LA LETTRE D ACTUALITÉS

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Transcription:

LA LETTRE D ACTUALITÉS N 166 - Octobre 2016 SOMMAIRE LA VACCINATION 1. Retour sur une étude mondiale sur l hésitation vaccinale p 2 2. Vaccination grippale p 4 3. Test de lecture p 5 ACTUALITES LA SECURITE DES VACCINS SPILF De nombreuses études ont montré qu il n y avait pas de lien entre la vaccination et la survenue de sclérose en plaques ou d autisme. Il n y a aucune étude chez l Homme permettant de remettre en cause la sécurité de l aluminium. Les vaccins sont administrés dans le monde entier, à des millions de personnes chaque année, en particulier à des très jeunes enfants. Ils font l objet d une surveillance extrêmement rigoureuse sur leur efficacité et leurs effets secondaires. Un effet indésirable est rapidement détecté et connu de tous grâce aux outils actuels de communication et ne doit pas remettre en cause le bien-fondé des recommandations. Le mot de la rédaction Alors que la campagne de vaccination antigrippale vient de débuter, une étude sur l hésitation vaccinale dans le monde vient de paraître. Cette étude a été réalisée auprès de 65 819 personnes dans 67 pays soit par téléphone, par mail ou par entretiens. Elle s intéressait à la confiance accordée aux vaccins quant à leur sécurité et à leur efficacité. Était également demandée aux participants leurs perceptions de la vaccination notamment vis-à-vis de la compatibilité avec leurs croyances religieuses. Dans l ensemble les personnes ont un avis plutôt positif sur la vaccination, cette perception diffère entre les pays. La France reste le pays le plus réticent au monde. Retrouvez des informations complémentaires en page 2 de cette lettre. Un point sur la grippe vous est proposé avec un bilan de la saison précédente et des recommandations pour éviter la transmission du virus. Bonne lecture. L Equipe MedQual Retrouvez l intégralité du texte sur www.infectiologie.com MedQual - CHU de Nantes - Hôpital Saint Jacques - 44093 Nantes Cedex 1 - Tel : 02.40.84.64.34 1/7

1) Retour sur une étude mondiale sur l hésitation vaccinale L Europe, la région du monde la plus sceptique concernant la sécurité de la vaccination [1-3] Une étude publiée dans EBioMedicine menée par le Vaccine Confidence Project à la London School of Hygiene & Tropical Medicine et dirigée par le Dr Heidi Larson en août 2016 a été réalisée auprès de plus de 65 000 personnes dans 67 pays. Cette étude met en évidence une différence d opinion concernant la sécurité des vaccins entre les différentes régions du monde. Ainsi, l Europe apparait être la région la plus sceptique vis-à-vis des vaccins, tout particulièrement la France et l Italie, alors que les pays d Europe de l Ouest et d Europe du nord expriment moins d inquiétudes sur leur sécurité. Au niveau mondial, on peut observer que les pays d Amérique du nord et d Asie du Nord-Est sont plus méfiants par rapport à la sécurité des vaccins que les pays d Amérique du Sud. En France, 41% de la population met en doute la sécurité des vaccins. Ce score inquiétant fait de la France le pays le plus réticent au monde vis-à-vis de la vaccination, la moyenne mondiale étant de 12 %. Figure 1 : Confiance en la sécurité des vaccins dans le monde [1] Les auteurs de l étude attribuent l attitude négative des français aux polémiques successives qui ont eues lieu, en particulier avec les vaccins contre le virus de l Hépatite B et contre le Papillomavirus humain, ainsi qu à la méfiance de certains médecins généralistes quant à l utilité de certains vaccins. Au niveau mondial, l étude met en avant le fait que les hommes pensent que les vaccins sont moins importants que les femmes, cependant, il n y a pas de différence significative mise en évidence concernant la sécurité des vaccins et leur efficacité. Au niveau des tranches d âges, les 25-34 ont plus de doutes quant à la sécurité des vaccins que les 18-24 ans. Il n existe pas de différence concernant les opinions sur la vaccination entre les différents niveau d éducation. Le Dr Heidi Larson, expose : «Le grand public comprend bien l importance de se faire vacciner, mais l inquiétude quant à la sécurité est le frein principal. Cela met en évidence que les scientifiques et les professionnels de santé devraient faire en sorte d améliorer la confiance du grand public envers la sécurité de la vaccination». Le professeur Thierry May évoque, dans ses travaux, que les autres freins à la vaccination sont une baisse de confiance de la population amplifiée par les médias et les réseaux sociaux, associée à de nombreuses ruptures d approvisionnement et aux procès polémiques gagnés par les plaignants. Egalement mis en avant, la méconnaissance de la majorité du grand public des méthodes de développement et de fabrication des vaccins. Les arguments donnés par les français sont que les vaccins agissent contre les lois de la nature, qu ils sont inefficaces et risquent de sur-stimuler le système immunitaire. 2/7

2) Vaccination grippale Le virus de la grippe [4] Agent infectieux et réservoir La grippe est une infection respiratoire aiguë, contagieuse, due aux virus Influenzae. Les virus grippaux se répartissent entre différents types (A, B et C) et se caractérisent par leurs fréquentes mutations. Les virus A et B sont à l origine des épidémies saisonnières entre les mois de novembre et mars chez l'homme. Les virus grippaux de type A se divisent en sous-types, caractérisés par leurs protéines de surface, hémagglutinine : H et neuraminidase : N. Les 2 sous-types actuellement en circulation chez l Homme sont : A(H3N2) et A(H1N1)pdm09. Mode de transmission et période d incubation Les virus de la grippe se transmettent de personne à personne par les sécrétions respiratoires à l occasion d éternuements ou de toux. Ils peuvent également se transmettre par contact à travers des objets contaminés. La période d incubation de la maladie varie de 1 à 3 jours. Symptômes et formes cliniques La grippe peut entraîner des complications graves chez les sujets à risque (personnes âgées ou sujets fragilisés par une pathologie chronique sous-jacente) dues aux virus eux-mêmes, aux surinfections bactériennes (pneumonie) ou à la décompensation de pathologie chronique sous-jacente. La mortalité imputable à la grippe saisonnière concerne essentiellement les sujets âgés. Le plus souvent, les symptômes de la grippe apparaissent soudainement. Fièvre, fatigue, courbatures, maux de tête sont les premiers signes de la maladie. Ces symptômes disparaissent en une à deux semaines. De nombreux virus autres que ceux de la grippe occasionnent un tableau clinique similaire. Traitement curatif Le traitement est avant tout symptomatique : anti-pyrétiques, antalgiques Il existe également un traitement spécifique qui fait appel aux antiviraux (Oseltamivir, Zanamir) mais dont l utilisation reste limitée. Pris précocement (dans les 48 heures), il diminue alors la durée et l intensité des symptômes. Le traitement par antiviraux ne remplace pas la vaccination contre la grippe. Mesures d hygiène Concernant le malade, dès le début des symptômes, il lui est recommandé de limiter les contacts avec d autres personnes et en particulier les personnes à risque, se couvrir la bouche à chaque fois qu il tousse, se couvrir le nez à chaque fois qu il éternue, se moucher dans des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle recouverte d un couvercle. Tous ces gestes doivent être suivis d un lavage des mains à l eau et au savon et à défaut, avec des solutions hydro-alcooliques. Concernant l entourage du malade, il est recommandé d éviter les contacts rapprochés avec les personnes malades, en particulier quand on est une personne à risque, se laver les mains à l eau et au savon après contact avec le malade ou le matériel utilisé par le malade, nettoyer les objets couramment utilisés par le malade. 3/7

Bilan de la saison 2015-2016 [5] La saison hivernale a été marquée par une épidémie de grippe tardive, longue (11 semaines au lieu des 9 observées en moyenne) mais d ampleur et de gravité modérées. Les virus en circulation étaient principalement le virus B/Victoria (70%) et le virus de type A(H1N1)pdm09 (27%). Plus de 3000 hospitalisations ont été rapportées par les services d urgences. Au total, 2,3 millions de personnes ont consulté pour syndrome grippal dont 42% d enfants de moins de 15 ans. De plus, 1109 cas graves de grippe ont été signalés à Santé Publique France par les services de réanimation en France métropolitaine. Un français à risque sur deux a été vacciné contre la grippe en 2015. La participation était en hausse par rapport aux années précédentes et la campagne a été reconduite pour 2016. Ainsi, le 7 octobre, le Ministère de la Santé a relancé son slogan «Pour éviter l hospitalisation, passez à la vaccination» et 11 millions d invitations à se faire vacciner contre la grippe ont été envoyées aux français. Les plus assidus sont les séniors avec 57% de participation après 70 ans, alors que chez les personnes de 65 à 69 ans la participation est de 37,5%. La participation est également inférieure chez les patients atteints de maladie chronique (37,2%), d obésité et les femmes enceintes. Figure 2 : Affiche de campagne de l assurance maladie [5] Cependant, ces chiffres restent supérieurs à ceux des années précédentes dans toutes les catégories. Mais pour parvenir à une chute radicale de la mortalité liée à la grippe, il faudrait que 75% des personnes à risque soient vaccinées. La vaccination doit être réalisée au moins 2 semaines avant le début de la saison grippale et doit être renouvelée tous les ans. Figure 3 : Taux de recours à la vaccination antigrippale en 2015-2016 pour l ensemble de la population à risque [5] 4/7

La saison 2016-2017 [2, 5, 6] Selon les recommandations de l OMS, les souches H3N2 du virus A et la souche B ont été modifiées dans la composition du vaccin grippale saisonnier trivalent 2016-2017 pour l hémisphère Nord par rapport à celle de la saison précédente. En France au 5 septembre 2016, les vaccins grippaux annoncés en ville pour la saison 2016-2017 sont tous trivalents inactivés et sans adjuvant lipidique. Cette année, la composition du vaccin doit correspondre aux souches suivantes : Souche A apparentée au virus A/California/7/2009 (H1N1) pdm09 Souche A apparentée au virus A/Hong Kong/4801/2014 (H3N2) Souche B apparentée au virus B/Brisbane/60/2008 (lignée Victoria) La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière se déroule cette année du 6 octobre 2016 au 31 janvier 2017. Les courriers d invitation personnalisés, accompagnés de l imprimé de prise en charge à 100 %, ont été adressés aux assurés entre fin août et fin septembre 2016. La prise en charge est valable jusqu au 31 janvier 2017. La liste des personnes à risque de complication grave de la grippe pour lesquelles la vaccination grippale est prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale en France est inchangée depuis la saison 2013-2014. La vaccination grippale est recommandée pour : - Les personnes âgées de 65 ans et plus - Les personnes (adultes et enfants) atteinte de certaines maladies chroniques - Les femmes enceintes - Les personnes obèses avec un indice de masse corporelle > 40 kg/m 2 - Les personnes séjournant dans un établissement de santé, de soins de suite ou dans un établissement médico-social d hébergement quel que soit leur âge - Les professionnels de santé ou tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque - L entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave - Le personnel naviguant des bateaux de croisière et des avions et le personnel de l industrie des voyages accompagnant de grands voyageurs. Sources : [1] Larson, H.J., et al., The State of Vaccine Confidence 2016 : Global Insights Through a 67-Country Survey, EBioMedicine (2016). Date de consultation : 13/10/2016 [2] INPES, Guide des vaccinations 2012. Disponible sur www.inpes.santepubliquefrance.fr. Date de consultation 13/10/2016 [3] Professeur Th.May. Spécificités, enjeux, moteurs et freins de la politique vaccinale en France, janvier 2016. Disponible sur www.infectiologie.com. Date de consultation 13/10/2016 [4] InVs, Grippe Généralité. Disponible sur www.invs.santepubliquefrance.fr. Date de consultation : 13/10/2016 [5] ANSM, Santé Publique France, Assurance Maladie, Ministère des affaires sociales et de la santé, Dossier de presse : Lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Disponible sur www.santepubliquefrance.fr. Date de consultation : 13/10/2016 [6] La revue Prescrire. Octobre 2016. Tome 36 n 396. Date de consultation : 13/10/2016 5/7

3) Test de lecture d Octobre 2016 1/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : La France et l Italie sont les pays les moins réticents sur la sécurité de la vaccination. B : 78% des français mettent en doute la sécurité des vaccins. C : Les pays d Amérique du nord et d Asie du Nord-Est sont plus méfiants par rapport à la sécurité des vaccins que les pays d Amérique du Sud. D : Le grand public ne comprend pas l importance de se faire vacciner. E : Les polémiques sur les vaccins sont à l origine d une attitude négative par rapport à la vaccination. 2/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : L épidémie de grippe 2015-2016 a été longue. B : 109 cas graves de grippe ont été signalés à Santé Publique France. C : Un français à risque sur dix a été vacciné contre la grippe en 2015. D : Les plus assidus à la vaccination anti-grippale sont les séniors. E : Le slogan du Ministère de la Santé est «Pour passer par l hospitalisation, évitez la vaccination». 3/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : Les virus A et B sont à l origine des épidémies saisonnières entre les mois de novembre et mars chez l'homme. B : La période d incubation de la maladie varie de 7 à 10 jours. C : Les complications de la grippe sont dues aux virus eux-mêmes, aux surinfections bactériennes (pneumonie) qu ils peuvent engendrer ou à la décompensation de pathologies chroniques sous-jacentes. D : Le traitement par antiviraux remplace la vaccination contre la grippe. E : La mortalité imputable à la grippe saisonnière concerne essentiellement les nourrissons. 4/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : Concernant l entourage du malade, il est recommandé d éviter les contacts rapprochés avec les personnes malades. B : Les souches H3N2 n ont pas été modifiées dans la composition du vaccin grippale saisonnier trivalent 2016-2017 par rapport à celles de la saison précédente. C : La liste des personnes pour lesquelles la vaccination grippale est prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale en France est inchangée depuis plusieurs années. D : La vaccination grippale est recommandée pour les femmes enceintes. E : La vaccination grippale est recommandée pour le personnel naviguant des bateaux de croisière. 6/7

Correction du test de lecture de Septembre 2016 1/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : Les Herpes simplex virus (HSV) sont des virus à ADN, pourvus d une enveloppe, appartenant à la famille des Herpesviridae. VRAI. B : La transmission des herpes virus peut se faire aux animaux. FAUX. La transmission du virus est interhumaine. C : Il existe deux types de virus : HSV-1 responsable notamment des infections oro-faciales et HSV-2 responsable des infections génitales. VRAI. D : Lors de la phase de latence, le virus s installe dans les monocytes. FAUX. La phase de latence s effectue dans les ganglions sensitifs. E : Les phases de récurrence entrainent toujours des signes cliniques majorés par rapport à la primo-infection. FAUX. Les phases de récurrences entrainent des signes cliniques d intensité réduite par rapport à ceux de la primoinfection. 2/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : L infection génitale est uniquement due au virus HSV-2. FAUX. On observe une augmentation des herpès génitaux dus à HSV-1. B : La prévalence de HSV-2 est nulle dans l enfance. VRAI. C : L infection à HSV-2 est considérée comme une IST. VRAI. D : La sérologie permet de détecter les anticorps dirigés contre HSV-2 et est utile seulement lors de la primoinfection. VRAI. E : Le traitement de la primo-infection par aciclovir permet d éliminer les phases de récurrence. FAUX. Le traitement de la primo-infection de prévient pas la survenue des récurrences. 3/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : Lors de l infection oro-facial à HSV-1, les récurrences herpétiques durent environ une quinzaine de jours. FAUX. Les signes fonctionnels durent environ 3 jours et les lésions 8 jours. B : La primo-infection est asymptomatique dans 70 à 90% des cas. VRAI. C : Le diagnostic de l infection oro-faciale à HSV-1 est essentiellement basé sur la clinique. VRAI. D : Lors de la prise en charge thérapeutique, il est possible d associer un traitement de la douleur. VRAI. E : Le traitement de la primo-infection par Aciclovir dure 1 mois. FAUX. Le traitement par aciclovir per os de la primo-infection est sur une durée de 5 à 10 jours. 4/ Indiquez la ou les affirmations exacte(s) : A : Le traitement local antiviral a montré une efficacité dans l herpès cutanéo-muqueux. FAUX. Les traitements locaux antiviraux n ont pas d efficacité démontrée dans les herpès cutanéomuqueux, à l exception de l herpès oculaire. B : La prévention des récurrences par Valaciclovir ou Aciclovir est possible dès la primo-infection. FAUX. La prévention des récurrences est mise en place si la fréquence des récurrences est supérieure à 6 par ans. C : Le traitement antiviral des récurrences symptomatiques est un traitement de 15 jours. FAUX. C est un traitement monodose d une journée. D : Il est important d associer des conseils hygiéno-diététiques afin d éviter la transmission du virus. VRAI. E : En cas de port de lentilles de contact, il est déconseillé de les humidifier avec de la salive afin d éviter la propagation des lésions même en cours de traitement afin d éviter l herpès oculaire. VRAI. 7/7