L infection par le VIH en 2007 L épidémie a 25 ans 1981 : les premiers malades Découverte en 1984 du VIH1, et en 1986 du VIH2 1987: le 1 er médicament AZT 1996 2006 Trithérapie, longue maladie 1981-2007 : Une seule prévention = le préservatif
VIH différent de SIDA V I = Virus = Immuno déficience S I D = Syndrome = Immuno = Déficience H = Humaine A = Acquise VIH différent de SIDA V = VIRUS Le microbe I = IMMUNO- déficience de la baisse des défenses H = HUMAINE de l homme
Le SIDA conséquence du VIH S I D A = Syndrome = Immuno = Déficience = Acquise Ensemble de signes des défenses de l organisme perdues et qui s installent après l infection LES DIFFERENTS TYPES DE VIH Il existe 2 types de virus: VIH1 et VIH2. L évolution de l infection est plus lente avec le VIH2. La transmission mère-enfant est plus élevée avec le VIH1. Le VIH1 est réparti sur toute la planète tandis que le VIH2 est localisé en Afrique de l ouest
Le VIH Famille des Rétrovirus (Virus à ARN) : Transcription d ARN en ADN grâce à la Transcriptase Inverse Sous-famille des Lentivirus A l origine de maladies à évolution lente Virus sphérique (80 à 100 nm) constitué de : Enveloppe (= protéines) Nucléocapside (partie centrale) : Protéines internes Enzymes impliquées dans la réplication virale : la Transcriptase Inverse l Intégrase la Protéase Matériel génétique = ARN * http://groupnet.roche.com/ [5] C. Katlama, J. Ghosn, VIH et sida édition Masson 2004:3 [6] PM. Girard, C. Katlama, G. Pialoux, VIH édition 2004, édition DOIN 2004:3-8 Le dépistage Pour savoir si on est infecté, il faut faire un test de dépistage dans le sang : On recherche des anticorps dans le sang contre le virus Si on a les anticorps = on est séropositif pour le VIH Si on n a pas les anticorps = on est séronégatif
LE TEST DE DÉPISTAGE: le seul moyen de savoir si on est séropositif (=porteur du virus) ou séronégatif (=non porteur du virus) est de faire un test de dépistage. DEFINITIONS Être séronégatif: le test de dépistage est négatif, il n y a pas d anticorps dans le sang.
DEFINITIONS Être séropositif: -On peut dire que quelqu un est séropositif quand on découvre les anticorps du virus dans le sang. -Il est bien portant et ne fait pas la maladie pendant des années. On parle de porteur sain. -Même si il est porteur sain, il peut transmettre le virus du SIDA. LE TEST DE DÉPISTAGE: Le virus est trop petit pour être vu. On cherche donc, dans le sang, les cellules (=anticorps) fabriqués contre le virus. Si il y a des anticorps, c est qu il y a aussi des virus: le test est positif, c est-à-dire qu on est séropositif.
Transmission du virus VIH Modes de transmission [6] Voie Sexuelle Voie Sanguine Mère à enfant Liquide séminal Sperme Sécrétions cervicovaginales Mode de transmission Drogues. Transfusions sanguines Accidents d exposition au sang (AES) In utero : 1/3 avant accouchement 2/3 pendant accouchement Allaitement En l absence d ARV : 20 % transmission de la mère à l enfant par VIH-1 [6] PM. Girard, C. Katlama, G. Pialoux, VIH édition 2004, édition DOIN 2004:46-50
Comment on attrape le virus VIH: Matériel souillé Fin de grossesse SEXE SANG Grossesse VIH+ VIH+ VIH+ PIQURE Toxicomanie IV Transfusion Accouchement Si projection dans œil Si peau très abîmée Presque plus jamais en France TRANSMISSION SEXUELLE
Impossible de repérer la personne infectée par le VIH qui peut vivre des années sans aucun signe de la maladie Ce qui favorise le risque sexuel du VIH Fêtes et rencontres : Consommation d alcool +++ Consommation des drogues festives +++ Perte de jugement Oubli des préservatifs Gestes non maîtrisés: Préservatifs mal mis
Ce qui augmente le risque sexuel du VIH Une autre infection sexuelle Ulcération génitale Syphilis, Herpès, Une inflammation génitale Chaude pisse Les rapports qui font saigner ou pendant les règles Plusieurs partenaires La femme a plus de risque d être infectée Un seul rapport suffit pour attraper le VIH ou une autre infection sexuelle: Le sperme contient plus de virus Inflammation génitale ( sans signes) favorise le passage du virus Si l homme refuse ou oublie le préservatif «Pas le choix!!»
TRANSMISSION SANGUINE Par l utilisation d instruments piquants ou tranchants mal stérilisés ayant servi à une personne porteuse du VIH Si piqûre avec une aiguille souillée (AES) Par l utilisation d une seringue usagée (échange de matériel chez les toxicomanes) Par la transfusion sanguine TRANSMISSION MERE-ENFANT ENFANT De la mère infectée à son enfant pendant la grossesse, l accouchement ou l allaitement
Le VIH est transmissible par le sexe Le VIH n est pas contagieux par les contacts humains de la vie de tous les jours : Toilettes, moustiques, vaisselle, restaurant, bibliothèques, transports en communs
Le lymphocyte CD4, principale cible du virus VIH = Forte affinité pour les récepteurs CD4 des lymphocytes T CD4 Lymphocyte T CD4 > 90 % des cellules infectées Réplication virale intense : 1 à 10 milliards de virus formés par jour [5] C. Katlama, J. Ghosn, VIH et sida édition Masson 2004:4-5 [6] PM. Girard, C. Katlama, G. Pialoux, VIH édition 2004, édition DOIN 2004:22 Le cycle de réplication virale [5,6] 1 ère étape 2 éme étape Transcriptase inverse Intégrase Protéase Réplication Virale [5] C. Katlama, J. Ghosn, VIH et sida édition Masson 2004:4-5 [6] PM. Girard, C. Katlama, G. Pialoux, VIH édition 2004, édition DOIN 2004:7
Chronologie de l infection VIH [5,6] Entrée du virus dans l organisme Incubation : 10 à 15 jours Primo infection : médiane 15 jours Premiers signes cliniques Phase de latence : médiane 8 ans Temps «Effondrement» des CD4 Période asymptomatique Contamination Primo infection Stade SIDA [5] C. Katlama, J. Ghosn, VIH et sida édition Masson 2004:3-7 [6] PM. Girard, C. Katlama, G. Pialoux, VIH édition 2004, édition DOIN 2004:67 Vers le stade SIDA L organisme infecté tente de détruire le virus Destruction par des anticorps d une partie des CD4 infectés Fabrication de quantités importantes de nouveaux CD4 pour remplacer les CD4 détruits Activité virale > Renouvellement des CD4 Nombre de CD4 CD4 insuffisants pour un bon fonctionnement du système immunitaire Stade SIDA atteint quand le patient présente une infection opportuniste [5] C. Katlama, J. Ghosn, VIH et sida édition Masson 2004:4-6
Exemples de maladies opportunistes [5,6] Atteintes cutanées : infections virales (herpès), bactériennes, Atteintes pulmonaires : pneumocystose, mycobactéries (tuberculose ), cryptococcose, CMV Atteintes neurologiques : toxoplasmose, LEMP, méningites, CMV, atteintes périphériques. Atteintes digestives : oesophagiennes, gastriques, entérocolites, ulcères chroniques Atteintes ophtalmologiques : CMV... [5] C. Katlama, J. Ghosn, VIH et sida édition Masson 2004:26-75 [6] PM. Girard, C. Katlama, G. Pialoux, VIH édition 2004, édition DOIN 2004:67-290 Cycle de réplication du VIH et cibles des ARV VIH particule virale mature adhésion fusion Récepteur CD4 membrane cellulaire bourgeonnement Inhibiteurs de la fusion Co-récepteurs pénétration Action de la protéase assemblage cytoplasme Inhibiteurs de la transcription inverse NRTI, NNRTI traduction complexe de pré-intégration ADN viral linéaire non intégré avec 1 ou 2 LTR ADN viraux circulaires ARNm non épissé protéines de régulation ADN proviral intégré transcription ARNm multi-épissé noyau D après Furtado M. N Engl J Med. 1999, 340(21) : 1614-22
Nombre de cas de sida par année de diagnostic France, données au 31 décembre 2003, redressées pour les délais de notification 6 000 Associations antirétrovirales Nombre de nouveaux cas 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 Découverte du VIH Accessibilité du dépistage AZT en monothérapie Nelles associations antirétrovirales avec inhibiteur de protéase sous-déclaration en 2003? 0 1978 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 * * Année de diagnostic du sida * données redressées Antirétroviraux 1987-2004 Combivir Retrovir Videx Hivid Epivir Rescriptor Ziagen Viramune Zerit Sustiva Trizivir Emtriva FUZEON 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2004 NRTI NNRTI PI Fusion Inhibitors Viracept Invirase Fortovase Norvir Agenerase Kaletra Viread Reyataz Telzir Crixivan
Les traitements du VIH On associe plusieurs médicaments = trithérapie Blocage du virus qui ne peut plus se multiplier La charge virale devient indétectable dans le sang et les lymphocytes CD4 remontent = le déficit de l immunité disparaît La sérologie reste positive La vie est normale mais il faut prendre les médicaments régulièrement. Si on arrête les médicaments, le virus se multiplie à nouveau. La situation de l épidémie dans le monde, en Europe et en France en 2007
A global view of HIV infection 38.6 million people [33.4 46.0 million] living with HIV, 2005 2.4
Nombre estimatif d adultes et d enfants nouvellement infectés par le VIH en 2006 TOTAL: 4,3 (3,6 6,6) millions ONUSIDA OMS
Taux de VIH+ nouvellement diagnostiqués OMS 2005 HIV/AIDS Surveillance in Europe: End-year report 2005 No.73
Décès par SIDA Évolution en Europe 1987-2005 Union Européenne OMS Europe Est OMS Europe Ouest OMS Europe Centre & Données de décès par SIDA par année de décès ajustées sur le délai de déclaration. Pays exclus: Ouest: Andorre, France (EU), Pays Bas (EU), Norvège; Centre: Chypre (EU); Est: Kirghizstan, Fédération de Russie, Ukraine HIV/AIDS Surveillance in Europe: End-year report 2005 No.73 Nombre de cas 1000 Découvertes de séropositivité par nationalité 800 France 600 400 200 0 2003-2 2004-1 2004-2 2005-1 2005-2 2006-1 2006-2 Afrique subsaharienne Amérique Europe Afrique du Nord Données au 31/03/2007, redressées pour les délais de déclaration mais non corrigées pour la sous déclaration
Environ 11 000 nouveaux cas d infection à VIH par jour en 2006 Plus de 95% des cas dans les pays à revenu faible et moyenne Près de 1500 cas chez les enfants de moins de 15 ans Environ 10 000 cas chez l adulte (15 ans et plus), dont: - près de 50% chez les femmes - 40% environ chez les jeunes (15-24ans) ONU ONUSIDA