Réhydratation du sportif

Documents pareils
L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

Sport et alpha ANNEXES

Comment bien s hydrater pendant l été?

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Ac#vité Physique et Diabète

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

GRENADE / GARONNE 30 janvier Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

En savoir plus sur le diabète

Chapitre II La régulation de la glycémie

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Apport hydrique et boissons

L équilibre alimentaire.

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

Préparation Physique CPLM Gabriel Currat 1/7

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

Utilisation des substrats énergétiques

Diabète et exercice physique

Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)?

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Diabète et randonnée en haute montagne

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT»

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ

Nutrition et santé : suivez le guide

PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+)

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Allégations relatives à la teneur nutritive

Les aliments de l intelligence

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION :

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

BESOIN DE MANGER ET BOIRE chez BB. Besoin d'eau : 125cc/kg/jour Maximum 1 litre.

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils?

SPECIALITE : RESTAURATION À LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET

Programme de réhabilitation respiratoire

Insulinothérapie et diabète de type 1

epm > nutrition Formation & Conseil

Le VIH et votre cœur


ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

Développement d une application pilote

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Pour une meilleure santé

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

L autogestion de l insulinothérapie basale plus 1

Bilan Diététique et Nutritionnel

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011

Maternité et activités sportives

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

Y a-t-il un bon moment pour l'hypoglycémie?

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Composition corporelle

Les Jeudis de l'europe

Dextro Energy gel Liquid Apple

epm > nutrition Formation & Conseil

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire.

Pourquoi je ne vois pas mes abdos?

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez Mise à jour

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats -

Unité d Endocrinologie - Diabétologie pédiatrique. Brochure d information sur le diabète

Diabetes Service. Diabète et exercice physique

Teneur en glucides des produits de la Réunion. 15 décembre 2011

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

La constipation occasionnelle chez l adulte

La musculation CP5. Orienter et développer les effets de l activité physique en vue de l entretien de soi

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Les compléments alimentaires

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Transcription:

Réhydratation du sportif Les boissons pour sportif G Pérès Physiologie du sport CHU Pitié-Salpétrière

Débit de sueur = pertes d eau irréversible (déshydratation)

Déshydratation et performances physiques Intensité relative Auteurs Saltin (1964) 90 100% VO2max 70 90% VO2max 50% VO2max Armstrong et al. (1985) Déshydratation modalités (%pc) sauna exercice 3-4% diurétiques 1,9% Burge et al. (1993) exercice 2,5% restriction d eau Walsh et al. (1994) exercice chaleur 1,8% diurétiques 1,6% 2,1% Armstrong et al. (1985) Melin et al. (1990) Melin et al. (1988) Melin et al. (1990) exercice chaleur chaleur 1,3% 1,1% 1,8% 2,7% Exercice Réduction des performances ergocycle 20-45% course piste 3-4% aviron 9% ergocycle 44% course (5000m) piste (10000m) 7,2% 7,0% course (tapis 16% marche (tapis 27% 35% marche (tapis 32% roulant) roulant) roulant)

Tre ( C) Tre et (non) boisson Temps (min)

DESHYDRATATION Qsg légère VO2max seuil, prod lactate, utilisation glycogène m élimination métabolites ch acides et physiques thermiques importante endurance maximale aérobie débit sudoral et Qsk dérive thermique profonde T profonde risque accident : hyperthermie, malaise CV IL FAUT ABSOLUMENT REHYDRATER Pourquoi, pour qui, quand, avec quoi, comment, combien? Cela est-il bien réalisé?

Composition de la sueur Attention au risque d hypona trémie

PERTES EN MINERAUX sodium (Na+) et chlore (Cl-) activités régulières (2 à 3 h/jour) pertes sudorales ~ 2 litres pertes en NaCl jusqu à 6 à 7 g activités très prolongées à la chaleur pertes sudorales dépassant 10 litres pertes en sel de 20 g potassium (K+) les pertes sudorales en K restent modérées même quand le débit sudoral est élevé et faibles par rapport aux réserves intracellulaires

Répartition du Na dans l organisme mg/l = mmol/l x poids de l ion-gramme (pour Na : 23 g et Cl : 35,5 g) Na total évalué à 4200 mmol (100 g) chez un adulte normal de 72 kg Na échangeable représente une fraction (2/3 environ) du Na total 2800 à 3000 mmol (65 à 70 g) Na dans les liquides corporels ( 44 l pour adulte de 72 kg) - extracellulaires (16 l) : 140 mmol/l (52 g) - intracellulaires (28 l) : 10 mmol/l (14 g)

Hyponatrémies hypotoniques Hyponatrémies vraies = hyponatrémies hypotoniques à différencier de : - hyponatrémies hypertoniques (élévation rapide de glycémie, urée) - hyponatrémies isotoniques (hyperprotidémies, hyperlipidémies) 2 situations théoriques : - augmentation d eau dans le compartiment extracellulaire - perte de NaCl dans les 2 cas passage d eau du compartiment extracellulaire vers le compartiment intracellulaire hyperhydratation intracellulaire Symptômes dont la gravité est liée à l œdème cérébral - signes digestifs : nausées, vomissements, dégoût de l eau - signes neurologiques : céphalées, convulsions, détresse respiratoire, coma avec HPIC et décès

INTERET D UN APPORT EN SODIUM Pas d effet significatif sur la performance par rapport à l eau seule Limite la baisse du volume plasmatique et favorise la rétention du volume liquidien extracellulaire 1 1,5 g/l de NaCl (chlorure : meilleure forme actuellement reconnue) dilué dans la boisson : il est déconseillé de faire des apports de sel sous forme de comprimés (favorisent la déshydratation et les troubles digestifs) Apport indispensable lors d activités de très longue durée pour éviter l hyponatrémie symptomatique : dilution des liquides extracellulaires liée à un apport de Na trop faible par rapport à la quantité d eau ingérée (au-delà de 4 litres)

Chapitre 14 Sportifs et sujets à activité physique intense Auteurs : JC GUILLAND I MARGARITIS B MELIN G PERES coord. JP RICHALET PP SABATIER V ROUSSEAU Relecteur : A MARTIN

Recommandations: eau 1) Recommandations individuelles (vitales): (vitales) les ANC en eau sont très variables, à moduler en fonction des besoins (pertes sudorales), au plus près, pour maintenir constamment, l état d euhydratation - avant l exercice prévenir un déficit en eau, surtout par temps chaud, en ingérant une boisson appropriée de façon fractionnée - à l exercice, la soif n'est pas un critère fidèle de l'importance de la déshydratation et de l efficacité de la réhydratation. Il convient de boire avant la soif, dès le début de l'exercice, et plus que ce que la sensation de soif inciterait à faire (suivi régulier, très simple : poids corporel, abondance et couleur des urines) - après l exercice continuer à boire régulièrement,1,5-2 fois pertes - la quantité de boisson à ingérer, de composition spécifique aux besoins (pertes sudorales, urinaires, digestives), est à ajuster à la perte d'eau prévisible, évaluée à partir de la perte de poids corporel ou de la durée d exercice et des conditions ambiantes. -

Recommandations eau : 2) collectives (essentielles): (essentielles) - La pesée avant et après l'exercice, voire même pendant : moyen idéal pour évaluer la déshydratation et ajuster la réhydratation pour chacun.. Une balance fiable doit être mise à la disposition des jeunes sportifs - nécessité d une adaptation par les fédérations sportives des règlements faisant courir le risque de recours à des manipulations du poids corporel (catégories de poids, esthétique) - nécessité pour les cadres sportifs et les organisateurs d épreuves sportives de durée supérieure à une heure, de s assurer de la logistique permettant d offrir aux sportifs les moyens d une hydratation appropriée - mise à disposition de points d eau potable et de distributeurs contenant au moins une eau embouteillée à un prix égal ou inférieur à celui des autres boissons proposées - organiser des séances d éducation nutritionnelle sur la réhydratation, la qualité et l hygiène des boissons (conservation, bouteille ou verre individuel, risque pour la santé d une consommation excessive de boissons trop sucrées ou de boissons-plaisir de type sodas: apprendre à les diluer).

Exploration de l état nutritionnel Contexte général clinique : objectifs, moyens : - entretien méthodique par le médecin : objectifs, moyens : CSP, statut socio-économique, autonomie, état psycho, Atcd médicaux, chir, patho chr, Kc, tr digestifs, déséquilibres, régimes alim farfelus, (auto)médicaments et - questionnaires évalués et validés : objectifs, moyens: bilan alimentaire chiffré (dont boissons, difficile à bien faire), faire) par la diététicien(ne) / (médecin); Signes cliniques : objectifs, moyens : examen clinique peau, muqueuses, phanères, conjonctives et cornée Marqueurs paracliniques : objectifs, moyens : mesures anthropométriques: poids, taille, (BMI), P, plis cutanés, circonf. musc. (bras, mollet) ou poignet, tour taille / hanche Signes biologiques et physiques : objectifs, moyens examens complément. sanguins, urinaires, radiologiques

Alimentation quotidienne du sportif : erreurs fréquentes et nombreuses = risques santé et performances Quantité : déséquilibre entre AETQ / DE Excès : boulimie, surpoids Insuffisance : maigreur, «anorexie» Qualité : TROP DE (excès, déséquilibre) de : glucides simples (confiseries, chocolat, sodas), et de lipides et AG saturés (charcuterie, frites, fromages,viandes grasses, viennoiseries) PAS ASSEZ (insuffisance) de : fruits, légumes, glucides complexes (pommes de terre, légumes secs, pain ), produits laitiers maigres et EAU (rarement, mais existe, trop) TROP de Compléments et surtout de Suppléments non justifiés (or la tentation est grande et le dopage?)

Alimentation quotidienne (fin) Destructurée : Suppression, décalage repas (Pt déj insuffisant, déjeuner / entrt) Grignotage ou grignotement excessif de boissons sucrées, confiseries.. Collations déséquilibrées, mal réparties Avant tout : Problème d alimentation quotidienne équilibrée et variée par les aliments et boissons courants

PRODUCTION D EAU ENDOGENE PENDANT L EXERCICE eau métabolique (oxydations) : - oxydation des substrats (glucides, lipides: environ 1 g d eau par g de glucide oxydé) - environ 1 à 2 g/min (exercice à 50 à 80%VO2max) eau liée au glycogène : - 2,7g d eau / g d unité glucosyl du glycogène - environ 5 g/min (exercice à 80%VO2max) rôle dans le maintien du volume plasmatique et dans la production de sueur à l exercice?

Boisson «forcée» Boisson «volontaire» Bar-Or,

REHYDRATATION : circuit de l'eau Facteurs limitants (1) Etape buccale : envie de boire? ingestion : qualités organoleptiques +++ ETAPE GASTRIQUE : vidange gastrique osmolarité, (iso, hypo, hypertonique), volume eau, intensité EM, > seuil aérobie température de la boisson (~10 C) taille des particules (> 2 mm, inhibiteur) lipides, densité énergétique (faible) Présence d un contenu duodénal (inhibiteur) déshydratation, température profonde (inhibiteur) stress (inhibiteur)

REHYDRATATION : circuit de l'eau Facteurs limitants (2) ETAPE INTESTINALE : absorption osmolarité (hypo/ iso / hyper), présence de Na, de glucose (facilitateur) débit sanguin portal (si < 50%) ETAPE SYSTEMIQUE : circulation, diffusion, transferts intersecteurs, pénétration IC Osmolarité, eau, minéraux, rôle du sodium

Comportement dipsique inadapté pendant l exercice - sensation de soif tardive - ne permet pas de compenser les pertes hydriques Water intake (g/h) 1200 (Greenleaf & Sargent, 1965, d après Melin) 1000 800 Volontary dehydration 600 400 200 0 200 400 600 800 1000 1200 Sweat loss (g/h)

Vidange gastrique - effet du volume ingéré - effet de la densité énergétique de la boisson Gastric residu (ml) Volume emptied (ml/15 min) 400 400 Glucose : 139 mm/l O Intake : 400 ml O 214 mosm/l O NaCl: 34 meq/l 300 300 O 200 O 200 O O 100 100 0 O 0 200 400 600 800 100 200 300 400 Glucose concentration (mm/l) Volume ingested (ml) (Costill et Saltin, 1974) 500

Vidange gastrique - effet (modéré) de la température de la boisson - effet du type et de l intensité de l exercice Gastric residu (ml) 400 Gastric residu (ml) 400 Glucose : 139 mm/l Intake : 400 ml Glucose : 139 mm/l O NaCl : 34 meq/l 300 300 O O O O 200 O O 200 100 O O O ergocycle 100 0 10 20 30 Solute temperature ( C) 40 O rest 40 50 60 70 80 90 % VO2 max (Costill et Saltin, 1974)

STRATEGIE: AVANT LA PRATIQUE SPORTIVE maintien d un état corporel normohydraté (ou «euhydraté») - ingestion fractionnée d une boisson appropriée - Selon température ambiante: 250 à 1000 ml, soit environ 500 ml dans les 2 heures précédant l activité - privilégier l apport en eau (hypo or iso tonique + NaCl) par temps chaud

Dans les 3h avt

Apports de glucides pendant l exercice : est-ce utile? Utilité : oxydation pendant l exercice? Avec quelles quantités de minéraux (vitamines?) Quels types de glucides? Pour quelles épreuves? Quand (à quels moments) pendant? En une fois ou plusieurs : à quelle fréquence? En quelles quantités ou concentration? Sous quelle forme (solide, liquide, + Protéines )?

BESOINS NUTRITIONNELS à l EXERCICE de longue durée D abord, et surtout, des besoins d eau et de minéraux (sueur); Puis des besoins de glucides, voire de protéines et de vitamines : Pourquoi, quand, combien, comment, lesquels (quels types), pour qui? Rappel : réserves de «sucre» dans les muscles et le foie : «glycogène»

Cité dans Astrand et Rodahl, trad JR Lacour, 1994 Ingestion de glucides pendant l exercice + 30 % Durée de l exercice (min)

Débit Rappel : de dégradation du glucose 200g/h et plus Soit > 3 g /min

D après Wagenmakers et al, 1993

D après Wagenmakers et al, 1993

Adopo et coll 1994

Jeukendrup, 2004

Ingestion solution 2,4 g /min glucose ou ingestion MIX = 1,2 g/min glucose + 0,6 g/min fructose + 0,6 g/min sucrose ou placebo (eau) Jentjens et al, 2004

Jentjens et al, 2004

+ ~ 30 % 1,2 g/min glucose + 0,6 g/min fructose + 0,6 g/min sucrose = 2,4 max CHO ox : 1,2 => 1,6-7 g/min Discuté par les auteurs depuis : 1,3-5 Jentjens et al, 2004

Plus toujours 1 à 1,5 g/l de sel (NaCl)

HYPERHYDRATATION? Hyperhydratation préalable à l exercice? Objectifs : réduire la déshydratation : Vpl, Esk, perf, T c, poids (+) Méthode : ingestion de glycérol : 1-1,5 g/kg in 4 ml / kg eau, puis 18 ml / kg eau / 30min, pdt 2,5 h (+ BEAG pdt : 10ml / kg / 30min) Bénéfices / Inconvénients: Vur, Vpl (rétention eau), sprint ou PMA ou, Endmaxaé (càp / vélo ), T C, P corp., qq nausées, vomissements, (par rapport à hyperhydratation à l eau avt + pdt + apr)

PENDANT L ENTRAÎNEMENT Durée inférieure à 1 heure : - rien ou, si chaleur et intensité élevée, eau seule suffirait - quantité au moins égale à la moitié de la perte de poids prévisible sur l heure (donc 0,5 à ~1 L) Durée de 1 à 3 heures : - apports pouvant aller jusqu à 1,5 L/h (intensité de l exercice et conditions climatiques) - complément en Na+ sous forme de NaCl (1-1,5 g/l) systématique, dissous dans la boisson Durée supérieure à 3 heures : - apports de 0,3 à 1 l/h et plus - un complément en Na+ sous forme de NaCl (1-1,5 g/l) dissous dans la boisson est absolument recommandé

Alim boissons pdt l épreuve ~ 1h Rien, ou Eau «pure», ou Boisson : BEAEG ou BEAG (réhydratation ou glucidique + SM en particulier mi-temps et arrêts de jeu sports collectifs, tennis forte Tamb Concentration en sucre de la boisson : 30 à 80 g/l sucre (+ sel 1-1,5 g/l)

Alim boissons pdt l épreuve 1-3h + autre GS IG élevé +++ + sel 1,5 g/l BEAG + sel 1,5 g/l toujours dilués 2 à 3 fois (pour concentration en sucre de la boisson : 30 à 80 g/l sucre) RAPPEL +++ : + sel 1-1,5 g/l de boisson

Plus toujours 1 à 1,5 g/l de sel (NaCl)

> 2,5h + NaCl 1-1,5g/L Barres énergétiques

Les catégories de boissons Conviennent aux sportifs Conviennent aux sportifs Conviennent peu aux sportifs Spécifiquement pour sportifs Conviennent aux sportifs Conviennent peu aux sportifs La seule boisson nécessaire au sportif est l eau (+ NaCl)

BEAG qu organoleptiques

Projet de Directive européenne 1. For the purpose of this Directive, the following definition shall apply: foods intended to meet the expenditure of intense muscular effort means a category of foods for particular nutritional uses specially processed or formulated and intended to meet the nutritional requirements for the expenditure of intense muscular effort, including but not limited to requirements associated with sporting activities.

2. Foods intended to meet the expenditure of intense muscular effort are classified in the following four categories: (a) carbohydrate-rich energy food products with a specific nutrient adapted formulation to meet the particular energy requirements associated with the expenditure of intense muscular effort; (b) carbohydrate-electrolyte solutions with a specific nutrient adapted formulation to meet the particular energy and electrolyte requirements associated with maintaining hydration before and during the expenditure of intense muscular effort or restoring hydration after the expenditure of intense muscular effort; (c) protein concentrates with a specific nutrient (d) protein enriched foods with a specific nutrient

I = insuline

(d après Ivy, 1997)

APRES LA PRATIQUE SPORTIVE Objectifs : Restaurer le plus rapidement possible l équilibre hydrominéral surtout si une nouvelle activité sportive est prévue à court terme Quantité de boisson compensant en environ 4h, jusqu à 12h parfois, 1,5 à 2 fois la perte pondérale résiduelle mesurée après l activité Apport de sel (NaCl) dans la boisson de récupération : (1,5 jusqu à 3 g/l) permet une récupération plus rapide de l équilibre hydrominéral : attention surtout pas trop rapide si hyponatrémie majeure (< 125 mmol/l) (perfusion : risque myélynose pontine)

APRES l EPREUVE : RECUPERATION + sel 1-3 g/l

LE BATEAU DE RÉFÉRENCE AFSSA POUR L ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE 15%P - 30%L - 55%G L.v. Fr. Fec. S.s. G.a. G.v. Graisses animales Graisses végétales P.l. P.p.b. Eau Légumes verts Fruits Féculents & farineux Sucres simples Produits laitiers Produits pêche & boucherie Le bateau alimentaire Site : www.afssa.fr L.v. Fr. Fec. S.s. P.l. P.p.b. G.a. G.v. SABATIER - PERES - MARTIN FIN

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

Comportement dipsique inadapté pendant l exercice - sensation de soif tardive - ne permet pas de compenser les pertes hydriques Water intake (g/h) 1200 (Greenleaf & Sargent, 1965, d après Melin) 1000 800 Volontary dehydration 600 400 200 0 200 400 600 800 1000 1200 22 Sweat loss (g/h)

Vidange gastrique - effet du volume ingéré - effet de la densité énergétique de la boisson Gastric residu (ml) Volume emptied (ml/15 min) 400 400 Glucose : 139 mm/l O Intake : 400 ml O 214 mosm/l O NaCl: 34 meq/l 300 300 O 200 O 200 O O 100 100 0 O 0 200 400 600 800 100 200 300 400 Glucose concentration (mm/l) Volume ingested (ml) (Costill et Saltin, 1974) 23 500

24

Vidange gastrique - effet (modéré) de la température de la boisson - effet du type et de l intensité de l exercice Gastric residu (ml) 400 Gastric residu (ml) 400 Glucose : 139 mm/l Intake : 400 ml Glucose : 139 mm/l O NaCl : 34 meq/l 300 300 O O O O 200 O O 200 100 O O O ergocycle 100 0 10 20 30 Solute temperature ( C) 40 O rest 40 50 60 70 80 90 % VO2 max (Costill et Saltin, 1974) 25

26

27

28

29

30

31

32

33

34

35

36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

47

48

49

50

51

52

53

54

55

56

57

58

59

60