Endoscopie curative du cancer de l œsophage: résection ou destruction? Jean Boyer

Documents pareils
Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Cancers de l hypopharynx

LE TRAITEMENT DE L ŒSOPHAGE DE BARRETT PAR RADIOFRÉQUENCE

IRM du Cancer du Rectum

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Cancer du sein in situ

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Consensus in gastrointestinal endoscopy: how histological appearances should influence management after rectocolic polypectomy or mucosal resection

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

La nouvelle classification TNM en pratique

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Recommandations de la Société française d Endoscopie Digestive pour l organisation et le fonctionnement d un plateau technique en endoscopie digestive

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Incontinence anale du post-partum

Apport de l IRM dans la

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

ABREGE D HEPATO-GASTRO-ETROLOGIE- 2ème édition - Partie «Connaissances» - Octobre 2012 par la CDU-HGE - Editions Elsevier-Masson

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

ACCIDENTS ELECTRIQUES EN CHIRURGIE COELIOSCOPIQUE. Dr JF Gravié FCVD

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

De la chirurgie du nodule aux ganglions

Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

CANCERS DE LA PEAU. Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes.

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique

Item 308 : Dysphagie

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie

journées chalonnaises de la thrombose

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Laserthérapie de la peau et des muqueuses orificielles (FMS)

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

Multichronomètre SA10 Présentation générale

Les traitements du cancer du rein

Focus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés.

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

ENFIN, UN SYSTÈME POLYVALENT D'IMAGERIE ORL ET DENTAIRE

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

Le cancer dans le canton de Fribourg

La Nouvelle Solution. Pour les Lésions Pigmentaires & les Tatouages. Science. Results. Trust.

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

Aiguilleurs de courant intégrés monolithiquement sur silicium et leurs associations pour des applications de conversion d'énergie

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

Dermatologie courante du sujet âgé. Printemps Médical de Bourgogne 31 Mars 2012 Dr Claude Plassard Gériatre CHI Châtillon/Montbard

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Ligne Dentaire. Système Dentaire Panoramique et 3D

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

La Liste de Vérification Chirurgicale

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

Principe d un test statistique

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

Moyens d étude de la peau

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

DOSSIER DE PRÉSENTATION

Épreuve d effort électrocardiographique

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

TUTORAT UE Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte?

SMARTXIDE 2 SMARTXIDE 2 DOT/RF MÉDECINE ET ESTHÉTIQUE

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en Énoncé.

Transcription:

Endoscopie curative du cancer de l œsophage: résection ou destruction? Jean Boyer

Déclaration de conflit d intérêt Aucun conflit d intérêt

Objectifs pédagogiques Connaître les différentes techniques de résection et de destruction Connaître les indications et les limites du traitement endoscopique curateur d un adénocarcinome et d un cancer épidermoïde Connaître les indications des différentes méthodes de résection et de destruction Connaître les résultats du traitement endoscopique de l adénocarcinome et du cancer épidermoïde

Conditions requises 1-diagnostic endoscopique précis 2-stratégie thérapeutique adaptée Objectifs : - éradiquer cancer - prévenir récidive 3-technique endoscopique rigoureuse

Diagnostic et Bilan d extension d un cancer épidermoïde superficiel Videoendoscopie Classification de Vienne IIc lugol et NBI Echoendoscopie 12 mhz et minisonde si Is-IIc-III mucosectomie diagnostique

Diagnostic et bilan d extension cancer œsophage sur EBO endoscopie Ac. acétique NBI Classification Paris Protocole biopsique Seatle planimétrie Echoendoscopie 12 mhz ; minisonde 20 ou 30 mhz si Is-IIc-III ± cytoponction ggl mucosectomie diagnostique T1m3

extension pariétale et ggl en fonction de l aspect endoscopique classification de Paris Is IIa IIb IIc III invasion pariétale ggl sm > m N+ sm = m N± m N- m > sm N± sm N+

Planimétrie 1 2 3 4 5... DBG cartographie DHG Ca

Indications du traitement endoscopique curateur du cancer œsophage en fonction du risque ganglionnaire adénocarcinome m1 = 0% m1 = 0% Cancer épidermoïde 15 mm Résection monobloc Marges de sécurité saines Envahissement lymph = 0 Bien ou moyen. différencié Envahissement sm 200-500µ m2 = 0% m2 = 0-2% m3 = 0% m3 = 0-18% muscularis mucosae sm1 = 1-3% sm1 =10-30% sm2 = 10-20% sm2 > 50% sm3 = 30-50% sm3 = 70% 15 mm Résection monobloc Marges de sécurité saines Envahissement lymph = 0 Bien ou moyen. différencié musculeuse

Techniques endoscopiques Résection destruction Aspiration-section avec capuchon Plasma argon Section sur ligatures élastiques Thérapie Photodynamique Aspiration-Section simplifiée Radiofréquence Dissection sous muqueuse Cryothérapie

echnique aspiration- section avec capuchon Repérage limites lésion lugol et points de coagulation Aspiration et section Diamètre cap : 12,9 18 mm

Technique aspiration-section simplifiée Soehendra N, Endoscopy 1997 ; 29: 380-3

Ligatures élastiques-section anse ( système Duette ) Diamètre cap : 9,5 14 mm

Dissection sous muqueuse Outils Technique Instruments Ière Génération Instruments 2 ème génération flushknife hybridknife

Comparaison techniques de résection technique difficulté Limites résection monobloc* ( Latérales-basales) Complications Perf hém. décollement aspirationsectioncapuchon ++ 20-25 mm sm1-sm2 1-4% 0-14% ± Ligaturessection + 20 mm sm1-sm2 1% 0-4% - Section simplifiée ++ 20 mm sm1 1-2% 0-5% - Dissection sm +++ > 30 mm sm2-sm3 1-10% 0-10% +++ * Performances > sur cancer épidermoïde

Techniques endoscopiques de résection performances Résection complète monobloc ( 80% ) ( marges latérales et profondes saines ) Résection par fragments 20 mm T1m -sm1 30 mm T1m-sm1 ESD >section avec cap > Duette ESD capuchon-aspiration-section Duette Etude anatomopathologique pièces de mucosectomie : marges latérales et basales envahies ou non analysables :62 à 83% des cas Vieth M et al Endoscopy 2004; Mino-Kenudson M et al Gastrointest Endosc 2005

Techniques de destruction APC PDT RF Sonde de calibration Halo 360 Halo 90 60 électrodes sur 3 cm

Comparaison techniques de destruction muqueuse de Barrett Performances : RFA > PDT > APC Technique (Puissance recommandée) difficulté Profondeur de destruction Complications sténose perforation Glandes enterrées coût Plasma argon ( 60-90 w) PDT Photobar (150-180j/cm2) + musculeuse 0-15% 0-3% +++ + - musculeuse 0-50% 0-5% ++ +++ Radio Fréquence (10-12j/cm2) ± muqueuse 800 µm 2-6%? - +++

Quelle (s) technique (s) choisir? Résection? Destruction? Résection +destruction?

présentations de la DHG et cancer sur EB0 accessibles à un traitement endoscopique curateu 1 2 3 > 5 cm < 5 cm EBO ± DBG DHG Cancer T1m1,m2,m3

1- DHG/cancer intra muqueux sur languette EBO résection complète de la DHG/cancer et de l EBO par mucosectomie (s ) recommandée DHG AdenoK T1 m1 pas d étude comparant la mucosectomie à la PDT

2-3 Cancer intra muqueux et DHG diffuse sur EBO long Mucosectomie circonférentielle en un temps EBO DHG < 5 cm cancer Ca multifocal Sténose : 30-70% Récidive : 0% Satodate H, Endoscopy 2004;36:909-12;

Mucosectomie circonférentielle séquentielle 2 à 3 sessions Sténose : 20-50% Récidive : 0-12% M Giovannini Seewald S et al Gastrointast Endosc 2003;Giovannini M et al, Endoscopy 2004; 36: 782-7; Peters et al Am J Gastroenterol 2006 Lopes CV et al Surg Endosc 2007; Pouw RE et al Endoscopy 2008;

mucosectomie circonférentielle séquentielle facteurs récidive cancer MI+DHG enterrée muqueuse malpighienne DHG Ilots DHG EBO 1ère séance IPP double dose 2 ème séance 6 semaines plus tard

2-3-Cancer intra muqueux et DHG diffuse sur EBO long EBO DHG Ca Traitements combinés séquentiels 1) mucosectomie(s) ( 1 à 3 sessions ) 2) PDT si résection incomplète et/ou DHG multifocale 3) APC sur ilots EBO résiduels adénok + DHG diffuse EBO 6 cms Mucosectomie T1m3 Contrôle après 2 sessions de mucosectomies contrôle 48h après PDT 2 mois plus tard

Traitement endoscopique des cancers intra muqueux sur long segment EBO le futur? protocole actuel 2 à 4 1 5 1 6 2 à 4 Protocole futur? RFA?

Résultats

Résultats traitement endoscopique par mucosectomie(s) ou ESD des cancers œsophage* centres experts Type invasion pariètale DHG/ cancers survie spécifique(%) métachrones ( 2 à 5 ans ) Adénocarcinome m1-m2 100% sur EBO m3 0-25% 97-100% sm1 85-100% Cancer m1-m2 98-100% épidermoïde m3 15-30% 95-100% sm1 80-90 % *Facteurs de bon pronostic présents : résection complète - absence d envahissement lymphatique bien ou moy différencié - envahissement sm limité < 200-500 µm

Résultats de la PDT sur la DHG/cancer intra-muqueux sur EBO Patients PDT* Éradication récidives Survie ( n ) DHG Cancer EBO (2 à 5 ans ) Photofrin 686 5-ALA 70-100% 77-100% 35-43% 5-30% 70-100% HpD mtphc * 1 à 2 séances + Laser Nd-Yag ou APC Gossner et al, 1998 Overholt et al, 1999 Panjehpour et al, 2000 Overholt et al, 2003 Pech et al, 2005 Prasad et al, 2007 Yachinmski et al, 2009

Facteurs pronostiques cancers épidermoïdes superficiels Facteurs de récidive Résection fractionnée (> 5 fragments) Cancers multiples synchrones Coloration lugol hétérogène ++ Facteurs liés à la survie Résection incomplète Envahissement sous muqueux Emboles lymphatiques Grade 3 ( indifférencié ) Tajima Y et al, Cancer 2000;88:1285-93 ; Nomura T et al Endoscopy 2000;32:277-80; Shimizu Y et al Gastrointest Endosc 2001;54:190-4;Katada C et al, Gastrointest Endosc 2005;61:219-25; Urabe Y, Endoscopy 2009;41:304-7

Récidives métachrones DHG/cancer Fréquentes surtout en cas d EBO long et carcinome épidermoïde Surveillance endoscopique +++ DHG/cancers curables endoscopiquement dans la plupart des cas ne modifient pas la survie à long terme

Conclusions Le traitement endoscopique est une alternative à l oesophagectomie pour le traitement des cancers intra muqueux de l œsophage ( morbidité faiblemortalité nulle ) ( résultats identiques centres experts ) Le traitement endoscopique doit être adapté au bilan lésionnel La résection complète du cancer est l objectif prioritaire Parmi les méthodes de destruction, seule la PDT a fait preuve d efficacité pour le traitement des cancers intra muqueux, mais les résultats sont inférieurs ceux de la mucosectomie ou ESD Les techniques de dissection sous muqueuse et la radio fréquence devraient permettre dans un avenir proche d optimiser les résultats du traitement endoscopique et d élargir ses indications

Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 Les points forts - En cas de cancer de l oesophage, un bilan lésionnel précis et complet est nécessaire pour poser l indication d un traitement curateur endoscopique et adapter le protocole. - La mucosectomie est le traitement endoscopique de référence des cancers intramuqueux et sous-muqueux superficiel (sm1) de l oesophage < 20 mm sur EBO court du fait d un risque ganglionnaire quasi nul ; outre sa valeur diagnostique, elle précise le caractère complet ou non de la résection. - En cas de cancer intramuqueux > 2 cm, la dissection sous-muqueuse est supérieure à la mucosectomie par aspiration section, qui elle-même est supérieure à la mucosectomie par ligatures élastiques, pour assurer une résection complète.

Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 Les points forts suite - En cas de cancer intramuqueux sur long segment d EBO en DHG diffuse, le traitement séquentiel par résection endoscopique du cancer et des lésions visibles suivi de l ablation complète de l EBO diminue à la fois le risque de sténose et de récidive. - En cas d adénocarcinome intramuqueux et DHG multifocale sur EBO, la thérapie photodynamique par Photobar assure un taux de rémission dans plus de 70 % des cas avec une éradication complète de l EBO dans 40 % ; aucune autre méthode de destruction n a fait preuve de son efficacité dans cette indication.