L offre des soins et les facteurs influençant

Documents pareils
Colloque International sur les Politiques de Santé

CRITERES DE REMPLACEMENT

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO

Dr Agnès Caillette-Beaudoin, Medecin-directeur, Calydial (Lyon)

psychologie. UFR des Sciences de l Homme

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

«PROJET PRIORITAIRE DE L OUEST GUYANAIS : LA CONSTRUCTION D UN D HÔPITAL A SAINT LAURENT DU MARONI»

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

Le système de santé au Cambodge

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays

Catalogue des formations

MANUEL D ÉLABORATION D UN PROJET D ÉTABLISSEMENT HOSPITALIER Réalisé dans le cadre des activités du PASS - UE.DZ

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Professeur Patrice FRANCOIS

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus de recrutements et deux concours externes

Référentiel Officine

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

1 er MASTER CONCEPT «UN MONDE UNE SANTE»

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB)

Pour certains, la maladie est assimilée à une faiblesse (consulter constitue un aveu de défaillance physique).

Sommaire INTRODUCTION I Les méthodes et principes... 8

«Politique des ARS pour les seniors»

Note de synthèse concernant une réflexion sur les Services de Santé (bucco-dentaire) au plan européen

De meilleurs soins :

"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse"

TRANSPORT ET LOGISTIQUE :

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE. matière d assurance maladie

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III


ZOOM ETUDES Les études paramédicales. Auditorium de l Institut Français du Bénin 9 novembre 2013

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Tarif et modifications tarifaires dans la loi sur l assurance-maladie (LAMal)

La protection sociale en France

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé

Infirmieres libérales

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

TERRITOIRES ET SANTE

Ligue Algérienne pour la Défense des droits de l Homme الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق السنسان. Le calvaire sans fin des malades du cancer

Dr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014

LOMBALGIES CHRONIQUES & MALADIES PROFESSIONNELLES

Le nouveau régime d Assurance Maladie. Mécanismes de mise en œuvre

La prise en charge des maladies chroniques à l étranger

Date De parution : octobre

Un coût, des coûts, quels coûts?

les télésoins à domicile

INAUGURATION Du service de Pédiatrie Dossier de presse JEUDI 14 NOVEMBRE 2013

Journées de formation DMP

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES,

LES ETUDES DE MASSO-KINESITHERAPIE

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

COMMENT MET-ON EN PLACE UNE MUTUELLE SOCIALE

MESURES D ADAPTATION DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL DANS LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIERE

Le point de vue de l UNSA

Charte des Maîtres de Stage des Universités (MSU), en médecine générale

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

CONTRAT LOCAL DE SANTE DE MONTFERMEIL

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

Présentation du MASTER EN SCIENCES DE LA SANTE PUBLIQUE

pas de santé sans ressources humaines

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

NOM : Prénom: Date de naissance : Nationalité : Adresse mail : Adresse Skype : Portable : Téléphone fixe : Adresse complète : CURSUS UNIVERSITAIRE

Liège, le 29 juillet APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N

Aide kinésithérapeute : une réalité?

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier Blois

LE CONCOURS D ENTREE DANS LES ECOLES DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE

Le processus de professionnalisation du cadre de santé : Cadre de santé ou Cadre de soins?

Référentiel métier de Directeur des Soins en établissement et en institut de formation mars 2010

Études épidémiologiques analytiques et biais

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Le scoring

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence

Transcription:

Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Faculté de Médecine de Constantine Département de Médecine L offre des soins et les facteurs influençant Dr LAKEHAL Abdelhak Maître Assistant en épidémiologie Année 2015-2016

Plan du cours 1- Introduction 2- Les demandes de santé : a- Définition b- Les besoins de santé c- Les types de demande d- Les facteurs Influençant la santé 3- L offre : a- Définition b- Ressources 4- Déséquilibre entre l offre et la demande : a- La pléthore b- La pénurie 5- Conclusion

INTRODUCTION Un système de santé peut se définir comme l ensemble des moyens organisationnels, humains, structurels et financiers, destinés à réaliser les objectifs d une politique de santé. Schématiquement, il se constitue autour de trois pièces maitresses: Une offre de soins, des usagers qui demandent des soins, et des financeurs qui financent ces soins. Le jeu de l offre et de la demande de santé n obéit pas aux mêmes règles qu en économie générale ; car la santé n est pas un bien qui peut être consommé et échangé, la santé correspond plutôt à un objectif idéal (mais celui-ci commence à être revendiqué dans la plupart des pays comme un véritable droit).

INTRODUCTION Le But du système de santé est d identifier les besoins (par l épidémiologie), puis les analyser, pour les faire correspondre et rapprocher autant que possible aux demandes Donc le rôle fondamental du système de santé est de fournir une offre de soins à cette demande et de veiller à satisfaire les besoins de la population, qu ils soient demandés ou non par cette dernière, et sans que l offre dépasse les limites de ces besoins.

Les demandes de soins A \Définition: Sachant que le besoin de santé est une carence sanitaire déterminée scientifiquement (par des moyens biologiques, épidémiologiques...) qui appelle des mesures préventives, curatives et de lutte ou d éradication ; Donc la demande c est le besoin de santé ressenti et exprimé par la population ou les professionnels.

Les demandes de soins B-1-Indicateurs de mesure des besoins de santé : L identification des besoins doit se baser sur les données suivantes : 1_ Les données démographiques 2_ Les données épidémiologiques 3_ Les fréquentations et les consommations des services de santé 4_ Les normes médico-techniques

Les demandes de soins 1 -les données démographiques : Plus la population augmente plus la demande de soins augmente. En 10 ans (de 1998 à 2008), la population algérienne a augmenté de 05 millions

Les demandes de soins 2 -Les données épidémiologiques : Elles sont fournies par : -Le système national d information sanitaire (système de surveillance des maladies à déclaration obligatoire, registres des maladies chroniques, bureaux des entrées, etc ). -La réalisation d enquêtes nationales ou régionales (Enquête Nationale de Santé (1990), Enquête TAHINA(2005), etc. Et sont représentées par : a-la Mortalité : _ La mortalité infantile : Le taux de mortalité infantile en Algérie a baissé depuis 10 ans : - 1998 : TMI = 53,4 pour 1000 naissances vivantes* - 2008 : TMI = 25,5 pour 1000 naissances vivantes* _ La mortalité maternelle : Le taux de mortalité maternelle - 1999 : 117,4 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes* * - 2007 : 88,9 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes*** Source : *ONS,**enquête, INSP, *** enquête MSPRH

Les demandes de soins 2 -Les données épidémiologiques : b- La Morbidité : Depuis environ 20 ans, l Algérie subit une transition épidémiologique marquée par la prédominance des maladies non transmissibles(58,6%) par rapport aux maladies transmissibles. Il faut noter que malgré cette transition, la part des maladies transmissibles reste considérable (22,7%). Les maladies transmissibles prévalentes sont représentées par les zoonoses, les maladies à transmission hydrique, les maladies évitables par la vaccination, les infections sexuellement transmissibles ainsi que toutes les autres maladies à déclaration obligatoire. On peut citer aussi les maladies émergentes (grippe, sida) et ré émergentes (peste, tuberculose). Concernant les maladies non transmissibles dont la fréquence annuelle est en augmentation constante, la préoccupation actuelle est représentée par les maladies responsables de décès et de charge de morbidité occasionnant des dépenses de santé importantes (maladies cardio-vasculaires, les cancers, le diabète, les affections respiratoires chroniques, )

Les demandes de soins 3 -Les fréquentations et les consommations des services de santé : La fréquentation et les consommations des services de santé influencent la demande de soins. 4 -Les normes médicotechniques : La densité médicale et paramédicale : seuil critique fixé par l OMS est de 2,5 personnels soignants pour 1000 habitants. Le ratio paramédical/médical fixé par l OMS est de 4.

Les demandes de soins B-2-Classification des besoins : Selon la nature on peut distinguer : Normatifs : évalués par les experts en regard d une norme. Comparatifs : en comparant 2 populations de niveaux de santé différents Prioritaires : variabilité selon les acteurs de santé publique. Selon le fait que les besoins soient perçus ou pas par le système de santé: Latents : Ni les individus ni le système n en sont conscients Ressentis : Faire en sorte que les besoins soient exprimés (notamment par personnes défavorisées plus susceptibles d être malades et moins susceptibles de pouvoir exprimer leur besoin). Exprimés : Lorsque les besoins ressentis sont exprimés ils deviennent des demandes.

Les demandes de soins C \ Types de la demande : Demande potentielle : Souvent Révélée par les professionnels Demande exprimée : Est individuelle ou collective, peut être exprimée par les professionnels ou par les médias ou même par la population Demande déviante : Demande non adaptée, qui ne correspond pas a un besoin prioritaire ou sans besoin

Les demandes de soins D \ Les facteurs influençant la demande: 1. Le financement des soins : Assurance maladie induit une tendance à la surproduction et la surconsommation des soins de santé 2 L âge : Les dépenses de santé augmentent avec l âge. Importantes dans la petite enfance, elles diminuent ensuite pour raugmenter à partir d une quinzaine d années avec une accélération à partir de 50 ans pour les dépenses ambulatoires, et à partir de 60 ans pour les dépenses hospitalières. 3 Le sexe : Les femmes utilisent plus de prestations de santé que les hommes

Les demandes de soins D \ Les facteurs influençant la demande: 4-La catégorie socioprofessionnelle : L accès aux soins des chômeurs est moins fréquent, mais lorsqu ils consomment des soins, leurs dépenses de médecine générale et de médicaments sont plus élevées que la moyenne 5. Le niveau d étude : Même à catégorie socioprofessionnelle ou revenu identique, le niveau d étude influence la consommation de soins. Les personnes avec un haut niveau d étude sont plus susceptibles d avoir un excès de recours aux soins 6. Les pathologies présentes dans la population L apparition de certaines maladies ou l augmentation leurs incidences influencent la consommation médicale

L offre C est l ensemble des services et des soins mis à la disposition de la population par les professionnels et les systèmes de santé a- Les ressources humaines : Sont représentées par les personnels de santé : -Médical -Paramédical -Administratif -Personnels de soutien logistique

L offre b- Les ressources matérielles: Les infrastructures : elles sont représentées par les structures de santé publiques et privées. Les structures sanitaires sont : -Centre Hospitalo-universitaire (CHU) - Etablissement Hospitalier Spécialisé (EHS) - Etablissements Public Hospitalier (EPH) - Etablissement Hospitalier Universitaire (EHU Oran) Pour les Etablissement publics de santé de proximité (EPSP), il y a les polycliniques, les centres de santé et les salles de soins. En plus de tous ce qui est cité on rajoute : -Les centres d hémodialyse -Laboratoires d analyses médicales -Les centres d imageries médicales et de radiodiagnostic c- Ressources financières: En Algérie, l essentiel des sources de financement repose sur l état et la sécurité sociale.

Déséquilibre entre l offre et la Différentes situations rencontrées: demande A. Besoin non demandé et non pris en charge B. Demande sans besoin non prise en charge C. Offre de soins non demandé, ni ressenti D. Besoin demandé non pris en charge E. Besoin demandé et pris en charge F. Besoin pris en charge, non demandé G. Demande sans besoin prise en charge La situation idéale est celle où une institution offre un service correspondant à un besoin, pour lequel il y a une demande.

Déséquilibre entre l offre et la demande Exemple en matière de ressources humaines : 1-PLETHORE : Si, pour le confort du patient, l offre peut croître quasi infiniment, il est important néanmoins de maîtriser le rythme de sa croissance pour les raisons suivantes : - Maîtriser la croissance des dépenses de soins. - Risque pour la qualité des soins (vu le risque de déqualification du personnels sous occupés en cas de patientèle réduite) - Prévention quaternaire (risques iatrogènes en cas de soins inutiles induits par la surabondance de l offre). - Le rythme de l évolution prévisible de l offre : si ce rythme est excessif, il sera difficile pour les services hospitaliers d absorber sans heurt le surcroît de diplômés ; il s agit là d un clignotant d alerte important qui peut permettre d anticiper les évolutions dangereuses.

Déséquilibre entre l offre et la demande Exemple en matière de ressources humaines : 2-LA PENURIE : Pour apprécier une éventuelle pénurie, les indicateurs suivants ont été proposés : -Accès insuffisant aux soins : faible disponibilité, temps d attente ou délais excessifs -Les départs croissants vers l étranger, de plus en plus quand l accessibilité aux soins s en voit pénalisée, par exemple par des files d attentes. - Diminution d effectifs : offre croissante mais moins vite que la demande. - Emigrations du personnel et fermeture de services. -La présence d une proportion relativement forte de praticiens étrangers. - Difficultés de recrutement, tension sur les salaires et les prix. - Signaux sociologiques: plaintes de patients ou de professionnels, soins prodigués par des médecins étrangers ou des non médecins, surcharge de travail.

Conclusion Il est difficile de contrôler l offre et la demande tout en ciblant un état de santé idéal pour toute la population et en tenant compte des ressources limitées. Si l on considère la définition de la santé comme étant un état de bien-être physique mental et social, la demande de soins et par elle-même est illimitée, la limite de la demande réside en fait dans l utilisation plus ou moins facile du système de soins en fonction des données actuelles des connaissances médicales.