Tout savoir sur le Le est une maladie chronique incurable qui se traduit par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. Sans traitement approprié, cette maladie peut être à l origine de graves complications. Qu est-ce que le? Lorsque nous mangeons, les aliments sont transformés en partie en sucre qui est utilisé comme source d énergie par les cellules de l organisme. C est l insuline, une hormone produite par le pancréas, qui régule le taux de sucre dans l organisme afin d éviter qu il ne soit trop haut (hyperglycémie) ou trop bas (hypoglycémie). Chez les diabétiques, l insuline ne remplit pas son rôle convenablement et le sucre s accumule dans le sang provoquant une hyperglycémie à l origine de nombreuses affections. Il existe trois types de. Le de type 1. Le de type 1 également connu sous le nom de insulinodépendant représente 10 à 15 % des cas de. Le de type 1 se manifeste soit dès l enfance, à l adolescence ou chez les jeunes adultes. Il s agit d une maladie auto-immune dans laquelle notre système immunitaire crée des anticorps qui détruisent les cellules du pancréas productrices de l insuline. Actuellement, il est impossible de prévenir ce type de. Le de type 2. Appelé également non insulino-dépendant ou de la maturité, le de type 2 concerne 90 % des personnes diabétiques. Il s agit d une maladie métabolique qui résulte de la conjonction de deux phénomènes étroitement liés. - Il y a d abord une diminution de la sensibilité des cellules à l action de l insuline, ou insulinorésistance. L insuline peine à faire entrer le On peut être glucose dans les cellules pour leur diabétique sans apporter leur énergie. le savoir, et ce, - Il y a ensuite une hyperinsulinémie réactionnelle. Le pancréas va depuis des années. fabriquer de plus en plus d insuline pour tenter de «forcer» l entrée du glucose dans les cellules afin de maintenir une glycémie normale. À la longue, il s épuise jusqu à ne plus fabriquer suffisam- ment d insuline ce qui va provoquer une augmentation du taux de glucose dans le sang. Le de type 2 se manifeste généralement après l âge de 40 ans. Cependant, depuis quelques années, on remarque que ce apparaît également chez l enfant en excès de poids ou obèse. Le de grossesse. Certaines femmes enceintes n ayant jamais présenté de auparavant, développent un Le est vers la fin du 2e et au 3e triun trouble de mestre de leur grossesse. Dans 90 % l assimilation, de des cas, le de grossesse disl utilisation et paraît après l accouchement. Cependu stockage du dant, les femmes ayant développé ce glucose (sucre) type de courent un risque apporté par plus grand de développer, des années l alimentation. plus tard, un de type 2. Comme il n y a pas de symptômes évidents, il faut contrôler le taux de sucre durant toute la grossesse car ce augmente le risque de fausse couche, d accouchement prématuré et de mise au monde d un bébé plus gros que la normale. Le ne se transmet pas de la mère à l enfant durant la grossesse mais il existe des facteurs héréditaires prédisposant au. Causes et facteurs de risque Les causes du de type 1 sont mal connues. On ne connaît donc pas les raisons qui mènent l organisme à fabriquer des anticorps. Il semblerait que la réaction auto-immune soit déclenchée par des facteurs environnementaux, infectieux, alimentaires ou psychologiques. Il existe également une prédisposition génétique mais elle est moindre que pour le de type 2. Actuellement, il est impossible de prévenir le de type 1. Dans le cas du de type 2, il n y a pas une seule cause précise mais un ensemble de facteurs. Familles 05
Quels sont les symptômes? Le de type 2, surtout, ne se manifeste par aucun symptôme particulier. Il peut donc rester «silencieux» pendant des années. Ce qui a pour conséquence que le diagnostic est souvent établi avec cinq ou dix ans de retard alors que l excès de sucre a déjà provoqué de graves dégâts ou, par hasard, à l occasion d une prise de sang. Un belge sur vingt Cependant, il existe un certain est atteint de nombre de signes précurseurs, et après qui, s ils sont plus marqués qu en 5 ans un sur dix temps normal, doivent vous inciprésente un ter à consulter votre médecin : de type 2, mais un envie fréquente d uriner (jour et sur deux n a pas été nuit), fatigue, manque d énergie, dépisté. perte de poids, soif importante, faim constante, mauvaise cicatrisation, engourdissement, fourmillements dans les mains et les pieds, infections récurrentes touchant la peau, les gencives, les organes génitaux, etc. À un stade plus avancé, la maladie se manifeste par des troubles visuels (vision floue), douleurs ou crampes des jambes, impuissance, pathologie cardiaque ou vasculaire, etc. Les signes sont les mêmes quel que soit le type de. Mais ils ne se présentent pas tous de la même manière ni avec la même intensité. Dans le de type 1, les symptômes évoluent rapidement et sont souvent spectaculaires. Dans le de type 2, les symptômes évoluent plus lentement et ne se déclarent que tardivement. Les complications possibles du Trop de sucre dans le sang pendant une longue période détériorent précocement les vaisseaux sanguins et les nerfs : les vaisseaux sanguins se rétrécissent et durcissent progressivement et l afflux de sang ne se fait plus correctement ; les nerfs sont également touchés. Les complications peuvent être de deux types : Les macroangiopathies : Il s agit de l atteinte des gros vaisseaux qui irriguent le cœur, le cerveau ou les jambes. 0 Familles Votre Mutualité intervient! Pédicurie - Podologie Intervention annuelle de 5,50 par soin de pédicurie et de 8,50 par soin de podologie (à partir de 0 ans). Cette intervention peut également être accordée aux titulaires de moins de 0 ans sur présentation d un certificat médical. Remboursement du ticket modérateur Nous remboursons le ticket modérateur légal pour certaines prestations et ce, quel que soit votre âge! Check-up santé Intervention de 20 tous les deux ans pour les personnes un bilan de santé (à partir de 50 ans). Obésité Intervention de 10 /séance (max. séances par année civile) pour les personnes suivant un traitement contre l obésité auprès d un(e) diététicien(ne). Club de sport ou fitness Intervention de 25 dans le coût de l affiliation auprès d un club de sport ou d un centre de fitness (jusqu à 25 inclus). Plus d informations? 02 50 9 11 corbis Le facteur génétique est présent. Ainsi, 30 % des enfants dont un parent est diabétique non insulino-dépendant seront diabétiques à leur tour en vieillissant. Le mode de vie occupe une place importante dans la survenue de la maladie. Elle survient le plus souvent chez les sujets en surpoids, ne pratiquant aucune activité physique et ayant une alimentation déséquilibrée. Les personnes en surpoids ont cinq fois plus de risque d être diabétique que celles de corpulence normale. Chez les obèses (surpoids extrême), ce risque est multiplié par dix. Il est à noter que certains médicaments (corticoïdes, certains neuroleptiques, immuno-suppresseurs, etc.), des maladies inflammatoires du pancréas (alcool, calculs, mucoviscidose, etc.) et des dérèglements endocriniens peuvent aussi causer du. On parle alors de secondaire. Le augmente par deux le risque cardio-vasculaire, et celui-ci est encore plus élevé lorsque la maladie est associée à d autres facteurs qui altèrent les parois artérielles tels que le tabagisme, l obésité, l excès de cholestérol dans le sang ou l hypertension artérielle. Il faut savoir que les accidents cardio-vasculaires (angine de poitrine, infarctus du myocarde, artériopathie des membres inférieurs, accidents vasculaires cérébraux, etc.) constituent la première cause de mortalité chez le patient diabétique.
Les microangiopathies : l irrigation sanguine des petits vaisseaux de certains organes peut être altérée ce qui peut avoir des conséquences particulièrement sévères sur les yeux, les reins ou le système nerveux. Des troubles oculaires (rétinopathie) La rétinopathie correspond à l atteinte des petits vaisseaux de la rétine. Il s agit de la complication du la plus fréquente. Les lésions de l œil passe généralement inaperçues car elles ne causent pas de douleurs. Mais il est important d agir si on veut éviter des problèmes de vue pouvant aller jusqu à la cécité. Des lésions au niveau des reins (néphropathie) Les reins sont constitués d une multitude de minuscules vaisseaux sanguins qui forment un filtre dont le rôle est d éliminer les toxines et déchets du sang. Le va entraîner une détérioration progressive des reins qui se Le ne se manifestera par divers problèmes, guérit pas mais allant de l insuffisance rénale à les traitements la maladie rénale irréversible. permettent À l heure actuelle, les seuls traitede contrôler ments sont la dialyse ou la greffe efficacement la du rein. L insuffisance rénale glycémie. chronique atteint à long terme la moitié des diabétiques. Une atteinte des nerfs (neuropathie) Tous les nerfs de l organisme peuvent être touchés. On distingue l atteinte des nerfs périphériques qui permettent de faire bouger les membres et les différentes parties de la tête (yeux, mâchoires) de celle des nerfs du système nerveux autonome qui commandent les actions involontaires qui se produisent dans votre corps (rythme cardiaque, digestion, etc.). En général, la neuropathie périphérique se caractérise par des picotements, des pertes de sensibilité et des douleurs qui se manifestent d abord au bout des orteils ou des doigts, puis remontent progressivement le long des membres atteints. La personne étant insensible à la douleur, cela favorise l apparition de blessures, qui peuvent se transformer en lésions graves. La neuropathie du système nerveux autonome peut entraîner des symptômes variés tels que : atteinte de la régulation de la pression artérielle, tachycardie (rythme cardiaque trop rapide), perturbation de la digestion, envie d uriner ou à l inverse aucun besoin d uriner, défaut de sudation, impuissance, etc. Vrai - Faux La plupart des personnes atteintes du ne le savent même pas. Ce vrai ou faux a pour but de tester vos connaissances sur le et, peut-être, vous éviter d être atteint un jour par cette maladie. Les diabétiques ne peuvent pas manger de sucre? Faux Les diabétiques peuvent manger du sucre. Cependant, il n est pas conseillé de manger trop de sucre car cela favorise l obésité. On conseille les sucres complexes (féculents, pain complet, etc.) au détriment des sucres simples (sodas, sucreries, etc.) C est le foie qui fournit le glucose dont nous avons besoin, même en cas de jeûne absolu. En fait l alimentation n apporte qu une recharge. Si elle est trop pauvre en glucose, le foie transforme les muscles et éventuellement les graisses en glucose. En renouvelant ses stocks, le foie permet à l organisme de disposer de près de 300 g de glucose par 24 heures même en cas d arrêt de l alimentation. La consommation excessive de sucre provoque le? Faux Le se caractérise par une hyperglycémie, c est-à-dire une concentration excessive de sucre dans le sang. La consommation excessive de sucre ne provoque pas le. Il semblerait que c est l excès de graisse (beurre, fromage, charcuteries, viennoiseries, etc.) qui accroît les risques chez les sujets génétiquement prédisposés. Beaucoup d aliments (en particulier les féculents) contiennent du sucre et sont donc susceptible de faire augmenter sa concentration dans le sang. Il faut également savoir qu il y a autant de glucides dans du pain que dans du chocolat Pour éviter que le s aggrave, il faut manger de tout, un peu et pas toute la journée. Les diabétiques ont un appétit anormalement développé pour le sucre? Faux Un qui n est pas soigné donne faim, mais pas forcément de sucre. On peut être atteint de sans le savoir? Vrai On estime qu un de type 2 débute généralement 8 à 10 ans avant qu on le diagnostique. Le dépistage du est facile? Vrai Il s agit d un simple test sanguin effectué chez le médecin. On place une goutte de sang recueillie au bout du doigt sur une bandelette réactive et on insère celle-ci dans un appareil qui mesure instantanément le taux de glucose dans le sang. Le dépistage est conseillé aux personnes considérées à risques. Familles 07
corbis Les lésions du pied (pied diabétique) Chez le diabétique les vaisseaux sanguins sont abîmés, ils n apportent donc pas correctement l oxygène indispensable à la vie des tissus du pied. Ce qui rend la peau extrêmement fragile. En outre, la personne n a plus de sensibilité au niveau du pied. Blessure, brûlure, ampoule, cor ne font plus du tout mal. Elle va donc continuer à marcher sur sa blessure sans s en rendre compte. Et pour finir, le rend la cicatrisation plus lente ce qui favorise l infection de ces plaies. Les lésions au pied des diabétiques doivent être prises en compte très sérieusement car elles peuvent parfois entraîner une amputation. Les traitements Le de type 1 est dû au fait que le pancréas ne sécrète pas assez d insuline. Le traitement habituel consiste donc en l apport d insuline administrée avec des injections quotidienne à l aide de seringues ou de stylos ou de manière continue à l aide d une pompe à insuline reliée à un cathéter placé sous la peau. Le traitement sera complété par des recommandations visant à adopter une alimentation saine et à encourager la pratique d activités physiques. Dans le cas du de type 2, la prévention et le traitement initial repose en priorité sur l adoption d une alimentation équilibrée et pauvre en graisses et sur l élimination, si nécessaire, des kilos superflus. La pratique d une activité physique régulière (marche, natation, etc.) est également conseillée. Ces mesures sont généralement suffisantes pour équilibrer le lorsque les complications ne sont pas apparues. 50% des diabétiques Le de type 2 est meurent d une maladie une maladie évolutive. cardio-vasculaire Avec le temps, les mesures Source : www.who.int hygiéno-diététiques ne donnent plus de résultats satisfaisants, le médecin peut alors prescrire des médicaments antidiabétiques oraux (ADO). La gamme des ADO est aujourd hui très large, ce qui permet de trouver la solution la mieux adaptée pour chaque patient. 08 Familles En général, le médecin commence par prescrire un seul médicament oral (la metformine) et lorsque les résultats ne sont plus suffisants, il associe plusieurs médicaments. Il existe six familles d ADO qui ont des actions spécifiques et permettent d équilibrer le. Ces ADO sont prescrits en tenant compte de la durée du, l âge du sujet et des contre-indications éventuelles. Les biguanides. Ils sont représentés par la Metformine, le traitement le plus courant. Il permet de diminuer la résistance à l insuline. Les sulfamides hypoglycémiants qui stimulent la sécrétion d insuline par le pancréas. Les glinides qui vont forcer le pancréas à sécréter de l insuline au moment des repas. Les inhibiteurs de l alpha-glucosidase. Ils ralentissent l absorption des sucres contenus dans l alimentation ce qui améliore la glycémie après le repas. La pioglitazone qui améliore la sensibilité à l insuline des tissus notamment musculaires et graisseux. Les inhibiteurs de la DPP4 qui amplifient un mécanisme naturel de l organisme appelé «voie des incrétines» qui contribue à la régulation du taux de sucre dans le sang. Après des années d évolution, les médicaments oraux ne sont généralement plus efficaces. Certaines personnes doivent alors s injecter une dose d insuline en complément du traitement oral. Des visites régulières chez le généralistes, le diabétologue, le cardiologue, etc. sont nécessaire pour évaluer l efficacité du traitement et éviter les complications du. Diabète gestationnel En général, des modifications au niveau du régime alimentaire et un contrôle du poids suffisent à maintenir la glycémie dans les valeurs normales. Il arrive que le médecin doive prescrire de l insuline ou plus rarement certains médicaments hypoglycémiants. P Sources www.diabete-abd.be www.diabete2-patients.com www.diabete.qc.ca www.diabete.fr www.carenity.com www.diabetenet.com
Où se procurer un glucomètre et des tigettes? Les diabétiques doivent effectuer un contrôle quotidien de leur taux de sucre dans le sang afin de détecter toute anomalie et de prévenir les problèmes. Le Medishop de la Mutualité Socialiste propose tout le matériel nécessaire (glucomètre, tigettes de test, lancettes) pour effectuer ce contrôle dans les meilleures conditions. Plus d informations? Medishop, rue du Midi 112-114, 1000 Bruxelles Tél. : 078 15 0 20 Êtes-vous à risque? N importe qui, quel que soit son âge, peut développer le. Voici un petit test pour vous aider à évaluer votre risque. Êtes-vous : Un homme Une femme Avez-vous un frère ou une sœur diabétique? Quel est votre âge? - de 45 ans + de 45 ans Avez-vous un parent diabétique? Êtes-vous en surpoids? Pour savoir si vous êtes en surpoids, caculez votre Indice de Masse Corporelle (IMC ) = Poids (kg) / (Taille (m) x Taille (m)). Il devrait se trouver entre 20 et 25 pour un poids idéal. Faites-vous au moins 30 mn d exercice 3 fois par semaine? Votre tour de taille est supérieur à 80 cm (femme) ou 94 cm (homme)? Consommez-vous des fruits et des légumes tous les jours? Si vous êtes une femme, avez-vous eu des enfants de plus de 4 kg à la naissance? shutterstock Si vous êtes une femme, avez-vous fait un gestationnel ( pendant la grossesse)? Si vous avez répondu oui à la plupart des questions, cela signifie que votre risque est élevé. Nous vous conseillons d en parler au plus tôt à votre médecin. Familles 09