Vers un Etablissement public territorial de bassin Jean-Louis RIZZOLI, Directeur général des services techniques de l EPTB Seine Grands Lacs

Documents pareils
EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE mai 2011

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : Km 2

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Note sur les enjeux dans le domaine de l eau

The future is a place : Paris-Val de Marne

COMPTE-RENDU DETAILLE BUREAU DE LA COMMISSION LOCALE DE L'EAU SAGE MARNE CONFLUENCE 17 JANVIER 2014 A SAINT-MAUR-DES-FOSSES

Syndicat Mixte Oise-Aronde

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Avis sur la 1 ère révision du schéma d'aménagement et de gestion des eaux «Nappes profondes de Gironde»

SOMMAIRE. I Objet de la consultation - Dispositions générales I.1 Présentation du contexte...2 I.2 Le bassin versant de la Bièvre...

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

Le Plan Départemental de l Eau

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

Les réseaux de chaleur en Île-de-France Marguerite MUHLHAUS DRIEE/SECV 13/06/2014

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

CENTRALES HYDRAULIQUES

AVIS DU CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL REGIONAL SUR LA STRATEGIE DE COHERENCE REGIONALE DE L AMENAGEMENT NUMERIQUE (SCORAN)

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e

PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte]

Agenda 21, charte de développement durable et gestion du risque inondation Nicolas Bauduceau CEPRI

Le Jatte 6. 7/13 Boulevard Paul-Emile Victor Neuilly-sur-Seine

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux de l Odet

Le risque inondation : comment s en protéger?

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22

Evaluation du Contrat de rivières en Arve et Rhône

Fiscalité du Grand Paris

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

Le réseau de transport public du

Secteur Paris 13 e - Ivry - Vitry Réunion publique. du 27 novembre Vitry-sur-Seine

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron

Bien vivre, dans les limites de notre planète

10 ème PROGRAMME ( )

COMPTE-RENDU DETAILLE BUREAU DE LA COMMISSION LOCALE DE L'EAU SAGE MARNE CONFLUENCE 5 AVRIL 2013 A SAINT-MAUR-DES-FOSSES

Etablissement Public d Aménagement de la Meuse et de ses Affluents

Détermination des enjeux exposés

la Fibre très haut débit d Orange arrive à Sucy

POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY.

pour les canalisations de transport 14 avril

Révision du Schéma Départemental des Carrières de l Aube

Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux

NOR : DEV O C

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

Un nouvel espace de travail atypique aux portes de Paris - Un lieu de création de la ville durable et des arts médiatiques - Un cadre de travail

LA RECONFIGURATION DES SERVICES D'EAU ET D'ASSAINISSEMENT A L'ECHELLE DES AGGLOMERATIONS G. CANNEVA R. DE LAAGE

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel

SOMMAIRE 1. CONSIDERATIONS GENERALES... 3

Présentation du programme

DOSSIER DES OBJECTIFS ET CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES LA LIGNE ORANGE DU GRAND PARIS EXPRESS

Réseau de chaleur Cantagrelh. Commune d Onet-le-Château

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011

Analyse détaillée des trajets effectués en Transports en commun en Ile-de-France

Règlement du Service Public Communal de l Assainissement Commune de Vitry sur Seine 1

CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS,

RÉVISION DU SAGE OUEST DE LA RÉUNION DOSSIER D ENQUETE PUBLIQUE

MÉMORANDUM DES GRANDS SYNDICATS URBAINS D ÎLE-DE-FRANCE. À l attention de la Mission de préfiguration de la Métropole du Grand Paris

COMPTE-RENDU DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JANVIER 2011

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

La menace des ruptures de digues

ANNEXE AU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR AGENCES DE L EAU

Global Monitoring Emergency Services

Schéma général d assainissement du Grand Lyon

Votre Réseau est-il prêt?

COMPTE-RENDU. Réunion du Bureau de la CLE SAGE BLV

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance

LA CRUE DE LA SEINE EN ÎLE-DE-FRANCE. Étude historique de la crue de 1910 Modélisation de scénarios de référence

CHAPITRE VII REGLEMENT DE LA ZONE UF*

ÉDITORIAL JEAN-LOUIS MUSCAGORRY. Délégué RTE Île-de-France Normandie. RTE innove en Île-de-France

O r l é a n s V a l d e L o i r e

COMMUNE DE CALVISSON

Le financement du projet

BILAN D ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE 2011 DU SIAAP

LTE dans les transports: Au service de nouveaux services

ERDF au service de la Transition Energétique en NPDC

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides»

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE

Écologie, démocratie et participation

Département du Val-de-Marne. Charte départementale de partenariat sécurité routière. entre l État,

Synthèse des réponses au questionnaire

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

COMITÉ DE BASSIN SEINE-NORMANDIE PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU 29 SEPTEMBRE 2011

Le 10 ème programme ( ) de l Agence de l eau Seine-Normandie

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE BUDGET REALISE ANNEXES... 10

Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES

Version définitive approuvée après enquête publique

RISQUES MAJEURS. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

Transcription:

13 octobre 2012 Vers un Etablissement public territorial de bassin Jean-Louis RIZZOLI, Directeur général des services techniques de l EPTB Seine Grands Lacs Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine 8, rue Villiot - 75012 Paris - Tél. : 01 44 75 29 29 - Télécopie : 01 44 75 29 30

Le Bassin de la Seine 2

Le Bassin de la Seine 3 Le plus tranquille des grands fleuves français Un climat océanique tempéré Un relief peu accusé L importance des affleurements perméables Q extrême à Paris de 25 à 2500 m3/s Un aménagement historique du fleuve au profit de Paris 16 millions d habitants dont la moitié sur 2% du bassin 90% des communes du bassin présentent moins de 2000 habitants

4 1850 : le bras Marie, en été, à son étiage (d après un daguerréotype) Crue 1910

L institution interdépartementale des Barrages Réservoirs du Bassin de la Seine aussi appelé EPTB Seine Grands Lacs 5

L institution interdépartementale des Barrages Réservoirs du Bassin de la Seine 6 C est un établissement public à caractère administratif qui regroupe quatre départements : Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne. En 2011 : 120 agents et 12.9 M de contributions départementales. Gère 4 ouvrages initiés suite aux grandes inondations de 1910 et 1924, et de la sévère sécheresse de 1921. Poursuit sur son territoire la double mission : - diminuer les effets des crues de la Seine et de ses principaux affluents - soutenir les étiages pour l alimentation régulière en eau de la région parisienne et maintenir les équilibres écologiques de ses rivières.

Unecapacitéde stockagede 850 Mm 3 7

Un été 1942 à Paris 8

Débit d étiage de la Seine à Paris 9 1000,0 900,0 800,0 700,0 Débits (m 3/s) 600,0 500,0 400,0 300,0 200,0 100,0 0,0 07 08 09 10 11 12 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 1989 1990 1991 1992 1993 Lachûres des lacs réservoirs Débit à Paris-Austerlitz

Les lacs-réservoirs face au risque étiage 10 70 % de l alimentation en eau potable de la zone la plus dense de la région parisienne s effectue à partir de l eau de la rivière. Les lâchures des lacs représentent jusqu à 70 m3/s et peuvent participer au 2/3 du débit de la Seine à Paris. Le soutien d étiage permet d assurer le bon fonctionnement des stations d épuration et ainsi d améliorer la qualité des eaux et favorise la vie aquatique.

Les lacs-réservoirs face au risque étiage 11 A ce jour : - Globalement l insuffisance de la ressource proviendrait plus d une demande qualitative que d un besoin quantitatif. - C est la Marne qui reste la rivière la plus fragile du bassin de la seine en amont de Paris - A mieux cerner l impact du changement climatique face au risque étiage.

Le risque inondation en Ile-de-France 12

Bassin de la Seine en amont de Paris 13 Les lacs-réservoirs (en amont) - Agissent sur une grande gamme de débits mais ne contrôlent que 17% du bassin versant efficaces pour les crues historiques mais des crues différentes peuvent survenir Les zones d expansion de crues - protection naturelle efficace mais leur nombre est en diminution Les protections locales (digues et murettes) - efficaces pour les crues faibles et moyennes calées à des niveaux variables en fonction des vallées et des maîtres d ouvrages

La région parisienne reste vulnérable aux grandes crues 14 Pour définir des objectifs cohérents de protection et avoir une vision globale dans la mise en œuvre des moyens capable de les atteindre, des études socioéconomiques liées à l impact des crues ont permis de : Mieux appréhender l impact économique des grandes crues Quantifier l efficacité hydraulique des ouvrages existants Mesurer les gains apportés par différents scénarios d aménagement du bassin de la Seine

Carte des zones inondées du Val De Marne par la crue de janvier 1910 15 Sans les réservoirs Avec les réservoirs

L Ile de France : un contexte urbain singulier 16 1900 1994 Un exemple de vallée inondable urbanisée à 90% Alfortville, Vitry sur Seine, pont du Port à l'anglais (panoramique) DREIF/GOBRY 03/07/2006

Désordres dus à une crue ayant même niveau que celle de 1910 17 880 000 habitants concernés 98 % d Alfortville, 70 % de Gennevilliers, 66 % de Villeneuve-Saint-Georges 170000 entreprises concernées dont 86000 en zone inondable 5 usines de traitement des ordures ménagères 5 centres de production de chauffage urbain et une partie du réseau 70 % du trafic du métro touché pendant 30 à 50 jours 50 % du trafic du RER touché pendant 30 à 50 jours 208 000 abonnés sans électricité 1 144 000 abonnés sans téléphone 100 000 abonnés sans gaz 50 % de la production d eau potable interrompue en banlieue

Efficacité des ouvrages des GLS 18 (les dommages liés aux réseaux sont très sous évalués)

L aménagement de la Bassée : un ouvrage dédié aux crues 19 un complément indispensable aux dispositifs existants pour assurer un contrôle global et homogène des grandes crues du bassin de la Seine. Pour la crue de 1910, cet ouvrage permettrait d avoir une ligne d eau en dessous des seuils correspondant au début des premiers gros désordres causés aux réseaux et aux débordements critiques de nombreuses communes. En complément des lacs-réservoir existants, un ouvrage mono-objectif permettant de stocker l eau de la Seine au moment du passage de la pointe de l Yonne : d une capacité de 55 millions de m 3 sur 4 200 ha et 12 communes des stations de pompage prélèvent dans la Seine jusqu à 200 m 3 /s espaces sollicités pendant 15 jours tous les 5 ans en moyenne

Réduire la vulnérabilité? 20 Réduire la vulnérabilité d un territoire, c est aider les franciliens à retrouver un fonctionnement normal le plus vite possible après la crise (résilience) en : - Adaptant les constructions et équipements existants exposés pour limiter les impacts de l inondation (lorsque cela est possible) - Aidant les maîtres d ouvrages des projets urbains à intégrer la prise en compte des risques dans l ingénierie de conception des nouveaux aménagements, nouvelles constructions - Améliorant les plans de continuité de l activité (PCA) des entreprises et en développant les plans communaux de sauvegarde (PCS) des collectivités - Sans oublier que : Même hors zone inondable, des quartiers sont vulnérables (alimentation électrique, alimentation en eau potable, etc.). Les remontées de nappe pourront inonder de nombreux secteurs

21 4 ouvrages de bassin d une capacité maximale de 830 millions de m 3 Les Grands Lacs de Seine Une compétence actuelle en matière de prévention des inondations et de gestion de la ressource en eau : - Exploitation de 4 lacsréservoirs - Projet de la Bassée - Réduction de la vulnérabilité aux inondations Ces ouvrages concernent la région parisienne mais aussi tous les secteur situés en leur aval.

22 Pour le 20 ème siècle, la régulation du bassin de la Seine. Une ambition pour le 21 ème siècle : aménager la Seine au double bénéfice du bassin versant et de l agglomération parisienne. 2 défis : Trouver les ressources permettant de financer l entretien de ses ouvrages (dont le plus ancien a 60 ans) Sortir d une situation historique devenue «archaïque» et évoluer vers un EPTB ( Etablissement publique territorial de bassin) pour répondre aux nouvelles contraintes législatives et règlementaires imposées dans le domaine de l eau, de l aménagement du territoire et de l environnement

23 Qu est-ce qu un EPTB? Pour faciliter, à l échelle d un bassin ou d un sousbassin hydrographique, la prévention des inondations et la gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que la préservation et la gestion des zones humides, les collectivités territoriales intéressées et leurs groupements peuvent s associer au sein d un Etablissement public territorial de bassin (EPTB). Article L.2013-12 du Code de l environnement. (Loi risques 2003)

Les Grands lacs de Seine, reconnus comme EPTB sur l amont du bassin versant de la Seine (en amont de la confluence Oise-Seine) en février 2011 24

L organisation de l aménagement et de la gestion des eaux doit et va s effectuer à 3 niveaux : 25 A l échelle du grand bassin où se définit la politique de l eau et où sont mutualisées les ressources financières provenant des redevances de l Agence de l eau A l échelle locale, où se réalisent les actions et travaux en concertation avec les acteurs directement intéressés A l échelle du bassin ou sous-bassin hydrographique, pour coordonner et faciliter les actions locales, en dépassant les frontières administratives et pour assurer la cohérence entre gestion de l eau et aménagement du territoire

26

En conclusion, une démarche qui vise à améliorer la gouvernance du bassin amont de la Seine 27 Les acteurs intervenants dans le domaine de l eau à l échelle du bassin ou des territoires disposeront d un outil à leur service pour faciliter la mise en œuvre de la politique de l eau et de la gestion des inondations : Une maîtrise d ouvrage structurée à l échelle d un territoire pertinent Un appui technique Des financements mutualisés

Un élargissement progressif du domaine d actions sur le territoire de reconnaissance 28 APPUI A LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME DE MESURES DU SDAGE SEINE-NORMANDIE ISSUE DE LA DCE DE 2000 Maîtrise d ouvrage opérationnelle à la demande des structures locales ou des acteurs du bassin Seine-Normandie Appui aux maître d ouvrages locaux pour les opérations d intérêt de bassin APPUI A LA TRANSPOSITION DE LA DIRECTIVE INONDATION DE 2007 Appui aux actions de réduction de la vulnérabilité des collectivités territoriales, lien avec l aménagement du territoire et la gestion écologique des cours d eau, appui à l émergence d une culture du risque, appui à l élaboration d ici 2015 du plan de gestion du risque inondation