Plongée sous marine accident biochimique (cours de physique suite) Hippocampe Club : Bernard Renauld 01/11/2016

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Plongée sous marine accident biochimique (cours de physique suite) Hippocampe Club : Bernard Renauld 01/11/2016

Une «loi» physique : Henry (dissolution des gaz) Mariotte (compressibilité des gaz) vu la semaine dernière elles sont présentées de par leurs applications directes à la plongée

Contrairement à la descente, lors de la remontée, la pression absolue diminue. Cette diminution de pression est à l origine d un accident mécanique ou barotraumatique : la surpression pulmonaire En plus, le temps passé en immersion et la vitesse de remontée sont à l origine de : l accident de décompression ADD Il ne faut pas confondre ces deux accident. Leur origine est totalement différente. La surpression pulmonaire est due à une variation de volume (loi de Mariotte) où le temps ne rentre pas en compte. L ADD est dû à une saturation de l organisme (loi de Henry) où le temps, la profondeur et la vitesse de remontée sont les causes de l accident.

Dissolution des gaz Les gaz se dissolvent dans les liquides : La quantité de gaz dissoute dépend de la pression (partielle) de ce gaz au niveau de la surface d échange La dissolution n est pas instantanée, un certain temps est nécessaire pour laisser pénétrer le gaz (ou le laisser échapper) avant d atteindre l équilibre : la saturation L être humain respire de l air (azote, oxygène), le poumon est une surface d échange entre l air et le sang, le sang véhicule les gaz dans l ensemble de l organisme. Le plongeur va évoluer dans un milieu où la pression varie, les quantités de gaz dissoutes vont varier

L accident de décompression ou ADD Les causes L accident de décompression ou ADD est lié à la dissolution de l azote dans le corps en fonction du temps passé à une profondeur donnée. Les symptômes Selon la localisation des bulles les atteintes peuvent être très variées: cutanée, articulaire, respiratoire, oreille interne, neurologique. La Prévention Contrôler en permanence la profondeur et la durée de la plongée. Respecter la vitesse de remontée de 15 m/mn et les paliers de décompression. Au niveau 1 les plongées se font dans la courbe de sécurité et ne nécessitent donc pas de paliers. Par contre il est nécessaire de remonter à vitesse préconisée : 15 m/mn (petites bulles). Le traitement Alerter les secours et évacuer d urgence vers un centre hospitalier. Consulter un médecin.

Plongée sans palier : Les durées à connaître 10 m 5 H 30 15 m 75 mn 20 m 40 mn Pour information à partir du N2 25 m 20 mn 30 m 10 mn 35 m 10 mn 40 m 5 mn

Lors de la remontée En résumé deux accidents majeurs : La surpression pulmonaire due à une variation de volume (loi de Mariotte) où le temps ne rentre pas en compte. Lésion possible des poumons. L Accident de Décompression dû à une saturation de l organisme (loi de Henry) où le temps, la profondeur et la vitesse de remontée sont les causes de l accident. Lésions multiples possibles.

Résumé Trois lois physiques Archimède (flottabilité) Mariotte (compressibilité des gaz) Henry (dissolution des gaz) Des applications lors de la plongée sous-marine Uniquement de la prévention à mettre en œuvre

La gestion de la décompression A partir du N 2, la décompression sera gérée à partir de deux moyens Les tables de plongées Les ordinateurs de plongée

Les tables de plongées En fonction de la durée de la plongée et de la profondeur maximale atteinte, on lit une durée de paliers à réaliser Il existe différentes tables de plongée, on utilisera les tables «MN 90»

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Les ordinateurs de plongée Ils affichent les éléments permettant une remontée prenant en compte la décompression De nombreuses marques De nombreux types d affichage De nombreux types de calcul Ils nécessitent une «prise en main» plus ou moins complexe

Exemples d affichage

Les plongées utilisant un autre mélange respiratoire que l air Vous entendrez parler de plongée Nitrox Il s agit d un mélange azote-oxygène (comme l air) dont la teneur en oxygène est supérieure à 20% L usage de ces mélanges nécessitent une formation complémentaire