études de l ONVS ont permis de constater l impact des phénomènesdeviolencesurlescondi onsdetravaildupersonneletsur laqualitédessoinsdes nésauxpa ents. et 13% pour les agressions psychologiques. L état pathologique: la première cause Lescausesiden fiéessont,dans66%des cas, l'état pathologique de l agresseur. Viennent ensuite principalement la douleur,dans42%descas,lestress(40%)etle manque de disponibilité du personnel (36%). Les conséquences sont nombreuses Parmilesprincipauxreten ssementssurla personne, on trouve en tête le stress(38%), ladémo va on(37%)etlapeur,l anxiété Regard fixe ou fuyant,ba ement des paupières Serrement des mâchoires Quel comportement avoir face à une situa ondeviolence? 5 DOSSIER REGARDS- 02/12 -amenezlapersonneviolentedansunlieuisolé - restez calme -adoptezunea tudebienveillante - invitez la personne à s asseoir -netournezpasledosàlapersonne - protégez-vous - appelez du renfort -enfonc ondudegrédedanger,prévenezlemédecinde l unitédesoinsoudegarde(dect8601),lecadredel unitéde soins, le directeur. Pour en savoir plus (25%). PeudeFEI Parmi les panélistes, seuls 18% des personnes confrontées à la violence ont signalé l incident dans une fiche d événement indésirable. La majorité d entre elles n ont pas communiqué, et ce, pour plusieursraisons:sen mentd inu lité, d impuissance de la hiérarchie, peur de ne pasêtrecruouquelasitua ons aggrave. *Source:Bilanna onaldesremontéesdessignalements d actes de violence en milieu hospitalier. Site internet du ministère du travail, de l emploietdelasanté. Une fois le calme revenu, remplissez une fiche d événement indésirable disponible sur l intranet. Celle-ci sera traitée par le groupe de travail etperme rad éviterlarépé ondesactessignalés. N hésitez pas à consulter la procédure à suivre sur l intranet. Le site de l ONVS répertorie des fiches réflexes disponibles sur h p://www.sante.gouv.fr/img/pdf/fiches_reflexes_onvs.pdf Transpira on Consomma onde drogue ou d alcool Les vols sont également une forme de violence. Soyez vigilantsquantàvoseffetspersonnelsetu lisezaumaximum lesves aires.

REGARDS - 02/12 6 DECOUVERTE Du nouveau... L industrie du tabac nous tue : une journée d informa+on au centre hospitalier Le 31 mai dernier, à l occasion de la journée mondiale sans tabac, l équipe de tabacologie a mis en place un stand d informa+on et proposé des ac+vités pour sensibiliser le public fumeur et non fumeur aux dangers du tabac. Ce>e année, l Organisaton Mondiale de la Santé a axé ce>e journée sur la dénoncia+on de l industrie du tabac. Bonjour, êtes-vous fumeur? Si vous êtes passés par le hall de l hôpital Léon Schwartzenberg le jeudi 31 mai 2012, vous n avez pas pu échapper à ce:e ques on. La journée mondiale sans tabac était une bonne occasion, pour le centre hospitalier, d informer et de sensibiliser le public. En tuant près de 66 000 personnes en France chaque année, la consomma on de tabac est l une des plus graves menaces qui pèsent sur la santé publique. L interférence de l industrie du tabac Agir est crucial mais l industrie du tabac freine le bon déroulement des mesures mises en place par l Organisa on Mondiale de la Santé (OMS). C est pourquoi ce:e année, à l occasion de la journée mondiale sans tabac, l OMS a choisi le thème de «l interférence de l industrie du tabac». Instantanés Ce:e campagne met l accent sur la nécessité de dénoncer les agissements de l industrie du tabac : dissimula on, mensonge, manipula on chimique, publicité illicite, marke ng envers le public adolescent, etc. L équipe de réhabilita+on respiratoire mobilisée Lors de ce:e journée de lu:e, des membres de l unité de réhabilita on respiratoire ont accueilli le public à un stand, dans le hall d entrée de l hôpital Léon-Schwartzenberg. Venues pour une simple consulta on, certaines personnes en ont profité pour prendre des renseignements. Médecins, infirmiers et psychologues étaient là pour les informer. Les visiteurs ont pu également visualiser plusieurs films de sensibilisa on, dont le court-métrage «Entre mes doigts», sur les méthodes u lisées par l'in- dustrie du tabac pour maintenir ses ventes. Des affiches étaient disposées autour du stand, illustrant par exemple la composi on de la fumée de tabac : plus de 4000 substances chimiques, dont au moins 250 nocives et plus de 50 cancérigènes. D autres faisaient état des différentes maladies provoquées par l usage du tabac comme les cancers, les maladies cardio-vasculaires, les maladies respiratoires, les troubles sexuels, etc. L objec f de ce:e journée a été de déculpabiliser et surtout, d informer qu arrêter de fumer est toujours profitable. L équipe de réhabilita on respiratoire s est également mobilisée pour proposer son aide avec une consulta on d'aide au sevrage tabagique sur rendez-vous (03 27 14 91 84).

7 PORTRAITS REGARDS-02/12 Laforma ond assistantdesoinsengérontologie: soulagerlespa entsa eintsdelamaladied Alzheimer Nouvellesattributions Laforma ond assistant de soins en gérontologie s inscrit dans le cadre du «Plan Alzheimer 2008-2012»etcontribue,de manière spécifique, à la priseenchargedespersonnes âgées en situa- on de grande dépendance et/ou présentant des troubles cogni fs. Ce eforma on,accessible aux aides-soignants et aux aides médico-psychologiques(amp), a été suivieen2011parquatre aides-soignantes et deux AMPduCHduQuesnoy. Ce eannée,cinqagentsdel UCCetdesEHPAD LesChênesetLéonceBa- jart,suiventce eforma- on.d uneduréede140 heures, elle se déroule à l ins tutdeforma onde soins infirmiers et d aidessoignants de Maubeuge. Dans un souci d ouverture etd exper se,lescours dispensés par les membresdel ins tutontété Rencontres... complétés par l interven- ondeprofessionnelsdes différentes structures intra et extra hospitalières, notamment ceux duchduquesnoy.on noteralapar cipa onde Mme LEBEGUE, psychologue, Mme COLPAERT, diété cienne et Mme RIVAT, infirmière. Les assistantes de soins en gérontologie nouvellement diplômées travaillent actuellement dans les services de l ESA (équipe spécialisée Alzheimer), à l UCC (unité cogni vo-comportementale), au SSIAD(service de soins infirmiers à domicile) et aux Soins de longue durée aux Chênes. Quels que soient les services dans lesquels elles interviennent,ellespar cipentàl élabora onetla miseenoeuvreduprojet individualisé, et ce, dans le respect de la personne et avec l aide d une équipe pluri-professionnelle. Elles accompagnent et sou ennent les pa- entsdanslesactesdela viequo dienneentenant compte de leurs besoins et leur autonomie. Elles me entenplacedesac vitésdes mula onsocialeetcogni veenlien notamment avec les ergothérapeutes, les psychologues et les psychomotriciens. Pour cela, elles prennent en compte les principaux paramètres liés à l état de santé, en surveillant par exemple les prises alimentaires, en aidant à l observa onmédicamenteuse; puis elles réalisent les soins quo diens en u lisant les techniques appropriées. L assistant desoinsassureavecatten on,vigilance,ménagement, prévenance et sollicitude tous les actes qui peuvent concourir à soulager une souffrance, créer du confort, restaurer et maintenir une adapta ondupa entà son environnement. Caroline Blanchard infirmièreréférentedudossierpa ent Informa sé. Pascale Coleaux présidente de la CME. Jean Dauriac chef du pôle de médecine gériatrique. Roland Mafouta médecin DIM(département de l informa onmédicale). Sylvie Richard responsabledelacoordina ondes vigilances. L ESA:uneéquipepilotepourundisposi finnovant. L ESA fait partie des mesures du Plan Alzheimer 2008-2012 qui prévoit le déploiement à terme de 500 équipes sur tout le territoire. Ce dispositif est donc susceptible d évoluer en fonction des évaluations et des retours d expériences à l instar de ceux du site du Quercitain. Anne-Sophie Zaanouni responsable du SSIAD et de l ESA.

8 PELE-MELE REGARDS- 02/12 Mouvements du personnel Arrivées: Saliha BELAYACHI(Responsable Technique du DIM), Bénédicte BLEUSE(Interne), Sébas enblomme(ide), Nicolas BRASSEUR(AS), Eleonore CANTEGRIT(Interne), Be yciupa(interne), Cécile DEBUS(ASHQ), Alain DELVAUX(Médecin), Arnaud DZEING ELLA(Médecin), Timothée FOUCART(AS), Lucille GOSSELIN(AS), Patricia-Anne GUELER(Cadre de Santé USLDetCadreSupérieurduPôlede Médecine Gériatrique), Floriane LAMBERT(Chargée de communica on), Alexandre MASSE(AS), Hélène NAVEAU(IDE), Axelle PARENT(Pilote MAYA), Ta anaquievreux(ide), Laurent RATTE(Responsable Service Informa que), Lydie THOMAS(IDE), Sonia SIEJAK(ASHQ), Gaetan SNEBERG(IDE), Départs: Laurent BAUDOUX, Jessica BECAR, Céline CARLIER, Angélique DAUMERIES, Orkia DENEUFGERMAIN, Marine DEVIENNE, Catherine DOURLET, Eliane DUEE, Jadwiga KOHLER, Virginie LEUSIERE, Dominique MORAGE, Mélanie PECQUEUX, Iulian SERB. Bonneretraiteà: Renée BEAUDIER, Pascale GUTIERREZ, Marie-Chris nelefranc, Claudine TONDEUR. Magazine... Leconseildelapharmacie: Leconseildelapharmaciepourun été chaud mais pas trop! Pour éviter le teint écrevisse, il est recommandédenepassedorerlapiluleentre 12het16h. -Pensezàappliquerunproduitsolaireà fortindicedeprotec on(nepasoublier leszonestrèsexposées:nez,pomme es, oreilles, dos des mains et des pieds), - renouvelez régulièrement les applica- ons(touteslesdeuxoutroisheures)en tenant compte de la baignade, la transpira on,lesséchagesrépétésavecuneservie e,lesac vitésspor ves,etc., -portezdeschapeauxàbordslargeset des chaussures pour éviter de marcher piedsnussurlesolbrûlant. Lameilleureprotec oncontrelesoleilest Disparition: Karine CONTANT Dès son arrivée au sein de la clinique gériatrique nous avons très vite apprécié sa personnalité: son humour, sa gentillesse, sa capacitéàréchaufferlesmomentsdepauseavecsescharlottesauchocolat. Ses qualités professionnelles étaient reconnues de tous. Sa chaleur humaine, ses sourires, sa présence vont nous manquer... Nos pensées se tournent également vers sa famille et particulièrement vers son mari, Damien et son fils, Noah. Ses collègues de la Clinique Gériatrique ves mentaire.me ezdansvosvalisesdes vêtements longs (chemises à manches longues, pantalons), amples et perméables àlatranspira on( ssusnonsynthé ques: coton,lin ). Onprotègelapeau,latête,lesyeux(lune esdesoleil!!!)etsurtoutons hydrate del eau,del eauetencoredel eau! Bonnes vacances! Lesinforma onsducgos Arbredenöel2012 Presta onde20eurosparenfant(pourles tulaires,stagiaires,contractuels,contrats de minimum 6 mois d'ancienneté). N'oubliez pas de valider votre dossier CGOS 2012. Lacuisinevouspropose:unequichechicons,lardonsetmimole e Ingrédients pour 4 personnes: 1pâtebrisée 400gr. d endives 100gr. delardons 10gr. debeurre 20gr. d emmentalrapé 60gr.demimole e1/2vieille 3oeufs 25cl. decrèmefraiche 20cl. delait sel, poivre, muscade Réalisez une pate brisée. Emincez les endives et suez-les avec le beurre. Mélangezlesingrédientssuivants: crème, lait, oeufs, sel, poivre,muscade.râpezlamimole e,faitesrevenirlégèrementleslardonsfumés.etalezlapâtedanslatour ère.surlesfondsdetarte, me ezlesendives,leslardons,lamimole eetl'emmental.puisversezlemélange(crème,lait...).faitescuireà180,20à25min. ServiravecunesaladeBonappé t! Journald informa ondespersonnelsduchduquesnoy-caudryetdesehpaddesolesmesetlandreciesn 14-Juin2012-700exemplaires Directeur de publication: Guy DUSAUTOIR- Rédacteur en chef: Dominique MORAGE/ Floriane LAMBERT- Comité de rédaction: Christelle CAUCHIES, Loraine BUTTIN, Joachim DELPLANCQ, Delphine DE VREESE, Martine FREHAUT, Françoise LERICHE, Laurence LETERTRE, Evelyne MAGNIN, Fabien PETIT, Karine RATTE, Valérie RICHET Ont également participé à ce numéro: Mélanie Deléarde, Geneviève LAINE, Laëtitia TAQUET, Thomas VITOUX Mise en page et photos: Dominique MORAGE/ Floriane LAMBERT Impression: Imprimerie LeLièvre-Dépôtlégal:AparutionCHLeQuesnoy,servicecommunication,90ruedu8mai1945,59530Le Quesnoy- 03.27.14.86.30 Imprimé sur du papier recyclé.