PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LAC-BEAUPORT

Documents pareils
ASSEMBLÉE ORDINAIRE DU 1 ER OCTOBRE LECTURE ET ADOPTION DE L ORDRE DU JOUR

MUNICIPALITE DE MANSFIELD ET PONTEFRACT. PROVINCE DE QUEBEC. M. Gélineault Dionne M. Jerry Lavigne M. Gilles Dionne Mme.

CANADA PROVINCE DE QUÉBEC MRC CÔTE-DE-BEAUPRÉ MUNICIPALITÉ DE BOISCHATEL

Procès-verbal du 29 octobre 2012 Conseil municipal de la Ville de Port-Cartier

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS

DONS, D HOSPITALITÉ. Lignes directrices 1. mai 2012 COMMISSAIRE À L ÉTHIQUE ET À LA DÉONTOLOGIE

CHARTE ETHIQUE ACHATS

Food & Allied GROUP. L éthique au sein du groupe Food & Allied

POLITIQUE N o : P AJ-005 POLITIQUE SUR LA PROTECTION DES INFORMATIONS CONFIDENTIELLES

(Adopté le 29 février 2012) CODE DE CONDUITE APPLICABLE AU PERSONNEL DE LA BERD

Politique Utilisation des actifs informationnels

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL

Projet de loi n o 94. Présentation. Présenté par Madame Kathleen Weil Ministre de la Justice

Les principes du professionnalisme

POLITIQUE INSTITUTIONNELLE SUR LES CONFLITS D INTÉRÊTS DANS LA RECHERCHE

Code à l intention des partenaires commerciaux

RÈGLEMENT RELATIF À L'UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Avant-projet de Code de déontologie des avocats

RÈGLES DE CONDUITE DE L ENTREPRISE D ASSURANCES

Assiste aussi le directeur général, monsieur Sylvain Privé.

Charte d audit du groupe Dexia

CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU

L INSPECTION PRÉACHAT DANS LE DOMAINE IMMOBILIER ÀSSOIÀTION PES CONSOMMATEURS POUR LA QUALITÉ PANS LÀ CONSTRUCTION POUR UNE MEILLEURE PROTECTION

N'imprimez ce document que si nécessaire. Protégez l'environnement. Principes de Conduite ÉTHIQUE. des affaires. SPIE, l ambition partagée

Loi modifiant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur le recouvrement de certaines créances

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

COMMISSION DE LA FONCTION PUBLIQUE INTERNATIONALE. Normes de conduite de la fonction publique internationale

Guide. Règles sur les cartes professionnelles et les autres représentations. Pour communiquer avec votre clientèle dans le respect de vos obligations

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE ENCADRANT L UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX

POLITIQUE DE GESTION CONTRACTUELLE

Charte Éthique. de la Mutuelle Intégrance. Santé - Prévoyance - Épargne - Assistance

Réponses aux questions de la page 2 du questionnaire RESPONS sur la responsabilité sociale des cadres

POLITIQUE SUR LE SIGNALEMENT

Service juridique (Bureau chargé des questions d éthique et de déontologie) Expert de domaine :

Code de déontologie des coachs affiliés au réseau Coaching City

Conférence des Cours constitutionnelles européennes XIIème Congrès

Projet de loi n o 4. Présentation. Présenté par M. Laurent Lessard Ministre des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire

Code approuvé par l Assemblée Générale Ordinaire annuelle du 30 mai 2005

Charte informatique. Ce document n est qu un exemple. Il doit être adapté à chaque entreprise selon ses moyens et ses nécessités.

Groupe Helvetia. Code de Compliance

LA SÉANCE DÉBUTE EN L ABSENCE DU MAIRE, MONSIEUR MICHEL PLOURDE, LEQUEL A AVISÉ LE CONSEIL QU IL SERAIT EN RETARD À LA RÉUNION.

OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM)

Projet. Politique de gestion des documents et archives. Service du greffe (Avril 2012)

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Orientations pour la gestion documentaire des courriels au gouvernement du Québec

Politique de conformité relative à la lutte contre la corruption et la Loi sur les manœuvres frauduleuses étrangères

Les affaires et le droit

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation

Guide des Bonnes Pratiques des Affaires du Groupe Legrand

Qu est-ce qu un avis éthique pour le Comité d éthique de santé publique? sa structure, sa portée

RÈGLEMENT NO AUX FINS DE DOTER LA MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DU-PORTAGE D UNE POLITIQUE DE GESTION DES RELATIONS AVEC SES CITOYENS

Pour toutes vos questions et préoccupations, veuillez contacter le Directeur Général ou la Directrice Financière.

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

Les planificateurs financiers

SÉANCE DU 3 MARS 2014

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE

La responsabilité juridique des soignants

FINALE DOCUMENT SUR NOVEMBRE 1986

~.~ CSCA CHAMBRE SYNDICALE DES COURTIERS O'ASSURANCES CODE MORAL

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

Le Privilège du secret professionnel des conseillers juridiques en entreprise

Les présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue

Charte de déontologie SMS+ applicable au 01/10/2013

QUI PEUT SE LIVRER, CONTRE RÉMUNÉRATION, À UNE OPÉRATION DE COURTAGE IMMOBILIER?

Octobre Enbridge Inc. et ses filiales. Énoncé révisé sur la conduite des affaires

Nouvelle demande de permis d agent ou de courtier d assurances I.A.R.D.

CONDITIONS A REMPLIR POUR L OBTENTION DU LABEL DE QUALITE NIVEAU II

Projet de loi n o 30 (2003, chapitre 25)

DÉCLARATION DES INTÉRÊTS PERSONNELS DU MEMBRE DU CONSEIL EXÉCUTIF FORMULAIRE III (ENFANT À CHARGE)

UN AVOCAT PEUT-IL AGIR À TITRE DE COURTIER IMMOBILIER?

Responsabilité pénale de l association

Code de conduite Zoomit

Section 3. Utilisation des ressources informatiques et du réseau de télécommunication

PROTÉGER ET CONSOLIDER LA RÉPUTATION DE LA SOCIÉTÉ

Information Presse & Communication : les textes qui fondent notre profession et notre éthique

Politique de gestion contractuelle de la SHDM

CONDITIONS GENERALES DE VENTES -REFERENCEMENT NATUREL

POLITIQUE DE LUTTE CONTRE LA

Siréas asbl Service International de Recherche, d Education et d Action Sociale

MISE À JOUR DE LA DÉCLARATION DES INTÉRÊTS PERSONNELS DU DÉPUTÉ FORMULAIRE III (ENFANT À CHARGE)

Questions et réponses sur la cote de rendement au collégial

MUNICIPALITÉ DE CACOUNA ADOPTION D UN PROGRAMME DE REVITALISATION À L ÉGARD DE SECTEURS PARTICULIERS 2010

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM

Règlement de Be-Zoo. Préambule. Article premier : Avertissement d ordre général. Article 1.1 : Propos tenus sur le site

CHARTE INFORMATIQUE. Usage de ressources informatiques et de service Internet

Est aussi présent, Monsieur Patrick Côté, directeur général & secrétaire-trésorier. 1. OUVERTURE DE L ASSEMBLÉE PAR UNE PRIÈRE

Code de conduite du Groupe Voith (Code of Conduct)

Mise en œuvre de la responsabilité du maire

POLITIQUE DE GESTION DES CONFLITS D INTERETS D EXANE

COMMENTAIRES. du Regroupement des cabinets de courtage d assurance du Québec. présentés à l Autorité des marchés financiers

Table des matières TABLE DES MATIÈRES. Introduction L historique Les lois fédérales... 9

Le secrétaire-trésorier Monsieur François Fréchette et la secrétaire-trésorière adjointe Marie-Céline Corbeil sont également présents.

Don ou commandite? Apprenez les règles et vous en serez récompensés

Règles concernant les avantages accessoires du secteur parapublic

RESPONSABILITES ET ASSURANCE DANS LE DOMAINE ASSOCIATIF

ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE LE BARREAU DU QUÉBEC LE CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX

Déclaration des droits sur Internet

CONSIDÉRANT QUE la Ville désire attirer sur son territoire de nouvelles familles et favoriser la construction de nouvelles habitations;

Service des approvisionnements CAHIER DES CHARGES ADMINISTRATIVES GÉNÉRALES (C.C.A.G.) ET POLITIQUE DE GESTION CONTRACTUELLE. (Rév.

Transcription:

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LAC-BEAUPORT Ce document est une codification administrative et n a aucune valeur officielle À jour au 19 septembre 2016 RÈGLEMENT NUMÉRO 613 RÈGLEMENT SUR LE CODE D ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX ARTICLE 1 TITRE Le titre du présent code est : Code d éthique et de déontologie des employés de la. ARTICLE 2 APPLICATION DU CODE Le présent code d éthique et de déontologie s applique à tout employé de la, incluant les bénévoles et membres de comités et commissions du conseil, ci-après appelé «employé». Ce code s ajoute à tout autre code d éthique ou de déontologie auquel l employé est assujetti notamment en vertu du code des professions (L.R.Q., c. G-26) ou d une loi régissant une profession. Le directeur général est chargé de l application du Code d éthique et de déontologie des de la municipalité de Lac-Beauport. ARTICLE 3 BUTS DU CODE Le présent code poursuit les buts suivants : 1) Accorder la priorité aux valeurs de la Municipalité; 2) Instaurer des normes de comportement qui favorisent l intégration de ces valeurs; 3) Prévenir les conflits éthiques et s il en survient, aider à les résoudre efficacement et avec discernement; 4) Assurer l application des mesures de contrôle aux manquements déontologiques. ARTICLE 4 VALEURS DE LA MUNICIPALITÉ Les valeurs suivantes servent de guide pour la conduite des employés de la Municipalité, particulièrement lorsque les situations rencontrées ne sont pas explicitement prévues dans le présent code ou par les différentes politiques de la Municipalité. Ces valeurs sont : 1) L intégrité Tout employé doit faire preuve d honnêteté, d impartialité et de rigueur dans l exercice de ses fonctions, et ce, dans un souci d équité et de justice. À jour au 19 septembre 2016 - Page 1 de 4

2) La prudence dans la poursuite de l intérêt public Tout employé assume ses responsabilités face à la mission d intérêt public qui lui incombe. Dans l accomplissement de cette mission, il agit avec professionnalisme, ainsi qu avec vigilance et discernement. 3) Le respect envers les autres employés, les membres du conseil municipal, les organisations paramunicipales et les citoyens Tout employé doit assurer le respect mutuel dans les relations interpersonnelles. Il a droit à celui-ci et agit avec respect envers l ensemble des personnes avec lesquelles il traite dans le cadre de ses fonctions. 4) La loyauté envers la Municipalité Tout employé, dans ses actions et décisions, recherche l intérêt de la Municipalité. À cet effet, tout employé doit être loyal envers le conseil municipal et sa direction dans le respect des lois et règlements. Tout employé doit respecter les décisions prises, et ceci à tous les niveaux hiérarchiques et éviter le dénigrement sous toutes ses formes. Il se doit également faire preuve de réserve dans la manifestation de ses opinions politiques. 5) La recherche de l équité Tout employé traite chaque personne avec impartialité et objectivité, dans le respect des lois et règlements, et ce, dans un souci d équité et de justice. 6) L honneur rattaché aux fonctions d employés de la Municipalité Tout employé sauvegarde l honneur rattaché à sa fonction, ce qui présuppose la pratique constante des cinq valeurs précédentes : l intégrité, la prudence, le respect, la loyauté et l équité. ARTICLE 5 RÈGLES DE CONDUITE 5.1 Application Les règles énoncées au présent article doivent guider la conduite des employés de la Municipalité. 5.2 Objectifs Ces règles ont notamment pour objectifs de prévenir : 1. toute situation où l intérêt personnel de l employé peut influencer son indépendance de jugement dans l exercice de ses fonctions; 2. toute situation qui irait à l encontre de toute disposition d une loi ou d un règlement du gouvernement ou d un règlement du conseil municipal ou d une directive s appliquant à un employé; 3. le favoritisme, la malversation, les abus de confiance ou autres inconduites. 5.3 Conflits d intérêts 5.3.1 L employé doit informer son supérieur immédiat lorsqu une situation est susceptible de le mettre en conflit d intérêts. Dans le cas du directeur général, il doit en aviser le maire. 5.3.2 Il est interdit à tout employé d agir, de tenter d agir ou d omettre d agir de façon à favoriser, dans l exercice de ses fonctions, ses intérêts personnels ou, d une manière abusive, ceux de toute autre personne. À jour au 19 septembre 2016 - Page 2 de 4

5.3.3 Il est interdit à tout employé de se prévaloir de sa fonction pour influencer ou tenter d influencer la décision d une autre personne de façon à favoriser ses intérêts personnels ou, d une manière abusive, ceux de toute autre personne. 5.4 Avantages 5.4.1 Il est interdit à tout employé de solliciter, de susciter, d accepter ou de recevoir, pour lui-même ou pour une autre personne, quelque avantage que ce soit en échange d une décision, d une prise de position, d un acte, de l omission de décider ou d agir ou de l exercice d une influence quelconque dans l exercice de ses fonctions. 5.4.2 Il est interdit à tout employé d accepter tout don, toute marque d hospitalité ou tout autre avantage, quelle que soit sa valeur ou toute promesse de tels privilèges. Tout employé qui reçoit des dons, marques d hospitalité et autres avantages, quelle que soit sa valeur, doit en aviser et le remettre à son supérieur immédiat sans délai pour disposition. 5.5 Utilisation des ressources de la Municipalité Il est interdit à tout employé d utiliser les ressources ou un bien de la Municipalité à des fins personnelles ou à des fins autres que les activités liées à l exercice de ses fonctions. La présente interdiction ne s applique pas lorsqu un employé utilise, à des conditions non préférentielles, une ressource mise à la disposition des citoyens. 5.6 Utilisation ou communication de renseignements confidentiels L employé ne doit pas faire usage de l information à caractère confidentiel qu il obtient dans l exécution ou à l occasion de son travail. Ces obligations survivent pendant un délai raisonnable après la cessation de l emploi, et survivent en tout temps lorsque l information réfère à la réputation et à la vie privée d autrui. 5.7 Abus de confiance et malversation Il est interdit à un employé de détourner à son propre usage ou à l usage d un tiers un bien appartenant à la Municipalité. 5.8 Annonces lors d activités de financement politique Il est interdit à un employé de faire l annonce, lors d une activité de financement politique, de la réalisation d un projet, de la conclusion d un contrat ou de l octroi d une subvention par la municipalité, sauf si une décision finale relativement à ce projet, contrat ou subvention a déjà été prise par l autorité compétente de la municipalité. 2016, r. 613-01, a. 3 5.9 Groupe de pression et parti politique Il est interdit à un employé de prendre position ou de participer à des activités politiques municipales. Cette interdiction s applique également pour tout groupe de pression (association, regroupement, etc.) agissant sur le territoire municipal de Lac-Beauport. 2016, r. 613-01, a. 4 À jour au 19 septembre 2016 - Page 3 de 4

ARTICLE 6 MÉCANISME DE PRÉVENTION La personne, qui croit être placée, directement ou indirectement, dans une situation de conflit d intérêts réelle, potentielle ou apparente, ou qui est susceptible de contrevenir autrement au présent code d éthique et de déontologie, doit en aviser sans délai son supérieur immédiat. Dans le cas du directeur général, il doit en aviser le maire. ARTICLE 7 MANQUEMENT ET SANCTION Un manquement à une règle prévue au présent code d éthique et de déontologie par un employé peut entraîner, sur décision du conseil municipal et dans le respect de tout contrat de travail, l application de toute sanction appropriée à la nature et à la gravité du manquement. 2016, r. 613-01, a. 5 ARTICLE 8 AUTRE CODE D ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE Le présent code ne doit pas être interprété comme restreignant les obligations imposées à un employé municipal par la loi, un règlement, un code de déontologie professionnelle, un contrat de travail incluant une convention collective, une politique ou directive municipale. ARTICLE 9 (Omis) À jour au 19 septembre 2016 - Page 4 de 4

Modifications incluses dans ce document : Numéro du règlement Date d entrée en vigueur 613-01 15 septembre 2016