Ouvrages d art en zone sismique

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Transcription:

Alain Capra Aurélien Godreau Ouvrages d art en zone sismique Alain Capra Aurélien Godreau 2e édition a construction parasismique concerne un nombre croissant de professionnels et d architectes depuis que le nouveau zonage sismique de la France s applique à 60 % des communes. L Revue et augmentée d une importante annexe touchant à l application de la réglementation, cette deuxième édition consacre un titre désormais classique de la collection «Eurocode». Sommaire Méthodes du coefficient de comportement Définition de l action sismique Vérification du comportement Méthodes de calculs dynamiques Modèles de calcul dynamique Effets cinématiques Justification des ouvrages Maîtrise des déplacements Dispositions constructives Culées et murs de soutènement Appareils d appui et attelages Appareils spéciaux Liquéfaction [EN 1998-5] Annexes : A. Vérification de la régularité B. Critère de cumul des masses modales C. Combinaisons sismiques et dimensionnement en capacité D. Appuis en élastomère E. Choix de la classe de ductilité Bibliographie Ancien directeur scientifique de Vinci Construction Grands Projets, Alain Capra a été membre des comités de rédaction des règles PS92 et AFPS92 auxquelles ont succédé les actuels Eurocodes. Dans cette même collection, il est l un des auteurs du grand livre de référence dirigé par Victor Davidovici : Pratique du calcul sismique. Ingénieur appartenant au bureau d études techniques de Dodin-Campenon Bernard (Groupe Vinci), Aurélien Godreau est, comme Alain Capra, diplômé de l École nationale des ponts et chaussées. Dans la même collection Victor Davidovici (dir.), Pratique du calcul sismique Wolfgang et Alan Jalil, Conception et analyse sismiques du bâtiment. Guide d application de l Eurocode 8 à partir des règles PS 92/2004 Claude Saintjean, Introduction aux règles de construction parasismique. Applications courante de l Eurocode 8 à la conception parasismique Alain Billard, Risque sismique et patrimoine bâti Yves Benoit et al., Calcul des structures en bois. Guide d application de l EC5 et de l EC8 Couverture : Christophe Picaud En couverture, de gauche à droite et de haut en bas : Rainbow Bridge à Tokyo, Japon torsakarin / Fotolia. Viaduc d Otira, NouvelleZélande steffenw / Fotolia. Pont du Bosphore, Turquie msenolyilmaz / Fotolia. Viaduc de Cypress Street après le tremblement de terre de Loma Prieta en 1989, Californie, États-Unis NBC News. Ponts à Tokyo, Japon kyaimu426 / Fotolia 39,50 9782212141856_COUV_BAT.indd 1 Ouvrages d art en zone sismique Guide d application de l Eurocode 8 2e édition Code Eyrolles : G14185 ISBN Eyrolles : 978-2-212-14185-6 Code Afnor : 3465502 ISBN Afnor : 978-2-12-465502-1 Publics Professionnels et futurs professionnels du BTP : techniciens, ingénieurs, formateurs et enseignants chargés de la conception, du calcul et du dimensionnement des bâtiments en zone sismique Alain Capra Aurélien Godreau Ouvrages d art en zone sismique Les professionnels de la construction trouveront notamment dans ce manuel : un rappel de la théorie des rotules plastiques, à la base du règlement ; les prescriptions réglementaires à respecter dans l étude d un ouvrage d art (ponts, murs de soutènement et ouvrages enterrés) ; des exemples permettant de préciser les notions (régularité, dimensionnement) ; les différentes possibilités d emploi d appareils spéciaux (amortisseurs, coupleurs, appuis élastomères, etc.). 30/03/2015 19:59:46

Alain Capra Aurélien Godreau Ouvrages d art en zone sismique Alain Capra Aurélien Godreau 2e édition a construction parasismique concerne un nombre croissant de professionnels et d architectes depuis que le nouveau zonage sismique de la France s applique à 60 % des communes. L Revue et augmentée d une importante annexe touchant à l application de la réglementation, cette deuxième édition consacre un titre désormais classique de la collection «Eurocode». Sommaire Méthodes du coefficient de comportement Définition de l action sismique Vérification du comportement Méthodes de calculs dynamiques Modèles de calcul dynamique Effets cinématiques Justification des ouvrages Maîtrise des déplacements Dispositions constructives Culées et murs de soutènement Appareils d appui et attelages Appareils spéciaux Liquéfaction [EN 1998-5] Annexes : A. Vérification de la régularité B. Critère de cumul des masses modales C. Combinaisons sismiques et dimensionnement en capacité D. Appuis en élastomère E. Choix de la classe de ductilité Bibliographie Ancien directeur scientifique de Vinci Construction Grands Projets, Alain Capra a été membre des comités de rédaction des règles PS92 et AFPS92 auxquelles ont succédé les actuels Eurocodes. Dans cette même collection, il est l un des auteurs du grand livre de référence dirigé par Victor Davidovici : Pratique du calcul sismique. Ingénieur appartenant au bureau d études techniques de Dodin-Campenon Bernard (Groupe Vinci), Aurélien Godreau est, comme Alain Capra, diplômé de l École nationale des ponts et chaussées. Publics Professionnels et futurs professionnels du BTP : techniciens, ingénieurs, formateurs et enseignants chargés de la conception, du calcul et du dimensionnement des bâtiments en zone sismique Dans la même collection Victor Davidovici (dir.), Pratique du calcul sismique Wolfgang et Alan Jalil, Conception et analyse sismiques du bâtiment. Guide d application de l Eurocode 8 à partir des règles PS 92/2004 Claude Saintjean, Introduction aux règles de construction parasismique. Applications courante de l Eurocode 8 à la conception parasismique Alain Billard, Risque sismique et patrimoine bâti Yves Benoit et al., Calcul des structures en bois. Guide d application de l EC5 et de l EC8 Couverture : Christophe Picaud En couverture, de gauche à droite et de haut en bas : Rainbow Bridge à Tokyo, Japon torsakarin / Fotolia. Viaduc d Otira, NouvelleZélande steffenw / Fotolia. Pont du Bosphore, Turquie msenolyilmaz / Fotolia. Viaduc de Cypress Street après le tremblement de terre de Loma Prieta en 1989, Californie, États-Unis NBC News. Ponts à Tokyo, Japon kyaimu426 / Fotolia 9782212141856_COUV_BAT.indd 1 Alain Capra Aurélien Godreau Ouvrages d art en zone sismique Les professionnels de la construction trouveront notamment dans ce manuel : un rappel de la théorie des rotules plastiques, à la base du règlement ; les prescriptions réglementaires à respecter dans l étude d un ouvrage d art (ponts, murs de soutènement et ouvrages enterrés) ; des exemples permettant de préciser les notions (régularité, dimensionnement) ; les différentes possibilités d emploi d appareils spéciaux (amortisseurs, coupleurs, appuis élastomères, etc.). Ouvrages d art en zone sismique Guide d application de l Eurocode 8 2e édition 30/03/2015 19:59:46

Ouvrages d art en zone sismique Guide d application de l Eurocode 8

Dans la même collection, en coédition Eyrolles/Afnor Jean-Marie Paillé, Calcul des structures en béton, 2 e éd., 2013, 744 p. Jean-Louis Granju, Introduction au béton armé - Théorie et applications courantes selon l Eurocode 2, 2 e éd. 2014, 288 p. Jean Roux, Pratique de l Eurocode 2, 2009, 626 p. Maîtrise de l Eurocode 2, 2009, 338 p. Collectif APK/Jean-Pierre Muzeau, La construction métallique avec les Eurocodes. Interprétation ; exemples de calcul, 476 p. Manuel de construction métallique - Extraits des Eurocodes 0, 1 et 3, 2 e éd., 2013, 256 p. Yves Benoit, Construction bois : l Eurocode 5 par l exemple. Le dimensionnement des barres et des assemblages en 30 applications, 2014, 296 p. Yves Benoit, Résistance au feu des constructions bois. Barres en situation d incendie et assemblages selon l Eurocode 5, 2015, 192 p. Yves Benoit, Bernard Legrand et Vincent Tastet, Dimensionner les barres et les assemblages en bois. Guide d application de l EC5 à l usage des artisans, 2012, 256 p. Calcul des structures en bois. Guide d application des Eurocodes 5 & 8, 3 e éd., 2014, 496 p. Marcel Hurez, Nicolas Juraszek, Marc Pelcé, Dimensionner les ouvrages en maçonnerie. Guide d application de l Eurocode 6, 2 e éd., 2014, 336 p. Victor Davidovici, Dominique Corvez, Alain Capra, Shahrokh Ghavamian, Véronique Le Corvec et Claude Saintjean, Pratique du calcul sismique, 2 e éd., 2015, 244 p. Claude Saintjean, Introduction aux règles de construction parasismique. Applications courantes de l Eurocode 8 à la conception parasismique, 352 p., 2014 Wolfgang & Alan Jalil, Conception et analyse sismiques du bâtiment. Guide d application de l Eurocode 8 à partir des règles PS 92/2004, 2014, 368 p. Xavier Lauzin, Le calcul des réservoirs en zone sismique, 2013, 100 p. Alain Capra, Aurélien Godreau, Ouvrages d art en zone sismique, 2 e éd., 2015, 128 p. Victor Davidovici, Serge Lambert, Fondations et procédés d amélioration du sol. Guide d application de l Eurocode 8, 2013, 160 p.

Alain Capra & Aurélien Godreau Ouvrages d art en zone sismique Guide d application de l Eurocode 8 Deuxième édition 2015

ÉDITIONS EYROLLES 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com AFNOR ÉDITIONS 11, rue Francis-de-Pressensé 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex www.boutique-livres.afnor.org Le programme des Eurocodes structuraux comprend les normes suivantes, chacune étant en général constituée d un certain nombre de parties : Les Eurocodes transversaux : EN 1990 Eurocode 0 : Bases de calcul des structures EN 1991 Eurocode 1 : Actions sur les structures EN 1997 Eurocode 7 : Calcul géotechnique P 94 Normes d application nationale pour la mise en œuvre de l Eurocode 7 EN 1998 Eurocode 8 : Conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes Les Eurocodes matériaux : EN 1992 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton EN 1993 Eurocode 3 : Calcul des structures en acier EN 1994 Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton EN 1995 Eurocode 5 : Calcul des structures en bois EN 1996 Eurocode 6 : Calcul des ouvrages en maçonnerie EN 1999 Eurocode 9 : Calcul des structures en alliages d aluminium Exécution des structures : EN 13670 Exécution des structures en béton EN 1090 et P 22-101 Exécution des structures en acier et des structures en aluminium Les normes Eurocodes reconnaissent la responsabilité des autorités réglementaires dans chaque État membre et ont sauvegardé le droit de celles-ci de déterminer, au niveau national, des valeurs relatives aux questions réglementaires de sécurité, là où ces valeurs continuent à différer d un État à un autre. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans l autorisation de l Éditeur ou du Centre Français d exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris. Afnor et Groupe Eyrolles, 2012, 2015 ISBN Afnor : 978-2-12-465502-1 ISBN Eyrolles : 978-2-212-14185-6

Table des matières Introduction... 1 CHAPITRE 1. Méthode du coefficient de comportement... 2 1.1 Remarques générales sur la conception parasismique... 2 1.2 Principes de la méthode du coefficient de comportement... 3 1.2.1 Hypothèse de base... 3 1.2.2 Règles de calcul... 4 CHAPITRE 2. Définition de l action sismique... 8 2.1 Domaine d application des règles... 8 2.1.1 Cas général... 8 2.1.2 Cas particuliers... 9 2.2 Action sismique réglementaire... 9 2.2.1 Accélération de référence du sol... 9 2.2.2 Classification des ouvrages d art... 9 2.2.3 Accélération du sol pour le séisme de service [EN1998-1/ 2.1]... 10 2.2.4 Effet d amplification topographique... 11 2.2.5 Classes de sol... 11 2.2.6 Spectre de calcul pour le séisme horizontal... 13 2.2.7 Spectre de calcul pour le séisme vertical [EN 1998-2/ 4.1.6]... 17 2.2.8 Correction de l amortissement [EN 1998-2/ 4.13]... 17 2.2.9 Calcul des déplacements relatifs [EN 1998-2/ 2.3.6.1]... 18 2.3 Déplacement absolu du sol [EN 1998-1/ 3.2.2.4]... 18 2.4 Spectres élastiques... 19 2.4.1 Domaine d emploi... 19 2.4.2 Spectre élastique horizontal [EN1998-1/ 3.2.2.2-1(P)]... 19 2.4.3 Spectre élastique vertical... 20

VI Ouvrages d art en zone sismique CHAPITRE 3. Vérification du comportement... 21 3.1 Comportement sismique régulier et irrégulier des ponts [EN 1998-2/ 4.1.8]... 21 3.1.1 Risques dus au comportement irrégulier des ponts... 22 3.1.2 Vérification de la régularité du pont [EN 1998-2/ 4.1.8]... 22 3.1.3 Exemple de calcul... 23 3.2 Contrôle des zones «hors rotules» : dimensionnement en capacité... 23 3.2.1 Piles en béton armé équipées d appareils d appui fixes peu déformables... 23 3.2.2 Piles équipées d appuis glissants... 25 3.2.3 Piles équipées d appuis en élastomère «non sismiques»... 25 3.2.4 Méthode approchée... 26 CHAPITRE 4. Méthodes de calculs dynamiques... 27 4.1 Analyse dynamique linéaire Méthode spectrale... 27 4.1.1 Choix des modes significatifs [EN 1998-2/ 4.2.1.2]... 27 4.1.2 Combinaison des réponses modales... 28 4.1.3 Combinaison des composantes de l action sismique [EN 1998-1/ 4.3.3.5.1]... 28 4.1.4 Prise en compte de la composante verticale [EN 1998-2/ 4.1.7]... 29 4.2 Méthode du mode fondamental [EN 1998-2/ 4.2.2]... 29 4.3 Analyse temporelle linéaire... 29 4.4 Analyse temporelle non linéaire [EN 1998-2/ 4.2.4]... 30 4.5 Analyse en poussée progressive [EN 1998-2/ 4.2.5 & Annexe H]... 30 CHAPITRE 5. Modèles de calcul dynamique... 31 5.1 Raideur des tabliers [EN 1998-2/ 2.3.6.1]... 31 5.2 Raideur des piles [EN 1998-2/ 2.3.6.1]... 31 5.3 Raideur des fondations... 33 5.3.1 Module élastique dynamique du sol [EN 1998-5 4.2.3 et Guide SETRA-SCNF Janvier 2000]... 34 5.3.2 Semelles superficielles [Guide SETRA-SNCF Janvier 2000]... 34 5.3.3 Fondations profondes... 35 5.4 Masses [EN 1998-2/ 4.1.2]... 35

Table des matières VII CHAPITRE 6. Effets cinématiques... 37 6.1 Variabilité spatiale [EN 1998-2/ 3.3]... 37 6.1.1 Méthode de calcul des sollicitations... 38 6.1.2 Modèles de calcul... 40 6.1.3 Coefficients de comportement... 42 6.1.4 Combinaisons... 42 6.2 Déplacements différentiels des fondations profondes... 43 6.2.1 Déplacements du sol... 43 6.2.2 Calcul des sollicitations cinématiques... 43 6.2.3 Justification de la résistance... 44 CHAPITRE 7. Justification des ouvrages... 45 7.1 Principes des justifications... 45 7.2 Action sismique de calcul... 45 7.3 Autres actions concomitantes à l action sismique [EN 1998-2/ 5.5].. 46 7.4 Combinaisons de calcul ELU [EN 1998-2/ 5.5]... 46 7.5 Vérifications à l ELU... 47 7.5.1 Effets du second ordre [EN 1998-2/ 5.4]... 47 7.5.2 Règles générales de vérification [EN 1998-2/ 5.6.1]... 47 7.5.3 Cas des structures à ductilité limitée... 48 7.5.4 Cas des structures ductiles... 49 7.6 Combinaisons de calcul ELS... 50 7.7 Vérifications à l ELS... 50 7.7.1 Vérification de la résistance... 50 7.7.2 Vérification des déplacements... 50 CHAPITRE 8. Maîtrise des déplacements... 51 CHAPITRE 9. Dispositions constructives... 52 9.1 Règles générales... 52 9.1.1 Armatures pour le béton armé [EN 1998-2/ 5.2.1]... 52 9.1.2 Longueurs d ancrage et de recouvrement des armatures... 52 9.1.3 Principe des renforcements... 52 9.1.4 Armatures transversales de confinement des piles... 53

VIII Ouvrages d art en zone sismique 9.1.5 Armatures transversales anti-flambement... 57 9.1.6 Piles creuses [EN 1998-2/ 6.2.4]... 60 9.2 Cas de la conception en ductilité limitée [EN 1998-2/ 6.5]... 60 9.2.1 Confinement du béton... 60 9.2.2 Armatures anti-flambement... 61 9.3 Cas de la conception ductile... 61 9.3.1 Armatures verticales [EN 1998-2/ 6.2.3]... 61 9.3.2 Confinement... 61 9.3.3 Anti-flambement... 61 9.4 Fondations... 61 9.4.1 Fondations superficielles [EN 1998-2/ 6.4.1]... 61 9.4.2 Fondations sur pieux [EN 1998-2/ 6.4.2]... 61 CHAPITRE 10. Culées et murs de soutènement... 64 10.1 Règles générales... 64 10.2 Culées connectées au tablier de manière flexible... 64 10.3 Culées connectées au tablier de manière rigide... 65 10.4 Poussée des terres. Méthode de Mononobé Okabé [EN1998-5/annexe E]... 67 10.4.1 Généralités... 67 10.4.2 Évaluation de la poussée des terres [EN1998-5/annexe E]... 67 10.5 Effort dû à la poussée des terres pour les structures rigides... 70 CHAPITRE 11. Appareils d appui et attelages... 71 11.1 Définitions... 71 11.2 Règles générales [EN 1998-2/ 6.6]... 71 11.2.1 Tablier non isolé... 71 11.2.2 Tablier isolé... 72 11.2.3 Méthodes de vérification... 72 11.3 Exemples de conception pour le séisme longitudinal... 73 11.3.1 Appareils d'appui fixes sur les piles fixes + appuis glissants sur les autres piles... 73 11.3.2 Appareils d'appui fixes + butées sur piles fixes. Appuis glissants sur les autres piles... 73 11.3.3 Appuis néoprène fixes + butées sur les piles fixes. Appuis néoprène fixes ou glissants sur les autres piles... 73

Table des matières IX 11.3.4 Appuis en élastomère fixes et glissants... 74 11.3.5 Appareils d appui en élastomère «non-sismiques» + attelage sur une pile fixe... 74 11.4 Repos d appui minimal [EN 1998-2/ 6.6.4]... 74 11.4.1 Repos et ouverture de joint sur culée [EN 1998-2/ 6.6.4]... 75 11.4.2 Repos et ouverture de joint sur pile intermédiaire... 76 CHAPITRE 12. Appareils spéciaux... 77 12.1 Généralités... 77 12.2 Fonctions réalisables... 78 12.2.1 Ressort élastique... 78 12.2.2 Fusible... 78 12.2.3 Amortisseur visqueux... 78 12.2.4 Amortisseur élasto-plastique... 79 12.2.5 Coupleur dynamique... 79 12.3 Emploi de coupleurs dynamiques [EN 1998-2/ 6.6.3.3]... 80 12.4 Isolation sismique... 80 12.5 Structures non isolées... 81 12.6 Méthodes de calcul... 81 12.6.1 Cas des appuis en élastomère courants... 81 12.6.2 Cas des appareils à comportement hystérétique... 81 12.6.3 Cas des amortisseurs visqueux... 82 12.6.4 Calcul temporel... 83 12.7 Exemples de conception... 83 12.7.1 Solution 1 : conception courante... 83 12.7.2 Solution 2 : coupleur dynamique... 84 12.7.3 Solution 3 : isolation sismique avec appareils d appui en élastomère... 86 12.7.4 Solution 4 : amortisseurs visqueux disposés en parallèle... 87 12.7.5 Solution 5 : isolation avec un amortisseur métallique élastoplastique... 88 12.7.6 Solution 6 : combiné ressort-amortisseur... 89 CHAPITRE 13. Liquéfaction... 91 13.1 Définition... 91 13.2 Vérification... 91

X Ouvrages d art en zone sismique ANNEXE A. Vérification de la régularité Exemple d application... 92 ANNEXE B. Critère de cumul des masses modales... 99 Cas du séisme horizontal... 99 Cas du séisme vertical... 100 ANNEXE C. Combinaisons sismiques et dimensionnement en capacité... 101 Combinaisons sismiques... 101 Dimensionnement en capacité des piles en béton armé... 103 Exemple d application... 103 ANNEXE D. Appuis en élastomère... 108 Paramètres de définition des appuis... 108 Sollicitations... 109 Vérification de la résistance... 109 Vérification du comportement... 110 Épaisseur des plaques métalliques... 110 Raideur des appuis... 111 ANNEXE E. Choix de la classe de ductilité... 112 Niveaux de séisme et comportement attendu... 112 Données complémentaires... 113 Critères de choix... 114 Conclusion... 115 Bibliographie... 116

Introduction Ce document a pour but de faciliter la compréhension et l application pratique des Eurocodes pour la justification des ouvrages d art vis-à-vis du séisme. Il prend en compte la carte sismique française (décrets n 2010-1254 et n 2010-1255 du 22/10/10), les spectres réglementaires (arrêté du 26 octobre 2011), l EN 1998-1 (règles générales), l EN 1998-2 (ponts), l EN 1998-5 (fondations), l EN 1337-3 (appareils d appui en élastomère) et l EN 15129 (dispositifs antisismiques). Pour la majorité des ouvrages on pourra appliquer la méthode de base des Eurocodes qui fait appel à la notion de coefficient de comportement. Les principes de cette méthode seront tout d abord exposés, puis les prescriptions réglementaires seront passées en revue et commentées. Pour les ouvrages comportant des appareils spéciaux (coupleurs, amortisseurs ) la méthode du coefficient de comportement n est pas toujours applicable. Le principe de fonctionnement de ces différents appareils sera alors exposé ainsi que la méthode de calcul applicable dans chaque cas.

CHAPITRE 1 Méthode du coefficient de comportement 1.1 Remarques générales sur la conception parasismique Dans le domaine des ouvrages d art comme des bâtiments, la conception parasismique d une structure peut se concevoir selon une des manières suivantes. a) Conception élastique linéaire La structure est conçue pour rester élastique, ce qui garantit contre tout dommage important, et les efforts sont évalués par un calcul dynamique basé sur la théorie de l élasticité linéaire à partir d un séisme défini par un spectre de réponse élastique. Pour des niveaux de séisme importants cette conception peut s avérer coûteuse mais présente l avantage de la sûreté, n exige pas en principe de dispositions constructives particulières, et minimise les réparations éventuelles. Elle est adoptée par exemple pour les bâtiments nucléaires ou les blocs opératoires des hôpitaux, avec en général quelques dispositions spécifiées par les maîtres d ouvrage (longueurs d ancrage, ferraillage minimum du béton armé ) b) Conception élasto-plastique L action sismique consiste en mouvements du sol et s apparente à un cas de déplacement imposé. Dans ces conditions la plastification de certaines zones (rotules plastiques) a un effet favorable car elle permet de mieux supporter les déplacements. En contre partie des dispositions constructives contraignantes doivent être adoptées pour éviter des ruptures prématurées, limitant de ce fait les possibilités de déformation, et des désordres plus ou moins importants sont inévitables. C est cette conception qui est principalement développée dans l Eurocode avec :

Principes de la méthode du coefficient de comportement 3 un calcul conventionnel des sollicitations basé sur l emploi d un «coefficient de comportement» ; une règle assurant la bonne localisation des rotules plastiques ; des dispositions constructives. Pour un niveau sismique faible il peut être intéressant de considérer un coefficient de comportement unité. On est alors ramené au cas a) et on peut alors se dispenser de dispositions constructives spécifiques. c) Emploi d appareils spéciaux L EC 8 permet aussi la justification des structures équipées d appareils spéciaux reliant le tablier aux appuis. Ces appareils permettent d augmenter la souplesse (appuis néoprène), l amortissement (amortisseurs hydrauliques ou élastoplastiques), ou bien de répartir l effort dû au séisme sur plusieurs piles (coupleurs dynamiques). Dans le cas des appuis néoprène ou des coupleurs dynamiques la plastification des piles est acceptée et la méthode b) peut être utilisée. Dans les autres cas, la structure est censée rester élastique, comme dans le cas a), et le calcul s effectue à partir d un spectre ou d une série d accélérogrammes, en tenant compte des lois de comportement des appareils utilisés. 1.2 Principes de la méthode du coefficient de comportement Cette méthode comporte une hypothèse sur les déplacements et s applique suivant les règles décrites ci-dessous : 1.2.1 Hypothèse de base On considère deux oscillateurs simples de même masse et comportant un ressort, soit élastique linéaire, soit linéaire pour de faibles déplacements et parfaitement plastique au-delà. La relation force-déplacement de ces deux oscillateurs est donnée par la figure 1.1. F A OSCILLATEUR ÉLASTIQUE F u = F q OSCILLATEUR ÉLASTO-PLASTIQUE B Figure 1.1. Relation force-déplacement Coefficient de comportement d u d

4 Méthode du coefficient de comportement En effectuant des études comparatives de ces deux types d oscillateurs soumis au séisme on constate, hormis pour les oscillateurs de faible période propre, que le déplacement maximum d u de l oscillateur élastoplastique est comparable au déplacement d de l oscillateur parfaitement élastique. Les règles parasismiques posent en principe d = d u. Dans le graphe forcedéplacement de la figure 1.1 la solution élastique correspond au point A de coordonnées (F, d), la solution élastoplastique au point B de coordonnées (F u, d). On pose F u = F/q ; q est appelé coefficient de comportement. Il est défini par les règles en fonction du type de matériau et de structure. Plus le coefficient q est élevé, plus la longueur du palier est grande, ainsi que le risque de rupture par déformation excessive. Des valeurs de q élevées ne peuvent donc être employées que pour des types de matériaux et de structure pouvant effectivement supporter des plastifications importantes ce qui implique des dispositions constructives particulières. Dans le cas général des structures à plusieurs degrés de liberté on fait l hypothèse de l égalité des déplacements pour les modes de période élevée (une hypothèse différente est faite pour les autres modes), et on applique les règles décrites ci-après. 1.2.2 Règles de calcul RÈGLE 1 : La formation de rotules plastiques est autorisée. On autorise la formation de «rotules plastiques», zones où les matériaux se plastifient, permettant ainsi une rotation importante. Une rotule plastique n est pas une simple articulation car elle peut équilibrer un moment fléchissant et une rotation dont les valeurs maximales dépendent de la limite de rupture des matériaux (figure 1.2). M M α Figure 1.2. Rotule plastique α Il convient de choisir l emplacement de ces rotules de manière à assurer l accessibilité pour le contrôle et pour faciliter les réparations éventuelles. Dans le cas des ponts les rotules plastiques doivent se former uniquement dans les piles ; les culées peu déformables et encastrées dans le terrain ne sont pas susceptibles de se plastifier. De plus elles doivent se situer à l encastrement des piles sur les semelles (ou le cas échéant à l encastrement des piles sur le tablier). En effet, pour un déplacement donné en tête de pile, si une rotule apparaissait à mi-hauteur elle subirait une rotation deux fois plus importante qu une rotule située à la base. On se rapprocherait alors de la ruine (figure 1.3).

Principes de la méthode du coefficient de comportement 5 D D β > α α Correcte Incorrecte Figure 1.3. Position des rotules Le comportement sismique post-élastique est optimal dans les cas où les rotules plastiques se forment presque simultanément dans le plus grand nombre possible de piles. De par l impossibilité de procéder à des inspections, les semelles ne doivent pas se plastifier. Il est souhaitable qu il en soit de même pour les fondations profondes mais l apparition de rotules plastiques y est bien souvent inévitable. Il convient alors d adopter des dispositions constructives parti culières (ferraillage supplémentaire) pour limiter les dégâts éventuels. Rotules plastiques admises Rotules plastiques accidentelles Figure 1.4. Rotules plastiques admises et accidentelles

6 Méthode du coefficient de comportement RÈGLE 2 : Calcul des sollicitations On effectue un calcul élastique linéaire. Il consiste en : un calcul dynamique basé sur des «spectres de calcul pour l analyse élastique» dans lesquels un coefficient q diviseur des pseudo accélérations est incorporé. Le coefficient q est unique pour toute la structure et pour une direction de séisme donnée. Ce coefficient est défini par les règles en fonction des matériaux et du type de contreventement ; il peut varier suivant la direction de séisme concernée. un calcul statique conventionnel tenant compte de l effet des déplacements différentiels du sol sur la structure des ponts de grande longueur et sur les fondations profondes. Le coefficient q diviseur des sollicitations peut aussi être utilisé. Les sollicitations issues de ces différents calculs doivent être combinées. RÈGLE 3 : Calcul des déplacements Les déplacements fournis par le calcul élastique linéaire des sollicitations doivent être majorés (au-delà d une certaine période on les multiplie par q, ce qui revient à les calculer en fait avec q = 1). RÈGLE 4 : On doit éviter une rupture fragile Il est indispensable d éviter toute rupture prématurée qui limiterait la déformation ultime, donc le niveau sismique que pourrait supporter un ouvrage. Des règles spéciales et des dispositions constructives devront donc être appliquées pour les cas suivants : Rupture fragile Mesures d'évitement du mécanisme Béton armé Cisaillement Flambement des armatures Coefficient de sécurité Y Bd1 Renfort des cadres Construction métallique Instabilités locales Voilement des âmes, déversement des poutres, flambement des membrures Rupture par cisaillement des appareils d'appui Règles sur les épaisseurs minimales des âmes et des membrures Coefficient de sécutité Y Of Tableau. 1.1. Ruptures fragiles à proscrire Ces précautions sont toutefois très allégées dans le cas où on limite à 1,5 la valeur de q (ductilité limitée), option qui est laissée au choix du concepteur. RÈGLE 5 : Cohérence du calcul Le coefficient q donné par les règles n est valable que si la structure, dimensionnée pour le séisme mais aussi pour tous les autres cas de charge, se plastifie bien en cas de séisme pour une majorité des rotules prévues. Si ce n est pas le cas, le coefficient q doit être diminué. Les sollicitations sismiques sont alors accrues et le nombre de rotules plastifiées augmente en conséquence.