LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D 'ANALYSES. Unité Bactériologie. lozere.fr

Documents pareils
CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION. La méthode HACCP. olet 1 : Informations générales

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION

des réseaux (ECS) Vanne d'équilibrage auto-nettoyante pour réseaux sanitaires w w w. s o g o b a. c o m

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

VERITAS TUNISIE CATALOGUE ANALYSES LABORATOIRE

Hygiène alimentaire. Introduction

Formations 2014 SECURITE DES ALIMENTS

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène de l eau potable avec Geberit Toujours en mouvement.

Hygiène alimentaire en restauration collective

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Laboratoire Départemental d Analyses Premier semestre 2015 I T. mon Département, Ain

Les piscines à usage collectif Règles sanitaires. à usage collectif

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle

HACCP et sécurité sanitaire des aliments

Liste des laboratoires agréés pour la réalisation des analyses officielles dans le domaine de la microbiologie alimentaire

Est-elle bonne à boire?

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous.

L eau à l intérieur des bâtiments: aspects règlementaires

Traitement de l eau par flux dynamique

5. Matériaux en contact avec l eau

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain»

Hygiène alimentaire en restauration

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX

CARNET SANITAIRE DE VOTRE INSTALLATION D'EAU

GUIDE DES BONNES PRATIQUES D'HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL U.P.R.M.

Décrets, arrêtés, circulaires

LE POINT DE VUE DE FNE

RAPID Salmonella/Gélose

COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE SANTÉ ET PROTECTION DES CONSOMMATEURS RAPPORT D UNE MISSION EFFECTUEE EN TUNISIE DU 4 AU 8 MARS 2002


LA QUALITE DE LA PRODUCTION

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Qualité. Sécurité Alimentaire

Prépration cutanée de l opéré

PRÉPARATION ET LIVRAISON DE REPAS EN LIAISON FROIDE POUR LE RESTAURANT SCOLAIRE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

PRÉSENTATION DES QUESTIONS DE LA FEUILLE DE LOGEMENT

Tourisme - Capacité des communes en hébergement touristique

Service de Biothérapies

AVIS 1 / 21. Afssa Saisine n 2007-SA-0174 Saisine liée n 2006-SA Maisons-Alfort, le 13 mars 2008

Laboratoire départemental d analyses

CLASSEMENT - NOTE DE CLARIFICATION -

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD VENELLES N SIRET : Code APE : 410 Z

Laboratoire départemental d analyses

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008

Problèmes de qualité du lait? Causes possibles et mesures à prendre

Conception et maintenance des réseaux d eau à l intérieur des bâtiments

Annexe 3 Captation d énergie

CATALOGUE DE FORMATION. Qualité Hygiène et Sécurité Alimentaire. Au service des professionnels des métiers de bouche sur tout le territoire national

H A C C P. Hazard Analysis, Critical Control Point. Analyse des dangers, maîtrise des points critiques. Programme de formations.

Tubes Fluorescents Haut Rendement Garantie Longue Durée : 60 Mois

ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX 3.08

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

AFFAIBLISSEMENT DÛ AUX NUAGES ET AU BROUILLARD

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

36% T.Flow VMC hygroréglable & chauffe eau thermodynamique QUAND LA VENTILATION RÉINVENTE L EAU CHAUDE. BÉNÉFICIEZ DE

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

OBJECTIFS : - LIMITER L APPORT DE MICRO-ORGANISMES PAR LE PERSONNEL ET LE MATERIEL - LIMITER L APPORT DE CORPS ETRANGERS (cheveux, bijoux, etc.

Brest (29) Lessay (50), Mars 2012

Hygiène alimentaire en restauration

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

Dénomination de l installation : Adresse du système de refroidissement :

TITRE III SANTÉ DES SPORTIFS ET LUTTE CONTRE LE DOPAGE. Chapitre II. Lutte contre le dopage. Section 3. Agissements interdits et contrôles

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE

FICHE METIER et PASSERELLES AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

Catalogue Formation 2015

Une chaudière mixte est facilement identifiable : elle se déclenche chaque fois que vous ouvrez un robinet d eau chaude.

1. GENERALITES OBJET DU MARCHE DUREE DU MARCHE REGLEMENTATION SECURITE ASTREINTE ET GESTION DES

Ce qu il faut savoir en matière d habitat et de santé, de plomberie et d installations de chauffage ou d eau chaude sanitaire

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

MAITRE D OUVRAGE : VILLE DE BATZ-SUR-MER

Présentation de l entreprise. Des entreprises d ici. Une offre de services sur mesure. .com

Laurent JULIEN

Note de Synthèse. FABRICATION DE CONSERVES ALIMENTAIRES Cadre législatif et réglementaire Descriptif du procédé de fabrication

Eau chaude sanitaire

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Transcription:

LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D 'ANALYSES Unité Bactériologie lozere.fr

1 - Présentation L'eau intervient à plus d'un titre dans notre alimentation, d'abord en tant qu'aliment de base : l'eau consommée doit satisfaire à des critères de potabilité assurant la protection du consommateur. Mais l'eau intervient aussi largement dans la préparation des aliments et constitue un vecteur possible de germes dangereux. 2 - Prélèvement demande d'analyses Préparation de l'échantillon : après avoir pris soin de réaliser les prélèvements et de les acheminer au laboratoire dans les meilleures conditions possibles, la première étape de l'analyse est constituée par la préparation de l'échantillon qui peut se dérouler de deux façons différentes selon le taux de pollution de l'échantillon et le paramètre recherché. L'analyse bactériologique n'est pas seulement qualitative mais aussi quantitative. 3 - Principe des techniques utilisées Dans ce type de méthode, les bactéries se multiplient librement dans le milieu liquide. Par suite de l'utilisation de milieux sélectifs, on peut mettre en évidence la présence ou l'absence d'une bactérie appartenant à un groupe défini. Méthodes de dénombrement direct par numération de colonies isolées après ensemencement sur un support nutritif solide. Dans ce type de méthode, les bactéries maintenues dispersées dans un milieu liquide ou solide, donnent naissance, dans des conditions déterminées, à des colonies isolées les unes des autres qui, de ce fait, peuvent être comptées. Le nombre de bactéries est exprimé par rapport à un volume d'eau. Les micro-organismes indicateurs de pollution ou d'efficacité de traitement. Les germes revivifiables Ces examens visent à dénombrer non spécifiquement le plus grand nombre de micro-organismes. Ces dénombrements sont utilisés comme indicateur de pollution des milieux naturels (vérification de la protection vis-à-vis de toute contamination) et vérification de la qualité du réseau, des réservoirs et des canalisations. Dénombrement des bactéries aérobies à 22 C (NF EN ISO 6222) L'eau est inoculée par incorporation dans un milieu non sélectif, la lecture est faite après 72 heures d'incubation à 22 C. Dénombrement des bactéries aérobies à 36 C (NF EN ISO 6222) La lecture se fait après 48 heures d'incubation à 36 C. Les coliformes Ces micro-organismes vivent en abondance dans les matières fécales des animaux à sang chaud et de ce fait, constituent des indicateurs fécaux de première importance. Leur résistance, à certains agents antiseptiques fait qu'ils constituent également des indicateurs d'efficacité de traitement. Dénombrement des coliformes (NF EN ISO 9308-1) sélectif. Ceci permet aux colonies de coliformes de se développer préférentiellement au cours de l'incubation à une température de 36 C. Cette étape est suivie d'un test de confirmation spécifique. Dénombrement des Escherichia coli (NF EN ISO 9308-1) L'incubation se fait à 44 C, les tests de confirmations spécifiques sur les colonies typiques permettent de mettre en évidence ce type de bactéries. LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D 'ANALYSES de LOZÈRE page 2/5

Dénombrement des Escherichia coli (NPP en microplaque) pour les eaux de rivière et baignades (NF EN ISO 9308-3) Il s'agit d'une méthode par dilution dans des microplaques dont les puits contiennent un milieu spécifique adapté. La lecture après incubation se fait par comptage des puits fluorescents sous lampe de wood. Les ASR ou Bactéries anaérobies sulfito-réductrices Dénombrement des bactéries anaérobies sulfito-réductrices (NF EN ISO 26461-2) Ces bactéries sont souvent considérées comme des témoins de pollution fécale, elles ont la propriété de se transformer sous une forme résistante (spore) dans des conditions défavorables. Elle sont aussi un indicateur de l'efficacité d'un traitement physique ou de protection naturelle d'une nappe alluviale par exemple. Après destruction des formes végétatives par chauffage, une quantité d'échantillon est filtrée sur membrane, et transférée sur un milieu gélosé contenant des sels de fer et du sulfite de sodium. L'incubation se fait en anaérobiose, les bactéries se développent sous forme de colonies. Les entérocoque intestinaux Dénombrement des entérocoques intestinaux (NF EN ISO 7899-2) Ces micro-organismes ont un habitat fécal et sont plus résistants que les coliformes. Ils sont utilisés comme indicateur de pollution : le rapport entre le taux de coliformes et le taux d'entérocoques permet de cerner l'origine de la pollution (humaine ou animale). Ils sont aussi utilisés comme indicateur d'efficacité de traitement. sélectif. Ceci permet aux colonies d'entérocoques de se développer préférentiellement au cours de l'incubation à 36 C et sous un aspect caractéristique. Cette étape est suivie d'un test de confirmation spécifique avec le transfert de la membrane sur un milieu d'identification. Dénombrement des entérocoques (NPP en microplaque) pour les eaux de rivière et baignade (NF EN ISO 7899-1) Il s'agit d'une méthode par dilution dans des microplaques dont les puits contiennent un milieu spécifique adapté. La lecture s'effectue après incubation par un comptage des puits fluorescents sous une lampe WOOD. Les micro-organismes pathogènes Ces micro-organismes peuvent provoquer des maladies après absorption par voie orale. Dénombrement des staphylocoques à coagulase positive (XP T 90 412) Ce micro-organisme, quand il peut se multiplier abondamment, produit une toxine thermostable provoquant une intoxication alimentaire. Après filtration sur membrane d'une quantité connue d'eau, la membrane est placée sur un milieu gélosé sélectif. Ceci permet aux colonies de staphylocoques de se développer préférentiellement au cours de l'incubation à 36 C puis à 44 C et sous un aspect caractéristique. Recherche des Salmonella (ISO 6340) Les Salmonelles sont responsables d'intoxication alimentaire provoquant des maladies infectieuses. La recherche s'effectue après filtration sur une ou plusieurs membranes dans 5L d'eau pour concentration. Ces membranes sont introduites dans un milieu d'enrichissement, la recherche s'effectue ensuite sur des milieux d'isolements sélectifs avec une identification. Dénombrement des Pseudomonas aeruginosa (NE EN ISO 11290-1) Les Pseudomonas aeruginosa sont des bactéries pathogènes vivant dans les sols et en milieu humide, également opportunistes de certains animaux. Elles sont très résistantes à de nombreux antibiotiques et sont fréquentes en milieu hospitalier. Elles présentent un risque de contamination pour l'homme et provoquent des infections (infections cutanées, otites, conjonctivites). Cette bactérie peut également être un agent responsable des infections urinaires, pulmonaires, digestives et de septicémie. sélectif. Ceci permet aux colonies de Pseudomanas de se développer préférentiellement au cours de l'incubation à 36 C et sous un aspect caractéristique, les tests de confirmation spécifiques sur les colonies typiques permettent de mettre en évidence ce type de bactéries. LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D 'ANALYSES de LOZÈRE page 3/5

Les légionelles Ce sont des bactéries naturellement présentes dans l'eau, responsables d'une maladie respiratoire (la légionellose aussi appelée «la maladie de légionnaire»). L'infection résulte de l'inhalation de gouttelettes d'eau contaminées. Ces bactéries colonisent les réseaux de distribution d'eau notamment les réseaux d'eau chaudes sanitaires ainsi que les tours aéro-réfrigérantes, les humidificateurs, les bains bouillonnants et autres dispositifs contenant de l'eau tiède. Les légionnelles se développent et profilèrent dans l'eau stagnante, lorsque la température est comprise entre 25 et 45 C et en présence de dépôts de tartre. Les établissements à risques sont les bâtiments recevant du public, équipés d'installation collectives : - les établissements de santé (hôpitaux, cliniques, maisons de retraites...), - les établissements sociaux et médico-sociaux, - les hôtels et résidences de tourisme (centres de vacances, gîtes, maisons d'hôtes...), - les campings, - les autres établissements recevant du public possédant des points d'usage à risque (douches, douchettes, bains à remous ou à jets...), établissements scolaires, centres de loisirs et sportifs, entreprises équipées de douches collectives... Agrée par le Ministère de la Santé et accrédité par le COFRAC, le Laboratoire Départemental d'analyses de la Lozère vous propose : Plan d'échantillonnage, prélèvements et analyses de légionelles : Le laboratoire est accrédité par le COFRAC pour les interventions suivantes : Le prélèvement instantané des eaux chaudes sanitaires et des tours aéro-réfrigérantes selon le fascicule AFNOR FDT 90-522 (prise d'un échantillon unique à chaque point de prélèvement) L'analyse de légionnelles par la méthode dite de culture, en 10 jours, selon la norme NF T90-431. Rappel : Analyses de légionnelles à réaliser au minimum une fois par an. Le LDA 48 vous propose également une prestation de location de thermomètres afin de réaliser la surveillance des points d'usage. Cette location comprend une vérification métrologique annuelle et le remplacement du matériel défectueux en cas de dérive. LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D 'ANALYSES de LOZÈRE page 4/5

Le point sur la réglementation La légionellose est une maladie à déclaration obligatoire : article D. 3113-6 du Code de la Santé Publique. L'arrêté du 1er février 2010 est relatif à la surveillance des légionelles dans les installations de production, de stockage et de distribution d'eau chaude sanitaire. La circulaire DGS/SD7A DHOS/E4 - DGAS / SD2 du 28 octobre 2005 préconise la mise en place du Carnet Sanitaire devant être à disposition de l'agence Régionale de la Santé, dans les établissements sociaux et médico-sociaux d'hébergement pour les personnes âgées. La circulaire DGS N 2002-243 du 22 avril 2002 précise les modalités de surveillance à mettre en œuvre pour lutter contre la légionellose dans les établissements de santé. La circulaire DGS N 98 771 du 31 décembre 1998 définit les bonnes pratiques d'entretien des réseaux d'eau dans les établissements de santé et les moyens de prévention du risque lié aux légionelles dans les installations à risques et dans celles des établissements recevant du public. LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D 'ANALYSES de LOZÈRE page 5/5