I - CARTULAIRE bi RERÏAIITU ne kv GÉNTILIIOMME NOI{MkNIi CAPITAINE DE FELLETIN SOUS CHAULES VIT,.4 Le manuscrit qui forme la base de la présente publication. fait partie dè l'impoi'tàntè édllection réûnie par le regretté Gustave Clément-Simon dans son château de Bach, commune de Nave, à neuf kiloniètres de Tulle. Je l'ai eu pour la première fois entre les mains, non sans éprouver autant de plaisir que de surprise, le àèût 1907, au cours d'une vimtd à Bach, que l'aimable propriétaire m'avait fait l'honneur de sollicitù et dont je garde un sou- 31 venir reconnaissant et ému, - M. G: Clément-Simon m'autotia. à l'emporter et à le gat'dor. toni le temps nécsairé pour le transcriré èt pur le publier, si je Iè jugeais bdti; Huit armées se sosit écoulées depuis lofs. J'ai un vif regret de n'avoir pu réaliser plus tôt la publication pràj6téc dès la première heuie. M. G. Clément-Simon a été brusquement ravi à l'érudition française,' qu'il honorait grandement le 1er février 1909 (t). Je suis d'autant plus tenu de dire au lecteur l'obligation que je lui aiet de faire hommage à sa mémoire de ce nôitea'i àèr9iéd téndu à notre histoire nationale, à laquelle sa plume infatigable éiis6fé tant de pages inoubliables. Ce manuscrit né moi paraît pouvoir 41k mieux désigné que par le litre de : Gariulaire de Borland 4e Ily. M Voir, dans les Auu&eï du Midi, XXI, 171'272j un article n6frotogiquêda û M. Alfred Lôoux. Cf. Bail. hist. dv philo?., iqo'gp; 53. M. Antoine Thomas. n Document D I II il II M DOIH D IIIIH 0000005568291
-6 [215] Bertaud de Ry était capitaine de Felletin depuis assez longtemps,') lorsqu'il le fit exécuter, dès téas, à ce qu'il semble (2), pour conserver le souvenir des actes notariés dans lesquels il intervenait comme pallie directement ou indirectement intéressée. Nous ignorons s'il avait eu un souci analogue pour les années antérieures; mais il est assez vraisemblable qu'il n'eut le loisir d'y songer qu'après la prise de possession de son office de capitaine de Felletin, retraite bien humble, mais honorable, d'une carrière militaire commencée sur'les champs de bataille où se jouaient les destinées de la France, et dont, malheureusement, tous les épisodes, sauf un, nous demeurent inconnus. Ce sont les notaires eux-mêmes qui ont transcrit sur ce registre domestique la minute de chacun des actes reçus par eux;' leur signature en garantit l'authenticité. Mais, ces transcriptions n'ont pas été faites au jour le jour; les nombreux troubles chronologiques -qu'elles présentent en sont la preuve manifeste. Il est à croire que les notaires ne transcrivaient que soi- réquisition spéciale de l'intéressé, et à des dates variables. La transcription d'un des actes(le n XXVIII) n'a pas été achevée. Après la mort du chef de famille, -ses héritiers ne suivirent pas longtemps l'excellent exemple qu'il leur avait donné; il semble bien que vers la fin du xv 5 siècle le Cartulaire ne reçut plus aucun acte. Soit par suite de l'extinction de la famille, soit pour toute autre raison, le registre domestique fuit par devenir une épave. Avant d'être recueilli par M. Clément-Simon (), il avait subi de déplorables mutilations,' comme va le montrer la description de l'état matériel dans lequel il nous est parvenu. - La couverture a- relativement peu souffert (b). Elle est formée (') Ilétait déjà en possession de cet office le 'o juillet 148 cf. AFP. IL, cidessous, P. 249. (') Le premier acte transcrit est du A n'a es "ais nous n'avons pas (e 119117, début lu registre. tt Sur cette acquisition, je ne sais que ce que M. Clément-Simon n bien' voulu m'écrire, à la date, du 18 septembre 5907 de ne suis pas absolument sa_dei'origiae des papiers de Ry, 'nais je crois qu'ils me viennent de la vente de l'abbé Texier, où, en i86i, je fis une ample provende.'»' ') Au revers, sur le plat inférieur, osa lit la note suivante Compte fait entre me (sic) Mademoyssele CL Durand Joufré, de tout le temps pacé, de xv s. que ted Du',ind doit de vante- tous les ans. Concte dé toi1t, que l'ung ne doit â l'austre. Fait l'an mil ccccixxij,- le xv' de fev pier.» Puis, d'une sicriture sensible -
[216] 7 d'une mince pead de parchemin,mesurant, OEm. lis sur o ni. 39, dont' la partie interne a été renforcée par l'application de plusieurs ou ches de papier superposées. Elle se replie sur elle-même de om. s dans le sens de la hauteur; de la sorte, les feuillets dii registre. sont protégés, noir seulement du côté du dos de la reliure; mais du côté du bord longitudinal extérieur. Le dos est consolidé par trois bandes de cuir cousues à l'aide de lacets de cuir dont les entrelacs, en forme de losange, sont encore en partie intacts sur les plats de. la reliure. Les bandes du haut et du bas, très courtes (ont. 123), sont dans leurétat primitif; mais celle du milieu, quise prolongeait de gauche à droite jusqu'à l'extrémité même de la couverture, et qui se repliait avec elle, a été coupée au niveau des deux autres. L'arrachement brutal de cette bande n ouvért une tranchée dans l'épaisseur de la couverture, tranchée à travers laquelle on constate qu'un des feuillets de papier utilisés par le relieur, piur cotisolider. le parchemin de la couverture, a été emprunté à un traité latin de grammaire latine écrit à la fin du xiv 0 ou au début 'du xv e siècle. - Le papier de notre registre a un C comme filigrane. Dans son état actuel, ce registre n'a que ifi feuillets intacts. Un examen attentif montre que 7 feuillets ont été arrachés en tête, i à la: suite du feuillet qui est actuellement le t ii', et 47 autres à la suite du feuillet 16' et dernier. Ces constatations, que permet de faire la grande résistance des' coutures du dos, établissent que le registre contenait primitive-: ment 8o feuillets, soit to cahiers de S feuilléts. Même en admèttant que beaucoup des feuillets arrachés pouvaient être en blanc., les mutilations n'en constituent pas moins un lamentable désastre; Comme j'ai eu occasion de le dire incidemment il y a quelques années (' ), le capitaine de Felletin était un de ces Normands pament postérieure, probablement du début du xvi' siècle, cet erercice épistolaire «Je me recommande bien à vous tant et de hou cour comme je puis, et vous prie qu'il vouspiaille savoir que j'é eü les fatras de Mons' te dud (sic).» C') Lecture faite à l'académie des Inscriptions doue la séance, publique du ii novembre 1910, seul ce titrer Un émigré normand ai t emps de Jeanne d'are,.maftre Robert Massel,n voir les Comptes rendus des séances, année 1 9 t 0, p. 701. Une deuxième édition de ce mémoire, munie de pièces justificatives, a paru, en: s, dans les Annales du Midi, XXIV, 48i-531i; voir spécialemènt p, 487-1189. 2.
8. [ l i1 tfiotes qui n'avaient pas- voulu courber la tête ous le joug d IR dominatioh anglaise, et qui avaient mislcui épée au ric& du dauphin Charles pàùr lui aider à reconqhérir on royaume: 11 appoi'tenaii à uhé famille noble 'sui laquélle nous savons péu dé chose: Cette faniille tirait vraisemblablement son nain dé la ldca lité de J?y, aujourd'hui modeste cômniuné du canton de Dai'hétal arrondisenienï de ilouen; elle devait déjà former phisietxrs brunchiés ail xv0 iècle: Noble hmme rnohséigfleur Bobert de ily, seigneur d'aurnervillc; en mai t 4o3 ( ' ),pourrait à la riucur être leptiré de iiôlre Bertaùd de Ry, car nôtre Cartialaire contient un 'acte (u 6 XXVIII) où figtre Jean de Ry, écu TOF, seigneur d'aiehenille, et tin autre acte (no XX) où un Jean de Ry, éciyer, non qualifié autrement, mais qu'il faut vraisemblablément identifieravec le seigneur d'aumervillc de l'acte XXVII!, fait des laigesses à ses cousins Jean M Jacques, fils de Bertaud. - Mentiontons encore, sans insister sur les rapjotts de parenté indétèriiiihés Laurent dé Ry, chèvli èeigneur 4'Yberville; paroisses de Thil (2) et d'auppegard (3), avant 14 1 (4); Jean de By, écuyer, seigneur dé La Salle demeurant à By, lè ii juin 1468 (5); Jean de Ry, écniyet j représentant du tieri état du comté du Peréh6 aux États dé Normandie, en janvier I 1i3 (g). ;Bertdud de 11v èxerçait l'office de capitaine 'de Felletin dès le te juillet 1431 (7) Avant cette date, nous 'ne bonnaisséris - qu'uù épisode de sa carrière; -mois cet épisode en rehaussé eingulièi'ement l'éclat. - Au début de l'animé 1420, il faisait partie de la ouf dii dau' phin Charles et poi'tait le litre recheiché de panetier de la churone; Par lettres patentes du t B janvier, le dauphin lui fit don de (1 ) CommunieCtionde feu Ch. de BeauepMré 3 d'après le i-cg: iov fol. 5 Yb, du 'fabdlionage de flocon. Aumervilk s'écrit aujourd'hui Ornervilte. cent. de Magayen-Vexin, arr. de Mantes. (i) 771-Mannevilte, mut. de flacqucviiie arr. de Dieppe. (') 24uppegaid; même canton. - (4) Communication de feu Ch. dé Beiurejnire, d'après eh acte dii 6 novembre () Communication dû même. (C Voir une Mire de Louis Xi, du ic féi4ier 11173, publiée 4fr. Y, ci dessous, P. s 5 i. - (') Cf. App.11yci-dSons, p. 2119.- EMI
P181-9 -.100 livres tournois ir pour les agieables services qu'il luy a faitz et pour les autres causes plus à plain contenues es lectresm. - - Ces lettres né nous sont pqs parvenues, mais nous possédons -la quittance de Bértaud de.ry, reçue à Lyod, le 27 février suivant, Par le notaire Benoît Chennal ou Canalis (I) On ne peut que faire des conjectures sur les circonsta1!çes qui le mirent en rapport avec le comte de la Marche, Jacques Il de Bourbon, roi honoraire de Honrie, de Jérusalem et de Sicile, rentré en- Fronce vers i1120-t ho s, et depuis lors serviteur de In cause française représentée par le dauphin, qui allait devenir Ir roi Charles VII (2) Il est probable qu'il dut àuerrom avec le rrcadet $'Arrnagnac, Bernard, fils puîné du connétable, qui-devint, en ianle,gendre du roi Jacques et qui exerça bientôt{') les fonctions de lieutenant général de sou beau-père dans ses -terres de France et de Hainaut,. - Peut-être continua-t-il à guerroyer quand il eut obtenu l'office de capitaine de Felletin, qu'il pouvait déléguer à un lieutenant mais un moment vint où il eut définitivement ses invalides dans ette petite ville, la plus im 1iortante alors de la Haute-Marche (q), où notre Cartulaire nous le montre entouré d'une petite colonie normaùde (5) - - - - (1) Quittance publiée d'après l'original, App. I, ci-dessous, p. 249. (') La seule biographie 'développée dont ait été l'objet rie roi JacqueslIest celle de M. Arthur flupw Jacques de Bourbon (1370-I é38),.couvin, '9oq, in-8', 136 pages; Bertaud de Hy n'y est pas mentionné, non plus que dans une publication postérieure du même auteur, Le testament de Jdcques de Bourbon, texte complet, Paris et Couvin, 1911,4-9', 40 pages. (S) Au moins dès tisas; yoir t'analyse d'un acte du ao mars 1425 (nouv. st.), par lequel Bernard d'armagnac autorise khan de L' Ermite à fortifier son hôtel de Souliers, dans N.-1. BEAI'ÇAEDIN, (ha précurseur de Jideine, Tristan L'Jlcrmite- Paris, sbgs, in-8', p. 18. (5) Sur fimportance de Felledn au xv' siècle, voir ma publication intitulée Le comté de ta Marche et le parlement de Poitiers, Paris, s 6so, p. xstï ; cf, F. Aurosos, Les Charités de Pelletin au xv' siècle dias AIS,s.. de la Soc. des sc. nec et arch. de in Creuse, IX (5895-1896), 274 et suiv. Antoine TuoslAs, DeiLr quatrains en patois de la (Jante Marche, dais Remania, XXXVI, hic. () Le Terrier des Charités de Pchietin ne prononce que deux rois ic nom de Bertaud delly, assez longtemps après sa mort, li nous aprendque l'hôtel-qu'il avait acquis dans la ville, et qui avait déjà (avant le 20 Février s 48o, date où le notaire Antoine Bechon li dos ses opérations) passé à riehan 'I'ixierr, était grevé d'une rente d'un setier de seigle.,item, sur Foustel que a esté de Bartauld de Bis (tic), et à present est à Jehan Tixier, joignant ùi'oustgl des hoirs feu Jehan
10 - [219] Dès 1/131, Bertaud de Ry avait auprès de lui sa sœur Florence, qualifiée dame de mpeletour dans un acte du 10 juillet (U Elle intervient personnellement dans un acte de notre Cartulaire, le 20 août 1-1147, pour l'acquisition d'une rente de io livres, et son état civil y est précisé en ces ternies z crnobili domine Florencie de ily, vidue relicte quondain dornini de Peletou, militis, quondain mariti sui defl'unetj (2) Elle est mentionnée-comme défunte dans mi autre acte, daté du 16 Février 11151 z riquondam nobili domine, domine Florencie de Ily..., domine de Peletouj),,. Nous ne croyons pas nous tromper en identifiant le nom que nos docu ments écrivent Peiclou avec celui d'une famille normande plus connue que la famille de JIy, la famille de PelletotW, qui; outre ses fiefs de Norinandie, posséda, de 1379 à 11115, la terré de Laviers en Ponticu (5), à laquelle était attaché le litre fastueux de «maréchal héréditaire du Ponticu (ô)5 Lé personnage le plus en vue de cette famille est Robert de Peltetot, chevalier, chàmbcllan du roi, nominé bailli de Cotentin le 1,2 octobre 1399 ('), révoqué pour exactions en 14i1 (s), nommé maitre et enquêteur des eaux et forêts de Normandie et Picardie le mars iii 12 (e), mort en ihi 5. il eut pour femme Marguerite de Cailleville (b0) Son Fils aîné, Colard, émancipé le 6mai 1411 t''), et qualifié chevalier cii 1415(52), passe pour avoir succombé à la Brandon, d'une port, et le vergier de Soly, qu'est de la fimdalitd de la yule, d'autre part; seigle, un seitier.,, (Métis, cités, IX, 379; cf. p. 383.) 01 Cf. AFP. II, ci-dessous, t' slip. -(') cf. l'acte IX, ci-dessous, p. sg. (3) Cf. l'acte XXXIV, ci-dessous, P. s3g. - ai Ce nom, écrit Pelflot dans les textes- anciens, prend la forme Pelletot dans l'usage actuel; c'est celui d'une ancienne paroisse, aujourd'hui réunie à la con,. du Câtelier, cent. de Longueville, arr. de Dieppe. - Lavie,'g-te-Grand, cent. d'abbeville. - Voir R. mi; BELLFVÀL, Leeoes sur le Ponthieu. 2' éd., 18 7 1t, p. 6e-90, lettre IV: ' Les maréchaux hérédilaires du Ponthieu,. fl Bib!, net., franç. 2t 4o5, p. 43, cite. des Mémoriaux dé, la Chambre des 'comptes. - - (') Journal de Nicolas de Baye, publié par Alexandre TuF.TBY, I. II, P. A o, 1 4 o, 184; 516217. - Bibi. net.,. franc. si Ao5, P. 50. 0G) Bibi. net.,, Colt. Clairambault, t. 763, P. 3e, extr. dés Sentences du Chàblet, - - t") BibI. ont., franc. 28707. :dossier Peletoe. p' note moderne -d'après
1:2201 11 - bataille d'aincourt, sans alliance (U La mort de Colard à Azincourt paraît certaine, mais la mention «sans alliancer doit être erronée il faut la remplacer par rsans entants. Notre Cartulaire nous autorise, il me semble, à considérer Florence de Ily comme la veuve de Culard de Pelletot. Une parente moins proche vivait aussi à Felletin auprès de Bertaud de By, à savoir Charlotte de Vimont, sa cousine, sur la famille de laquelle nous ne savons que ce que son nom permet de conjecturer('). Morte avant le 18 avril 14 ' 46, elle avait été inhumée dans l'église du Moutier, et le clergé de la paroisse était tenu, moyennant une rente dc cinq sous, de - célébrer perpétuellement son anniversaire; Un compagnon d'armes l'y avaito suivi, qui.figure quatre fois comme témoin dans des actes du Cartulaire, où son nom est énoncé avec des graphies variées, tantôt, sous prénom, Ttjbcrrnrynil (acte XII, 5janvier i lsùq) ou Tijbere Menu (acte XVII, 18 juillet tùals), tantôt plus au long, GuilIe!mo de Tymbermesnil (actes XXIII, octobre t A1t8, et XXV, 19 novembre s 1t48), toujours avec le titre d'écuyer. Ce nom de famille se j'attache vraisemblablement au nom de lieu écrit actuellement Thibermesnil, hameau de la commune d'yérville, canton d'yvetot (a). Tout porte à croire que notre personnage quitta Felletin pour aller finir ses jours dans sa province natale, là Normandie, quand les Anglais en furent expulsés, et qu'il faut l'identifier avec le Guillaume de Tibe*menil, povre homme aveugle, autresfoiz homme de guerre, auquel Louis Xi faisait, en 1 466, l'aumône d'une nibdeste pension de vingt livres tournoim5l.. Nous trouvons aussi à Felletin, à deux reprises, un parent de Bertaud de Jly, qui, selon toute vraisemblance, ne dut y séjourner qu'en passant., à titre de visiteur, Jean de Ry, écuyer, qualifié en une quittance originale disparue, :,Colas (sic) de Peletot, chevalier, fiiz et lien- Lier do feu mens' Robert, s" de Peletot et de Lavier...reçoit de cleub sur tes gages de sou feu pore,,4s5.,,,. - - (1) B. DE RKLLSVAL, OP- CIt., p. 77. () Viosont est une commune du union de Buc]iy, arr. de Ilouen. (') Cf. l'acte XI, ci-dessous, P. 230. () Communication de mon confrère M Henry Oniont, de rinstitut (S) Cf. App. IV, ci-dessus, p. ail-i..
- 12 - [221] 145b 116 seigneur d'ai(niercilk(1) * La première fois, le 16 avril t 648', il lisaà son hôiè -un témoignage sérieux d'affection et de géuérosué: il fit doit ses fils d'une rente de 10 livres sur sa terre de Notre-Dmaille d'étables (), dans lit d'ârques (3), et il les institua ses héritiers, au cas où il mourrait sans enfants, dans sa terre de «y W. La seconde fois, le 2 juillet 11150, il lui consentit une rente de uo livres de revenu W. Nous ignorons' si Betaud de «y était célibataire, veuf ou -marié quandil arriva à Fellet.iu, niais ce qui est certain, c'est qu'il finit par 'y'créer tin foyer eh s'plliant à une des familles nobles les plus considérées dans le pays. II épousa Anlonie (ou Antoinelte), fille (le Jean Morin, écuyer, seigneur d'arleuille( ), laquelle reçut en dot, entre autres choses, es' fentes sur le village: de Lascaux, paroisse de Gioux () Bertaud était encore vivant le le décembile ' A')7('); on ne sil quandil mourut. Sa femme lui survécut; encore vivante le 26 janvier 14I5(:', elle était décédée avant le 22 javier i483 - Huit enfants au moins sortirent de cette union : quatre fils (Jean, Jacques, Bertrand, Fiacre) et quatre filles (Jeanne, Marguerite. Dauphine, Jacquette U)) '. Nous pouvons suivre quelques-unsd'entre eux, mais nous le fetons très brièvement, L'aîné, Jéan, était!- compromis avec quelques jeunes. hobereaux du voisinage, en septembre 11162, dans l'assassinat d'un prêtre à É.vaux ('). () Aujourd'hui Ornerville cf, ci-dessus, p, 217. Ç') Com. de.saint.-gerrnain-i'etables, cant. le Longueville, arr. de Dieppe. U Arquez-la-tiaipilk, rani..d'offran jlte; arc..dedieppe. (') Cf. l'acte XX, ci-dessous, p. 236. (5) Cf. l'acte XXVII) (dot la fin manque) ci-dessous, p. clin. '(') Cf. Li C,.ss,q avc ons Fois. Dict. de la noblesse, 3 éd. (Paris, 1868-18 7 6), ai-i. AISYKUILLE, t.], col. 700 ŒANTOINETTE, mariée avec Noble Homme Bertrand de Ris, cuyer, Capitaine de Feuilletisaa. (') Cf. l'acte XXIV, ci-dessous, P. 239, et App.Vl,V1I et X, ci-dessous, p. c5s. l) Cf. l'acte XXXVII, ci-dessous, P. cliv. -: tïcf, 4pp. VI, cidesous, p. 25n., flic Cf. ilpp. VII, ci-dessous, p. n53. il) ils sont tous mentionnés, dans cet ordre, par w: acte du ii septembre t,484 dont nous ne possédons que l'analyse voir ci-dessous, App. v111, p. u53. (1') Plumitif des assises de la Marche ii Felletin, dans 'es MIni. de la Soc, des sc. net, et arc!., de la Creuse, VII (i 890-e i), 257, arl 70. li est appelé Jehsn tic J1ft, niais l'identification est sike. li ne comparut pas û l'assise et fui excusé, pour cause de maladie, par son parent messire Antoine Mon, prêtre.
[22] - 1_3 - Le troisième, Bertrand, fut décrété de prise de corps par le Parlement de Paris, le 18 juillet t 47 s, pour violencds exercées contre un prêtre de Guéret, Jean de La Valette, familier de l'évêque de Limoges W. Plus tard il s'aticha à Jean d'armagnac, duc de Nemours, qui le nomma premier écuyer de son écurie et gouverneur de Saint-Florentin, dès avant t 490, et qui lui fit don, le 16 juillet de cette année, des chàtellenies d'ervy-le-châtel et de Daiinemoine, pour en jouir sa vie durant, donation confirmée le 8 mai i4go M. Il est à croire qu'il avait de bonne heure cessé toute relation avec sa famille, car, en t 5o3, une enquête fut faite à Felletin pour établir qu'il avait quitté le pays ( 3). Il mourut à Ervy-le-Chûtel, peu avant le 17 mars t bob, daté à laquelle ses biens furent mis sous la main du roi (4), - Fiacre, le plus jeune, est mentionné, le o8 avril s4go,par!'acte XXIV de notre Cartulaire à cette dale, il fit racheter, par les mains de sa soeur Dauphine, une rente vendue à la communauté du Moutier de Fellelin. L'aînée des filles, Jeanne, épousa, par contrat du 22 janvier j 483, un gentilhomme de Tulle, Bertrand Donnereau, écuyer(), qui était, vingt ans plus tard, lieutenant de la garde du corps du roi (6) Devenue veuve, elle fit son testament, le 27 août 1523, au château de Salavert. (). La troisième, Dauphine, enl.ra en religion au nom de son frère Fiacre, elle racheta, le 28 avril t 4go, une rente vendue par leur mère à la communauté du Moutier de Felletin Revenons à notre Cartulaire pour en faire connaître brièvement le contenu et l'intérêt. On y trouve 38 actes, échelonnés très inégalement entre le '8 juillet i444 et le 28 avril 1490, le dernier étant séparé de l'avant-dernier par un intervalle de trente-trois ans. Quatre notaires y ont mis la main : Mathiea Durand (21 actes), Jean Bechon (13 actes), Jean de La Court (i acte), Henri de Margno (s acte); l'acte XXVIII n'ayant pas été transcrit en entier, C') Reg. du Parlement, Criminel, Arch. nat., X' A 38, fol. 80 y', où le nom est écrit Bertrand de Riz. '-Cf. App. IX, ci-dessous, p. 254. Cf. App. X, ci-dessous, P. o55. (4) Cf. App. XI, ci-dessous, P. 256. Cf. App. Vil, ci-dessous, P. 253. ) Cf. App. X, ci-dessous, p. 255. ') Cf. App. XII, ci-dessous, p. ri 56. - - ') Cf. acte XXIV, ci-dessous, p. 239.-...-- M. Antoine Thomas.. 3
- U - [223] et la fin de Pacte XXXÏV ayant été arrachée du registre, les signatures font défaut. Tous les actes sont rédigés en latin, sauf quatre, qui le sont en français: XXIV (28 avril ilto), XXVII (23 octobre 1453), XXXVII (ta décembre '4b7) etxxxviii (26 mars 1455). La plupart concernent des prêts en argent, ou des achats d'immeubles et de rentes foncières, ou des acensements faits par Bertaud de Ry et les siens. lies vendeurs se réservent presque toujours la faculté de rachat, mais il n'y n pas d'exemple qu'ils en aient usé N La seule monnaie ayant cours est le royal ou écu d'or de Franco, doatie poids est ordinairement déterminé avec précision('). Un acte contient des donations en Normandie, faites aux enfants de Bertaud de Ry par leur parent, Jean de Ry (XX). Deux actes sont consacrésàl'approvisionnement du vin, qui vient des environs tic Montluçon (XXXVII et XXXVIII). En somme, le Cartulaire est une mine de renseignements sur la vie économique de la région; il met en scène des bourgeois ou artisans de la ville de Felletin, des nobles et des paysans de la-campagne. En dehors de la ville, les affaires de la famille de By s'étendent. sur les paroisses voisines : Châtain, Moutier-Rozeille, La Nouaille, Saint-Marc-à-Frongier, Saint- Marc- à-loubatoi, Saint- Quentin, Vallière (ancienne paroisse de Saint-Séverin), Saint-Yrieixla-Montagne. Elles font même une emprise sur le Bas-Limousin avec Couffy, Mestes et Saint-Setiers. Etant donnée la rareté des documents du XVC siècle dans -cette région, la conservation du Cartulaire de Bertaud-de R y, tout mutilé qu'il est, est une bonne fortune pour l'histoire de la Haute-Marche et du Bas-Limousin. Rendons grâce à l'esprit pratique du Normand exilé à qui nous le devons. En s'appliquant h cgaaigner et à conserver le souvenir de son regaaing, il n'a pas travaillé seulement pour lui et pour les siens, mais pour la postérité. - A ].a du Gartulaire nous imprimons en Appendice quelques pièces isolées que nous avons pu réunir et qui en forment le coin plément naturel. Un index- chronologique et un index alphabétique des noms propres, portant à la fois sur le Cartulaire et sur l'appendice, terminent la publication et en facilitent l'usage. C') L'acte XXIV constate un rachat fait par les h&'iticrs de Berta!1d de ily en shqo... - (') Voir notamment les actes I, III, V, VI, VIII IX,, XII[, XVII, etc.
[22-111 - 15 - CARTULAIRE DE ISERTAUI) DE 1W. 1447 [n. st.], mars A. fifondou Boberv, marchand de Felletin, vend un royal d'or de renie sur sa maison dhabitasion, sise dans ladite ville, à Bertand de Ily, écuyer, capitaine de Felletin, pour le prix de,5 royaux d'or ('). [Eh!. i]. Nota quod die quarta mensis mardi, auno Domini n' cccc' xi' sexto, personaliter constitutus Mondonus Robberti ('), alias Guillami, mercator PhiIit[inii], pro se et suis, gratis et sua sponte, etc.,vendidil perpetuo, etc., et titulo prohempto babere vomit, cessit et perpétua quittavit nobili viro Bertuudo de By, domicello, capptitainco Pbilit{inii], ibidem presenti, emenli, etc., precio et nomine precil quindecim regalium auri boni, ponderis quotllibet (sic) trium d{enariorum j,eidem Mondono soltutorum et traditorum ai) codent domicelio implore realit& et de facto, in jurati et testium subsciiptorum presenclo, et de quo precio 'predicto dictus Mondonus quittavit dictum domicellum emptorem perpetuo atquc sans, etc., renunclans exeraipcioni (') dicte'vendicionis non fade, etc., videlicet ununt regale auri boni, ponderis trima denariorum, ont valorem ipsius, et quod quidem a-egaie auri dicti ponderis dictus Mentionna vendidit, assituavit et perpétua assignavit eidem 'domicello emptori ibidem presenti, etc., habendum, levanduni et percipiendum anno quolibet et perpetuo per ipsum emptorem et suos in et super quadam domo ipsius venditoris et super omnibus, uuiversis et singulis juribus, deveriis, introitibus, exitibus et perlinenciis ipsius domus, et in qua donio ipse venditor none habitat, sit[a] infra 'villani Pliilit[inii], inter quamdam elomum Marcialis Fabri t, alias Durai1he' 1, ex uua parte, et aliarn domum desuper ipsius Marcialis, ex allie parte, et vinai publicain de et in qua fit forum dicte ville Philitlinii], ex alia parte, et quamdam aliam domum (le retro dicti Marcialis et carreriam publicain, ex alla parte, et quod quidem régale suri dicti ponderis idem Mondonus promisit solvere eidem emptori et suis in quolibet reste Nativitatis Domini. de'estiens, etc., invesliens, etc., proinisit guaren- ('1 Cf. l'acte suivant, qui complète celui-ci. () Consul le s b juin 14 3 l ( Mé.a. de la Soc, des n, nat. et ai-eh. de la creuse, IX, 3 7 1), ce bourgeois de Felletin est plusieurs fois mentionné plus loin; cf. l'index alphabétique. (') Sic; le notaire confond exemptio et exeeptio. W En langue du pays, t'aura. lin membre de la même famille, appelé en la lin.rioh. Fabri alias Duraille,, était consul le is avril,4s5 (Méin. cités, IX, 3a et suiv.). t') J'ignore le sens et l'origine de ce surnom.
- 16 - [225] tire, etc. et concessl lieteras cancellarie Marche et oflicialis Lemovicensis in meliori forma, etc., presentibus Petro de Campis mercatoat Philit[inii], et.lohanne Du Pont, preshitero. M. " DURANDI r{ecepi]t, avec parafe. Ii. 1447 [n. st.], mars h. ibe'rtaud de Ry accordefaculté de rachat, pendant trois ans, de la rente à lui vendue par l'acte précédent. [ibid..] Anno et die et testibis presentibus quibus supra, dictus domicellus emptor, pro se et suis, de suagracia speciali..., infra tres armes proxirne venturos.. ' in illo casai dicta vendicio.. nulle et annullata. L M. DURANDI F'. - III. 1447, mai 5ti. - Jean JAmbruffeac, écuyer, seigneur de.la Vialaite, vend à Bertaud (le -Ry 25 SOUS,, à setiers de seigle et î setier d'avoine, mesure diissel, de rente sur divers villages de la paroisse de - Mestes, poui- le prix de s5 royaux d'or(-'). [Fol. t.] Nota quod die vicesima prima mênsis maii, arnw Domini.ai.ccccm' quadragesinio septimo, presentibus aiobil[i] virô 01 Johanne.Mourini 51, domieello, domino de Arfoihia 151,.ct Àûthônio Textoris (7), inir- M Cf. l'acte XI, où figure Antoine PesChamps. Parmi les consuls defelktin, on trouve de ce mêmenom Jean, en 1424-1415 et,425-i426 (Méat. cités, P. 368-371), François ont 483-1 484 (ibid. p. 387) et -en 1499-i Soo (ibid., ). 389)..:... (1).M est l'initiale de Matheus; cf. A. III, ci-dessous, p 250. - (8) Cf. les deux actes suivants. (4) Le manuscrit porte vin,. - (6) Membre d'une famille noble et importante de la région, sur laquelle le Nobiliaire du dioc. et de la gén. de limoges de l'abbé NAnAn» ne donne que quelques,iotes décousues, à l'article AnrEuj,LE (i" éd., J; 5e cl; ino;»' 1, 17 et 1196). mais dont la généalogie est imprimée dans le Diet. de la nom, de LA CRESNATB nias Boas, 3' éd., cul. 7 4g et s. La famille possède toujours le château et domaine d'arfeuilje et se désigne sous le nom de Morin 'd'aifeuilte. JeahMori$taitle beau-père de Bertaud delly. D'après l'acte XXXII (ci-dessous, p. 244), il devait être mort avant 1e /3 décembre tas' mais notre acte Il1 prouve que L& CusssArat ants Bois se trompe en le faisafit mourir en 1444.. (I) ArJ'euille, commune de Felletin. -.(') Dans le dialecte local, Teissier nom francisé en Tissirr ou Tixier(cf. Apia. Vil, ci-dessous, p. 253). Ce nom de famille figure plusieurs.fois dans la liste des consuls (Mini, cités. r 314); ':,
[226 1-17 - génsi et mercatbrephulil[inii], teslibus ad Iioè vocalis, persônaliter constituti t1 hobilis vir Johannes de Ambrugaco ", doniieellus, dô,hirius de Villes pro se et suis, ex uns parte, et nobitis vir Berladdus de 11y, domicellus, cappitanens Pbi!itLinil], eciam pro se et suis, ex alia parte, prenominatus veto nohilis Johannes de Ambrugaco.-. vendidit... dicte nobili Bertaudo de JJy.. preeio et nomine precii viginti quinque regahum auri boni ponderis, quodhihet (sic) trium denariorum...videlicet viginti quinque solidos, quatuor sextai:[ia] siliginis et unum setarinm avene ad rnsflroni de UsseIIo t4, Lemovicensis diocesis, quos redditus dictus venditor... assignavit eidcrn emptori... in et supra lo4urn] seu transitai (sic) de Mestas (5), La Brucrdh, Las Fargas Sobranas, et locum de Virolle ('), contigna et... scit{a] in parr[ocbia] de Menas pi-ope Ussehlum... - M. Dunszsni r'. 1V; 1U7, niai gi. - Bertaud de Ity accorde faculté de rachat pendant un an, à courir de Noël prochain, de la rente à lui vendue par l'acte précédent. [Fol. 2.] Anno et die et teslibus presenlibus quibus supra. M. DIIDANDi V' Y. 1â7, niai ui. - Jan d'ambrugcac, ci-dessus nommé, reconnaît - devoir 5 royaux d'or 4 Bertand de li-y, et s'engage à les payer avait la prochaine foire de Felletin U} [Ibid.] Amen. et die et testibus presentibus quibus supra, prenothinatus Johannes de Ambrugaco...ecognovit se dehere eidejn nobili - (I) Le manuscrit porte constitutus. (t) Famille du Bas-Limousin, tirant son nom d'arnbntgeac (officiellement An.- brugeat), caul de Meymac, arr. d'ussel voir J. NÂDAUD, Nobiliaire du doc, et dé la gin. de litnsges, I, Iii (s' édition, I, 3o). Jeanne d'àmbrugeac, femme d'antoine Barjon, mentionnée plus loin (actes IX, XII, XXXiV), devait être la fille de ce Jean. t') Lu Vialatte, coin. de Saint-Victour, cant. de Bort, arr. d' Ussel. (4) Ussel, eh.-!. d'arrondissement. - - ) Messes, cent. d'ijssei. (') Les trois mas appelés ici L-o Bi'ueulh, Las Farga g Sobranas et Virolle ne se retrouvent plus aujourd'hui dans les noms de hameaux de la commune de Mestes. (7) Cf. les actes 111 et IV.
- 18 - [227] Beitiaudo de Ry piesenli, etc., quinque regalia ouri boni ponderi, qiindjihc(, tiiùm denaroruna, causa mutin sive prest et arreyatgiornm deveriorum predietorum iocorum, solvenda infra nund[inas] sive conventum PhiIii[inii] proxime venturum]. - M. DuUANDI l'. VI. 14117, juillet 'g. - Bainaud de écuyer; Saint-Yrieiz, seigneur dudit lieu, vend le Bertand de Ily, pour le prix de I Y2o livres, son mas de Pellanges avec toutes ses redevances (sauf la dhn e du blé et des charnelagvs, tu le mesurage) et Lèo sous de rente à Pourcheyroux. [i'ot. 2 s' cl 3.] Nota quod die decirna noua niensis julii, anno Domini millesimo coco tm' xtvij', preseutihus discretis vins Petto Ilobberti, burgensi Pbilit[inii], et Petto Bizonis, dicte ville Philit[inii] testihus, etc., personaliter constitnttts nobilis vit' Reynaldus de Sancto Aredio, domiceilus, dowinus dicti loci ('), pro se, etc., gratis, etc., vendidit... nobili vit'o Bertaudo de ily, domidello, capp[ita]ueo Philit[inii], ibidem preseuti... precia et nomine precii sex viginti librai'um nionele reg.ie -mine currentis, seule auri nova tom curons, pond[eris] trium denar[iorum], sex gradibust" min [us], computato )to viginti septetu solidis mancie regie naine currentis....videlicet quemdam locum seu mansum saura vocatum Peylaugas r'), scitum in parrochia Sancti Àredii, Lemovicensis diocesis, rom omnibus et siugulis ipsius loci sen mansi de Peylanges (sic) censibus... cum omnibus alus suis juribus, deveriis et pertinenciis dieu loci de Puylonges (sic) quihuscuniqiie, except[is] tamen et reservat[is] eidem Reynaldo venditori écima anuui hindi et carnelatgiorurn dicti loci et eciam niesuratgio, que premissa dietus domicellus venditor pro se et suis retinuit sibi et suis in predieto 1000 de Puylangas (sic), et quota quidem locum (le Puylaugas (sic) ad preseus tenet, possidet et explectat Jobannes Le Ralayre r'), dicti loci, qui ibidem.. iccognovit et confessus fuit se debere anno quolibet, racione dicti loci sic venditi, sexaginta solides in denariis pro talbiis, novent sextaria siliginis et tria sextaria avoue, ad menu) Saint-}'iieix-M-Moneagne, cent. de Felletin. Sur cette localité et sur la famille noble qui en portait le nain, voir Zénon Tout,igux dans BeY, de la Soc. arak, et bise, du Limousin, LII, 353 et suiv. (5) Gradibua estpsur granit (de mémo, acte Viii eux ci-dessous, p. 228-2s9 mois granit, acte XIII, ci-dessous, p. 235). Cette confusion tient à ce que, dans le dialecte t0d, comme dans une grande partie de la langue d'oc, le lot. g,-adnm aboutit à lire, tout comme le lot. ga'annm. On sait que le grain était la n IC partie du denier ( poids). Peilanges, hameau de la com. de Saint-Yrieix-la-Montogne. () C'est-à-dire TLe Danseura - - -
[228] - 19 - srnm de Bornia t1), imam boatam sive vinatam, duos solides et duos gallinas pro encennio ( ) sive jwesent, et alia juria, deveria, servicia, servitules et arboras ail usum et consuetud[iuem] aliorum Imminent dicti domicelli venditoris t que quidem sexaginta solides et blodum predictum dictus Jalonnes, de licencia, etc., promisit et se obligavit ad solvendum cidein domicello emptori tribus tefoninis, videlicet vigiuti solides iii mense augusti, totum Madura predictum in festo Omnium Sanctorum, viginl.i solidos in festo inativitatis Dornkii, et alios viginti solides in quolibet feslo Annunciacioriis J3edteMarie virginis, mense martii, dictam boatam et duos solidos et dans gallinas, ut est nions...item amplius quadraginta solides renduales in et supra quodani loto vocato du Porcheyronx, par. roche Sancti Mmci Mlobaudi (' y, quem ad presens tenet Johannes dicti loci, queni proinisit et juravit facere obligare ad solvendum dictes XL" solides daubes terrninis M. DURANDI r'. VII. 1447, juillet sg. - Bertaud de Ily accordefaculté de rachat r- clant deux ans, à courir de la Toussaint prochaine, des biens et rentes à lui vendus par l'acte précédent. [Fol. 3 u'.] Auno et die et testibus presentibus quibus supra. M. Dun&rqos r'. ffl 1ili7, juillet 20. - Jusques Barjon, bourgeois de Felletin, reconnaît devoir 15 écus à Bertand de By, et promet de les lui rembourser aux octaves de la prochaine Saint -Michel. [Ibid.] Nota quod die vicesima dicti mensis julii, anno Domini quo supra, po-esentibus MondonoRoblierti ct johanne Meueti,alias de Ghanalx clerico, testibus, etc., personaliter constitutus Jocohus Bargonis (R), bon- (1) La Borne, hameau de la com. (le SaintMichel-de-Veisse, tant.de Saint- Snlpiee-les-Cbamps, arr. d'àubusson, siège d'une seigneurie démembrée, au! xiit' siècle, de la vicomté d'àubusson; voir la monographie de Zénon Touqieux, dans Mdv, de la Soc, des se. oct. et arch. de ta Creuse, XI, 117 et siiiv. (2) Voir les articlesescxivai et EXENIUM de De GANGS. Dans l'acte XVIII (cidessous, P. 835), on lit pro encenno. (3) Poto'ctieyroux, hameau de la com. de Saint-Marc--Loubaud. - t') Saiue-Mar.à-Louband, tant. de Gantions, arr. d'aubussort. M lhanatx doit être un quiproquo pour Gb clv.; cf. ci-dessous, p. 238, note i. (-) Ce.nom de famille, prononcé Bar_jon et encore fréquent dons la région, est souvent écrit au moyen êge par gli (cf. ci-dessous, acte IX, ligne li; sur cette
20 - [229] gensis PhiIit[inii], pro se et suis, gratis, etc., recognovit et confessus fuit se debere boue et legilime prenominato nobili vii'o liertaudo de Ily, ibidem presenti, ctc.,quindeeim scuta ami boni novi, pondcris quodtibet (sic) triuin denarioruin, ses gi-adibus min[us] causa veri et legitirni mutui sive prest sibi facti realiter et de facto, etc., solvcnda infra octabas beati Michaelis proxime ventures... M. DURANDI r'. IX. 1U7, août no. - Antoine Barjon, &oureois'de Feiletinen son nom et au nain de sa femme, demoiselle Jeanne d'arnhrugèac, vend à Florence de Ry, veuve du seigneur de Peletot, z o livres de renie, sur son repaire de Bo-desoule, pour 'e prix de l 5o livres (hi [Fol. Ii r'.] Nota quod die vicesiiva men sis aug Lis i, 'unit o Doniini n' cccc" nvij, prêsentibus Moudono floblierti. hurgeusi Pliilit[inii], et Jolianne de Cake('). elerico, tesl,ibus, etc., personatiter constitutus providus vin Anthonius Barghonis, burgensis dicte ville Pbi]it[inii], pro se et manu capiens pro nobili muhere Jobanna (le Ambrugaco ", domicella, ejus uxore absente,... vendiclit... nobili domine F1orricie de fig (â), vidue i-elicte quondam doimni de Peletou t5, niililis, quondarn rnai'iti su deffuncli, ibidem presenhi, ementi... precio et nomine precii septem s'igiuti et decem librarum monde regie nuric' currenlis, seuto auri cqm carotta cugni donuini nostri Francie logis, ponderis quolibet trium denaiorum, ses gradibus min[us] pro viginti septem solidis aiim dimidio computato..,vide]icet dccciii libras anno quolibet perpetiio renduales et quas quideni decein libras perpel.uo renduales (battis Anthonius vènditor pro se et suis et assedit, assituavit et. perpetuo assignavit... in et super quodam loco sen reppayrie ipsius venditonis appellati (le Bord esollet6, scito in parrochia Sancti Q'uintini t7t, Lemovicensis diocesi q...duobus terminis, videlicet in quolibet festo Nativitafis.Doununi quinque iibras dicte inonete, et alias (Iuinqne libras in quolibet fcsto Nativitalis beau Jobannis Babtiste. M. DtnÂr»l 1. graphie,' voir lkrna,ua, XXXVI, Li, A). Jacques Barjon était consul en i A31i et 1447 (Md,n. cités, p. 3 7 ' et 389). Cf. les actes X, XII et XXXIV. (') Latinisation erronée du nom de village La Chaim (Cf. l'acte XVIII, ci-dessous, P. 235). (') Sur cette famille noble, cf. l'acte III, ci-dessus, P. s 26, note s. O) Soeur de Borland de Ily. (. Sur l'identité de ce personnage, voir ci-dessus, p. si. - M Bordesoute, cou ', de Saint-Quentin.. (7) 8sfni-Quen1in, cant. de Felletin..
[230] - 21 - X. :1447, août no. - Florence de Ry accorde faculté de rachat pendant trois ans, à. courir de la ToussaMt.prochaine de la rente à elle vendue par Pacte précédent. [Fol. 4 v a.] Anno et die et testibus presêntibus quibus supra. X!. là 4 6, avril 18 (I), - Bertand de- Ry accuse à Danton d'ilivernere.îses la moitié d'une maison sise dans le quartier de Clzanteloube, moyennant un cens de 16 sous 8 deniers, et à charge 4e payer 5 sous de rente aux prêtres de Moutier pour l'anniversaire de sa parente Charlotte de Vimont, enterrée dans_hur église. [Fol. 5.] Nota qund die xviij mensis oprilis, anno Domini n' ccce' xivj, presentibits discretis vins domino Michaele Queyroilh, presbitcrophilit[inii], Anthonic Pasqueti, intbouio de Campis et Johanne Tient, mereator[ib!s] Pliilit[inii], testibus ad.iioe vocatis, etc., personaliter constitutus nobilis vir Bertaudus -de '.11y, domicellus, cappitaueus Philit[inii], pro se, etc., gratis, etc., assensaxit 1 erpetiio... Pantone d'yverneressas t2, commoraitti in villa Philit[inii]., ibidem presenti,.. videlicet quamdam domum sam sire medietatem dornus sue facientem Io cum quodain orto de retro posil.o, cure juribus..., que medietas domus et orti sciti sont in ternitoi'io Phïlit[inii] de C/sa,itaboba t, inter quamdam domuin dicti domicelli, ex uua parte, et'quamdam domum llogerii MMisardi, ex alia, et quosdam pariet[es] et porralem M cappellani et presbiteroruni de Bellomonte t6, ex alin, et quamdam poïralem Petri et Johannis Brugeiji, ex alia, et quosdam parietes heredum quon4am Guilelmi Cros, ex alia, et Farneriam publicam per quam itur de Ghantaloba versus stignum et locum (1) L'acte est précédé de cètte note Non,niretnr da data, quia n prôiltoeoltis stit extracta. - (2) I1'i,ierner'Sgn, cosi. de Gioux, tant, de Gentioux, -arr. d'aubusson. (') d,e coin,'. ') G.antetoube, quartier du faubourg de La Font-à-l'Âne!, à Felletid; voir le livre de l'abbé L. PÂTAUX, Fdllecin (Limoges, s8bo); p: 30. - () Sur ce teritieloual, qui désigne une cour, voir Mévn; de la Soc. des se. net. et ara. de Io Creuse, IX, 279-285. En sgoo, une rue du faubourg de La Font, à-land s'appelait rue' des Pourreaux, et le faubourg de La Pelleterie avait un quartier dit de La Poureannie (L. PATAIJI, Op. est., P. 30). ( ) Beauniont, faubourg de Felletin où se trouvait l'église paroissiale (L. Pi- TACS, op. est., p. 3o-3i, i 24-t lin, etc). M. Antoine Thomas, ' 4
22 - [2311 de Faya tt, ex alla, solvepdo aune quolibet et perpetue per (lictum Dantenant d'yverneressas et sucs eidcm domicelto et suis sexdecim solidos et tod'nrios census in quolibet festo Assumpcionis lente Marie virinis ihenséaugusti. et cuira quinque solidis rendualibus dehitis cappéllano et presbiteris communitatis Monasterii Phulit[inii] (2) causa et i'acionc cujusdam misse perpétue et annivcrsarii celebrand[orum] per dictes cappellanum et presbiteros auno quolibet pro sainte et remédia quondam nobulis dnmicelte Charlote de l'ymon, cognate dieu dornicdli, sepulte ii1 dicto Monasterio, etc. - -. M. Dunaoi '. XII. 1h19 (n;st.), janvier 5. AntoineBarjou, bourgeoïsdc PcIletin, et demoiselle Jeanne d'am.brugeae, sa femme, ratijieut la t'ente faite à Florence de Ry;'le no août iâh 7, de 10 Iivreï de rente sur - leur repaire de Bord( soule(). [16h?.] Nota quod did pinta Snis ' janunrïi, anno Domini M ccccm xtvi j ; presentibus nobitibns vins Autlidnio Mouniûi" ), Tybermaynil ( ), rioruicellis, et doniiho Antonio de Cubeyraco t'), preshitero, testibus, etc., personaliter constitutus disdretus vin Anthonius Jiargonis. bùrgenis Philit[inii], et nobilis inulier Johanna de Ambrugaco, domicella, ejus uxor, dé licencia dieti mariti sui, etc.; ralifficavit... licters vendicionis predictarum deceni librarum rernlualium assiguataitm super dicte lâco (le Berdanola H. M. Donaw r'. (I) La Paye-Bans et La; Raya-Haute, collectivement Les Rayes, com. de Felletin.. M Le Moutier, église paroisiialo actuelle de Felletia, jadis dépendance de la Prévôté de Cbombonsur-Voueize, membre de l'abbaye de Saint-Martial d Limoges. (3) Vinion I, cent. de Buchy, arr. de Rouen; cf. ci-dessus p. sso. () Voir l'acte n IX, ci-d pssus p. 229. (') Antoine Morin était le beau-frère de Bertaud de Ry; il avait épouse Louise de Sainte-Feyre (cf. App. X, ri-dessous, p. 255). (6) Cteillaie,ne de Tibennd,nt (clactes XVII, XXIIIXXV etapp. IV); sur l'identité, de ce personnage, voir cidessus, p. 22o.- - (') Deux hameaux du canton-d'auhusson, peu éloignés l'un de l'autre, portent lé nom ile Cubeyreu, parfois:érrit Cubé,at, l'un -dans la com. de Saixit.Maixent (C..le. Grnnd, jadis k-seij),- l'autre dans la com.d'alleyiat (CÀc.Petit jadis le. Franc)....
[232] - 23 XHU 1 447, novembre 14. Jacques Gardeltyn, forgeron de Félltin, et Isabelle, sa femme, vendent à Bertaud de Ry, 45 sous de rente sut leur maison, située dans in rue dù Chdna-u, pour le prix de So --livres. - - [Fol. 5v0 et 6-r'.] -Nota quod die xiiij ineusis novembris, anno Domini millesimo cccc' xivij', presentibus Martino de Varnynaco mercerie, commor!nti in villa Pbilitinii, et Guillelmo Jortfrd de La Gra-ngia'), teslibre; ad boc vocatis, personaliter constituti Jacobus Gàrdelo,i, l'aber -Philit[inii], et Ysabellis, ejus uxo..... vendiderunt perpétua... nobili vira Bertaudo de Ry, Rlomicelli, ibidem presenti, ementi, etc., ;..precio et nomme precii triginta librarum monele r?gie ruine currentis, seuto nul cuni corona cugni -domini nostri regis, pouderis -trima dnai'iorum,minus sek gànis, pro viginti septem -solidis cum dimidio cômputato,, videlicet quadragliita quinque solidos anno quolibet perpétua recti tudes, et pios quidem qundraginta quinque solides renduales dicti conjuges et yenditores pro se et suis assiluavit (sic) et assignant (sic) cillera emptori et suis heredibus levantins et percipiendos anno quolibet.., in quolibet festo Nativitatis floniini, in et sûper-quadam domo ipsorum cotijugum vendito, rum scita infra villam Philit[inii], in rua de Castro Philit[iuiij, inter quamdam domum que çnondam fuit Dantonis Peyretonis, modo fratris Bertrandi Besse, preceptoris Sancti Anthonii de Cassanbia(i), et Johantiis -Veyàsieira, -ex ùna parte, et quamdam domum Johannis Bert-honis, pelliparu; ex alla-parte, et ruam publicain de ante, ex afin parte,'et quamdam pôrralem M. de retro heredum Petri Regis, quadam carreria intermedia, ex alla parte, et in et super omnibus juribus... Doaxivar r'. - - - ç, ----. - - - - est la tonne ancienne du nom d'un hameau de la comun me - de Saint Frion, cant de Felletrn, que GÂssif,! écrit Foraine, l'état-major Vanna, le MhiZstère de l'intérieur Varinas, l'abbé A. LiGTEB (Die:. top., ai-oh. et loin. di la rcisse) Varlin, M. P. VÂLABESO (Nouv. dia, de la Creuse; P. 24o), plus raison: nàbleent, Vari,,ar. - I) La Grange, coin. d'aubusson. - - - - - t') La s préceptorie ou ammanderie de La Chasaagna était située coin de Saint-Frion, cant. de Feltetin, dans un - village qui s perdu son nom primitif pour prendre Celui do Saint-Antoir,.,'-oir A. Ls&sn, Die!. de - la Creuse, pp. 590 et 6sf,. L'église est un monument intéressam dint il a été qdestion dans le Bull. Arch -publié par lé Co,iiité,-t. --, s" partie, p. iba et s' partie, p. 'gs. La maison di' commandeur à Felletin, dite rla Cornmandei'ien, était en ruines en '679; voir L. PÂTÂU%, oj. ci:., pp. 3: et 35. - r Sur ce terme local, voir ci-dessus, p. 3e, note 5,
- 24 - [233] M. là 47, novembre s le. Bertaud de Ry accorde faculté de rachat pendant deux ans, à courir de NOÔI prochain, de la rente à lui vendue par l'acte précédent. [Fol. 6.] Anno et die et testihus presentihus quibus supra... M. pt DUnÂNDI XV. 1447, décembre t2 Pierre Brugier, de J?elletjn, reconnaît devoir à Bertaud de Ily sept livres et demie; et s'engage à les lui Subourser. dans un an, à courir de Noël prochain (1. [Fol. 6 v'] Die xij, mènsis decembris, anno Domiiiin'ecce" nvij'; presentibus Mondono Robberti et Jacoba Teolerii, mercatoribus Phiitinii4 testibus,.personallter constitutus Petrus Brugcrii, Philitinii,.gstis, etc: recogtiovit se debere et teneri solvere nobili Bertaùdo de reg; domicello; presenti, etc., sèptem libras cum dimidia monete mine currentis causa yen mutui in ouvo, etc., promisit solvere iuifra annum inchoandum in lesta Nativitatis Domini proximo, etc., pro quiibus se obligavit, etc. J. Bacuoxis ' r'. - XVI. 1456 (n. st.), février 99. - Marguerite Merelte vend à Ber-- taud de ily une rente de deux sous sur une portion de maison située dans lefisubonrg de.font4j'anel, pour le prix d'un écu d'or. [Ibid.] Note quod die xxij' mensis februarii, anno Domini in' coco tm' Lv', presentibus Jacoba de Faa et Marciule de Faya, testibus, etc, personaliter constituta Margarita Mens, soror et bores in parte quondam Catherine Menele. quondam serons sue deffuncte, pro se et nomine quo.'iipra, gratis, etc., vendiditperpetuo, etc., nobili vivo Bertaudo deey, ilomicelio ibidem presenti, etc., pro sepelliendo corpus sen cadaver dicte Catherine, mine super terra existons, etc., precio unius senti auri...viclelicet duos solides anno quolibet perpetuo renduales, quasi sibi assignavit in et super jure, parte et porcione cujusdatn donne, et orti de retro, ipsius Catherine Le nomme n écrit après coup en marge de cet acte z Cancelffntmn] sac de COflRRtfliL dicti dov,ini. - (a) Ce notaire exerçait encore in sa dcen,l,re 1 457 (voir acte XXXVII, cidessous, p. 947); il eut comme successeur son fils Antoine. Tous deux, ont rédigé. le Terrier des Charités de Fellec in, publié par Ni. F. AUTORDItCÇ. Mdvi. de la se. des se. sac, et arch. de la Greu,c, IX, 306-307, 309, etc. t