EPP normande Dépistage des cancers de la peau chez les personnes âgées

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Transcription:

14 ème JOURNEE REGIONALE Prévention des risques en secteurs sanitaires et médico-social EPP normande Dépistage des cancers de la peau chez les personnes âgées 1 Vendredi 17 octobre 2014 Bérengère Beauplet

PLACE DES CANCERS CUTANÉS Incidence totale des cancers selon FRANCIM 2012: 355000 nouveaux cas, 59% chez les +65 ans (17% de la population française) Phototype clair prédisposant: Normandie=région à risque Forte augmentation de l incidence des cancers cutanés: 70 000 nouveaux cas annuels de carcinomes baso (x2 entre 1983 et 2002): les + fréquents, moins graves, mais chirurgie parfois délabrante Plus de 10 000 nouveaux cas /an de mélanomes (x3): 6 e cancer chez la femme, 8 e chez l homme, mortalité++ à 6 mois +lymphomes de localisation cutanée

DONNÉES PMSI 2012 (NB DE PATIENTS HOSPITALISÉS EN FRANCE POUR CANCER EN DIAGNOSTIC PRINCIPAL) 140 000 120 000 100 000 [18-74 ans] [75 ans +] 80 000 60 000 40 000 20 000 0

DIFFERENTS TYPES DE CANCERS CUTANÉS basoc spinoc mélanomes Localisation 80% des cas sur zones photoexposées, méta viscerale rare sur des lésions précancéreuses (kératoses actiniques), parfois muqueuse Potentiel métastatique Membres et tronc Zones photoexposées pour Dubreuilh (p âgées) Métastatique++ Âge moyen 65 ans 75 ans 60 ans Phototype clair ++ Facteurs de risque Expo solaire dans l enfance répétée Déficit immunitaire Exposition solaire chronique: professions de plein air à risque (agriculteurs, marinspêcheurs, ), Sur cicatrice de brûlure et plaies chroniques, radiodermites Coups de soleil dans l enfance, UV artificiels, Antécédent personnel ou familial de mélanome, Nombre de naevi importants >40 ou atypiques 4

RÉFÉRENTIELS SUR LA PRÉVENTION-DÉPISTAGE Guides HAS2006 : strategie-de-diagnostic-precoce-du-melanome-guide-medecin strategie-de-diagnostic-precoce-du-melanome-synthese strategie-de-diagnostic-precoce-du-melanome-rapport Module de formation e-learning «Détection précoce des cancers» pour médecins/ide/kiné online 2heures site INCa 2010 http://www.e-cancer.fr/formation/modules/accueil/index.php?m_id=1 Document INCa pour professionnels : Calendrier du dépistage des cancers INCadestiné aux professionnels de santé avec recommandation sans limite d âge concernant le dépistage des cancers de la peau (et en particulier du mélanome) janvier 2013 Fiche de détection précoce des cancers de la peau à l usage des médecins généralistes (Fiche_Peau_MG2012-1), des IDE (Fiche_Peau_Infirmiers2012), des masseurskinésithérapeuthes(fiche_peau_kines2012) Epidémiologie cancers de la peau (FicheRepereDETectionPEAU11) Document INCapour public : SYNtheseUVARTificiel10 DEPistageMELanome2011 Synthèse des enquêtes nationales sur dépistage INCa: Barometre-medecins-generalistes-et-detection-precoce-cancers-peau-2013-1 BILanSocieteNationaleDermatoV12 Rapports HAS/INCa Rapport-d-orientation-Facteurs-retard-diagnostic-melanome-cutane 2012 Actualisation-revue-litterature-melanome-cutane-HAS-INCa 2012

Barometre-medecins-generalistes-etdetection-precoce-cancers-peau-2013-1 Enquête téléphonique d un échantillon représentatif de 600 médecins généralistes en 2011 et 2009: connaissances et pratiques ont peu évolué entre les deux enquêtes. Principaux éléments en ressortent: o une formation initiale perçue comme insuffisante (45%) o des connaissances optimisables et donc des attentes fortes en matière d information et de formation continue(66%) o des facteurs de risque qui ne sont pas tous pris en compte pour motiver un examen cutané complet o un déshabillage du patient fréquent (69%) rarement systématique (14%), souvent partiel et qui n inclut que rarement l examen des organes génitaux; o une incitation à l autoexamen de la peau peu fréquente(43%) o un transfert quasi automatique (95%) chez un dermatologue en cas de lésion mélanocytaire suspecte ;

PARTICULARITES CHEZ LES PERSONNES AGEES? Stade de découverte plus tardif Manque d information/difficulté d accès à la cs dermato Difficultés de l auto-surveillance et isolement (veuvage) Problème de motivation, négligence «tache de vieillesse» banalisée «ça ne fait pas mal» Informations non intégrées troubles cognitif troubles visuels dépression: fatalisme, déni Zones difficiles à surveiller dos, cuir chevelu, OGE, fesses, pieds

PLACE DES PROFESSIONNELS DE SANTE ++ QUOI-QUAND: Identifier les facteurs de risque (initial) Planifier l examen clinique cutané complet de surveillance (trimestriel) Adresser au dermatologue en cas de lésion suspecte/évolutive (et pour suivi annuel) QUI: Médecin traitant: Fait partie de la prise en charge médicale du patient âgé (initial, puis régulier) Supervision par le médecin coordonnateur? Rôle du personnel soignant (AS, IDE, kiné): toilette, éducation

EPP INTERRÉGIONALE SUR L ÉVALUATION DES PRATIQUES DE DÉPISTAGE DES CANCERS DE LA PEAU CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES DE PLUS DE 75 ANS Projet porté par le réseau OncoGériatrie Basse-Normandie et le Réseau Bas-Normand Santé Qualité Objectif du groupe projet : Améliorer le dépistage des cancers cutanés chez les personnes âgées de 75 ans et plus. 12

COMPOSITION DU GROUPE PROJET RBNSQ : Dr Marie-José D Alche-Gautier, Marianne Pavard UCOGet vice présidente SGN : Dr Bérengère Beauplet UCOG : Dr Emmanuel Sevin, Priscille Le Bon (IDE coordinatrice) Réseau OncoBN : Dr Xavier Blaizot Dermatologues : Pr Laurence Verneuil (Caen), Andréa Stefan, Sixtine De Raucourt, Michel De Pontville Médecins salariés EHPAD/USLD et libéraux (gériatres et généralistes ) :Dr Nathalie Guesdon (EHPAD-USLD du CHU de Caen), Dr Lerosier, représentant des médecins généralistes au COPIL ONCOBN et UCOG, URML IDE: Nadine Delevoye, IDE libérale, membre comité scientifique réseau oncobn; élue URPS 13

CIBLE DE L EPP INTERRÉGIONALE EHPAD/USLD Basse-Normandie et Haute Normandie Gériatres (EHPAD/USLD) Médecins coordonnateurs IDE coordinatrices Médecins traitants libéraux suivant des personnes âgées de 75 ans et plus, à leur domicile (dans un second temps) 14

CONSTRUCTION DES OUTILS D EVALUATION Grille d audit : 5 critères d évaluation (4 pour les IDE) ; 3 modalités de réponse (oui / non / non adapté). Guide utilisation : Spécifique Médecins et IDE ; Explication des items et précisions sur les modalités de réponse. Protocole d audit : Commun aux EHPAD, USLD, et soins à domicile ; Etude de 20 dossiers tirés au sort (patients de 75 ans et plus vus, admis depuis 1 an). Conduite différente en fonction de l intégration ou non de l EPP dans un programme de DPC. 15

EXEMPLE DE GRILLE DE RECUEIL 16

CALENDRIER DE L EPP INTERRÉGIONALE Tour 1 (état des lieux) : Du 1 er Mars au 31 Mars 2014 (vague n 1) ; Du 15 Avril au 6 Juin 2014 (vague n 2) ; Saisie des données via la plateforme EPP OnLine du RBNSQ. Retour d expérience Restitution des résultats et discussion des actions d amélioration : 19 Juin 2014. Tour 2 : Du 1 er Novembre au 31 Décembre 2014. 17

RESULTATS DU 1 ER TOUR (8 GÉRIATRES EHPAD) 9 établissements participent à l EPP (7 EHPAD rattachés à un centre hospitalier, 2 EHPAD seuls), soit 8 médecins et 1 IDE. Résultats du tour 1 (médecins) : 18

PRINCIPALES ACTIONS D AMÉLIORATION Actions correctives mises en place en EHPAD : Modification du dossier médical (informatisé) précisant l examen cutané complet à l admission ; Recueil des facteurs de risque dans le dossier soins, information par l IDE ou le médecin coordonnateur vers le médecin traitant de la nécessité du suivi dermatologique ; Mise en place de référents infirmières et soignants. 19

CONSTRUCTION DU PROGRAMME DE DPC 1/ Analyse des pratiques : EPP Audit clinique ciblé 2/ Formation cognitive : Présence à la Journée de la Société Gérontologique de Normandie, le 23 Mai 2014. 3/ Retour d expérience / Restitution des résultats et discussion des actions, le 19 Juin 2014. Intervention des dermatologues Dr Stefan et Dr De Pontville. Pour le DPC en 2015 : Elargir la période de réalisation du 1 er tour sur les 5 premiers mois ; Avancer l âge d inclusion des patients à 70 ans ; Proposer le e-learning à la place d une formation présentielle. 20

PERSPECTIVES EN 2015 Nouvel à Appel à participation des EHPAD à l EPP Interrégionale Inclusion possible de janvier 2015-mai 2015 Intérêts pour les structures : EPP intégrée dans un programme de DPC ; Outils construits et mis à disposition par les deux réseaux ; Analyse des résultats automatique grâce à la plateforme EPP OnLine du RBNSQ. Elargir la cible aux médecins et soignants libéraux pour les patients à domicile (travail initié avec l ORS, l URML, et l URPS sera proposé aux PSLA). Si vous êtes intéressés : n hésitez pas à contacter l une ou l autre des structures : rbnsq@orange-business.fr ucog@oncobn.fr 21