TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du



Documents pareils
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Dossier d information sur les bêtabloquants

Docteur José LABARERE

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

ANNEXES AU REGLEMENT N 06/2010/CM/UEMOA

Référentiel Officine

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Juridique info. Sommaire. Médicaments. 1 Procédure pour la mise sur le marché des médicaments traditionnels à base de plantes. Actualités Législatives

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

NOTE DE SYNTHESE RELATIVE AUX COMMENTAIRES SUR LE PROJET DE DECRET N RELATIF A L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE DES MEDICAMENTS A USAGE

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

Etude des possibilités de passerelles entre les CQP des Entreprises de l industrie pharmaceutique et les CQP des industries chimiques

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

LES ETUDES CLINIQUES EN 20 QUESTIONS

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

AUDIT 2009 des UCPC de Lorraine

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

Logiciels, dispositifs médicaux et gestion des risques point de vue de l industriel

Pharmacovigilance des Essais cliniques

MASTER PROFESSIONNEL (2 ème année)

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

Réseau sur. Médicaments. l Innocuité et l Efficacité des. Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Études épidémiologiques analytiques et biais

Migraine et Abus de Médicaments

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

Marquage CE et dispositifs médicaux

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Exigences internationales harmonisées pour la certification d un lot

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

Audit et Inspection Les contraintes extérieures B.Malivoir

Académie nationale de Pharmacie

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

La Personne Qualifiée Européenne (EU QP), variabilité de ses responsabilités et de l application de la " QP Discretion " en Europe

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Le médicament générique, un médicament comme un autre

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)

DOSSIER-TYPE DE DEMANDE D AUTORISATION DE CREATION D UN SITE INTERNET DE COMMERCE ELECTRONIQUE DE MEDICAMENTS HUMAINS

La filtration glomérulaire et sa régulation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année UE «Introduction à la biostatistique»

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Médicaments en vente libre : Considérations pour la pratique de la thérapie physique au Canada

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Rôle de l Assurance Qualité dans la recherche clinique

De nombreux composés comportant le squelette aryléthanolamine (Ar-CHOH-CH2-NHR) interfèrent avec le

Responsabilité du promoteur et obligations des soustraitants. cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

Mesure de la surface spécifique

CERTIFICAT. Bejaia le. Le Chef du département. Université Abderrahmane Mira de Béjaia Faculté de Technologie Département de génie des procédés

Master transrégional en Sciences Pharmaceutiques

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Présentation Générale

Les triptans. quel casse-tête! Kim Messier et Michel Lapierre. Vous voulez prescrire des triptans? Lisez ce qui suit!

Conception de Médicament

LE POINT TOX. N 7 - Juillet Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

Unité de Recherche Clinique St Louis - Lariboisière Fernand Widal Le 03 Février 2012

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

L INITIATIVE EN M ATIÈRE DE MÉDIC A MENTS INNOVANTS

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L application doit être validée et l infrastructure informatique doit être qualifiée.

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Contribution du Syndicat national des pharmaciens praticiens hospitaliers (SNPHPU)

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

2. Accords généraux concernant la prescription

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL

Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien

Les médicaments génériques : des médicaments à part entière

Dakar, Sénégal 5-9 Mars Dr Joël Keravec MSH/RPM Plus - Brésil et représentant le Globa

«Adaptation de la mise en œuvre des bonnes pratiques cliniques en fonction des caractéristiques de certaines recherches»

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Transcription:

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du Concours PACES 2013-2014 Semaine du 27/04/2015 QCM n 1 : B, D, E A. Faux. Le monde animal et minéral a aussi été un réservoir de remèdes. C. Faux. Il s agit de la théorie des contraires, mise au point par Hippocrate. La théorie des signatures a été avancée par Pline l Ancien, pour être en suite reprise par Paracelse au Moyen Age. QCM n 2 : B, C, D A. Faux. Le radical Pharmaco- peut indiquer l effet pharmacologique, l effet toxique ou être en lien avec la notion de «bouc émissaire». E. Faux. Paracelse essaye de remettre en question les dogmes de l Antiquité, sans obtenir aucun succès. QCM n 3 : A, C B. Faux. Les produits de santé ne sont pas uniquement des médicaments. Les produits cosmétiques, les dispositifs médicaux, ou encore les produits biologiques d origine humaine sont aussi des exemples de produits de santé. D. Faux. Les produits de santé comprennent des produits à finalité sanitaire destinés à l homme uniquement. E. Faux. Les produits de santé sont de la compétence de l agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). 2014/2015 Tutorat UE 6 Correction annales 1 / 7

QCM n 4 : D, E A. Faux. La notion de médicament par présentation et de médicament par fonction sont définies dans une directive européenne, ce qui signifie qu elles s appliquent à tous les pays membre de l union européenne. En revanche, la notion de médicament par composition est une définition Franco-française, elle n est valable qu en France et ne fait donc pas partie d une directive Européenne. B. Faux. le médicament par composition est un produit diététique devant répondre à deux conditions : comporter une substance qui ne soit pas un élément normal de l alimentation et posséder des propriétés thérapeutiques ou de repas d épreuve. C. Faux. Ce n est pas une condition nécessaire pour définir un produit diététique comme étant un médicament par composition. Comme par exemple du chocolat contenant des plantes médicinales, ou encore des produits contenant des embryons de poulets. QCM n 5 : C, E A. Faux. D après la définition dans le CSP, l action principale d un DM n est pas obtenue par des moyens pharmacologiques. En effet son action principale est mécanique. B. Faux. Ils peuvent aussi avoir une finalité diagnostique (ex : les glucomètres à l hôpital pour la glycémie, les thermomètres, etc.), de prévention ou d atténuation d un handicap (ex : les lunettes), ou encore de maitrise de la conception (ex : stérilet). La classification est opérée par les industriels. En revanche la certification est réalisée par l industriel lui-même uniquement pour des DM de risque I. Les autres DM sont certifiés par divers organismes. D. Faux. Il n y a pas d AMM. Un «marquage CE» suffit aux DM pour qu ils soient commercialisés. Ex d instrument : thermomètre. Ex de matière : DM implantables actifs. QCM n 6 : A, B, C, E Ex : Le comprimé est la forme pharmaceutique par excellence des principes actifs destinés à la voie orale. Ex : il existe des formes à libération prolongée, permettant d augmenter la durée de l effet thérapeutique. D. Faux. Il existe aussi des doses multiples. Ex de dose unitaire : ampoule buvable. Ex de dose multiple : flacon de sirop. QCM n 7 : A, B, C, D, E S il n y a pas d inertie de l excipient vis-à-vis des matériaux de conditionnement, cela pose problème notamment pour les excipients liquides ou pâteux avec des attaques du matériau ou des adsorptions sur le matériau. Elles doivent aussi être inertes vis-à-vis du principe actif. En effet, la pharmacopée européenne est rédigée par deux organismes dont la Commission Européenne de Pharmacopée chargée d élaborer les monographies des matières premières des médicaments. Ils permettent aussi d assurer la fabrication, de faciliter l administration du médicament et d améliorer l efficacité du principe actif. 2014/2015 Tutorat UE 6 Correction annales 2 / 7

QCM n 8 : A, D B. Faux. C est la compression directe qui sera toujours favorisée car c est la plus simple. Si celle-ci ne fonctionne pas, on utilisera alors la granulation sèche ou la granulation humide. C. Faux. Dans la mise en œuvre du conditionnement, on réalise le primaire avant le secondaire. E. Faux. Ce sont les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) qui sont les garants de la qualité de fabrication et de contrôle. QCM n 9 : A, B C. Faux. Un doublement de la dose de principe actif entraine un doublement de l air sous courbe. D. Faux. On peut réaliser une approximation de l air sous courbe grâce à la méthode des trapèzes. E. Faux. Elle s exprime en µg.h/ml. QCM n 10 : B, D A. Faux. La biodisponibilité absolue est évaluée par comparaison des ASC obtenues chez un même patient en administration orale et IV. On calcule alors F = ASC(po) / ASC(iv). C. Faux. Dans le cadre d une pharmacocinétique linéaire, la dose n a pas d influence sur la biodisponibilité. E. Faux. La forme galénique conditionne la vitesse et le lieu d absorption du PA. De ce fait, elle influence fortement la biodisponibilité. QCM n 11 : C, D, E A. Faux. Il peut être supérieur au volume total de l organisme car c est un volume apparent (fictif). B. Faux. Par voie orale, la biodisponibilité n est pas maximale (EPP, dégradation gastrique ). Ainsi, la quantification du volume de distribution est corrigée d un facteur F avec : Vd = F x D / Co. Pour une voie IV, l item aurait été juste puisque la biodisponibilité est maximale avec F = 1. QCM n 12 : A, E B. Faux. La Css dépend aussi de la dose quotidienne administrée DQ. C. Faux. Ordre 0. D. Faux. Ordre 1. QCM n 13 : A, C, E X et Y sont des agonistes pleins donc leur activité intrinsèque ε = 1. B. Faux. X est 10 fois plus puissant que Y. Ils ont la même efficacité puisque ce sont tous les deux des agonistes pleins. la puissance est l inverse de la CE 50 donc pour X : 1/0.03 = 33.33 µmol/l et pour Y : 1 / 0.3 = 3.33 µmol/l. Ainsi X est 10 fois plus puissant que Y. D. Faux. Sélectivité = Kd de X pour R1 / Kd de X pour R2 ici on ne peut pas comparer les deux agonistes par rapport à leur sélectivité puisqu on ne peut pas calculer leur sélectivité respective pour le récepteur R car il nous faudrait les Kd pour un récepteur R2. la CE 50 est assimilable au Kd (si on postule que l effet max résulte de l occupation de la totalité des récepteurs) qui est l inverse de l affinité (Ka). Ainsi 1/0.03 = 33.33 µmol/l et 1/0.3 = 3.33 µmol/l. Donc X a une plus grande affinité pour R que Y. 2014/2015 Tutorat UE 6 Correction annales 3 / 7

QCM n 14 : A, B, E Car un agoniste partiel a une activité intrinsèque tel que 0<ε<1 alors qu un agoniste plein a une activité intrinsèque de 1 Voir item A. C. Faux. L efficacité dépend de l activité intrinsèque du médicament. Son affinité influe sur la puissance du médicament. D. Faux. La puissance ne dépend pas de l activité intrinsèque du médicament mais de son affinité pour le récepteur. Plus l affinité du médicament est élevée (plus Kd faible) plus sa puissance est élevée. Exemple de la buprénorphine (agoniste partiel) et de la morphine (agoniste plein). QCM n 15 : A, B, C D. Faux. Les protéines G sont des GTPases. Elles déphosporylent le GTD en GDP. E. Faux. Il s'agit d'une protéine G de type Gi/o qui sera couplée à une AC diminuant le taux d'ampc et ainsi diminuant l'activité de PKA ce qui va provoquer une fermeture des canaux calcique et ouverture des canaux potassiques ---> moins de charges positives à l'intérieur de la cellule ---> diminution de la transmission nerveuse algogène. QCM n 16 : A, E B. Faux. Désactivée par une tyrosine phosphatase. C. Faux. Elle se dimérise une fois activée! Attention à ne pas la confondre avec le récepteur à l'igf qui lui comme le récepteur à l'insuline est dimérique à l'état activé ou non activé! D. Faux. Médicament anti-diabétique par exemple ceux qui ont le préfixe gli- et suffixe amide qui vont agir négativement sur les canaux ionique. Le récepteur à l'egf est la cibles des médicaments anticancéreux (Il s'agit d'un facteur de croissance et donc mettant en jeux une prolifération cellulaire suite à une cascade de phosphorylation, cause majeure des cancers!) exemple : Ximab pour le cancer colo-rectal et Zumab pour le cancer du sein. QCM n 17 : A, C, D B. Faux. Au niveau des bronches l'ach va activer les récepteurs muscarinique de l'ach qui sont des RCPG (activant le système parasympathique) et donc on aura une bronchoconstriction alors que au niveau de l'endothélium la fixation de l'ach sur son récepteur va induire la libération du monoxyde d'azote qui vient activer les récepteurs GCC induisant ainsi une vasodilatation. À partir du GTP entrainant une vasodilatation Les dérivés nitrés exemple trinitrine. E. Faux. Il s'agit des récepteurs intracellulaires mais nucléaires avec les glucocorticoïdes qui sont des anti-inflammatoires et donc des antiasthmatiques. QCM n 18 : A, D, E Les diurétiques de l anse de Henlé (exemple : furosémide) sont utilisés dans le traitement de l hypertension artérielle et de l insuffisance cardiaque. B. Faux. Les diurétiques de l anse de Henlé agissent sur les transporteurs NKCC des cellules épithéliales de l anse de Henlé. C. Faux. Ce sont les diurétiques du tube contourné distal qui font partis de la famille des thiazidiques. Les diurétiques de l anse de Henlé induisent une élimination de sodium en inhibant les transporteurs NKCC (qui permettent la réabsorption des ions Na +, K +, Cl - ). Les diurétiques de l anse de Henlé (exemple : furosémide) sont utilisés dans le traitement de l hypertension artérielle et de l insuffisance cardiaque. QCM n 19 : B, C, D, E 2014/2015 Tutorat UE 6 Correction annales 4 / 7

A. Faux. Il ne faut pas confondre hypothèses séduisantes et faits avérés, il est nécessaire de valider l action médicale par la méthode expérimentale. Mais l animal est un modèle insuffisant dans la recherche biomédicale. Ces recommandations sont à l intention des médecins effectuant des recherches biomédicales chez l Homme, et elles sont régulièrement révisées. Le Comité de Protection des Personnes donne un avis au vu de : la pertinence et justification de la recherche, le niveau de protection des personnes, la qualification des investigateurs et la faisabilité et adéquation entre objectifs et moyens. Elles garantissent la protection des personnes et la qualité et la crédibilité des résultats. QCM n 20 : A, B, C, E Il s agit de sujets volontaires sains. D. Faux. On évalue la tolérance en fonction de la dose, la relation entre la dose et l effet s étudie pendant la phase II. Ainsi que la dose minimale active. QCM n 21 : A, C, D B. Faux. Les nouveaux cas par unité de temps permettent de calculer l incidence et non la prévalence. E. Faux. Les études cas-témoins sont des études observationnelles analytiques et rétrospectives, elles ne permettent pas le calcul de la prévalence. QCM n 22 : A, D On recherche une association entre l'exposition à un médicament et le risque de survenue d'un événement pathologique, on va donc faire un essai clinique de type cohorte «exposé- non exposé». B. Faux. Les études de cohorte sont des études observationnelles. L investigateur n intervient donc pas dans la constitution des groupes, il se contente de recruter des sujets exposés et non exposés au médicament X. C. Faux. Le risque de référence est calculé par le nombre de cas ayant présenté l'événement pathologique Y dans le groupe NON exposé par rapport à l'effectif total de ce groupe. La définition de l'item correspond au risque ABSOLU. E. Faux. Pour montrer la causalité, il faut un faisceau d'argument. Une seule étude ne permet pas d'en déduire la causalité. QCM n 23 : D, E A. Faux. La tachycardie est dépendante d'une action AGONISTE sur les récepteurs béta 1 adrénergiques. Donc doublement faux. Diapo 36 du cours du Pr. Hilaire. B. Faux. L'effet indésirable attendu (car décrit dans RCP ) dépend bien des propriétés pharmacodynamiques du salmétérol. Diapo 35. C. Faux. La tachycardie que l on peut observer est due à une différence d activité agoniste du salmétérol sur le récepteur beta 1 adrénergique et beta 2 adrénergique, et non pas d activité intrinsèque (ε). En effet, quelque soit le récepteur sur lequel il agit, le salmétérol garde la même activité intrinsèque (qui est une caractéristique propre de la molécule et non du récepteur). Voir tableau diapo 35. Voir là aussi tableau diapo 36 du cours du Pr. Hilaire. QCM n 24 : A, C, D, E 2014/2015 Tutorat UE 6 Correction annales 5 / 7

B. Faux. Le score bibliographique va de B1 à B4. Il y a la sémiologie évocatrice, les facteurs favorisants, les examens complémentaires et les autres causes non médicamenteuses. QCM n 25 : C, D A. Faux. Elle est jugée évitable dans 40 à 60% des cas (et donc inévitable dans 40 à 60% des cas). B. Faux. Peut concerner tous les médicaments et les profils de patient il y a juste des cas plus à "risque" que d'autres, comme les médicaments à élimination rénale. E. Faux. Au contraire elle dépend du terrain du patient. Certains sujets seront, en fonction de leur terrain, considérés plus à risque de pathologie iatrogène médicamenteuse. 2014/2015 Tutorat UE 6 Correction annales 6 / 7