Impact de l émergence virale sur la sécurité transfusionnelle

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Transcription:

Impact de l émergence virale sur la sécurité transfusionnelle Syria Laperche Département des agents transmissibles par le sang CNR HBV,HCV, HIV en Transfusion, INTS, Paris 15ème Congrès de la Société Française d Hémaphérèse Paris, 10-12 décembre 2014 1

Maladie émergente selon l OMS maladie dont l apparition ou la recrudescence crée / peut créer un problème de santé publique. Emergence infectieuse = défit pour la sécurité transfusionnelle

Les facteurs d émergence ou vecteurs Augmentation de - la densité des réservoirs de virus, - l adaptation des vecteurs, - la densité de population, - des contacts de l homme avec réservoirs 1. Facteurs climatiques (Pluies, Modifications climatiques ) 2. Facteurs liés aux activités humaines (Migration, Transports aériens, tourisme sexuel ) 3. Bouleversements de l écosystème (déforestations ) Modification de l agent pathogène (émergence de variants antigéniques) anti-virale) Statut immunitaire de l Hôte (immunosuppression et lutte

Facteurs d impact de l émergence infectieuse sur le risque transfusionnel Ø Agent Virémie Pathogénicité Ø Ø Ø Donneur Résidant ou ayant séjourné dans une région de circulation active Virémie, aigue ou chronique, asymptomatique Produits sanguins Efficacité de la transmission sanguine par l importance de l inoculum+++ Degré d inactivation/type de produit Receveurs Pathologie sous-jacente Statut immunitaire 4

Emergence et leviers de sécurité dans les étapes de la chaîne transfusionnelle Ø Ajournement des sujets à risque Séjours en zone d endémie Signes cliniques Information post don Suppressions ponctuelles de collecte Ø Dépistage d un marqueur biologique de virémie Ø Inactivation du produit sanguin 5

Mesures visant à réduire le risque infectieux transfusionnel 1956 Dépistage en RPR puis TPHA Syphilis 1971 Dépistage de l Ag HBs VHB 1985 Dépistage des Ac-VIH-1 VIH-1 1987 Dépistage ciblé Plasmodium falciparum Paludisme 1988 Dépistage des Ac-HBc HNANB ALAT (supprimé 12/03) 1989 Dépistage des Ac-VIH-1/2 VIH-1 + VIH-2 1990 Dépistage des Ac-VHC VHC 1991 Dépistage des Ac-HTLV-I systématique HTLV 1997 Exclusion des donneurs transfusés Agents non dépistés 1998 Leucodéplétion des produits cellulaires HTLV, CMV, prions 2000 Exclusion des donneurs ayant fait un séjour nv CJD de plus de 12 mois cumulés dans les îles britanniques entre 80 et 96 2001 Dépistage Génomique Viral (DGV) VIH-1 VHC risque résiduel VIH/VHC 2006 Inactivation CPA+ (Antilles Réunion) 2007 Dépistage ciblé des Ac-Trypanosoma Cruzii Chagas 2010 DGV étendu au VHB risque résiduel VHB

Risque résiduel de transmission d infections virales pour 1 million de dons entre 1992 et 2013 9,0 8,0 7,0 DGV : VIH-1 et VHC DGV : VHB 6,0 5,0 4,0 3,0 2011-2013 (global 1/1,5 millions de dons) VHB: 1/4 millions VIH : 1/ 3,45 millions VHC : 1/14 millions HTLV : 1/20 millions FM (sans déleucocytation) 2,0 1,0 0,0 92-94 94-96 96-98 98-00 00-02 02-04 04-06 06-08 08-10 10-12 urce : InVS, INTS, EFS, CTSA

Transmission d infections virales par transfusion de 2000 à 2013 déclarées Année de transfusion VHC VIH VHB TOTAL 2000 2001 1 1 1 3 2002 1 1 2003 1 1 2004 2005 2006 1 1 2007 1 1 2008 2009 2010 2011 2012 2013 TOTAL 1 2 4 7 ~1/1 million de receveurs 8

Quels sont les défis virologiques émergents avec impact potentiel sur la sécurité transfusionnelle en 2014? Arboviroses - Chikungunya - West Nile Virus - Dengue - ZIKA.. HEV

Arboviroses Arbovirus : virus transmis par un arthropode Vecteur -> limitation géographique ou saisonnière Virémie courte, précédant les signes cliniques En général pas de portage chronique du virus Formes asymptomatiques +++ ou peu spécifiques (syndrome pseudo grippal, éruptions...) Formes graves: Système nerveux central, fièvres 10

Le Chikungunya Arbovirus de la famille des Togaviridae, genre Alphavirus (marcher courbé en swahili), Virus enveloppé à ARN Vecteur : Moustique Aedes (aegypti, albopictus, polynesiens ) 1ère épidémie identifiée en Afrique de l Est en 1952 (Tanzanie) Thaïlande (58-70), Cambodge (61-62) Vietnam (64), Sri Lanka (65), Calcutta (64), Madras(65-73), Indonésie (82-85-98) Incubation moy 4 7 jours (1-12j) Virémie : 5-7jours (2 j avant signes cliniques) Clinique (>80%) : Fièvre brutale élevée (2-5 jours) avec arthralgies invalidantes, myalgies, céphalées, oedèmes, éruption cutanée

Circulation du Chikungunya dans le monde (InVS) Juillet 2014 Novembre 2014

urce : BHI 469 InVS Bilan 16 sept2014 35 territoires 706 093 cas cliniquement évocateurs

Situation épidémiologique Chikungunya en Guadeloupe et Martinique au 16 novembre 2014 ~80 000 cas ~70 000 cas rce : InVS 14

CHIK: Mesures de prévention du risque transfusionnel en France métropolitaine en 2014 Source : Pierre Gallian, EFS ALM, com personnelle ~1/250 dons ARN pos en pic épidémique

VHE généralités Famille : Hepeviridae, Genre : hepevirus, virus à ARN non enveloppé Identifié en 1983 mais «connu» depuis les années 50. 2 entités distinctes Épidémique: PEV, transmission féco-orale, gt 1-2 Autochtone: pays industrialisés, zoonose, transmission par voie alimentaire, gt 3(4) Incubation moy 40 jours Clinique Immunocompétent (2%) : manisfestations générales voire neurologiques (Guillain Barré, méningites, encéphalites ) hépatite aigue résolutive dans la plupart des cas en 3-4 semaines Immunodéprimés : hépatite chronique (60%)

VHE et risque transfusionnel Kamar et al Lancet 2012 Virémie = 4 semaines Formes asymptomatiques : 98%

3 VHE et transfusion : données Transmissible par transfusion : cas décrits en Asie et en Europe France: 15 cas décrits entre 2006 et 2013 Tous PSL impliqués (yc Plasma Intercept) Fin 2012 : DGV VHE sur plasma destiné au PFC-SD (pool de 96) juin 2013 : 1 / 2000 dons ARN- VHE + (8/16 749 dons) Estimation du risque qu un don de sang soit infecté par le VHE (InVS) : 1 / 3 800 dons (IC 95% : 1 / 6 200 1 / 2 700)

Taux de dons ARN VHE positifs pour 10 000 dons : comparaisons internationales 10 France (24/57143) - 2013 (pool 96) 4,2 Pays Bas (17/45415) - Cleland 2013 (pool 48 & 480) Angleterre (79/225000) - Hewitt 2014 (pool 24) 3,5 3,7 Allemagne (13/41325) - Vollmer 2013 (pool 48) 3,1 France (estimation) 2,7 Allemagne (4/18100) - Baylis 2012 (pool 96) 2,2 Allemagne (14/93955) - Corman 2013 (pool 96) Suède (4/18100) - Baylis 2012 (pool 96) 1,3 1,5 Ecosse (3/43560) - Cleland 2013 (pool 24) 0,7 Etat Unis (0/1939) - XU 2013 (pool 8) Etat Unis (0/51075) - Baylis 2012 (pool 96) 0,0 0,0 0 1 2 3 4 5 Taux de dons ARN VHE (+) pour 10 000 dons

13 Risque VHE pour le receveur Ø 788 dons ARN VHE pos dans la chaîne transfusionnelle par an Ø Quelle est la probabilité pour un receveur ayant reçu un produit virémique d être infecté par le VHE? Dose minimale infectieuse? Pouvoir immuno-protecteur des Ac anti-vhe? Ø Quelle est la probabilité pour un receveur ayant reçu un produit virémique de développer une infection sévère (hép chronique)? - % d immunodéprimés chez receveurs? - Proba pour un immunodéprimé de développer une hép chronique? 60% - Mortalité des receveurs immuno-déprimés?

Risque 14 VHE pour le receveur Hewitt P. Lancet 2014 Prévalence ARN-VHE : 1 / 2 848 (0,04%; 79/225 000 dons) Suivi de 43 receveurs de PSL ARN VHE pos* : 18 (42%) infectés - Le risque dépend du PSL transfusé (inoculum) : CGR 4/16 (25%) Concentré de plaquettes 4/10 (40%) Plaquettes d aphérèses 7/14 (50%) Plasma frais congelé 2/2 (100%) Concentré de granulocytes 1/1 (100%) le don - Transmission du VHE + élevée si pas d Ac détectables et une CV élevée dans - 1/43 receveur : hépatite post-transfusionnelle (ictère léger) Pas d urgence de mettre en œuvre le dépistage du VHE

VHE et transfusion en bref en 2014 Ø La transmission transfusionnelle par PSL (MDS non décrite) du VHE est une réalité mais le risque réel doit encore en être établi avec précision Ø Les immunodéprimés sont des sujets à risque mais on n en connait pas la proportion (ni la réelle définition) parmi les transfusés Ø Le risque d infection environnemental est supérieur au risque transfusionnel (cf données de l hémovigilance) Ø Dépistage de l ARN du VHE sur le plasma-sd exigé par la pharmacopée européenne

Conclusion Les agents infectieux ont un avantage évolutif sur les humains - adaptabilité - modifications de la virulence et des modes de transmission - developpement de resistances aux drogues - haut potentiel réplicatif L équilibre entre les hommes et les agents infectieux dépend dans changements démographiques et des comportements humains En cas d émergence, la coordination au niveau mondial fait preuve d efficacité dans l identification et le contrôle de la menace 24

Conclusion Risque transfusionnel viral maîtrisé dans les pays industrialisés : menace de demain risque émergent 2 niveaux sécuritaires - Vigilance et recherche proactive (outils innovants + biothèques) - Mesures préventives spécifiques Lutte anti-émergence transfusionnelle : constats - Rationnel de la mise en place des mesures sécuritaires hétérogène - Risque receveur négligé - Impact risque transfusionnel dans un contexte épidémique mal évalué (Chik Réunion 2005-07 : 47 infections transfusionnelles évitées contre 312500 à 757000 sujets infectés par piqûre de moustique) - Coût efficacité manquant

Remerciements InVS Josiane Pillonel Département des maladies infectieuses ANSM Equipe PSL (direction Biovac) cellule d aide à la décision EFS