Cahier des charges Exploitations agricoles CENSO. Mise à jour : 23/04/2014

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Cahier des charges Exploitations agricoles CENSO Mise à jour : 23/04/2014

Table des matières I. Dispositions générales...6 I. 1. Points obligatoires et facultatifs...6 I. 2. Choix d une option de progrès (O)...6 I. 3. Moyens de contrôle (O)...6 I. 4. Pictogrammes des cultures...7 II. Engagement...8 II. 1. Signature d un engagement (O)...8 II. 2. Participation à la démarche (O)...8 III. Traçabilité...8 III. 1. Traçabilité des pratiques agricoles (O)...8 III. 2. Traçabilité de la récolte et de la distillation (O)...8 III. 3. Traçabilité lors de la livraison (O)...8 IV. Bonnes pratiques environnementales...9 IV. 1. Intégration harmonieuse de l exploitation agricole à son environnement...9 IV. 1. a. Propreté...9 IV. 1. b. Harmonisation Natura 2000...9 IV. 1. c. Espèces protégées...9 IV. 2. Respect de l activité apicole...9 IV. 2. a. Emplacement...9 IV. 2. b. Information sur les traitements... 10 V. Bonnes pratiques agricoles... 10 V. 1. Rotations de culture (O)... 10 V. 2. Techniques de désherbage (Option1)... 10 V. 3. Variétés... 10 V. 4. Lutte contre le dépérissement de la lavande et du lavandin... 10 V. 4. a. Seuil minimum de renouvellement en plants sains ou équivalent (O)... 10 V. 4. b. Taux de renouvellement en plants sains ou équivalent supérieur au seuil minimum (Option 2) 11 V. 5. Usage de techniques alternatives (Option 2)... 11 V. 6. Utilisation de produits phytosanitaires... 11 V. 6. a. Respect réglementaire (O)... 11 V. 6. b. Limitation des quantités utilisées... 11 V. 6. c. Application raisonnée des produits phytosanitaires (O)... 12 Page 3 sur 18

V. 6. d. Application d insecticides... 12 V. 6. e. Prestation de service... 12 V. 6. f. Matériel de pulvérisation (O)... 12 V. 6. g. Vérification du matériel de pulvérisation (O)... 12 V. 7. Gestion de l eau... 12 V. 7. a. Utilisation raisonnée de la ressource en eau... 12 V. 7. b. Non pollution de la ressource en eau (O)... 13 V. 8. Amendement et fertilisation... 13 V. 8. a. Dispositions générales relatives à l amendement et à la fertilisation... 13 V. 8. b. Amendement... 13 V. 8. c. Fertilisation... 13 V. 8. d. Utilisation d engrais organiques (Option3)... 14 VI. Bonnes pratiques de récolte, distillation, stockage et transport des huiles essentielles... 14 VI. 1. Qualité de l huile essentielle... 14 VI. 1. a. Période et conditions de récolte... 14 VI. 2. Stockage et transport des huiles essentielles... 15 VI. 2. a. Respect réglementaire (O)... 15 VI. 2. b. Propreté des contenants (O)... 15 VI. 2. c. Transport (O)... 15 VII. Recyclage des déchets... 15 VII. 1. Pailles distillées... 15 VII. 2. Emballages de produits phytosanitaires (O)... 15 VIII. Sécurité... 16 VIII. 1. Protection lors de la manipulation... 16 VIII. 1. a. Document unique... 16 VIII. 1. b. Information sur les risques... 16 VIII. 1. c. Matériel de protection... 16 VIII. 2. Stockage des produits dangereux... 16 VIII. 2. a. Dispositions générales sur les lieux de stockage (O)... 16 VIII. 2. b. Stockage des produits phytosanitaires (O)... 16 VIII. 2. c. Stockage des huiles essentielles (O)... 16 IX. Développement social... 17 IX. 1. Formation et information... 17 IX. 2. Participation à la démarche... 17 IX. 2. a. Participation aux actions collectives de la filière... 17 Page 4 sur 18

IX. 2. b. Expérimentation participative... 17 IX. 3. Déclarations au CIHEF (O)... 17 IX. 4. Contractualisation (O)... 17 Page 5 sur 18

I. Dispositions générales I. 1. Points obligatoires et facultatifs L exploitant agricole doitrespecter tous les points obligatoires. Les points obligatoires sont suivis d un O. Il est fortement conseillé de respecter aussi les points facultatifs. I. 2. Choix d une option de progrès (O) L exploitation agricole doit respecter au moins une des 3 options suivantes pour faire partie de la démarche Censo : -V.2. : Désherbage mécanique de l interrang et désherbage chimique uniquement sur le rang -V.4.b ou V.5 : Renouvellement en plants sains ou équivalent supérieur au seuil minimum ou usage de techniques alternatives - V.8.c. : Remplacement des engrais chimiques par des engrais organiques I. 3. Moyens de contrôle (O) Les points du cahier des charges peuvent être vérifiés lors des audits par la consultation d un document ou par l observation sur l exploitation de l élément en question. Le moyen de contrôle est spécifié après l énoncé du critère à respecté dans cette police. Le pictogramme document. indique que lors de l audit le contrôle se fera via la consultation d un Le pictogramme indique que lors de l audit le contrôle se fera via l observation d un élément de l exploitation (bâtiment matériel, etc.). L exploitant agricole s engage à garder l ensemble des pièces justificatives de ses pratiques agricoles (cahier de culture) et des autres pièces nécessaires à la réalisation des audits Censo pendant une durée minimale de 5 ans. L exploitant agricole doit disposer d un plan de son exploitation et d un registre parcellaire identifiant ses parcelles. Page 6 sur 18

I. 4. Pictogrammes des cultures Le présent cahier des charges est valable pour les cultures de lavande, lavandin, fenouil amer, sauge sclarée. Ces 4 cultures sont symbolisées par les pictogrammes suivants. Lorsqu un point du cahier des charges spécifique à une culture il est accompagné du pictogramme de la culture. Lavandin Sauge sclarée Lavande Fenouil Page 7 sur 18

II. Engagement II. 1. Signature d un engagement (O) L exploitant agricole s engage dans la démarche Censo par la signature d un engagement pour l exploitation agricole. Exemplaire de l engagement II. 2. Participation à la démarche (O) L exploitant agricole s engage à distiller sa production de plantes à parfum dans une ou des distilleries conformes à la démarche Censo Il s engage à vendre son produit via une coopérative engagée dans la démarche Censo, ou à la vendre à un premier acheteur à la production engagé dans la démarche Censo. Bon de livraison III. Traçabilité III. 1. Traçabilité des pratiques agricoles (O) L exploitant agricole enregistre ses pratiques culturales pour chaque parcelle. Au sein du registre sont consignés la description des intrantset des quantités respectivement utilisées, le type d opération culturale. Les informations doivent être consignées sous 8 jours. Cahier de culture III. 2. Traçabilité de la récolte et de la distillation (O) Pour chacun des lots récoltés la date et le lieu de distillation doivent être enregistrés. Après distillation l huile essentielle résultante doit être identifiée. Les contenants doivent être étiquetés avec l espèce, la variété, l identification du producteur. Etiquetage des contenants d huile essentielle III. 3. Traçabilité lors de la livraison (O) Lors de la livraison de l huile essentielle, l exploitant agricole doit compléter le bon de livraison Censo et envoyer un exemplaire au CIHEF. Ce bon de livraison consigne : - l identifiant de l exploitant agricole, - l identifiant de la distillerie Page 8 sur 18

- l identifiant du premier acheteur ou de la coopérative recevant les huiles essentielles - la date de livraison - la liste des contenants livrés mentionnant l espèce, la variété de plantes concernées, les dates de distillation et les quantités en (kg) livrées Si un exploitant livre sa récolte en plusieurs fois, il doit renvoyer une fiche par livraison. Si un exploitant agricole vend sa production en vente directe, il doit remplir un bon de livraison mentionnant vente directe et le renvoyer au CIHEF. Bons de livraison IV. Bonnes pratiques environnementales IV. 1. Intégration harmonieuse de l exploitation agricole à son environnement IV. 1. a. Propreté de l exploitation L exploitant agricole assure la propreté des voies d accès à l exploitation et des abords ainsi qu un bon état général des bâtiments. IV. 1. b. Harmonisation Natura 2000 Dans les zones Natura 2000, pour la construction de nouveaux bâtiments, il est nécessaire de mettre en œuvre les mesures d intégration paysagère avant construction et de respecter les procédures d autorisations de travaux prévues par le code de l environnement. IV. 1. c. Espèces protégées L exploitant est informé de la réglementation relative à la protection des espèces qui lui est applicable. Il dispose en outre des fiches référençant les espèces protégées de la DREAL. IV. 2. Respect de l activité apicole IV. 2. a. Emplacements disponibles pour les apiculteurs L exploitant agricole réserve des emplacements spécifiques pour les ruchers Page 9 sur 18

IV. 2. b. Information sur les traitements L'exploitant agricole met à disposition les traitements effectués sur les cultures aux apiculteurs et techniciens de la filière PPAM. V. Bonnes pratiques agricoles V. 1. Rotations de culture (O) L exploitant agricole respecte une rotation de culture favorable à la culture de plante à parfum et à la préservation de l écosystème cultivé. L interculture dure au moins 2 ans. Il est conseillé d alterner les familles botaniques implantées. L intégration de légumineuse(s) dans la rotation est fortement suggérée observation des cultures en places et cahier de culture V. 2. Techniques de désherbage (Option1) L exploitant agricole pratique un désherbage des interrangs à l aide d outils mécaniques (bineuses, herse étrille, vibroculteur, griffon ) Si l exploitant utilise des herbicides, l application doit être localisée sur le rang outils de l exploitant et cahier de culture V. 3. Variétés L exploitant agricole privilégie les variétés sélectionnées pour ses cultures de plantes à parfum. Il peut avoir des informations sur ces variétés auprès des organismes techniques de la filière cahier de culture V. 4. Lutte contre le dépérissement de la lavande et du lavandin L exploitant agricole utilise préférentiellement des variétés tolérantes au dépérissement. V. 4. a. Seuil minimum de renouvellement en plants sains ou équivalent (O) Lavande : L exploitant utilise des plants sains auto-produits selon le «cahier des charges plants sains» ou des plants sains certifiés. Page 10 sur 18

Le semis de graines de lavande est aussi accepté comme méthode de lutte contre le dépérissement, au même titre que l usage de plants sains. Les surfaces implantées en plants sains ou en semis concernent au moins 50% du renouvellement sur 3 ans. Lavandin : L exploitant utilise des plants sains auto-produits selon le «cahier des charges plants sains» ou des plants sains certifiés. Les surfaces implantées en plants sains concernent au moins 20% du renouvellement sur 3 ans. cahier de culture, factures pépiniéristes V. 4. b. Taux de renouvellement en plants sains ou équivalent supérieur au seuil minimum (Option 2) L exploitant applique des taux de renouvellement en plant sains ou équivalent supérieurs au seuil minimum de renouvellement. V. 5. Usage de techniques alternatives (Option 2) L exploitant agricole est incité à utiliser des techniques alternatives allant dans le sens de la réduction des intrants, de l augmentation des taux de matière organique des sols, de la lutte contre le dépérissement de la lavande et du lavandin. Lavande et Lavandin : Enherbement des interrangs, kaolinite Sauge Sclarée : Semis sous couvert observation des cultures en places et cahier de culture V. 6. Utilisation de produits phytosanitaires V. 6. a. Respect réglementaire (O) L exploitant agricole connaît et respecte les réglementations française et européenne relatives à l utilisation des produits phytosanitaires homologués sur la culture Censo. L exploitant doit disposer de la liste des produits phytosanitaires autorisés ainsi que les informations d usage par culture. S il ne la possède pas, le CIHFE peut être la mettre disposition. cahier de culture V. 6. b. Limitation des quantités de produits phytosanitaires utilisées Si l exploitant agricole utilise les produits phytosanitaires, il les utilise en quantités limitées. Chaque parcelle faisant l objet d un traitement doit d abord être évaluée quand à la gravité du problème Page 11 sur 18

sanitaire. Une pulvérisation pour la lutte contre des ravageurs doit être raisonnée suivant les seuils d intervention préconisés par le CRIEPPAM. cahier de culture V. 6. c. Application raisonnée des produits phytosanitaires (O) Les produits phytosanitaires doivent être appliqués le matin ou en fin de journée pour le respect des insectes pollinisateurs. Durant les 6 semaines précédant la floraison, l exploitant n utilise que des produits phytosanitaires affichant le «label abeille». cahier de culture V. 6. d. Application d insecticides Les insecticides ne peuvent être appliqués que jusqu à fin avril sur le rang. cahier de culture V. 6. e. Prestation de service Si l exploitant agricole a recours à un prestataire de service pour ses traitements, celui-ci doit être habilité aux produits phytosanitaires. factures, attestation d habilitation du prestataire V. 6. f. Matériel de pulvérisation (O) Le matériel de pulvérisation doit disposer d une valve antiretour ou l exploitant agricole doit utiliser un système de stockage intermédiaire afin d éviter toute contamination de la ressource en eau. Le matériel doit être équipé d une cuve de rinçage ou l exploitant agricole doit disposer d une réserve au champ pour la dilution et le rinçage des fonds de cuve. pulvérisateur V. 6. g. Vérification du matériel de pulvérisation (O) L exploitant agricole vérifie régulièrement le fonctionnement de son pulvérisateur (minimum tous les 5 ans). factures V. 7. Gestion de l eau V. 7. a. Utilisation raisonnée de la ressource en eau L exploitant gère la ressource en eau de manière économe en adaptant et en minimisant les apports sur la culture en fonction des besoins de la plante et des conditions du milieu. factures Page 12 sur 18

V. 7. b. Non pollution de la ressource en eau (O) L exploitant agricole ne fait l objet d aucun procès verbal au titre de la police de l eau pour une pollution avérée des nappes souterraines par une substance interdite avec une responsabilité avérée de l exploitant. V. 8. Amendement et fertilisation V. 8. a. Dispositions générales relatives à l amendement et à la fertilisation L exploitation agricole se base sur des analyses de sol pour raisonner l amendement et la fertilisation, il doit réaliser un plan prévisionnel de fumure. analyses de sol, plan de fumure V. 8. b. Amendement L exploitant agricole participe à l enrichissement de son sol en matière organique. Pour réaliser cet objectif plusieurs pratiques peuvent être mises en œuvre : l enfouissement des pailles de céréales au champ, l utilisation de compost de paille de lavande. Il est suggéré de vérifier l impact de ces pratiques à l aide d analyses de sol. analyses de sol, plan de fumure, cahier de culture V. 8. c. Fertilisation Les engrais minéraux ne sont pas apportés avant le mois de mars. Dans le cas des engrais azotés, ils sont apportés de manière fractionnée en ce qui concerne les engrais azotés. Les engrais sont épandus sur la totalité de la surface des cultures en production. Ceci pour ne pas limiter le développement racinaire. L exploitant agricole ne dépasse pas les seuils maximaux de fertilisation pour les cultures Censo. L agriculteur tend à diminuer les doses de fertilisants vers le seuil optimal de fertilisation. Le tableau suivant résume les seuils pour chacune des cultures. Seuil maximal de fertilisation (unité/ha) Seuil optimal de fertilisation (unité/ha) N P K N P K Lavandin 60 60 60 40 40 40 Lavande 60 60 60 40 40 40 Page 13 sur 18

Sauge Sclarée 60 60 60 40 40 40 Fenouil 100 plan de fumure, cahier de culture, factures engrais V. 8. d. Utilisation d engrais organiques (Option3) L exploitant agricole utilise des engrais organiques. VI. Bonnes pratiques de récolte, distillation, stockage et transport des huiles essentielles VI. 1. Qualité de l huile essentielle VI. 1. a. Période et conditions de récolte L exploitant agricole doit s efforcer de récolter la plante Censo le plus proche possible du stade optimal de récolte afin d optimiser son rendement et la qualité de sa récolte. Les stades optimaux pour les quatre cultures de la démarche sont consignés dans le tableau suivant: Stade optimal de récolte Lavandin 21 jours après l apparition de la première fleur Lavande Sauge Sclarée Fenouil 21 jours après l apparition de la première fleur Stade intermédiaire entre graines laiteuses et graines brunes. La sauge doit par ailleurs être récoltée par temps bien sec, de préférence en milieu de journée. Stade de virement de teinte de vert. Au-delà de ce stade le durcissement des graines de fenouil peut entraîner des surcoûts de distillation. cahier de culture Page 14 sur 18

VI. 2. Stockage et transport des huiles essentielles VI. 2. a. Respect réglementaire (O) Les matériaux de ces contenants qui sont en contact avec les huile essentielles doivent respecter la norme NFT 75-001. contenants factures contenants VI. 2. b. Propreté des contenants (O) Les contenants utilisés pour le stockage et le transport des huiles essentielles doivent être propres. VI. 2. c. contenants Transport (O) La personne transportant des huiles essentielles doit être en possession des fiches de données de sécurité. fiche de données de sécurité VII. Recyclage des déchets VII. 1. Pailles distillées Après distillation les pailles distillées doivent être valorisées. Elle peuvent être compostées ou commercialisées pour la fabrication de compost ou d autres utilisations. En cas de compostage, le compost n est pas enrichi par des boues de stations d épuration. tas de compost factures de vente VII. 2. Emballages de produits phytosanitaires (O) L exploitant agricole doit s informer des conditions d usage de la déchetterie collective sur son territoire et se conformer à ses règles d utilisation. Les emballages vides de produits phytosanitaires et les restes non utilisés doivent être remis aux circuits de récupération agréés. emballages vides bons de déchetterie Page 15 sur 18

VIII. Sécurité VIII. 1. Protection lors de la manipulation VIII. 1. a. Document unique L exploitant agricole doit avoir à disposition un document résumant les bonnes pratiques à appliquer sur l exploitation. Pour plus de renseignements consulter : http://www.msa-mpn.fr/lfr/sante-securite-au-travail document unique MSA ou équivalent VIII. 1. b. Information sur les risques L exploitant agricole et ses salariés sont informés des risques présentés par les produits et les précautions d usage en matière de sécurité. VIII. 1. c. Matériel de protection En outre, ils disposent des équipements permettant de manipule les produits phytosanitaires et l huile essentielle en toute sécurité : gants, masques, lunettes, chaussures fermées. matériel de protection VIII. 2. Stockage des produits dangereux VIII. 2. a. Dispositions générales sur les lieux de stockage (O) Les consignes de sécurité doivent être présentes à l entrée des lieux de stockage des produits polluants et/ou dangereux. consignes de sécurité Les engrais solides doivent être stockés sur une aire stabilisée. VIII. 2. b. lieu de stockage Stockage des produits phytosanitaires (O) Les produits phytosanitaires doivent être stockés dans leur emballage d origine dans un lieu spécifique réservé à ce seul usage avec une aire de rétention en cas de déversement accidentel du produit. VIII. 2. c. lieu de stockage des emballages Stockage des huiles essentielles (O) Les contenants des huiles essentielles doivent être étiquetés «substance dangereuse» conformément à la réglementation. Page 16 sur 18

étiquetage des contenants d huile essentielle IX. Développement social IX. 1. Formation et information L exploitant agricole et ses salariés doivent suivre des formations spécifiques à la production d huile essentielle. Les formations obligatoires sont définies et communiquées aux exploitants agricoles engagés dans la démarche. Leur présence aux formations fait l objet d un enregistrement. L exploitant agricole et ses salariés suivent les travaux réalisés par la filière sur les différents thèmes techniques comme la valorisation de la biomassse, les outils de récolte, etc. attestation de formation, bulletin d abonnement à des magazines spécialisés IX. 2. Participation à la démarche IX. 2. a. Participation aux actions collectives de la filière L exploitant agricole est fortement encouragé à rendre la démarche participative, en apportant leurs remarques auprès de l équipe d animation et en participant aux actions collectives de la filière. fiches de présence des réunions organisées au sein de la démarche IX. 2. b. Expérimentation participative Il est aussi incité à réaliser, en collaboration avec des organismes techniques de la filière des plantes à parfum, des expériences pilotes permettant de tester des résultats qui auront été obtenus à plus petite échelle. parcelles d expérimentation plan d expérience IX. 3. Déclarations au CIHEF (O) L exploitant agricole doit déclarer une fois par an l état de son parcellaire au CIHEF. Cette déclaration doit être réalisée avant le 30 juin de chaque année. Il doit aussi déclarer une fois par ans ses stocks et sa récolte au CIHEF. Cette déclaration doit se faire avant le 30 novembre de chaque année, pour les stocks au 30 juin et la récolte effectuée l été de cette même année. base de données du CIHEF IX. 4. Contractualisation (O) Le producteur doit appartenir à une organisation de producteurs reconnue par le Ministère de l Agriculture, à une association ou tout autre forme d organisation permettant de commercialiser les huiles essentielles de ses adhérents, de conduire des actions structurantes pour la filière. Page 17 sur 18

Si le producteur n est pas dans le cas précédent et qu il vend tout ou une partie de sa production en huile essentielle Censo à un premier acheteur à la production, la vente doit se faire sous contrat. Plante Durée du contrat Conditions Lavandin Lavande Sauge Sclarée Fenouil 2 ans Modèle contrat Fixe-flex CIHEF 3 ans Modèle contrat Fixe-flex CIHEF 2 ans Durée de vie totale de la plantation Au moins 50% du potentiel de production Totalité de la production copie des contrats Page 18 sur 18